Le Château de la Belle au Bois Dormant

Le Château de la Belle au Bois Dormant
L'affiche
Date d'ouverture :
Le 12 avril 1992
Type d'attraction :
Décor et parcours scénique à pied
Crédit Photos :
Musique :
George Bruns
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Durée :
10 minutes
(selon l'allure de visite souhaitée)

Le synopsis

Au milieu d'arbres taillés en forme de cubes, se dresse fièrement le château de la Belle au Bois Dormant bâti sur un massif rocheux creusé par la force de l'eau ruisselant tout autour. Lieu de toutes les fantaisies et des histoires les plus folles, cet édifice rempli de magie est le centre de la légende liée à la Princesse Aurore, et se propose de la raconter à ses visiteurs…

L'expérience

Observable à des kilomètres à la ronde, les visiteurs de grand chemin découvrent enfin le château de la Belle au Bois Dormant en arrivant devant ses grands espaces verts peuplés d’arbres à la taille soignée tandis que de l’eau jaillit depuis la cascade pour alimenter ses douves. Comme pour ne faire qu'un avec la nature environnante, des glycines s'agrippent aux pierres de taille des murs de l'immense bâtiment royal. Sa palette de couleurs allant du rose au bleu (non sans rappeler les disputes incessantes des deux fées Flora et Pimprenelle au sujet de la couleur de la robe de la Princesse Aurore) ainsi que ses seize tourelles aux formes inédites et chacune surmontée d'une girouette dorée font de la bâtisse une oeuvre sans pareille qui fascine toujours autant les habitants du royaume. D'ailleurs, certains d'entre eux n'hésitent pas à faire un vœu dans le puits magique situé sur le flanc droit du château, après avoir traversé un petit pont de bois, afin de voir leurs rêves les plus fous, exaucés. D'autres se ruent vers Le Théâtre du Château non loin de là, derrière les quelques arbustes, pour assister aux dernières représentations en vogue dans le Royaume bien installés sur des bancs de pierre plats.

Une fois sur le pont, survolant les douves du château et passant sur le pont-levis abaissé, les visiteurs s'extasient devant un vitrail magique aux motifs changeants situé juste au-dessus du porche puis découvrent dans le hall un plafond très haut et de magnifiques arbres pétrifiés aux branches enchevêtrées servant de supports à l’édifice. Deux échoppes les accueillent alors : La Boutique du Château, permettant aux courtisans de flâner entre des produits destinés à célébrer les fêtes de fin d’année, mais aussi la boutique Merlin l’Enchanteur, dans laquelle le magicien de renom expose ses plus belles créations et accueille pour l’occasion les plus curieux à découvrir son atelier.

Au rythme des balades J'en Ai Rêvé ou encore Quand On Prie la Bonne Étoile retentissant dans le grand hall s’élevant à plus de onze mètres de haut et décoré d'écussons héraldiques et d'étendards aux couleurs vives, les visiteurs découvrent un magnifique ouvrage couvert d’or et de diamants sur lequel est écrit « La Belle au Bois Dormant ». Il indique l’entrée de la grande galerie, au premier étage, au sein de laquelle les aventures de la célèbre princesse et de son royaume seront contées. Après avoir gravi quelques marches de l'escalier en colimaçon surplombant une intarissable cascade, la visite commence en effet : la narration de histoire de la Belle au Bois Dormant se fait ainsi au moyen de nombreux grimoires, tapisseries de soie et de laine et autres vitraux colorées retraçant neufs moments-clés de l'épopée intemporelle et enchantée de la charmante princesse du Royaume. Le baptême d’Aurore ouvre le bal et les magnifiques compositions de pièces de verre y présentent alors les nombreux invités venus célébrer la naissance de la nouvelle tête royale. Mais Maléfice, jalouse de n'avoir pas été conviée à la fête, prépare déjà son prochain méfait et maudit la jeune princesse. Passant devant un rouet encore en action et des soldats en armures ronflant à leur poste, les visiteurs découvrent maintenant les heures les plus sombres du royaume. Plongée dans un profond sommeil suite au toucher d'un fuseau ensorcelé, la princesse Aurore y est rejoint par tous les sujets des lieux, endormis par un tour de magie des trois fées Flora, Pâquerette et Pimprenelle. Cette dernière en profite même pour transformer Diablo, le corbeau de Maléfice, en statue de pierre. Aidé par une épée et un bouclier magiques confiés par les trois braves fées, le prince Philippe traversera alors la forêt de ronces qui entoure le château, combattra la terrible fée transformée en dragon et délivrera la princesse Aurore et le reste des sujets...

