Le Crime de l'Orient-Express

Le Crime de l'Orient-Express
L'affiche du film
Titre original :
Murder on The Orient Express
Production :
20th Century Fox
Date de sortie USA :
Le 10 novembre 2017
Genre :
Policier
Réalisation :
Kenneth Branagh
Musique :
Patrick Doyle
Durée :
114 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

1934. Après avoir résolu une enquête à Jérusalem, le célèbre détective Hercule Poirot quitte le Proche-Orient pour Londres à bord de l'Orient-Express. Bientôt bloqué par la neige, le mythique train devient alors le théâtre d'un effroyable meurtre et ses passagers autant de suspects potentiels...

La critique

rédigée par
Publiée le 08 janvier 2018

Le jeudi 14 décembre 2017, The Walt Disney Company fait la une de la presse économique avec l’annonce du rachat pour quelques 52 milliards de dollars de 21st Century Fox, dont son studio mythique d’Hollywood né en 1935 de la fusion de Fox Films et de 20th Century Pictures. Les studios de Mickey mettent ainsi la main sur le prestigieux catalogue de leur concurrent, en particulier sur son film événement de fin d’année, Le Crime de l’Orient-Express, nouvelle adaptation du classique d’Agatha Christie proposée sur les écrans américains le 10 novembre 2017 et sur les écrans français le mercredi 13 décembre, veille de ce rachat historique.

Publié le 1er janvier 1934 au Royaume-Uni puis, dans les semaines suivantes, aux États-Unis sous le titre Murder in the Calais Coach et en France sous le titre Le Crime de l’Orient-Express, Murder on the Orient Express fait partie des monuments de la littérature anglaise aux côtés de classiques comme Orgueil et Préjugés, Roméo et Juliette, Le Portrait de Dorian Gray, Peter Pan, Alice au Pays des Merveilles, Dracula, Le Chien des Baskerville, Oliver Twist ou encore Le Vent dans les Saules. Énorme succès en librairie, le livre se vend à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires dès sa parution, portant Agatha Christie au Panthéon de la littérature anglaise.
Née Agatha Clarissa Miller à Torquay le 15 septembre 1890 d’un père américain et d’une mère anglaise, Agatha Christie, contrairement à son frère et sa sœur, ne passe pas par les bancs de l’école. Petite fille solitaire éprise de libertés, elle est en effet éduquée à la maison par sa gouvernante puis par sa mère qui lui permettent toutes les deux de se plonger très tôt dans les livres. Découvrant nombre de contes et de poèmes, la fillette, dont le père meurt alors qu’elle n’a que douze ans, nourrit ainsi son goût pour la littérature, une passion qu’elle continue d’entretenir pendant ses études à Paris où elle apprend le chant et le piano. En 1910, elle découvre par ailleurs Le Caire, la capitale de l’Egypte où elle passe ses vacances avec sa mère. De retour au Royaume-Uni, Agatha, désormais âgée de 24 ans, assiste bientôt à l’arrivée massive des réfugiés du continent qui fuient la Première Guerre mondiale, en particulier des Belges qui s’établissent en nombre à Torquay. Timide, la jeune femme renonce rapidement à ses ambitions de devenir cantatrice et se plonge dans l’écriture, s’inspirant notamment des œuvres d’Arthur Conan Doyle et de Raymond Leblanc. Elle livre alors un premier roman, The Lonely Petit, une intrigue policière se déroulant au Caire mais que les éditeurs refusent tous. Sur les conseils de ses agents, Hughes Massie puis Edmunk Cork, Agatha, mariée le jour de Noël 1914 au colonel Archibald Christie, se remet au travail tout en servant comme infirmière bénévole puis comme assistante chimiste, manipulant divers médicaments et autres flacons qui l’inspireront pour élaborer les poisons de certains de ses romans. Maman le 5 août 1919 d’une petite Rosalind, elle termine à l’époque son deuxième roman, La Mystérieuse Affaire de Styles, première enquête mettant en scène le détective belge Hercule Poirot publiée en octobre 1920 par l’éditeur Bodley Head. Ce n’est que six ans plus tard que l’auteur rencontre enfin un beau succès de librairie avec son septième livre, Le Meurtre de Roger Ackroyd, qui se vend bien et lui assure de quoi subvenir aux besoins de sa famille. Agatha Christie, qui se remarie en 1930 avec Sir Max Mallowan, un archéologue rencontré au Moyen-Orient, poursuit ensuite durant toute sa vie les aventures de Poirot et de Miss Marple, signant ainsi d’autres classiques parmi lesquels Meurtre en Mésopotamie, A.B.C. contre Poirot, Mort sur le Nil, Le Noël d’Hercule Poirot, Dix Petits Nègres, Le Vallon, Le Miroir se brisa et La Souricière, la pièce de théâtre la plus jouée au monde. Fondatrice de l’Agatha Christie Limited en 1955, l’écrivaine très prolifique a livré quatre-vingt-cinq romans avant son décès le 12 janvier 1976 à l’âge de 85 ans…

