Animagique
L'affiche
Date d'ouverture :
Le 16 mars 2002
Date de fermeture :
Le 31 janvier 2016
Type d'attraction :
Spectacle
Musique :
Peter Lurye
Vasile Sirli
Durée :
17 minutes

Le synopsis

Animateur aux Walt Disney Studios, Donald, en manque d'inspiration, décide d'explorer la Cinémathèque Disney pour y trouver de nouvelles idées : il y découvre de nombreuses surprises...

L'expérience

1ère version du spectacle (2002)

Sur la scène du Soundstage 3, devant un parterre de spectateurs, les lettres à l’effigie d’Animagique virevoltent avant de céder leurs places à un studio d’animation où se distingue, au fond, la grande porte de la Cinémathèque, faisant office de véritable coffre-fort. Mickey, un des animateurs du studio, fait alors son apparition sur scène : saluant la foule, il s’installe devant son grand tableau blanc et commence à dessiner tandis que Donald fait de même, de l’autre côté du studio devant un pupitre identique.

Peu inspiré, le canard s’essaie à un vague gribouillage d’une maison accompagnée de son arbre et voit les heures défiler quand il ne tente pas, à l’occasion, de copier sur Mickey, accaparé, lui, à croquer son autoportrait. La sonnerie résonne bientôt dans le studio et marque la fin de la journée de travail pour les deux compères. Mickey quitte alors les lieux non sans rappeler à Donald de ne pas pénétrer dans la pièce du fond. 

Exténué, le canard s’effondre dans son fauteuil et rumine son manque d’inspiration durant la journée. Il jette aussi nonchalamment l’un de ses dessins chiffonnés sur la grande porte de la Cinémathèque. 

Une projection en forme de serrure sort alors de la porte et s’approche de Donald, lui donnant l’idée d’entrer dans la pièce du fond. Cognant tout de go contre la porte, il s’énerve bien vite qu’elle reste close. Des éclairs frappent alors le studio tout entier tandis que la clé donnant accès à la mystérieuse pièce tombe miraculeusement du ciel. Donald, accompagné de son carnet et de son crayon, prêt à noter tout ce qui pourra l’aider pour la suite, s’empresse d’entrer dans la Cinémathèque depuis laquelle résonne déjà l’air de Ce Rêve Bleu

La pénombre règne dans la salle. Seuls les yeux éclairés de Donald se distinguent, en effet, avant qu’il n’arrive dans le grand coffre-fort à l’intérieur duquel tous les grands classiques d’animation Disney sont stockés. Des airs de Fantasia, La Belle et la Bête, Le Roi Lion, Cendrillon, Blanche Neige et les Sept Nains, Pinocchio, Le Livre de La Jungle accompagnent ainsi sa découverte des lieux. Aurore fait alors son apparition sur scène en s’élançant dans une danse avec le célèbre canard avant que Maléfique ne vienne les interrompre.

Donald s’échappe de justesse. Il rencontre un éléphant rose pensionnaire du long-métrage Dumbo qu’il décide de suivre s’imaginant déjà toutes les idées de dessins qu’il pourrait en tirer. Le canard s’engouffre dans la bobine du film et chute ainsi dans son univers. Donald y assiste à un véritable ballet des éléphants roses tandis que de grandes têtes de pachydermes se promènent dans les allées entre les spectateurs. Un gigantesque éléphant rose vient clore le numéro en surplombant la scène, accompagné de quelques oiseaux roses volant au-dessus de la salle.

À peine sorti d’une nouvelle bobine, Donald se voit embêté par des singes facétieux avant qu’une musique indienne ne l’invite à la découverte d’un autre long-métrage, Le Livre de la Jungle. Une nouvelle idée pour ses futurs dessins lui vient quand Le Roi Louie fait son apparition sur scène accompagné de Baloo avec lequel il s’adonne à un numéro de danse sur un air d’Être un Homme Comme Vous.

Donald se retrouve maintenant propulsé dans un troisième film en passant à travers une nouvelle bobine. Il nage dans ce qui semble être un grand océan avant de se faire engloutir par Monstro à l’intérieur duquel il rencontre un Pinocchio et un Jiminy Cricket en détresse sur un radeau de fortune. Le canard échappe vite au danger en plongeant dans une nouvelle bobine.