Quelques mètres plus loin après un foyer couvant un feu ardent, les visiteurs peuvent découvrir une magnifique fontaine dont la sculpture centrale représente le couple princier en train de danser avant de finalement profiter d’un magnifique panorama sur tout le royaume en accédant aux balcons de la structure. D'ici, ils ont une vue imprenable sur La Cour du Château au milieu de laquelle trône fièrement Excalibur, plantée dans son rocher, attendant l'heureux élu qui réussira à l'en extraire... Plus bas, caché sous les douves du château, terré dans les souterrains du Royaume, les plus téméraires des visiteurs peuvent rencontrer l’étrange animal de compagnie de Merlin : un dragon ! Élevé depuis l'œuf et niché sous l’échoppe du puissant enchanteur, le dragon, un temps enchaîné, accueille ses hôtes à grands coups de jets de fumée et de mouvements peu rassurants. Des coulées de bave s'échappant de sa gueule créent même des vagues dans la mare où il patauge. Son sommeil lourd laisse de glace les stalagmites et stalactites qui l'entourent. Parfois, il se met à rugir, ou bien ronfler ou siffler, quand il ne grogne pas ou fait grincer ses mâchoires.

Les plus observateurs remarqueront les ossements de petits animaux qui lui ont été donnés à dévorer, de quoi faire froid dans le dos et faire s'éloigner les plus craintifs... Il est alors temps de s'échapper de cet endroit lugubre en empruntant le passage situé sous le pont-levis, le sentier menant à La Cour du Château, l'escalier en colimaçon taillé dans la roche donnant sur la boutique Merlin l'Enchanteur ou par l'aile ouest pour retrouver l'atmosphère rassurante et majestueuse de la fantastique bâtisse.

La critique

rédigée par Alexis Audren
Publiée le 12 avril 2018

Icône du Parc Disneyland, Le Château de la Belle au Bois Dormant accueille ses premiers sujets le 12 avril 1992. Symboles indissociables des Parcs Disney à travers le monde, les châteaux situés au cœur des Royaumes Magiques définissent souvent l'essence même du reste des Parcs dans lesquels ils se situent et se retrouvent associés aux logos des complexes de loisirs Disney.

Tandis que celui de la Belle au Bois Dormant du Disneyland Park, inauguré en 1955, capture à lui tout seul l'esprit créatif et authentique de son créateur Walt Disney, celui du Magic Kingdom de Floride célèbre une nouvelle ère pour les Parcs de la compagnie de Mickey avec une architecture inédite rendant hommage à Cendrillon. Plus tard, au Japon, Tokyo Disneyland reprend à l'identique celui d'Orlando dans un premier coup d'essai d'ouvrir un Royaume Magique en dehors des frontières américaines. En 1992, s'inaugure alors au Parc Disneyland celui qui est considéré aujourd'hui comme le plus beau de tous les châteaux des Parcs Disney à travers le monde, et qui est la demeure de la Belle au Bois Dormant. Création purement originale et fantaisiste, elle dénote de ses aînées pour le plus grand plaisir des visiteurs. En 2005 ouvre ensuite à Hong Kong un château identique à celui du Disneyland Park d'Anaheim dans un Parc ouvert avec prudence, appelé à être grandement modifié dès 2018 dans le cadre d'une refonte en profondeur qui le rendra alors bien plus majestueux. Enfin se dévoile en 2016 à Shanghai Disneyland le plus imposant de tous, The Enchanted Storybook Castle, massif et impressionnant, un château à l'allure d'un vrai et signe du gigantisme du nouveau Resort chinois.