Encensé par la presse lors de sa publication et élevé à la 41ème place au classement des cents meilleurs livres policiers de tous les temps par l’association des Mystery Writers of America, Le Crime de l’Orient-Express est écrit par Agatha Christie après deux voyages à bord du mythique train, le premier en 1928 puis le second à Noël 1931 au cours duquel le train est bloqué pendant un jour à cause des fortes pluies ayant inondé la voie. Inspiré pour sa toile de fond de l’affaire du kidnapping de l’enfant de Charles Lindberg en 1932, l’ouvrage est adapté pour la première fois au cinéma en 1974 par Sidney Lumet avec un casting prestigieux composé d’Albert Finney dans le rôle d’Hercule Poirot ainsi que de Lauren Bacall, Sean Connery, Jacqueline Bisset, Michael York, Vanessa Redgrave, Jean-Pierre Cassel, Ingrid Bergman, Martin Balsam, John Gielgud et Anthony Perkins. En 2001, Alfred Molina endosse le costume du détective belge dans un téléfilm américain réalisé par Carl Schenkel. Neuf ans plus tard, David Suchet, qui incarne le héros belge à la télévision depuis 1989, apparaît dans une nouvelle version réalisée par Philip Martin pour la douzième saison de la série télévisée Hercule Poirot.

Distribué par la Twentieth Century Fox et produit par Genre Films, The Mark Gordon Company et Scott Free Productions, la société fondée par les frères réalisateurs Ridley et feu Tony Scott, Le Crime de l’Orient-Express marque le retour d’Hercule Poirot sur grand écran, presque vingt ans après Rendez-Vous avec la Mort, le classique de Michael Winner avec Peter Ustinov dans le rôle du détective. Ecrit par le scénariste Michael Green, l’auteur de Green Lantern, Logan, Alien : Covenant et Blade Runner 2049, le film est alors confié à Kenneth Branagh. Né le 10 décembre 1960 à Belfast, Branagh goutte pour la première fois au théâtre alors qu’il étudie à la Meadway School. Rapidement passionné, il rejoint bientôt la Royal Academy of Dramatic Art de Londres où il côtoie des étudiants comme Jonathan Pryce, Alan Rickman ou Fiona Shaw. Montant sur les planches pour la première fois en 1982 dans la pièce Another Country de Julian Mitchell, il décroche le SWET (Society of West End Theatre) Award du meilleur espoir et entame ainsi une belle carrière de comédien qui l’amène à jouer dans de nombreux classiques comme Henry V, Roméo et Juliette, Beaucoup de Bruit pour Rien, Hamlet ou encore La Nuit des Rois qu’il monte avec la Renaissance Theatre Company, la troupe qu’il a créée avec David Parfitt. Branagh mène en parallèle une prolifique carrière d’acteur au cinéma et se voit crédité au générique de films et de téléfilms aussi variés qu’Othello, The Gingerbread Man, Celebrity, Wild Wild West, La Route d’Eldorado, Harry Potter et la Chambre des Secrets, Walkyrie, My Week With Marylin pour lequel il est nommé à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, Warm Springs, Les Enquêtes de Wallander qui lui valent une nomination aux Golden Globes, ou Dunkerque. Il se lance également dans la réalisation et met en scène Henry V pour lequel il est nommé à l’Oscar du meilleur acteur et du meilleur réalisateur, Peter’s Friends, Frankenstein, Hamlet en lice pour l’Oscar du meilleur scénario, Le Limier, Thor, The Ryan Initiative, Cendrillon ou Le Crime de l’Orient-Express. Fait Chevalier de l’Ordre de l’Empire britannique en 2012, Kenneth Branagh n’en oublie enfin pas pour autant le théâtre et continue à se produire avec sa nouvelle troupe, la Kenneth Branagh Theater Company dans laquelle il joue avec Dame Judi Dench, Lily James, Richard Madden et Rob Brydon.

