Le Seigneur de la Forêt
L'affiche
Titre original :
The Olympic Elk
Production :
Walt Disney Productions
Date de sortie USA :
Le 13 février 1952
Genre :
Documentaire
Réalisation :
James Algar
Musique :
Paul J.Smith
Durée :
27 minutes
Disponibilité(s) aux États-Unis :

Le synopsis

Aux Etats-Unis, dans l'état de Washington, non loin de Seattle, les cerfs olympiques bénéficient d'une péninsule montagneuse protégée de l'urbanisme galopant. Les animaux y vivent ainsi à l'état sauvage dans la tranquillité tout relative de Mère Nature...

La critique

rédigée par

Passionné de flore et de faune, Walt Disney peut être considéré comme le pionnier du documentaire animalier. Dès 1948, il met, en effet, en chantier la collection des True-Life Adventures dont les courts et longs-métrages seront multi-oscarisés. Cette série, inaugurée avec le mini-documentaire, L'île aux phoques, constitue d'ailleurs la première véritable incursion de la Compagnie de Mickey dans la production de films "live". Elle comporte un total de sept courts-métrages (Le Seigneur de la Forêt en étant le quatrième) avant de s'ouvrir, en 1953, avec Le désert vivant, au format des longs-métrages qui devient, à partir de cette date, la norme de production des True-Life Adventures.

Le Seigneur de la Forêt présente la vie des cerfs dans une péninsule de l'ouest américain. Si les images, ramenées par les photographes Herb and Lois Crisler sont tout simplement sublimes, le court-métrage pêche, lui, par une approche laborieuse. Se concentrant exclusivement sur un seul animal, il semble, en effet, ignorer la faune environnante. Seuls quelques ours apparaissent, il est vrai, ici ou là. Le spectateur éprouve alors un sentiment mitigé de déconnection du sujet observé par rapport à son milieu. Or, si le procédé retenu fonctionne avec des animaux charismatiques, tels les castors, ours et autres phoques, il échoue lamentablement avec le cerf olympique. Tout magnifique qu'il est, le cervidé ne parvient pas, en effet, à capter l'attention sur la durée. Il faut dire qu'il n'a pas facilité le travail des photographes. Sa grande méfiance à l'égard de l'homme a empêché une approche réelle. Les gros plans, légions dans L'île aux phoques ou La vallée des castors, sont, ici, extrêmement rares et augmentent un peu plus la distance ressentie par le spectateur.

Le Seigneur de la Forêt est sans aucun doute un film à réserver aux amateurs du genre et du sujet. Le grand public reste lui définitivement sur sa faim.

L'équipe du film

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