Disney INFINITY
Rencontre avec les Producteurs

L'article

rédigé par Léo Personnaz
Publié le 28 janvier 2013

Le 24 janvier 2013, Disney France conviait l'équipe de Chronique Disney à découvrir son tout dernier jeu vidéo, appelé à créer l’évènement : Disney INFINITY.

Ses producteurs américains, John Vignocchi et Mathew Solie, ont ainsi fait spécialement le déplacement à Paris pour le présenter. C’est donc dans le joli cadre de l’hôtel Edward VII que Chronique Disney a pu, en avant-première, découvrir Disney INFINITY et s’entretenir avec ses créateurs…

« Trois ans de préparation ont été nécessaires pour un jeu… qui ne verra jamais le jour ! » L'idée de départ de Disney INFINITY était, en effet, à la base, de simplement créer une nouvelle aventure pour Buzz l'Éclair. Mais voilà… La Walt Disney Company prend vite l’envie de mettre sur le marché un jeu qu’elle veut révolutionnaire et qui mêle l’univers des jeux-vidéo à celui des productions et films Disney.

De cette idée folle, nait le script de Disney INFINITY, destiné à fonctionner sur toutes les plateformes disponibles (Wii, Wii U, 3DS, Xbox 360, PS3, PC…).

L’une des exigences qui apparait très tôt dans la genèse du jeu est de recréer l'univers de l’héritage du papa de Mickey lui-même, mais aussi d'innover en reprenant des productions féériques récentes ; dans l’idée qu’il n’y a pas de différences à faire entre l’avant et l’après Walt Disney sachant que son studio a toujours conservé la volonté de créer des histoires qui invitent à l’imagination et au voyage…

Le rêve de tous les purs fans est alors développé. Le but : reprendre l'idée de la création ; les joueurs mettant en scène leurs héros de l'univers Disney en les plongeant dans des situations différentes initiées par eux-mêmes.

Disney INFINITY se présente ainsi sous une forme qui inclut l'univers des films Disney et Pixar, ainsi que certaines productions de Jerry Bruckheimer (Pirates des Caraïbes), Disney Channel, Les Muppets et les Parcs d'Attraction Disney (Spaceship Earth d’Epcot, le Château de Cendrillon...). Tout est dans son nom : Disney INFINITY touche l'infinité des productions Disney !

Il se présente en deux modes (le Play Set et la Toy Box) auxquels s’ajoute le store pack contenant trois personnages (Sulli, Jack Sparrow et Mr. Indestructible) et un code web.

A côté de cela, se trouvent plusieurs power-discs (vendus séparément) qui se placent sous les personnages ; cette manipulation leur accordant des bonus (le plus souvent des pouvoirs supplémentaires mais aussi de nouveaux objets comme des voitures). Les power-discs se présentent donc sous la forme d’une petite pastille, décorée du monde du personnage qu’elles servent (par exemple celui d'Alice). Une réserve à leur recours : il est préférable de les utiliser en Toy Box…

Mais que sont le Play Set et la Toy Box?

Le jeu est, en fait, divisé en deux modes fonctionnels.

D'un côté, il y a le monde Play Set, qui est un jeu jouable en sept heures où chaque personnage dispose de son monde. Chose importante, les toons ne peuvent pas aller dans un univers autre que le leur : Sulli, par exemple, se voyant dans l’impossibilité d’intégrer le monde de Mr. Indestructible, et ce dans une volonté de respect de chacun des personnages et de leurs univers propres. À chaque niveau, le joueur emporte un nouveau gadget utilisable dans la Toy Box.

D’un autre côté, il y a donc la Toy Box. C’est ainsi le deuxième monde du jeu qui se présente comme un salon où tous les jouets du gamer sont réunis : ils prennent alors vie et c'est au joueur lui-même de créer son propre univers, sans limites. Ainsi, il est ici possible de permettre à Sulli d’utiliser des objets du monde de Mr. Indestructible, dans une sorte de grande cours de récré…

Concernant le Play Set, deux univers ont été testables lors de la présentation.

La partie Mr. Indestructible :

Le joueur se retrouve à Métroville précisément là où Les Indestructibles s'est arrêté et peut alors choisir n'importe quel personnage du film (Monsieur et Madame Indestructible, Violette, Flèche ou même Syndrome).

Chaque toon a bien sûr des aptitudes différentes. Monsieur Indestructible est très fort et peut affronter directement les ennemis tandis que Violette dispose d’un champ magnétique de protection qui a d’ailleurs évolué depuis le film. Flèche se déplace, lui, toujours très, très vite alors que Madame Indestructible peut tuer plusieurs méchants à la fois et reste la seule à pouvoir grimper d'immeuble en immeuble à la Spider-Man.

Chaque fin de mission est l’occasion pour le joueur de débloquer de nouveaux objets (comme par exemple la voiture de Monsieur Indestructible).

La partie Monstres Academy :

Il est le prochain film des studios Pixar, préquel de Monstres & Cie, où Bob et Sulli se retrouvent à l'université. Ils sont ainsi en compétition avec Fear Teck une université ennemie de Monstres Academy ; l'équipe de Disney INFINITY et Pixar profitant de l’opportunité pour surfer dans le jeu sur le conflit de ces deux écoles.

Dans ce monde, le gamer, qui peut jouer avec Bob ou Sulli, se voit plongé en plein Spring Spirit, un rituel de l'académie dont le but est de montrer qui des monstres a le plus d'âme.