Chargé de la mise en scène, Kenneth Branagh interprète en même temps le rôle du célèbre détective belge héros du (Le) Crime de l’Orient-Express. Là où Albert Finney campait un héros taquin et David Suchet un enquêteur psychorigide très marqué par la religion, il parvient à insuffler à ce personnage que tout le monde connaît et dont la moustache est devenue une marque de fabrique, une nouvelle saveur très particulière. Le Poirot de Branagh est toujours très maniaque, une cravate de travers pouvant le déranger au plus haut point. Il est également imbu de sa personne, cela va sans dire. Il est le « meilleur détective au monde ». Il le sait et le clame haut et fort. Mais le Poirot de Branagh est également, et c’est nouveau, un détective frondeur, bagarreur, capable de manifester une grande colère, voire même une certaine violence. Par ailleurs, à l’inverse du Poirot de Suchet qui apparaissait comme un homme petit et fragile, le Poirot de Branagh semble parfaitement capable de se défendre et surtout d’attaquer, une nouvelle facette du personnage qui offre au film la dose d’action nécessaire pour attirer le public actuel dans les salles et surtout offrir une adaptation somme toute totalement différente de toutes celles qui l’ont précédée.

Aux côtés de Kenneth Branagh, Le Crime de l’Orient-Express jouit d’un casting trois étoiles dans lequel les stars, peut-être sous exploitées diront certains, crèvent littéralement l’écran en interprétant magistralement toute la galerie de personnages créés par Agatha Christie en 1932, à l’exception cependant d’un protagoniste du roman, le docteur d’origine grecque Constantine qui se retrouve purement et simplement gommé de l’histoire dans cette nouvelle adaptation.

Dans le rôle de la victime, Samuel Ratchett, Branagh engage Johnny Depp qui interprète alors un personnage beaucoup plus jeune que celui décrit par Agatha Christie dans son livre. Né en juin 1963, l’acteur américain perce dans les années 1980 avec son rôle dans la série 21 Jump Street. Acteur fétiche de Tim Burton qui le met en scène dans Edward aux Main d’Argent, Ed Wood, Sleepy Hollow : La Légende du Cavalier sans Tête, Charlie et la Chocolaterie, Les Noces Funèbres, Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street, Alice au Pays des Merveilles et Dark Shadows, il apparaît au cours de sa carrière dans des dizaines de classiques dont Platoon, Arizona Dream, Gilbert Grape, Neverland, Into the Woods : Promenons-nous dans les Bois, Les Animaux Fantastiques et la saga Pirates des Caraïbes. Balafré et doté de lentilles bleues, Depp campe ici un antagoniste aux yeux perçants qui, comme dans l’œuvre originale, tente de s’offrir à prix d’or les services du plus brillant détective au monde afin de garantir sa sécurité. Charmeur et doué d’une certaine violence, cela n’empêche pas évidemment le personnage d’être assassiné dans des conditions épouvantables, acte qui lance l’histoire et l’enquête de Poirot.

