Studio Tram Tour - Behind the Magic
Vue d'ensemble
Date d'ouverture :
Le 16 mars 2002
Date de fermeture :
Le 5 janvier 2020
Type d'attraction :
Parcours scénique
Crédit Photos :
Durée :
15 minutes

Le synopsis

Au cœur des Walt Disney Studios, Studio Tram Tour - Behind the Magic propose aux visiteurs d’embarquer à bord d’un tram pour découvrir l’envers du décor et explorer ce qui se cache derrière la magie de films cultes. Le circuit propose ainsi aux voyageurs une immersion dans le monde du cinéma en traversant de majestueux décors de films tandis que quelques surprises les attendent au tournant…

L'expérience

Une fois passé le fronton de l’attraction décrivant les principales scènes actuellement en tournage dans les studios, une file d’attente composée de plusieurs affiches de films tels que Dinosaure, Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl ou encore Le Règne du Feu, permet d’occuper le visiteur avant son embarquement. Il est alors temps de monter à bord d’un de ces convois de voitures, appelés « trams », afin de découvrir les secrets de tournage, générateurs de la magie des plus grands films. Tout au long du voyage, la visite des coulisses des Studios s'accompagne d'images d'archives, d'extraits de films cultes et d'explications d'experts en la matière.

Le voyage débute lorsqu’un agent du Département des Transports des Studios fait percuter la claquette d’un clap de cinéma sur lequel est notée la scène qui sera tournée : il s'agit de la Séquence 8 de « Good Bye des Stars » ! Après ce geste clin d’œil au monde du cinéma, signifiant qu’un tournage commence, le tram à la teinte rouge et décoré d'étoiles démarre. Chaque voiture est alors équipée d'un écran par lequel les hôtes de la visite se présentent : l'actrice franco-suisse Irène Jacob et l'acteur britannique Jeremy Irons promettent d'être des guides de choc, à la hauteur des secrets dévoilés tout au long du parcours.

La première zone à explorer est l’aire de stockage des accessoires, un lieu dans lequel sont entreposés bon nombre d’accessoires de films disposés de part et d’autre de la voie. Se reconnaissent alors une multitude de reptiles du Crétacé robotisés du film Dinosaure et de nombreuses statues et bustes. Les visiteurs peuvent reconnaître, entre autres, toute une multitude d'objets provenant du film 102 Dalmatiens (supprimés quelques années plus tard) et également des décors de la boutique Les Légendes d'Hollywood situés dans Front Lot. Des ajouts dans cette zone verront plus tard l’arrivée des trois gargouilles, amis du sonneur de cloches Quasimodo du film Le Bossu de Notre-Dame. La scène suivante, Dinotopia Palace, grandiose et impressionnante de par sa taille, représente la façade de Waterfall, la cité phare de la mini-série Dinotopia. Les gigantesques ptérodactyles gardant la porte d’entrée de la « Cité des chutes d’eau » témoignent de la grandeur des lieux. Construit dans les célèbres studios de Pinewood à Londres, ce décor était à l’époque l’un des plus grands d’Europe !

Les visiteurs peuvent alors découvrir sur les écrans de présentation comment les effets spéciaux et autres ajouts numériques sont rajoutés pour créer l’illusion d’une cité où règne la paix entre humains et dinosaures. Jeremy Irons explique que des artistes spécialisés en effets spéciaux ont rajouté à l'aide de « leur imagination et de superordinateurs puissants » le reste du monde de Dinotopia, stars du film compris, les dinosaures. Sa compère, en s'émerveillant devant l'étendue du plateau, se prend à imaginer la taille des loges des géants reptiles. De réels accessoires de production deviennent à leur tour décors de cinéma dans cette scène imposante. Claps, projecteurs, caméra sur rail de travelling et autres objets emblématiques attestent d’un tournage en cours, brièvement arrêté, mais qui s’apprête à reprendre d’un instant à l’autre !