Mais alors comment dans le pays des châteaux, sur un continent qui inspira Walt Disney pendant des décennies dans ses diverses productions, présenter un château au beau milieu d'un Parc, qui plus est, décrié dès sa création, sans insulter son pays hôte ? Une question cruciale placée au cœur des discussions au sein de Walt Disney Imagineering pendant la création du complexe. Tom Morris, le responsable créatif de Fantasyland, responsable de l'édifice se demande ainsi pendant près d'un an si la bonne solution ne serait pas finalement de copier à l'identique les châteaux de Californie ou de Floride, avant de finalement statuer sur l'impossibilité de suivre cette voie tant le style de ces deux châteaux est similaire à ceux des châteaux de la Loire. Dans une optique de changement radical, Tim Delaney propose alors des concepts pour une sorte de tour futuriste placée au milieu du Parc.

Après ces quelques balbutiements, le choix d'opter pour une création aux allures fantaisistes bien que fortement inspirées de l'architecture "à la française", perchée le haut d'une colline est acté. Les créatifs en charge du projet accumulent les références architecturales des quatre coins de la France pour créer ce que deviendra Le Château de la Belle au Bois Dormant. Dominant sur une roche telle son inspiration première, le Mont Saint-Michel, il lui emprunte les principaux traits de structure. Les fenêtres du château de Chaumont-sur-Loire, les tapisseries du Musée de Cluny, la coupole en vitrail du château de Chambord, les colonnes en spirales de l'Église Saint-Séverin à Paris, les ogives fleuries inspirées de la Sainte-Chapelle sur l'Île de la Cité, les fines tours du château d'Azay-le-Rideau, ou les toitures en tuiles vernissées des hospices de Beaune ne sont que quelques-unes des références reconnaissables sur l'édifice, et sont à l'origine de son style tellement atypique. Reprenant les traits du château créé par Eyvind Earle dans le film d'animation de 1959, l'allure générale de la version animée se retrouve dans la version de Disneyland Paris tandis que les arbres particuliers (des cyprès d'Arizona et des ifs de deux à cinq mètres et au feuillage persistant) en forme de cubes qui ornent les alentours de l'édifice dans le film viennent prendre vie sur les collines adjacentes. Les références historiques sont également légion à l'instar du plus haut vitrail, toujours allumé lorsque le roi est présent en son château, les fleurs de lys surmontant certaines ouvertures rappelant le symbole des Rois de France, le théâtre à ciel ouvert réalisé sur le modèle de ceux jalonnant les jardins à la française du XVIIIème et XIXème siècle (e.g. jardins du Palais de Versailles) ou encore la finition en feuille d'or 24 carats des multiples flèches et girouettes s'inspirant du plus célèbre livre médiéval, Les Très Riches Heures du Duc de Berry.

À la tête du projet, David Todd supervise la construction du futur symbole du Parc accompagné des architectes Ron Bowman et Ahmad Jafari, sur des dessins de Herb Ryman et Bryan Jowers pour les intérieurs. Concernant les vitraux, qui sont parmi les éléments les plus appréciés du bâtiment, Paul Chapman, britannique grand spécialiste du genre, est sorti de sa retraite pour participer au projet. Notamment responsable de la restauration de ceux de la cathédrale de Notre-Dame de Paris et de quelques travaux pour la Reine d'Angleterre, l'artiste anglais et son équipe réalisent un travail incroyable sur les magnifiques pièces de verre retraçant l'histoire des aventures d'Aurore et de son royaume, tout en détails et en couleurs pour un résultat saisissant. Dans la même veine, les tapisseries de soie et de laine ont été créées à Aubusson utilisant un savoir-faire vieux de plus de cinq cents ans et reconnu par l'UNESCO comme Patrimoine Culturel Immatériel de l'Humanité.