Il atterrit dans l’univers du (Le) Roi Lion, accueilli par des zèbres. Zazu fait rapidement son entrée en compagnie de Rafiki tandis que Simba et Nala dansent entourés de nombreux animaux sous l’air de Je Voudrais Déjà Être Roi. L’iconique Rocher du Lion apparait alors sur scène d’où Rafiki présente le nouveau-né de la famille royale à tous les animaux de la Terre des Lions.

Donald réussit enfin à sortir de la Cinémathèque en suivant un panneau le guidant vers les Walt Disney Studios. Il rejoint facilement le studio d’animation où il s’empresse de dessiner après avoir retrouvé l’inspiration grâce à son voyage dans les films d’animation Disney. Mickey le rejoint et, curieux du fulgurant entrain à la création de son ami, lui demande s’il n’est pas rentré dans la pièce du fond. Sans avoir le temps de répondre, Mickey et Donald sont rejoints par deux éléphants roses, Rafiki, Baloo et le Roi Louie pour chanter en chœur la chanson, Animagique.

La porte du fond se scinde en deux et laisse place au gigantesque éléphant rose du film Dumbo tandis que tous les Personnages saluent une dernière fois le public.

2ème version du spectacle (2002 • 2016)

Alors que les lettres illustrant Animagique prennent vie pour laisser place à un grand studio d’animation dans lequel se distingue, dans le fond, une large porte donnant accès à la Cinémathèque des studios, Mickey fait son entrée sur scène avec, sous le bras, la clé pour accéder au coffre-fort que représente la Cinémathèque ! Déjà à l’œuvre devant sa planche à dessin en train de réaliser une esquisse du Château de la Belle au Bois Dormant, il est rejoint par un Donald curieux de voir ce que son collègue animateur a déjà bien pu réaliser. Alors que l’inspiration vient à Mickey en un claquement de doigts, Donald passe, lui, des heures à réaliser un simple gribouillis tandis que sa poubelle déborde désormais de nombreux dessins chiffonnés. La sonnerie retentit dans le studio marquant la fin de journée de travail. Mickey quitte alors les lieux non sans rappeler à Donald de ne pas entrer dans la pièce du fond. Excédé par son manque d’imagination, l’attention du canard se porte bien vite sur la clé de la Cinémathèque rangée sur le bureau de Mickey. Après quelques hésitations, il récupère le précieux sésame et se précipite vers la porte qu’il ouvre finalement pour accéder au coffre-fort des Studios Disney d’où résonne déjà un air de Ce Rêve Bleu

Une fois à l’intérieur de la Cinémathèque, Donald a maille à partir avec des panneaux facétieux tandis que le grand entrepôt où sont stockés des centaines de bobines de films apparait bientôt sous ses yeux désorientés. Des airs de Fantasia, La Belle et la Bête, Le Roi Lion, Cendrillon, Blanche Neige et les Sept Nains, Pinocchio, Le Livre de La Jungle accompagnent la découverte des lieux par Donald alors que des bobines volantes viennent le taquiner. Soudain, une tête d’éléphant rose surgit de l’une des bobines de film : trois pachydermes tout droits sortis du film Dumbo font alors leur entrée sur la scène et entonnent avec lui une danse en chantant Pink Elephants on Parade avant qu’un gigantesque éléphant ne fasse son apparition dans le fond de la Cinémathèque.

Les éléphants roses cèdent ensuite leur place à un petit singe orange qui vient embêter Donald tandis qu’un air de jungle envahit la Cinémathèque. Le Roi Louie en personne débarque alors sur son trône en compagnie de ses congénères et de Baloo. Entonnant I Wan'na Be Like You, les Personnages du film Le Livre de la Jungle accompagnent Donald dans une danse effrénée quand un poisson fait soudainement son apparition sur scène. 

Une version instrumentale de la chanson Partir Là-Bas du film La Petite Sirène résonne alors dans la salle avant que Sébastien ne reprenne en chœur avec d’autres Personnages sous-marin la chanson Sous l’Océan. Plongé sous l’eau, Donald danse au rythme de la musique en compagnie des protagonistes du film tandis que des bulles pleuvent sur le public et que des poissons volent au-dessus de la tête des spectateurs.