Mais comme le stipule l'actrice franco-suisse, les effets spéciaux ne sont parfois pas suffisants, il faut alors user d'effets bien réels. Pour illustrer ce propos, les voyageurs se dirigent peu à peu vers un décor encore plus grandiose, Catastrophe Canyon ; rien que son nom ne laisse rien présager de bon ! Bien que les visiteurs ne soient pas invités à entrer, ils se retrouvent inopinément sur un authentique plateau de tournage en pleine scène d’action ! Le tram se positionne face à un immense canyon où trône, en son centre, un camion de la Mohave Oil Company, un transporteur d'essence, en très mauvaise posture. Une voix se fait alors entendre, sûrement celle du réalisateur. Un « Déclenchez la pluie » immerge le spectateur improviste sous une averse subite, même par beau temps ! Et… « Moteurs ! ». La scène commence avec un tremblement de terre, ressenti également par les voitures du tram.

Le plateau tout entier tremble : poteaux électriques, citernes de pétrole et ce qui doit arriver, arrive irrémédiablement… Le feu envahit l’endroit ! L’incendie commence par l’arrière du camion et par un conduit d’acheminement puis s’étend jusqu’au sommet du plateau. C’est à ce moment qu’une cascade d’eau se déverse de part et d’autre du canyon, tel un torrent en furie ! L’eau arrive de toute part, même par-dessus le tram, plongeant le spectateur ahuri au cœur de l’action. Le feu est alors éteint mais l’arrière du camion glisse subitement vers le fond du canyon. Plus de peur que de mal… Tout se remet en place, une petite remontrance de la part du réalisateur concernant la présence intempestive de tiers se laisse entendre et le tram quitte le plateau vers les coulisses, l’envers du décor de Catastrophe Canyon.

Les écrans montrent alors l’arrière du plateau et son enchevêtrement de bras métalliques ainsi que des vues aériennes permettant de mieux comprendre le mécanisme situé derrière le canyon en béton-projeté, aussi visible à la sortie du plateau de tournage. Les secousses sismiques ont été reproduites grâce à des plateaux hydrauliques tandis que d’immenses pompes (au nombre de trois) relâchent les 265 000 litres d’eau nécessaires à la scène ! Une puissance telle qu'Irène précise que « ces pompes pourraient envoyer un ballon de foot au sommet de la Tour Eiffel ! ». Jeremy renchérit en avouant qu'elles pourraient également propulser une personne à environ 100 mètres du sol, « des volontaires ? ». Quant aux flammes impressionnantes, elles sont déclenchées par de fortes injections de propane dont les énormes bouteilles sont également visibles à l’arrière du site.

Irène Jacob précise que si ce plateau gigantesque était multiplié par dix-sept navires de guerre, cela représenterait avec justesse l'ambiance du tournage de Pearl Harbor. Tout naturellement, le tram se dirige vers des artefacts de ce film de légende où l'Amour et l'Histoire se rencontrent avec fracas. Les avions semblent d’ailleurs prêts à reprendre du service ! Les deux acteurs guides enchaînent sur l'un des éléments incontournables à la création de l’ambiance d’un film : la création des costumes. Irène Jacob se transforme alors, par la magie du cinéma, en fée munie de sa baguette magique tandis que Jeremy Irons, se plaignant de ne pas avoir de costume, se retrouver entiché d'un accoutrement de bouffon du roi, pensant qu'il aurait droit à « quelque chose de plus... discret » ! Le tram se dirige donc vers le Bâtiment des Costumes et dévoile au public des œuvres de couture visibles derrière de larges baies vitrées. Les visiteurs y découvrent alors des costumes issus des toutes dernières productions signées Disney tels que la robe de soirée rouge scintillante de Cruella (vue dans le film 102 Dalmatiens) ou des uniformes provenant de films comme Pearl Harbor ou Le Monde de Narnia - Chapitre 1 : Le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire Magique.

