Chérie, J'ai Rétréci les Gosses

Chérie, J'ai Rétréci les Gosses
L'affiche du film
Titre original :
Honey, I Shrunk the Kids
Production :
Walt Disney Pictures
Date de sortie USA :
Le 23 juin 1989
Genre :
Comédie
Réalisation :
Joe Johnston
Musique :
James Horner
Durée :
93 minutes
Disponibilité(s) en France :
Autre(s) disponibilité(s) aux États-Unis :

Le synopsis

Inventeur farfelu, moqué et malchanceux, Wayne Szalinski essaie, depuis des années, de mettre au point un procédé de miniaturisation. Alors que peu de monde le prend véritablement au sérieux, il parvient pourtant à faire fonctionner son invention ; ses enfants en sont alors par mégarde les premiers testeurs humains...

La critique

rédigée par
Publiée le 12 septembre 2013

Chérie, J'ai Rétréci les Gosses représente un tournant pour le label Disney au niveau des films "Live". Il constitue en effet, non seulement, à l'époque, la première production sur laquelle Michael Eisner et sa nouvelle équipe placée à la tête de The Walt Disney Company se sont vraiment investis mais également le premier succès en vingt ans depuis celui d'Un Amour de Coccinelle qui remonte déjà à 1969. Mieux encore, le film est devenu entre temps une œuvre culte que les spectateurs regardent toujours avec un immense plaisir, savourant ses effets spéciaux physiques impressionnants (le recours à l'image de synthèse n'est alors pas au point) et revêtant désormais un charme nostalgique certain. Chérie, J'ai Rétréci les Gosses est aussi clairement ancré dans son temps - la fin des années 80 - où se dégage un optimisme incroyable et une autodérision percutante distillés dans des dialogues terriblement bien sentis.

Après les échecs successifs de plusieurs films "live" durant le début des années 80 (Le Trou Noir, Condorman, Les Yeux de la Forêt, Tron, La Foire des Ténèbres...), une nouvelle direction s'installe à la tête des studios Disney. Michael Eisner devient PDG, Jeffrey Katzenberg prend la direction de la division cinéma et Roy E.Disney, le neveu de Walt, celle de l'animation. Ils décident, non seulement, de relancer cette dernière mais aussi, de développer des films « live » plus adultes via leur label Touchstone Pictures créé en 1984. Viendra ainsi Le Clochard de Beverly Hills suivi de Good Morning Vietnam, Le Cercle des Poètes Disparus ou encore Cocktail. Le label Disney est, lui, mis en sommeil, victime de sa bien piètre réputation auprès du grand public ; la nouvelle équipe dirigeante se contentant de sortir les long-métrages déjà en préparation avant son arrivée. Les deux derniers sont ainsi Natty Gann et Un Drôle de Noël. Entre 1986 et 1988, la signature historique de Mickey ne présente donc plus qu'un seul film par an (Le Vol du Navigator, Benji, la Malice et L'Indomptable), et encore : il ne s'agit ici que de distribution d'oeuvres produites en dehors de son giron et dont le studio acquiert les droits juste avant la sortie en salles. Chérie, J'ai Rétréci les Gosses devient par conséquent la vraie première production de Michael Eisner pour le label Disney.

Les années 70 sont synonymes chez Disney de ronronnement cinématographique. Le spectateur n'a droit, il est vrai, qu'à des récits mêlant des animaux avec des jeunes enfants, des gentils westerns ou alors bien évidemment des comédies familiales convenues. Dans les années 80, le label tente toutefois de reprendre l'initiative en proposant des films plus matures histoire d'attirer à lui les adolescents. Sauf que tous les opus portés à l'affiche ratent lamentablement leurs cibles étant soit trop sombres pour le label qui les supporte ; soit trop simplistes pour les adolescents à qui ils sont destinés. Disney réussit ainsi le tour de force de faire fuir son public de prédilection, les enfants, sans parvenir à faire venir à lui et en masse le public adolescent. Néanmoins ceux qui découvriront Les Yeux de la Forêt, Tron ou La Foire des Ténèbres lors de leurs sorties en garderont le souvenir indémodable d'œuvres OVNI érigées des années plus tard au rang de films cultes. Chérie, J'ai Rétréci les Gosses réalise lui un coup de maître : non seulement il est un fabuleux hommage aux films Disney des années 60 mais sait en plus s'ancrer parfaitement dans son époque aussi bien dans son ton que dans sa thématique. Le studio au château enchanté retrouve enfin la recette du succès assuré !