Tout juste sorti de l’eau, Donald entonne avec sa voix si mélodieuse les premières notes de la chanson emblématique du film Le Roi Lion, L’Histoire de la Vie ! Rafiki l’accueille alors en compagnie de nombreux animaux ainsi que de Zazu annonçant au canard qu’il est sur le point de rencontrer Simba, le jeune prince en personne. Sa jeune altesse accompagnée de Nala font donc leur apparition sur scène et tout ce beau monde entonne la chanson I Just Can’t Wait To Be King. Les deux jeunes félins s’écartent finalement devant l’arrivée du Rocher des Lions sur lequel Rafiki présente le nouveau-né de la famille royale à tous les animaux de la Terre des Lions. 

L’excursion de Donald dans le film touche désormais à sa fin : il n’a plus qu’à suivre les panneaux indiquant les Walt Disney Studios pour retourner à son lieu de travail. Mickey fait parallèlement son retour dans les studios en cherchant Donald avant de le prendre sur le fait. Visiblement embarrassé d’avoir désobéi, ce dernier ne peut que reconnaitre son incursion dans la Cinémathèque. Curieux du voyage de son collègue, Mickey fait alors la rencontre de Baloo, Rafiki ainsi que du Roi Louie venus interprétés tous en chœur la chanson Animagique.

Mickey et Donald saluent ensuite pour la dernière fois du spectacle les spectateurs avant de quitter la scène.

La critique

rédigée par Alexis Audren
Publiée le 24 janvier 2016

À l’ouverture du Parc Walt Disney Studios, Animagique s’impose comme l’une des rares animations du Parc proposée à destination d’un public familial. Le spectacle voit sa première représentation se dérouler sur la scène du Soundstage 3 le 16 mars 2002 au sein d’Animation Courtyard, devenu Toon Studio en 2007. Porté par Donald, il laisse sa place, après près de 14 ans de bons et loyaux services, le 31 janvier 2016 avec la dernière représentation du spectacle avec l'évènement Animagique - Baisser de Rideau à une autre production inédite dans les Parcs Disney du monde entier, Mickey et le Magicien, qui débute ses shows le 2 juillet 2016.

Les équipes de Walt Disney Imagineering proposent donc en 2002 au Parc Walt Disney Studios, Animagique, un spectacle unique au monde au cours duquel Donald s’aventure dans bon nombre de grands classiques d’animation Disney. Tout comme CinéMagique qui se produit dans le Studio Theatre, l’objectif avec Animagique est de proposer au public un hommage à l’art du cinéma, et particulièrement ici à celui de l’animation. Mickey et Donald deviennent ainsi animateurs et le canard en manque d’inspiration va découvrir tout le patrimoine de son studio afin de revenir devant sa planche à dessin la tête remplie d’idées. Du moins s’agit-il là du scénario de la première version du spectacle, produite sur la scène du Soundstage 3 au cours de plusieurs semaines d’avant-premières du Parc Walt Disney Studios ainsi qu’un laps de temps assez court durant son ouverture à tous les visiteurs. Jugée trop effrayante à l’époque notamment à cause du segment du spectacle consacré au film Pinocchio au cours duquel Donald, accompagné du pantin de bois et de Jiminy Cricket étaient perdus à l’intérieur du terrifiant Monstro, cette version du spectacle laisse rapidement sa place à une histoire sensiblement différente. D’autres sources justifient également l’arrêt de cette mouture par son cout quotidien : la complexité des séquences créées étant grosse consommatrice d’effets et de personnels. En plus de remplacer la scène dédiée à Pinocchio au profit d’une autre aventure aquatique en compagnie des Personnages de La Petite Sirène, cette seconde version d’Animagique délaisse donc notamment la motivation de Donald, explicite dans la première, d’aller chercher de nouvelles idées dans la Cinémathèque pour ses futurs dessins. De plus, là où le canard voyageait de film en film à travers des bobines pour découvrir un nouvel univers pour chacun d’eux, la nouvelle version des aventures de Donald se passent toujours entièrement à l’intérieur de la Cinémathèque. Ce sont désormais les Personnages des différents classiques qui viennent à sa rencontre et non l’inverse. Ainsi, le décor du hangar où sont entreposées les centaines de bobines reste tout au long du spectacle, à l’exception faite de la scène sur La Petite Sirène, et se voit agrémenté de différents décors en lien avec les films présentés.