Les costumes de l’attraction CinéMagique, présentés au Studio Theatre de Production Courtyard, sont également visibles dans cette section tandis qu’à l’écran, une pléiade d’extraits de films s’enchaînent : Les Hommes Préfèrent les Blondes, Evita, 102 Dalmatiens, Autant en Emporte le Vent, Le Roi et Moi, Retour à Howard Ends, Amadeus, Camille Claudel, Pulp Fiction, Cyrano de Bergerac, Cours, Lola, Cours, Edward aux Mains d’Argent, Les Visiteurs, Woody et les Robots, Certains l’Aiment Chaud et Pretty Woman rappellent les meilleurs moments du septième art.* Un bref passage s’ensuit, devant un département des plus vivants, celui de l’horticulture, où sont entreposés différents végétaux pouvant être utilisés afin de recréer n’importe quel paysage en fonction des tournages. Irène et Jeremy en profite pour revenir sur l'histoire des Studios chez Disney : les Walt Disney Studios représentent en effet le cinquième Studio construit par l'entreprise de Walt Disney. À l'écran passent les images, dans l'ordre chronologique, des autres Studios créés par la firme : The Disney Studios à Hollywood au début des années 20, le Walt Disney Studio sur Hyperion Avenue (Los Angeles) en 1927, The Disney Studios à Burbank, les Disney's Hollywood Studios en Floride.

Par la suite, l’Aire de stockage des véhicules se compose de stars du grand écran, qui selon Irène Jacob, « ne chipotent pas avec le maquillage… juste un petit lustrage de temps en temps ! ». Ce sont bien évidemment les voitures ! L’Aire de stockage des véhicules montre une collection de quelques automobiles célèbres, aperçues dans un grand nombre de succès du cinéma (exception faite avec la présentation du sous-marin de Dinotopia qui, par définition, n’est pas à proprement dit une voiture). Parmi elles se glissent un taxi londonien blanc tacheté de noir (visible dans 102 Dalmatiens), un taxi new-yorkais, la voiture de Just Married (ou Presque) ou encore le van utilisé par les voleurs dans Les 101 Dalmatiens (des modifications de cette zone verront le retrait d'une voiture grise utilisée dans une course-poursuite dans le film 102 Dalmatiens, remplacée par deux motos, puis par une réplique à taille humaine de Karting, un clin d’œil au Pixar Toy Story et faisant ainsi écho à RC Racer).

Après avoir dépassé ce garage envié par les cinéphiles de toute trempe, les visiteurs passent devant la station de métro Hayne Street Station et empruntent Hayne Street, rue principale de la dernière et non des moindres, grande scène, le décor du (Le) Règne du Feu, reconstituant un Londres ravagé par une horde de dragons capricieux, tout droit venus du film fantastique Touchstone Pictures Le Règne du Feu. De nombreux bâtiments sont en ruines, les débris jonchent le sol, un taxi londonien (immatriculé NPK 3IP) est garé devant le HM. Customs, bâtiment du gouvernemant britannique, une voiture immatriculée DIS 485Z se retrouve ensevelie sous les gravats pendant qu'une rame de métro semble en très mauvaise posture, prête à basculer et s'écraser sur la terre ferme. Mais quel est donc ce grondement ? D’où vient cette fumée ? Serait-ce un dragon ? Non c’est impossible… Pas le temps de se poser la question qu’une surprenante projection de flammes donne la réponse ! Il est peut-être temps de quitter ce plateau d’un Londres plus vrai que nature… Après être passé par le tunnel de Merton Street, le tram montre l’envers du décor du plateau, afin de prouver aux visiteurs jusqu’où la force de réalisme d’un décor fictif peut amener.