En revenant à la comédie mélangée à l'aventure, Disney rend hommage à deux genres qui lui étaient chers du temps de Walt. Il y a, en effet, dans Chérie, J'ai Rétréci les Gosses un peu des (Les) Robinsons des Mers du Sud pour l'aventure et la découverte d'un lieu inconnu mais également de Monte là-d'ssus ou Après Lui, le Déluge pour le scientifique qui voit son invention dégénérer et mettre le désordre dans son voisinage. Le mimétisme va même jusqu'à livrer un superbe générique d'ouverture, animé comme c'était le cas dans certaines productions des années 60, à l'exemple de La Fiancée de Papa : pas d'animation image par image ici, mais une mélangeant la traditionnelle avec celle faite par ordinateur. Combiné à la musique, c'est déjà une vraie pépite qui montre d'emblée la qualité de la production. Il est d'ailleurs amusant de noter que parmi les animateurs de cette séquence, se trouve un certain Andrew Stanton (le réalisateur du (Le) Monde de Nemo, de WALL•E ou de John Carter) qui fait alors ses premières armes professionnelles, quelques années avant d'intégrer Pixar.

Le ton du film est clairement ancré dans l'air du temps. Dans les années 80, il y a, en effet, une envie de revenir au concept de science-fiction des années 50 / 60 avec toutefois une vision bien plus positive. Plus question de Guerre Froide ou de catastrophe nucléaire : la science comme les extraterrestres deviennent bienveillants ! Steven Spielberg est ainsi l'un des premiers initiateurs de ce point de vue avec des films comme Rencontre du Troisième Type (1977) ou E.T. l'Extra-Terrestre (1982). Robert Zemeckis lui emboite le pas avec son savant génial qui invente, dans Retour vers le Futur (1985), une voiture à voyager dans le temps. Joe Dante, avec L'Aventure Intérieure, va, quant à lui, s'inspirer du film de Richard Fleischer, Le Voyage Fantastique (1966), repris en roman par le grand Isaac Asimov et qui raconte comment un homme se fait miniaturiser pour entrer dans un autre corps humain. Et encore, ce ne sont là que quelques exemples de films de la décennie qui mélangent progrès bienveillant et histoire humaine ! Si la science est vue alors comme permettant des aventures que le quotidien ne peut plus offrir ; le ton est désormais clairement positif : il n'est pas encore l'heure du cynisme et du pessimisme face au progrès qui s'installent dans les consciences à partir de la fin des années 90...

Walt Disney Pictures entend donc produire un film sur la miniaturisation. Le script du projet est alors confié à Stuart Gordon, Ed Naha, Brian Yuzna et Tom Schulman. Les auteurs choisissent ainsi de s'inspirer des années 50, notamment de films comme L'Homme qui Rétrécit (The Incredible Shrinking Man -1957) de Jack Arnold tiré d'un roman éponyme de Richard Matheson sorti un an plus tôt ; Le Fantastique Homme Colosse (The Amazing Colossal Man - 1957) de Bert I. Gordon ou L'Attaque de la Femme de 50 Pieds (Attack of the 50 Foot Woman – 1958) de Nathan Juran. L'opus change également, au gré de son avancée, plusieurs fois de titre passant de Teenie Weenies à Grounded puis The Big Backyard pour finalement retenir une ligne de dialogue : « Chérie, J'ai Rétréci les Gosses !».