Autre modification notable effectuée au cours des quatorze années durant lesquelles Animagique est produit sur la scène du Studio 3, le changement de l’annonce d’avant spectacle ! Auparavant assurée par une voix d’enfant qui annonçait les précautions d’usage aux spectateurs en français, en anglais et en allemand, la version est remplacée par une voix d’adulte récitant les consignes de sécurité en français, anglais et espagnol. Enfin, et même s’il ne s’agit pas véritablement d’une troisième version du spectacle, différents petits éléments viennent agrémenter la scène d’Animagique à partir de janvier 2009. Se remarquent désormais l’ajout de projections d’étoiles avant le début du show, la projection des dessins de Mickey et Donald autour de la scène, des bulles tombant sur les spectateurs pendant la scène dédiée à La Petite Sirène et le titre du spectacle projeté sur les murs du théâtre au cours de la séquence finale. À noter également le bâtiment lui-même repeint entièrement en bleu.

Avec Animagique, le Parc Walt Disney Studios accomplit donc la lourde tâche de proposer aux visiteurs de Disneyland Paris, le seul et unique spectacle quotidien de la destination dans lequel Mickey joue un rôle-titre. Il s’agit pourtant dans les Parcs Disney du monde entier d’une tradition consistant à toujours assurer la présence du maitre des lieux sur l’une de leurs scènes. Le Parc Disneyland respecte la règle dès son ouverture en 1992 avec Le Livre Magique de Mickey au Théâtre du Château et C’Est Magique à Fantasy Festival Stage la même année. S’en suivront de nombreux spectacles au cours des années suivantes sur les scènes de The Chaparral Theater, de Videopolis ou de Central Plaza. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, Animagique assure, lui, pendant près de quatorze ans tous les jours le spectacle pour le plaisir de millions de visiteurs venus découvrir les péripéties de Donald et Mickey.
Les Personnages des films Le Livre de la Jungle et Le Roi Lion ainsi que de La Petite Sirène et de Dumbo se côtoient ainsi sur scène et représentent avec brio les différentes époques traversées par les Walt Disney Animation Studios, de 1941 à 1994. Avec plus de 33 millions d’entrées en France, ces films fédérateurs sont en effet choisis pour animer le parcours de Donald au sein de la Cinémathèque. Pink Elephants on Parade (ou La Parade des Eléphants Roses), I Wan'na Be Like You (Être un Homme Comme Vous), Sous l’Océan (dans une nouvelle version française réalisée pour l'occasion et n'étant malheureusement pas au niveau de celle d'Henri Salvador ou même Christophe Peyroux) et I Just Can’t Wait To Be King (Je Voudrais Déjà Être Roi) soutiennent la découverte de Donald en constituant une sélection de chansons aux rythmes jazzy et assurément entraînants, juste parfaite pour l’occasion ! Rendant hommage aux compositeurs de légende ayant travaillé avec les labels de Walt au fil du 20ème siècle, d’Alan Menken à Elton John, en passant par Time Rice, Terry Gilkyson, Olivier Wallace, Ned Wahington ainsi que Robert et Richard Sherman, le spectacle voit ainsi sa bande originale ponctuée de nombreuses notes bien connues du répertoire Disney. Les chansons sont en revanche interprétées ici par des Personnages de deuxième (voire troisième) plan, dans presque toutes les séquences selon un casting discutable et constituant, sans doute, l'un des rares défauts du show...
Pour accompagner ces chansons emblématiques de l’animation Disney, Peter Lurye se charge, en outre, d’écrire la chanson inédite du spectacle, Animagique tandis que Vasile Sirli, le directeur musical de Disneyland Paris, s’occupe lui des morceaux additionnels du spectacle. Le compositeur Peter Lurye est, en fait, un habitué de l’animation Disney, notamment en télévision, pour avoir travaillé sur Tibère et la Maison Bleue ainsi que Le Bus Magique ou le film Kuzco 2 : King Kronk dont il compose le titre Reste Fidèle à ton Groove. Sa chanson Animagique arrive donc en conclusion du spectacle. Se voulant dynamique et entêtante, elle se contente en réalité de répéter le mot « Animagique » inlassablement avec diverses intonations, offrant un résultat finalement bien fade.