Dans cette section, il est aussi possible d’admirer une partie du décor du spectacle Moteurs… Action ! Stunt Show Spectacular, peint sur l’arrière du plateau du (Le) Règne du Feu. Quelques véhicules issus du film agrémentent la fin de la visite tandis qu'une dernière vue sur ce Londres dévasté est offerte par Middle Street dans laquelle un bus à impérial rouge en direction de Trafalgar Square semble être à l'arrêt depuis un certain temps. Le tram retourne enfin sur son lieu de départ pour le débarquement, pendant qu’à l’écran, acteurs et actrices mettent sur leurs gardes les visiteurs car « On ne sait jamais qui on peut rencontrer, alors restez attentifs ! » et c’est dans la boîte…Coupez !

*Quelques années plus tard, la visite subira un changement de trajet après le plateau de Catastrophe Canyon. Le tram ne passe ainsi plus devant le bâtiment des Costumes mais devant l’Aire de stockage des échantillons de bâtiments regroupant des portions de décors et autres éléments architecturaux (des morceaux du canyon se distinguent facilement et plus tard s’ajouteront des parties de décor de l'attraction tourbillonnante Crush’s Coaster ainsi que des topiaires représentant notamment le monstre du Loch Ness ou encore un des hippopotames de l’emblématique Fantasia de 1940). Des statues et bustes sont également visibles dans cette partie, provenant majoritairement des célèbres studios romains de Cinecittà.

La critique

rédigée par Geoffrey El Islami
Modifiée le 16 avril 2020

Depuis que le cinéma existe, le public a soif de connaître les secrets de tournage des films qui l’ont fait pleurer, rire, voyager… En bref, rêver ! Cette idée s’est alors concrétisée dans les locaux d’Universal Studios à Hollywood, dès 1915, où les visiteurs pouvaient, pour la modique somme de 25 cents, s’asseoir sur des gradins et s’émerveiller devant la grandeur des plateaux de tournage des studios. Ce n’est qu’en 1964 qu’une visite de l’envers des décors est organisée à l’aide de trams roses et blancs. À la manière de ces studios ayant amorcé ce principe de découverte des plus grands plateaux de tournage de l’époque, Walt Disney avait également le souhait d’offrir aux visiteurs la possibilité d’entrevoir les plateaux de tournage de leurs films préférés. Ainsi, par le biais du film Le Dragon Récalcitrant, le créateur de Mickey fait découvrir aux spectateurs les différents départements de production, montrant ainsi chaque étape nécessaire à la réalisation d’un film d’animation. Avec l'ouverture du Parc Walt Disney Studios en 2002, petit frère du Parc Disneyland regorgant de multiples expériences sur le cinéma et ses secrets, l'occasion est trop belle pour faire revivre cette découverte de studios de production à bord de trams. Figure de proue dès l’ouverture du Parc Walt Disney Studios avec Rock’n’Roller Coaster avec Aerosmith et Moteurs… Action ! Stunt Show Spectacular, Studio Tram Tour - Behind the Magic ouvre donc ses portes le 16 mars 2002 à Disneyland Paris.

L'idée donnant naissance à Studio Tram Tour - Behind the Magic ne date pourtant pas d'hier. En 1989, Disney-MGM Studios (qui deviendra ensuite Disney’s Hollywood Studios) ouvre ses portes à Walt Disney World Resort sous l’impulsion de Michael Eisner alors à la tête de The Walt Disney Company, le Parc étant d’ailleurs accusé de copier le futur Universal Studios Florida annoncé quelques années auparavant notamment à cause de la nouvelle attraction du Parc Disney, Backstage Studio Tour. Il s’agit alors d’un circuit à bord de wagons découverts, d’une durée de deux heures environ, traversant des décors de films ainsi que de tout nouveaux décors exclusifs tels que Catastrophe Canyon. Laissant place progressivement à de nouvelles attractions, le terrain sur lequel Backstage Studio Tour s’étend se réduit drastiquement au fil des années avant que l’attraction ne ferme définitivement en 2015.