Également en haut de l’affiche, Branagh s’offre les services de sa grande amie Dame Judi Dench pour jouer la Princesse Dragomiroff. Née en 1934, l’actrice reste notamment célèbre pour son rôle de M dans les épisodes les plus récents de la saga James Bond. Au cours de sa carrière longue de plus de cinquante ans, elle est également apparue au théâtre, à la télévision et au cinéma dans des films comme Shakespeare in Love qui lui vaut de remporter l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle, La Ferme se Rebelle, Madame Henderson Présente, J. Edgar, Philomena ou Confident Royal. Habituée aux rôles de composition, Hench interprète avec brio la princesse en adoptant un accent russe et une certaine rudesse tout à fait appropriés.

Révélée dans Star Wars : Le Réveil de la Force, Daisy Ridley change de registre et prête ses traits à la belle Mary Debenham. Née en 1992 à Londres, la jeune comédienne débute sa carrière à la télévision dans Casualty puis au cinéma dans Scrawl avant d’apparaître dans Le Crime de l’Orient-Express et l’Épisode VIII de Star Wars. Si dans le roman, Mary Debenham est une femme frondeuse qui refuse de se laisser incriminer par un Poirot qui cherche en elle la faille à exploiter, Ridley joue ici une héroïne davantage sur la réserve et plus disposée au dialogue avec le célèbre détective.

Michelle Pfeiffer interprète quant à elle le rôle de Mrs. Hubbard. Née en 1958, l’actrice s’est notamment rendue célèbre en apparaissant dans Scarface, Les Sorcières d’Eastwick, Les Liaisons Dangereuses, Susie et les Baker Boys, Batman : Le Défi, Esprits Rebelles et Hairspray. Toujours aussi magnifique, Pfeiffer incarne à merveille cette veuve d’origine américaine qui ne voit que par les ragots colportés par sa fille et qui, contrairement aux apparences, se révèlent rapidement bien plus fragile qu’elle ne veut bien le laisser croire.

Josh Gad est certainement celui dont le personnage, le secrétaire Hector MacQueen, est le plus étoffé par rapport au livre original. Né en 1981, Gad s’est surtout rendu célèbre en prêtant sa voix à Olaf, le bonhomme de neige de La Reine des Neiges. Il est également apparu dans Pixels, La Belle et la Bête, Digi: Almost American et 1600 Penn. Dans Le Crime de l’Orient-Express, il donne vie à un MacQueen bien plus présent que dans le roman d’Agatha Christie. Surtout, le personnage se retrouve au centre d’une grande scène d’action totalement inédite qui emmène le célèbre détective hors du train.

Habitué des productions cinématographiques et théâtrales de Branagh, Derek Jacobi joue le domestique Edward Masterman. Durant sa carrière de près de soixante ans, l’acteur est apparu sur les planches, à la télévision et au cinéma dans Gladiator, Gosford Park ou Cendrillon. Comme dans le livre, le personnage qu’il interprète demeure assez anecdotique, tout comme Pilar Estravados interprétée par Penélope Cruz, actrice fétiche de Pedro Almodovar à l’affiche de films comme En Chair et en Os, Tout sur ma Mère, Vanilla Sky, Bandidas, Nine ou Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence. Même tarif pour le personnage de Gerhard Hardman campé par Willem Dafoe, l’un des acteurs de Né un 4 Juillet, Le Patient Anglais, Spider-Man, John Carter ou Seven Sisters.