Pour faire vivre le spectacle, une technologie bien particulière est choisie : toute la mécanique d’Animagique repose, en effet, sur une technique de manipulation de marionnettes venue tout droit du Japon et appelée « Bunraku ». Pour elle, les marionnettistes s’affairent à animer de grands pantins articulés portés par des tiges créées spécialement pour l’occasion à base de fibres de carbone et permettant aux artistes de diriger au mieux les Personnages sur la scène. En soutien aux grandes marionnettes, Animagique utilise également des éclairages particuliers, à ultra-violets, qui rendent les marionnettistes, tous habillés en noir, invisibles à l’œil du public tandis que les couleurs des marionnettes, vives et fluorescentes, rayonnent elles largement. Le tout est brillamment mis en scène et rend l’illusion parfaite pour les spectateurs qui voient de nombreux accessoires et Personnages Disney prendre vie sur scène selon une technique directement inspirée de celle du Théâtre de La Lumière Noire de Prague. Dix-sept marionnettistes sont ainsi entrainés à manier les dizaines de Personnages présents dans le spectacle et les faire évoluer sur une scène où règne une complète obscurité. Animagique n’est d’ailleurs pas le seul, ni le premier spectacle Disney à utiliser ce système à base d’éclairages à ultra-violets. Il se retrouve, il est vrai, dans le spectacle Voyage of The Little Mermaid à Disney’s Hollywood Studios en Floride depuis 1992 ! Et ce n’est pas n’importe quelle scène qui profite de cette technique puisqu’il s’agit de celle portée par Sébastien chantant Sous l’Océan, une séquence reproduite en urgence et quasi à l’identique pour la seconde version d’Animagique afin de remplacer la scène dédiée au film Pinocchio. Enfin, et pour l’anecdote, la marionnette la plus élaborée d’Animagique est celle de Donald présente dans la séquence, rapidement supprimée et dédiée à Pinocchio : quatre marionnettistes étaient à l’œuvre sur elle !

L’histoire racontée dans Animagique est pour sa part sensiblement similaire à celle de l’attraction Mickey’s PhilharMagic ouverte au Magic Kindgom de Walt Disney World Resort en 2003, puis à Hong Kong Disneyland en 2005 et Tokyo Disneyland en 2010. Cette attraction est, en réalité, un film projeté en 3D au cours duquel Donald s’aventure dans plusieurs longs-métrages Disney. De nombreux effets physiques ou numériques rendent alors l’expérience en salle parfaitement immersive faisant de l’attraction un classique des Parcs Disney. Mais voilà, là où le caractère magique de l’histoire de Mickey’s PhilharMagic laisse le spectateur pleinement conscient des aventures de Donald qui se déroulent sous ses yeux et tout autant de l’univers dans lequel se déroule le film, Animagique lui maintient les spectateurs dans le doute. Dans la première version du spectacle, Donald se rendait en effet très clairement dans la Cinémathèque afin d’y trouver une source d’inspiration pour ses futurs dessins, accompagné d’un crayon et d’un calepin. La volonté du canard de revenir fourmillant d’idées dans les studios était alors clairement explicite. Dans la seconde version, si Donald semble bel et bien exaspéré de ne pas trouver l’inspiration, le but de son voyage dans le coffre-fort reste lui assez vague. Dans la même veine, il est possible de se demander dans quel univers Mickey et Donald vivent ! Visiblement animateurs du studio, ils conservent en effet les clés de la porte d’un coffre à l’intérieur duquel les Personnages de films Disney semblent vivre et même communiquer avec les visiteurs. Il est permis donc de s'interroger sur le statut de ces Personnages : s’agit-il de ceux présents dans les différentes bobines de films qui prennent vie à l’intérieur de la Cinémathèque quand un tiers vient la visiter (l’option somme-toute la plus plausible) ou bien de véritables Personnages qui seraient alors enfermés à l’intérieur d’un coffre-fort ? Rien n’étant dit à ce sujet, Animagique conserve donc ses secrets…

Attraction de bonne facture, Animagique constitue un important morceau d'histoire du Parc Walt Disney Studios. Il n'est pas moins qu'un spectacle enthousiasmant, aux effets inédits sur une scène de Disneyland Paris, qui surprend à coup-sûr les néophytes du genre. Une belle invitation à explorer un univers cartoonesque au possible.

La disponibilité

Cette attraction a été remplacée en 2016 par Mickey et le Magicien.

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