Cette partie semble d’ailleurs en révéler sur le film lui-même : le joueur découvre, en effet, que Fear Teck a attaqué Monstres Academy et recouvert l’école de graffitis. La première chose à faire dans ce monde est donc de nettoyer toute l'université tandis que, pour gagner des points, il convient de faire peur à chaque étudiant présent sur le campus.

Bob est dans ce cadre un personnage moins puissant que Sulli : il peut toutefois faire des blagues en faisant peur aux étudiants de l'université et permettre ainsi de remporter des voitures ou des vélos.

Attention tout de même : la nuit peut tomber d'un coup sur le campus et apporter son lot de contrariétés : il faut alors échapper aux gardiens de nuit, qui ont la capacité de faire mourir les personnages qu’ils rencontrent, contraignant le joueur à tout recommencer une fois le jour revenu…

 John Vignocchi a pris le temps de répondre aux questions de Chronique Disney.


John Vignocchi et Mathew Solie

[Chronique Disney] Comment êtes-vous venu des jeux de NBA aux jeux de plate-forme de personnages Disney ?

[John Vignocchi] J'ai travaillé avec une autre équipe pendant plusieurs années quand une des personnes qui bossait avec moi a fini par rejoindre Disney en qualité de producteur chez Disney Games ; il m'a proposé de faire partie de la compagnie, « on veut que tu travailles chez Disney » m'a t'il dit…
Comment refuser ? J'étais - je suis ! - un grand fan de Tron ! D’ailleurs, quand j'étais à Meldway, je travaillais avec un certain George Gomez, qui est le créateur du jeu tiré du film. Ainsi, quand j'ai eu l'opportunité de travailler chez Disney, j’ai absolument voulu intégrer le staff de ce jeu. C'est en grande partie pour cela que j’ai rejoint Disney. Et de fil en aiguille,  pendant que je travaillais sur le jeu Tron, j'ai rencontré une partie de l'équipe de Disney INFINITY ; nous sommes devenus de très bons amis et le projet est né…

[Chronique Disney] Comment l'idée vous est-elle venue ?

[John Vignocchi] Il n'y avait pas que moi ! Avec l'équipe, au départ, cela devait juste être la suite des aventures de Buzz l'Éclair dans un mode Play Set, mais les producteurs de Disney nous ont dit de faire un jeu révolutionnaire pour eux ! Nous avons alors décidé de faire un jeu de plate-forme, où tout l'univers Disney se rejoignait. Nous avons travaillé à fond sur cette idée et avons adoré faire que chaque personnage puisse inventer son monde en incluant plusieurs décors de l'univers Disney. Nous avons tous travaillé très dur pour que le jeu puisse sortir un jour, et dans les délais imposés par la compagnie.

[Chronique Disney] Dans la bande-annonce de présentation, nous avons pu voir le monde sur Monstres Academy, est-il prévu d'ajouter de nouveaux univers quelques mois ou semaines avant la sortie d'une nouvelle production Disney (Frozen, The Good Dinosaur….) ?

[John Vignocchi] (Sourire) Qui vous dit qu'ils ne font pas déjà partie du jeu ?!

[Chronique Disney] Pour l'instant, quel film fut le plus difficile à retranscrire dans le jeu ?

[John Vignocchi] Chaque monde est un challenge ! Nous voulions que même un film comme « Monstres Academy » qui, à la base, est très drôle, arrive à se mélanger avec un film beaucoup plus sérieux et adulte comme la saga Pirates des Caraïbes qui, aux USA, est interdite au moins de 13 ans ! Là était le défi : conquérir les fans de Pirates des Caraïbes qui sont beaucoup plus âgés et les fans des (Les) Indestructibles qui sont de tous âges. C'est d’ailleurs pour cela que le monde des (Les) Indestructibles peut paraître plus sombre que le film original. Les Indestructibles nous a donné du fil à retordre, car rien n'avait été fait dessus depuis plus de 10 ans. Or, on voulait que les fans du film s'y retrouvent mais en incluant également de nouveaux objets et de nouveaux décors, ainsi que le changement de pouvoirs de Violette.

Monstres Academy était tout aussi compliqué mais sur un autre registre car il fallait montrer l'humour et les blagues du film dans un jeu vidéo, ce qui est très, très dur à faire !

Vraiment ces trois mondes ont tous eu leurs difficultés.

[Chronique Disney] Des personnages l'univers Marvel ou Star Wars pourraient-ils être disponibles dans Disney INFINITY ?

[John Vignocchi] Les possibilités sont infinies, sans en dire trop, rien qu'avec l'univers Disney il y a déjà tellement de personnages qu’il est possible d'inclure comme Dumbo ou Angus (sourire)…

La présentation de Disney INFINITY a comblé Chronique Disney. Le jeu, pour un fan Disney, est absolument bluffant et offre une exploration de l’univers des labels de Mickey vraiment enthousiasmante. Son offre alternative, à la fois de jeu et de création, occupera les gamers sur de longues heures, une situation d’autant plus vraie que les adaptations à venir sont infinies…

Poursuivre la visite

Le Forum et les Réseaux Sociaux

www.chroniquedisney.fr
Chronique Disney est un site de fans, non officiel, sans lien avec The Walt Disney Company, ni publicité,
utilisant des visuels appartenant à The Walt Disney Company ou des tiers par simple tolérance éditoriale, jamais commerciale.