Chérie, J'ai Rétréci les Gosses a littéralement subjugué les jeunes adolescents de l'époque tout en plaisant à leur parents. Il a, en effet, le mérite de traiter du quotidien en le mêlant à l'extraordinaire. Il aborde ainsi l'adolescence avec un panel de personnalités allant de l'ado paumé (qui va se révéler) à l'ado tête à claques (qui va découvrir l'humilité) en passant par l'ado populaire égocentré (qui va ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure) jusqu'au petit génie malhabile (qui va découvrir l'aventure). Les problèmes des adultes ne sont pas en reste avec de petites réflexions sur l'éducation, le couple ou la place du travail et de la réussite professionnelle dans la vie. Le tout est abordé sur le ton de la comédie avec des dialogues aux petits ognons à mille lieux du langage policé des anciennes productions Disney. Les expressions sont clairement celles des années 80, jurons inclus. De quoi ancrer le film dans son époque ! Mais l'extraordinaire n'est pas loin. L'idée de faire traverser le jardin par les quatre gamins rétrécis offre, il est vrai, un exceptionnel potentiel narratif. A la taille réduite, l'aventure équivaut à traverser une jungle infestés de bêtes féroces ! Abeille, scorpion et fourmi sont les insectes rencontrés tandis que d'autres dangers sont tout aussi impressionnants comme la tondeuse électrique ou l'arrosage automatique. Là encore, une certaine crédibilité est apportée notamment par le saignement ou la boue sur les vêtements : les gamins ne ressortent pas blancs comme linge, sans une égratignure ; toute proportion gardée cependant car cela reste un film Disney ; Chérie, J'ai Rétréci les Gosses étant assurément au label de Mickey ce que fut Les Goonies en 1985 pour la Warner.

Truffée de belles personnalités, la galerie de personnages est l'un des premiers atouts du film.
Rick Moranis n'est curieusement pas le premier choix en tant que Wayne Szalinski, l'inventeur farfelu alors même que personne mieux que lui ne pouvait donner ce petit zeste de folie mélangé à une naïveté et une crédibilité sans faille. Le professeur Szalinski, c'est manifestement lui : et il va d'ailleurs le rester durant une décennie ! Auparavant, l'acteur s'est fait connaitre dans un second rôle pour S.O.S. Fantômes en 1984 puis remarquer en 1986 dans la comédie musicale La Petite Boutique des Horreurs, dont les chansons sont signées par Howard Ashman et Alan Menken. Enfin en 1987, il brille dans l'excellente parodie de La Guerre des Étoiles, La Folle Histoire de l'Espace. Dans les année 2000, il fait seulement, chez Disney, la voix de Muche dans Frère des Ours et dans sa suite vidéo.
Marcia Strassman est Diane Szalinski, la femme de l'inventeur. Elle doit subvenir au budget de la famille en attendant que son génie de mari réussisse à faire marcher sa machine et parvienne à se faire embaucher par un grande laboratoire de recherche. Ayant les pieds sur terre, elle tombe (littéralement) parfois des nues quand elle voit les catastrophes déclenchées par son époux scientifique.
Amy Szalinski est interprétée par Amy O'Neill. Jeune fille populaire, elle ne cherche qu'à flirter avec les garçons ou aller au centre commercial avec ses amies. Elle n'arrive ainsi pas s'intéresser à autre chose qu'elle, non par mauvais fond, mais uniquement parce qu'elle accaparée par son quotidien.
Nick Szalinski est joué par Robert Oliveri. Il est le petit dernier de la famille Szalinski, portrait craché de son père et génie en herbe. Il est un inventeur dans l'âme et maitrise la science. Assez naïf vu son âge, il est pourtant beaucoup moins tête en l'air que son père. Son voyage dans les hautes herbes du jardin va lui permettre de considérablement murir.