La version parisienne de l’attraction ouvre donc ses portes le même jour que le second Parc de Disneyland Paris, sous le nom de Studio Tram Tour - Behind the Magic, et propose aux visiteurs un assemblement inédit de scènes déjà présentes en Floride ou bien spécialement conçues pour l’occasion. Embarqués dans l'un des quatre trams rouges disponibles (dont le premier véhicule se retrouve flanqué d'étoiles dorées), chacun composé de six voitures permettant l'accueil de deux-cent-dix passagers, ces derniers se retrouvent en face à face avec la première scène du tour de dix-huit minutes, Dinotopia Palace, qui après une courte balade dans Les Bois, il faut l'avouer, en impose d’emblée. Cependant, après s’être extasié devant la grandeur des décors (décrit comme le plus grand décor jamais construit en Europe à l'époque, dans les Pinewood Studios de Londres), rien ne se passe. Il ne s’agit là que d’une façade d’une mini-série encore trop peu connue en France et surtout un tantinet obsolète. Cette scène, bien qu’esthétiquement parfaite, manque d’action et de vie, au regard de la scène suivante. En effet, Catastrophe Canyon est indiscutablement la réussite de l’expérience proposée ici aux visiteurs. D’ailleurs, cette scène, grandiose d’ingéniosité, pourrait être considérée comme une attraction à elle-seule tant elle dénote par rapport au reste des décors proposés ! Quatre citernes sont nécessaires pour stocker l’immense quantité d’eau, représentant une capacité volumique de quatre-cent mètres cubes ! Le tout en circuit fermé bien évidemment. Les secousses sismiques reproduisant un tremblement de terre sont quant à elles produites par des vérins hydrauliques qui, si poussés à pleine puissance, pourraient aisément faire basculer le tram par-dessus le rail de sécurité. Mais au-delà de l’aspect technique de la scène décrite sur les écrans, ce plateau, « inondé » par pas moins de 265 000 litres d'eau dont une partie est projetée par canons pneumatiques, possède une impressionnante force de réalisme et de créativité. Les visiteurs oublient presque qu'ils participent à la reconstitution d’un tournage ! Cette séquence est aussi incontournable dans l’attraction floridienne. Le concept est tout simplement innovant et explosif ! D'ailleurs, après avoir goûté à une telle expérience, il est possible d’en demander autant dans le reste de la visite. Ce n’est malheureusement pas le cas…

La dernière et troisième scène principale, le décor du film Le Règne du Feu, est, en effet, loin d’atteindre un tel niveau. Le lieu est indéniablement immersif au possible et aucun impair n’est fait de ce côté-là. Une véritable rame de métro semble pouvoir basculer à tout moment, un bus à impériale attend de nouveaux passagers (peut-être en aurait-il davantage en regonflant ses pneus ?) tandis que la bouche de la station de métro « Hayne Street Station » (station fictive, car dans le film aucun nom de station n’est complet) attire le regard et semble s’enfoncer dans le sol. Le constat est bien moins reluisant du côté de l’interactivité de la scène. Ici, pas de camion au bord d’une falaise, pas de cascade mais un simple grondement qui fait espérer à tous les visiteurs une rencontre en face à face avec ces créatures d’un autre âge, les dragons ! Malheureusement, pas d’affrontement avec un gros serpent volant, juste un jet de feu demandant aux visiteurs un peu d’imagination sur ce qui peut se tramer sous le macadam de ce Londres apocalyptique. Un second crachat incendiaire est également possible mais reste décidément une bien maigre consolation pour le visiteur déçu de ne pas avoir vu de ses yeux la créature légendaire. Il faut noter cependant la précision et le détail des lieux de tournage recréés, donnant l’illusion parfaite, soit d’être dans un canyon, soit dans une rue londonienne dévastée. La grandeur et le réalisme des plateaux ainsi que leurs effets spéciaux sont la plus-value revendiquée de cette expérience.