Le parcours intérieur se révèle dès lors aussi visuellement impressionnant que le premier regard posé sur l'édifice. Les visiteurs une fois à l'intérieur du château peuvent ainsi se rendre dans l'une des deux boutiques, La Boutique du Château ou bien Merlin l'Enchanteur, mais aussi emprunter deux chemins les emmenant dans les couloirs du château. La Galerie de la Belle au Bois Dormant accueille les visiteurs dès leur arrivée dans la bâtisse via un escalier surplombant une cascade ruisselant sur de grands cristaux. Pour cette galerie, ce sont donc des vitraux créés exclusivement pour Disneyland Paris en s'inspirant de l'histoire du film. Huit grandes tapisseries d'Aubusson habillent les murs de la galerie narrant les péripéties du Royaume tandis que la musique du célèbre ballet de Tchaïkovski résonne dans la fantastique demeure. J'en Ai Rêvé (La Belle au Bois Dormant), Tendre Rêve (Cendrillon) ou encore Quand On Prie la Bonne Étoile (Pinocchio) peuvent également se faire entendre dans les allées du château.

Toujours dans la galerie, un grand vitrail aux couleurs du film d'animation fait face à Fantasyland : il reprend certaines thématiques du film comme la rose qui évoque le don de la beauté fait par les fées à la Princesse Aurore ainsi que les colombes représentant le don du chant. Le procédé utilisé sur le vitrail surplombant l'entrée (d'une taille d'un mètre 50 sur cinq mètres 79) est une illusion d'optique nommée le "polage" permettant à un vitrail de varier en fonction de la lumière ambiante. Autre curiosité du château : un blason placé à l'une des entrées du bâtiment sur la gauche derrière l'entrée de La Tanière du Dragon n'est autre que celui de la famille Disney, facilement identifiable sur l'arche donnant sur la Cour du Château.

Pour ajouter une nouvelle touche française à l'aspect du Château, les Imagineers vont jusqu'à piocher dans l'une des icônes de la région Bourgogne : ses escargots. Résultat, de nombreux gastéropodes dorés peuplent plusieurs des tours du Château ! Ces dernières participent d'ailleurs à un vaste effet d'optique généré par toute la structure de l'édifice. Plus les tours sont hautes, plus elles sont petites, le tout afin de donner l'illusion que le château est plus haut et grand qu'en réalité. Cette technique de perspective forcée, notamment utilisée sur les bâtiments de Main Street, U.S.A. se traduit également par les pierres des murs taillées très grandes à la base puis se faisant de plus en plus petites en se rapprochant du haut de l'ensemble architecturale. Il en va de même pour la couleur rose du château qui, elle, n'est pas uniforme : à la base, les nuances de rose sont plus sombres et s'éclaircissent avec la hauteur pour accentuer sa taille. D'ailleurs, ce choix de couleurs s'impose rapidement au contraire de l'habituel bleu utilisé dans les autres Parcs Disney, le tout afin de contraster au mieux avec le ciel souvent gris de la région parisienne. Un clin d'oeil disneyen se glisse évidemment dans cette palette de couleurs : le rose et bleue font, il est vrai, référence aux deux fées du Classique de 1959, Flora et Pimprenelle, se chamaillant sans cesse sur le choix de la couleur de la robe d'Aurore !