Egalement au casting, figurent Tom Bateman dans le rôle de M. Bouc (Jekyll and Hyde), Lucy Boynton dans le rôle de la Comtesse Andrenyi (Miss Potter), Sergei Polunin dans le rôle du Comte Andrenyi (Red Sparrow), Olivia Colman dans le rôle de la servante Hildegarde Schmidt (Hot Fuzz, Week-End Royal, Broadchurch), Manuel Garcia-Rulfo dans le rôle de Biniamino Marquez (Les Sept Mercenaires), Marwan Kenzari dans le rôle de Pierre Michel (Ben-Hur, La Momie), et l’acteur de théâtre Leslie Odom Jr. dans le rôle du colonel Arbuthnot (Hamilton, Red Tails).

Joliment mis en musique par Patrick Doyle, le compositeur attitré de Branagh qui a signé les partitions de films comme Beaucoup de Bruit pour Rien, Nanny McPhee, Harry Potter et la Coupe de Feu, Thor, La Planète des Singes - Les Origines, Rebelle ou Cendrillon, Le Crime de l’Orient-Express pourrait apparaître comme l’énième adaptation d’un classique de la littérature dont la fin est connue, y compris par ceux qui n’ont pas lu le livre. Raconté encore et encore, le huis clos prend cependant ici une envergure toute nouvelle. Si le film de 1974 mis en scène par Sidney Lumet se cantonnait à suivre presque à la lettre l’intrigue d’Agatha Christie, Kenneth Branagh fait en effet le pari d’une mise en scène rythmée. Et si le film de Lumet prenait des aspects de comédie à suspense et le téléfilm avec David Suchet de production à suspense à forte portée religieuse, le long-métrage de Branagh est un beau film d’action. Le cinéaste fait d’ailleurs le choix de souvent amener les protagonistes à sortir du train où ils demeurent d’ordinaire enfermés. La scène d’ouverture au cours de laquelle Poirot finalise une enquête sur fond de querelle religieuse au cœur de Jérusalem est splendide. La séquence à la gare d’Istanbul est également de toute beauté. Et que dire des superbes décors enneigés traversés par le train mythique qui se retrouve bientôt coincé en pleine voie non plus par une simple congère mais par une spectaculaire avalanche.

Branagh évite en outre l’écueil de la série d’interrogatoires. Dans le roman, Poirot se livre en effet au questionnement de l’ensemble des passagers de la voiture Stamboul-Calais, un schéma qui se prête parfaitement au chapitrage du roman mais qui, il est vrai, n’est pas du tout habile pour le découpage d’un film. Lumet était ainsi tombé dans le piège de l’enchaînement des interrogatoires, rendant son long-métrage parfois répétitif. Cette fois, le montage exécuté par Mick Audsley, un habitué des films d’action ayant travaillé sur Entretien avec un Vampire ou Prince of Persia : Les Sables du Temps, permet de mener de front plusieurs interrogatoires organisés dans les différentes parties du train superbement reconstitué par le décorateur Jim Clay (Love Actually, L’Affaire Rachel Singer, Artemis Fowl). Branagh se livre enfin à des angles de prises de vues audacieux, en particulier dans la scène montrant la découverte du corps de Ratchett filmée à la verticale comme si le spectateur se trouvait au dessus du compartiment.

« C’est du vu et revu ! » Bien entendu, certains estimeront que Le Crime de l’Orient-Express, sur les écrans américains le 10 novembre 2017 et français à partir du 13 décembre, est l’adaptation inutile d’un roman déjà transposé sur le petit et le grand écran... « Mais tout le monde connaît la fin ! ». Bien entendu, l’histoire a déjà été entendue par nombre de spectateurs. Mais Le Crime de l’Orient-Express n’en demeure pas moins un magnifique film pendant lequel le spectateur, qu’il ait lu ou non le roman à succès d’Agatha Christie, ne boudera pas son plaisir en dégustant avec gourmandise cette intrigue policière joliment interprétée, magnifiée au cœur des décors feutrés de l’un des plus beaux trains du monde, et dont les dernières lignes laissent entrevoir la suite prochaine des aventures de Poirot au cinéma et peut-être les prémices d’une nouvelle franchise.

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