Ainsi, Studio Tram Tour - Behind the Magic permet aux visiteurs de revivre à travers des décors, des scènes et des accessoires, les films produits par les Studios Disney (Touchstone Pictures en grande partie). Un des problèmes de cette visite fictive de studios est néanmoins qu’il est possible durant tout le parcours d’apercevoir les coulisses du Parc ainsi que les constructions en cours aux environs de la route, une immersion toute relative donc. Un autre problème est à souligner : les accessoires, statues et autres véhicules de films ne sont pas assez mis en valeur. Placés par-ci, par-là, nonchalamment le long du circuit à la manière du boneyard de l’attraction américaine, ils sont souvent sans explications, sans références aux films dans lesquels ils se trouvent et déposés à même le sol sans valorisation recherchée. Ainsi, les statues visibles après le plateau de Dinotopia semblent venir de nulle part et ne font appel à aucun film précis pour le cinéphile amateur : peut-être ne veulent-ils pas avouer que les statues égyptiennes par exemple, sont en réalité des reliquats non utilisés de la boutique Les Légendes d'Hollywood de Front Lot ? Il en est de même pour les portions de décors avant Catastrophe Canyon ne bénéficiant d’aucun panneau informatif.

Enfin, et c’est sur ce point précis que le bât blesse, cette attraction dont le but est de visiter des studios de films, ne présente aucun VRAI studio et aucune production n’en découlant. En effet, l’attraction de Disney’s Hollywood Studios de 1989 présentait, elle, de véritables studios, d’authentiques plateaux, parfois fermés pour cause de tournage, et même des Imaginieurs Disney et Cast Members créant des costumes ou des décors devant les visiteurs, donnant l’impression d’un studio vivant et en ébullition. Pour exemple, New York Street, un plateau reconstituant l’atmosphère d’une rue new-yorkaise facilement reconnaissable, était utilisé pour le tournage de films des studios. Il n’en est pas de même avec l’expérience parisienne : quel est alors l’intérêt de visiter les coulisses de studios n’ayant jamais eu comme vocation première de produire des films ? En effet, les plateaux utilisés ont été soit reconstitués, soit transportés jusqu’à leur destination mais n’ont pas comme dessein de retrouver leur emploi d’origine. Ainsi, cette copie de l’attraction d’outre-Atlantique manque d’un ingrédient, aussi essentiel qu’incontournable : l’authenticité et l’atmosphère d’un véritable studio, lieu débordant de création, un endroit où de véritables tournages se déroulent. Au lieu d’une telle promesse, les visiteurs ont droit à trois scènes disparates de créativité très inégale et de ce qui pourrait ressembler au grenier de Disneyland Paris avec une collection d’objets parfois inattendus et qui ne corroborent pas le propos de l’attraction, visant à visiter de réels studios : comme exemple, il peut être cité Karting, la voiture de Toy Story servant auparavant de point photo avec les visiteurs de Toy Story Playland de 2010 à 2011 et remisée pour cause de dangerosité d’utilisation ou encore des bouts de décors d’attractions.

L’aspect grenier ne se cantonne pas seulement à celui de Disneyland Paris mais dépasse les frontières. Il atteint son paroxysme lorsqu’aux détours d’un virage, le visiteur averti découvre les restes d’une attraction disparue… d’Epcot à Walt Disney World Resort ! En effet, il est possible d’apercevoir des véhicules de l’attraction Horizons, fermée depuis janvier 1999. Un sous-marin de la scène d’Underwater City et un hovercraft de Mesa Verde se retrouvent également en lieu et place d’éléments censés provenir de studios producteurs de films ! Par ailleurs, trois gargouilles créées pour les festivités du cinquantième anniversaire des Parcs Disney et qui se situaient sur le Cinderella Castle du Magic Kingdom de Walt Disney World Resort se retrouvent dorénavant sur le parcours de l'attraction. Les limites de l’abus narratif sont donc déjà bien outrepassées mais pourtant les Imaginieurs ne s’arrêtent pas là… ils vont jusqu’à berner les passagers ! Lorsque le tram passe devant des Audio-Animatronics en forme de dinosaures, le panneau informatif (pour les rares existants) confirme, en effet, qu’il s’agit bien là des robots utilisés pour le film Dinosaure de 2000… Le scepticisme est alors immédiatement de mise ! Comment des robots ont-ils pu être utilisés pour un film d’animation ? Le visiteur se sent dès lors trahi sans qu’il soit possible d’argumenter le contraire ! En réalité, ce panneau n’est que poudre aux yeux pour cacher une vérité bien différente ! Les dinosaures présentés ne proviennent en aucun cas du film d’animation Dinosaure, réalisés en images de synthèse, mais pour une majeure partie des téléfilms Dinotopia.