Matt Frewer assume, quant à lui, le rôle de Russ Thompson, Sr., le voisin des Szalinski. Totalement rigide, avec une idée très précise sur l'éducation, il veut que tout tourne droit chez lui. Il a ainsi du mal à comprendre les réactions de son fils ainé qui se cherche et tente justement de s'éloigner de son emprise. Pourtant, sous ses air bourrus, il cache un père sensible. Matt Frewer est également connu des fans de Disney pour ses doublages notamment la voix de Panique dans Hercule (à la fois pour le film et la série) mais aussi dans des séries comme Bonkers, Gargoyles - Les Anges de la Nuit ou Mighty Ducks - Les Canards de l'Exploit.
Kristine Sutherland est Mae Thompson, la femme du voisin. Douce, elle essaye de tempérer son époux et d'harmoniser les relations familiales entre ses fils ou entre son ainé et son mari. Il n'est décidément pas facile de faire cohabiter tous les jours ce petit monde rempli de testostérones.
Russ Thompson, Jr. est interprété par Thomas Wilson Brown déjà vu dans le téléfilm Disney Channel de 1986, À Travers les Plaines Sauvages (Les Collines de l'Espoir). C'est assurément le personnage adolescent le plus intéressant car il à la fois le plus attachant et celui qui évolue le plus. Môme nonchalant à la base, rien ne semble l'intéresser et surtout pas la voie qu'a tracé son père pour lui. Grâce à ce "safari" improvisé, il va donc se découvrir courageux et entreprenant puis accéder assez naturellement au rôle de l'adulte responsable.
Ron Thompson (joué par Jared Rushton) est le petit dernier de la famille. Si son grand frère ne ressemble en rien à son père, il est, lui, son portrait craché, y compris dans son comportement et ses goûts : il doit juste apprendre à faire preuve d'un peu d'humilité, de calme et de patience.

La réalisation de Chérie, J'ai Rétréci les Gosses est confiée par Disney à Joe Johnston. Ce réalisateur, bien connu des fans des productions des labels de Mickey, débute véritablement sa carrière, en 1977, en qualité de collaborateur sur les effets spéciaux de La Guerre des Étoiles. Ce baptême du feu prestigieux lui alors ouvre la voie royale puisqu'il devient, à sa suite, responsable dans le même registre sur les deux autres volets de la  mythique saga de science-fiction, L'Empire Contre-Attaque et Le Retour du Jedi. Il enchaine alors sur les effets spéciaux des (Les) Aventuriers de l'Arche Perdue, pour lesquels il remporte un Oscar. Proche collaborateur de George Lucas et de Steven Spielberg, Joe Johnston officie ensuite en qualité de directeur artistique sur Indiana Jones et le Temple Maudit et de superviseur des séquences aériennes sur Always. Après avoir assuré, en 1987, le poste de réalisateur de la seconde équipe sur Miracle sur la 8ème Rue puis, l'année suivante, produit, pour Lucasfilm Ltd., le film fantastique Willow, il se lance, en 1989, dans la mise en scène avec Chérie, J'ai Rétréci les Gosses pour Walt Disney Pictures. Il connait ainsi un large succès public et confirme, par la même, son goût prononcé pour la fantaisie, l'aventure et les prouesses techniques les plus osées. Joe Johnston signe, deux ans plus tard et toujours chez Disney, le film d'action Rocketeer. Il revient dans le giron de Mickey en 2004 avec Hidalgo - Les Aventuriers du Désert qui sort, cette fois-ci, chez Touchstone Pictures. Enfin, parmi ses réalisations les plus remarquables, se doivent d'être soulignées Jumanji en 1995, Jurassic Park III en 2001, Wolfman en 2010 et le superbe Captain America - First Avenger en 2011 chez Marvel Studios.