La construction du château résulte d'un véritable travail européen réunissant des talents et des ouvriers de tout le continent. Les tours du château sont par exemple construites en Italie et expédiées par la suite à Marne-la-Vallée. La plus grande d'entre elles, et surtout la plus haute, pèse quinze tonnes pour dix-sept mètres de hauteur, et se voit posée sur le château encore en construction le 2 août 1991, le faisant ainsi culminer à 45,5 mètres de haut (loin derrière les 60 mètres du The Enchanted Storybook Castle à Shanghai Disneyland, les 58 mètres du Cinderella Castle à Walt Disney World Resort, les 51 mètres du Cinderella Castle de Tokyo Disneyland mais devant les quelques 23 mètres des Sleeping Beauty Castle de Disneyland Park et Hong Kong Disneyland). Une fois la manœuvre accomplie, la couleur de l'ensemble ne convainc pas les Imagineers à l'origine du projet et Ron Esposito, chargé des façades et rochers du Parc se lance le défi de repeindre avec de nouvelles couleurs le joyaux du Parc entre décembre 1991 et janvier 1992. Enfin, même son emplacement fut judicieusement choisi : il a été construit de sorte que le soleil ne soit jamais derrière lui, permettant aux visiteurs de le prendre en photo sous toutes les coutures sans être ébloui par l'astre brûlant.

Parmi les quelques curiosités qui jalonnent l'histoire du château, son inauguration en est une à part entière. Symbole ultime de Disneyland Paris, le château ne sera pas totalement accessible au public dès 1992. La Galerie de la Belle au Bois Dormant ouvre par exemple ses portes en 1993, soit avec un an de retard après l'ouverture de la destination. Autre curiosité le long des allées de la galerie, la nomenclature de l'antagoniste du film d'animation change subitement de Maléfique en Maléfice (Maleficent en anglais), une erreur reprise dans divers spectacles au cours des années 1990 et 2000.

Une autre anecdote - de taille - est à retrouver dans les entrailles de la structure cachant une bien étrange créature. Un dragon semble, en effet, avoir élu domicile dans les profondeurs du château. Plus grand Audio-Animatronic de Disneyland Paris, et surtout plus grand personnage Audio-Animatronic au monde à l'époque du haut de ses trois mètres, ses 24,07 mètres de longueur et son poids de 2250 kilos, largement inspiré du dragon de Cinderella Castle Mystery Tour à Tokyo Disneyland, il impressionne par sa taille massive, ses nombreux effets et mouvements tout à fait bluffants. La Tanière du Dragon, l'un des deux parcours scéniques du château avec La Galerie de la Belle au Bois Dormant, est souvent source de confusion au sujet de son principal locataire, le dragon. Alors qu'il se situe dans Le Château de la Belle au Bois Dormant et que l'enseigne même de La Tanière du Dragon porte les mêmes cornes que Maléfique, le dragon n'a pourtant aucun rapport avec ce personnage ni même avec le film qui lui est associé. Une histoire plus vaste est, pour l'occasion, développée autour du personnage de Merlin l'Enchanteur, et dans celle-ci, l'étrange créature est en quelque sorte l'animal de compagnie du célèbre sorcier. Les deux films, La Belle au Bois Dormant et Merlin l'Enchanteur, sont donc intimement liés à l'histoire de l'édifice, Excalibur allant jusqu'à être exposée dans La Cour du Château.

Entre-temps, le château se voit présenté pour la première fois au public le 12 octobre 1991 devant un parterre d'invités et de journalistes, six mois avant l'inauguration d'Euro Disney Resort, au cours de l'évènement Rendez-Vous au Château. Le 12 avril 1992, il symbolise, le monde entier les yeux rivés sur The Grand Opening of Euro Disney (et en particulier en France sur l'émission Euro Disney - L'Ouverture), le nouveau Parc à thème Disney, devenant un ambassadeur de choix de la destination. C'est en effet devant lui que Roy E. Disney et Michael Eisner reviennent sur la genèse incroyable du projet et c'est à son pied que le PDG de Disney de l'époque, Michael Eisner, dédie le Parc aux futurs millions de visiteurs jeunes de cœur et d'esprit qui franchiront les portes de ce royaume magique pour les années à venir.