Le travail de Joe Johnston sur Chérie, J'ai Rétréci les Gosses est tout simplement remarquable. Il sait, non seulement, mettre en avant la comédie dans cette histoire de voisins qui s'affrontent mais aussi dépayser le spectateur en filmant l'aventure des quatre enfants dans le jardin. Que cela soit la scène de Wayne Szalinski pendu à un fil à linge pour ausculter à la loupe le gazon de sa maison ou celle de Nick et Russ filant à dos d'abeille, chaque fois le réalisateur livre des images efficaces, finement mises au service de personnages attachants ou de superbes décors. Les effets spéciaux sont ainsi magnifiques dans ce qu'ils constituent l'un des derniers films à proposer des effets physiques. Les insectes sont, par exemple, rendus par de l'animation image par image ou des maquettes. Certes, quelques fonds verts, notamment lors du vol de l'abeille, sont trop marqués mais la plupart des effets restent construits avec de vrais décors de cinéma à l'image de cette brique géante de Lego. Tout cela contribue à rendre l'opus véritablement sympathique : l'aventure y est palpable, crédible et réelle. Les adolescents de l'époque ne s'y trompent d'ailleurs pas et, découvrant le film, rêvent eux aussi de glisser sur les brins d'herbes transformés pour l'occasion en toboggan. Et que dire de la superbe musique de James Horner qui souligne à merveille l'action tout en proposant un thème resté dans les mémoires depuis...


Afin de booster son résultat, les studios Disney décident d'adjoindre à Chérie, J'ai Rétréci les Gosses le court-métrage, Bobo Bidon, histoire de surfer sur le succès de Qui Veut la Peau de Roger Rabbit et ses 156 millions de dollars de recettes. Les critiques accueillent positivement le film le félicitant pour sa modernité et le parfait mélange d'aventure et de comédie tandis que le public se rue dans les salles pour lui faire un triomphe ; alors, certes pas au niveau attendu par la Direction d'alors mais un joli succès tout de même. Chérie, J'ai Rétréci les Gosses rapporte ainsi quelques 130 millions de dollars et se place au cinquième rang du box office américain de 1989 juste derrière Batman, Indiana Jones et la Dernière Croisade, L'Arme Fatale 2 et Allô Maman, Ici Bébé !. Il se paye, par exemple, le luxe de dépasser Retour vers le Futur 2. En outre, il devient le plus gros succès d'un film "live" du label Disney depuis Un Amour de Coccinelle en 1969 !

Chérie, J'ai Rétréci les Gosses se transforme ensuite en grosse franchise pour Disney. Le film a droit à deux suites : l'une au cinéma, Chérie, J'ai Agrandi le Bébé, en 1992 et l'autre directement en vidéo, Chérie, Nous Avons Eté Rétrécis, en 1997. La même année, la franchise arrive à la télévision avec Chérie, J'ai Rétréci les Gosses - La Série qui est diffusée en syndication durant trois saisons jusqu'en l'an 2000. Côté Parcs à Thème, la première exploitation de l'opus apparait en 1990 avec Honey, I Shrunk the Kids : Movie Set Adventure à Disney's Hollywood Studios à Walt Disney World Resort en Floride. En 1994, toujours en Floride, ouvre à Epcot, Chérie, J'ai Rétréci le Public, une attraction ensuite dupliquée en 1997 dans le Parc Tokyo Disneyland, en 1998 dans le Parc Disneyland à Disneyland Resort en Californie et en 1999 dans le Parc Disneyland à Disneyland Paris ; avant de se voir toutes fermées en 2010.

Chérie, J'ai Rétréci les Gosses est devenu un classique du cinéma des années 80 et un classique des studios Disney. A son offre d'aventure, de comédie, de personnages drôles et percutants, le film rajoute des effets spéciaux superbes bien que datés. Nostalgie et bonne humeur finissent de convaincre les spectateurs qui découvrent sur le tard ce concentré de réussite.

L'équipe du film

1953 • 2015

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