En tant que symbole de Disneyland Paris et assurément de la marque Disney à travers l'Europe, Le Château de la Belle au Bois Dormant est une icône soignée, entretenue et surtout fréquemment utilisée pour mettre en avant de nouvelles animations. En 1993, pour fêter le premier anniversaire de la destination, il se transforme en Château Gâteau et de nombreuses structures gonflables en formes de différentes parties de pâtisseries sont accolées sur le château pour le faire disparaître derrière un gigantesque gâteau, une formule si appréciée qu'elle sera par la suite réutilisée pour fêter les vingt-cinq ans du Magic Kingdom de Walt Disney World Resort en 1997. Quelques années plus tard, le château parisien se pare d'une autre fantaisie, cette fois-ci pour célébrer les cinq ans du Resort placée sous le signe du Bossu de Notre-Dame, en devenant Le Château Fou. Dix ans plus tard, quinze bougies accompagnées de quinze personnages Disney ainsi qu'une Fée Clochette sur la plus haute tour, viennent s'apposer sur les différentes parties du château à l'occasion du spectacle événement des célébrations du quinzième anniversaire de Disneyland Paris, Bougillumination. En 2009, c'est un grand macaron qui vient habiller l'entrée du château dans le cadre de La Fête Magique de Mickey duquel sortent Mickey, Pluto et Dingo.

À l'occasion des fêtes de fin d'année, le château lui aussi enfile sa tenue d'apparat grâce à son habillage glacé. Le principe : placer des structures lumineuses sur les toits et les allumer une fois la nuit tombée pour accompagner une célébration de saison. Ce n'est d'ailleurs pas le seul ajout censé faire briller le château, un effet de scintillement étant ajouté quant à lui dans le courant des années 2000 pour faire étinceler l'édifice même en pleine journée. 

En 2012, après une vaste réhabilitation du bâtiment, le château s'offre aux visiteurs sous un nouveau jour avec Disney Dreams!. Spectacle nocturne de sons et lumières couplé à de la pyrotechnie, il vient apporter à l'édifice et à ses environs, quelques modifications notoires. Des projecteurs sont encastrées dans la roche, une étoile vient se loger derrière le grand vitrail de la plus haute tour, des arbres sont retirés et de nombreuses fontaines sont ajoutées dans les douves pour le spectacle. Ces mêmes fontaines fonctionnent d'ailleurs régulièrement en journée pour animer la vie du château.

Fantaisiste, majestueux ou fantastique sont quelques uns des adjectifs pouvant être liés au Château de la Belle au Bois Dormant. Créé par une équipe d'Imagineers ayant grandi en découvrant les aventures de Walt Disney à la télévision et en visitant son Parc dès son ouverture, il constitue un terrain de jeu incroyable pour ces équipes qui profitent de la liberté immense laissée par Michael Eisner pour la création d'une vitrine gigantesque à l'effigie de Disney en Europe.
Le Château de la Belle au Bois Dormant est alors à la hauteur du projet, une réalisation intemporelle aux traits élégants et raffinés et aux couleurs chaudes qui font de ce château Disney l'un des plus beaux de tous... si ce n'est LE plus beau !

La disponibilité

Cette attraction est toujours ouverte, à Fantasyland, dans le Parc Disneyland de Disneyland Paris.
Bien que très différente, une autre version existe au sein du Disneyland Park (Disneyland Resort) sous le nom Sleeping Beauty Castle ; une version similaire a existé à Hong Kong Disneyland (Hong Kong Disneyland Resort) de 2005 à 2018.
Magic Kingdom (Walt Disney World Resort) et Tokyo Disneyland (Tokyo Disney Resort) accueillent, eux, le Cinderella Castle.
Shanghai Disneyland (Shanghai Disney Resort) propose The Enchanted Storybook Castle.

Poursuivre la visite

Le Forum et les Réseaux Sociaux

www.chroniquedisney.fr
Chronique Disney est un site de fans, non officiel, sans lien avec The Walt Disney Company, ni publicité,
utilisant des visuels appartenant à The Walt Disney Company ou des tiers par simple tolérance éditoriale, jamais commerciale.