Mais le fond n’est toujours pas atteint ! Le plus gros dinosaure, complètement dépecé et ressemblant à s'y méprendre à un ours, n’est rien d’autre qu’un iguanodon Audio-Animatronic de l’attraction Discovery River Boats de Disney’s Animal Kingdom (lorsque les bateaux approchaient de Countdown to Extinction), elle aussi disparue ! Originellement l’un des moments phares de l’attraction, il fut, il est vrai, mis au rebut en 1998… Enfin, plutôt remisé dans le tout nouveau Parc Walt Disney Studios, vu comme une aire de stockage bien pratique ! Un peu plus loin, côté Département des Transports, des moyens de locomotion ont du mal à se faire reconnaître. Et pour cause, l'un d'entre eux, en forme de véhicule spatial, était exposé lors du Festival de l'Espace ayant eu lieu au Parc Disneyland de 1995 à 1996. Non loin, un carrosse d'une époque révolue, est possédé par Disneyland Paris depuis très longtemps, bien avant l'ouverture du second Parc. Mais quid de son origine, de son histoire ? Il est alors temps de se poser les bonnes questions : les Imaginieurs américains considèrent-ils le deuxième Parc parisien comme leur dépotoir pour y entreposer tous les objets inutilisés des attractions passées ? Est-il concevable d’avoir si peu d’égard envers le public européen en lui mentant délibérément ? Le cimetière que devient l’attraction parisienne doit-il être considéré en réalité comme une déchetterie ? C'est en tout cas l'impression que donne en réalité Studio Tram Tour - Behind the Magic : une décharge des Parcs Disney du monde entier ou, pour ceux qui ont encore l’âme de poètes, d’un muséum des attractions disparues (sans pour autant indiquer les œuvres qu'ils exposent).

Les visiteurs sont en droit de se demander alors pourquoi des éléments de films d’animations se retrouvent dans des studios de productions de films censés créer des œuvres cinématographiques en décors réels. Sans oublier les topiaires provenant du Parc Disneyland (le serpent de mer de Fantasyland) ou de Fantasia Gardens (hippopotame en tutu du film de 1940, Fantasia) après que celles-ci ont été remplacées par des nouvelles. Quant aux licences utilisées, nombre d’entre elles auraient pu trouver plus d’échos chez les visiteurs. Une référence à une mini-série d’ABC (Dinotopia) ou encore un film fantastique avec des dragons au succès modeste, ne suffisent pas à interpeller les voyageurs comme l’auraient suscité des licences plus connues du grand public (un plateau de Pirates des Caraïbes en aurait bluffé plus d’un !). En outre, le circuit a reçu nombre de modifications dues à la nouvelle implantation d’attractions avoisinantes : celles de Toy Story Playland inaugurées en 2010 et de La Place de Rémy, en 2014. Pour ce faire, d’immenses toiles vertes ont été installées contre les grillages afin de cacher les bâtiments et infrastructures situés au-delà des limites de l’attraction. Loin d’être esthétiques, ces panneaux flashys ont le mérite de bien dissimuler ce qu’ils sont sensés camoufler. En 2007, à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle attraction, The Twilight Zone Tower of Terror - Un Saut dans la Quatrième Dimension, une nouvelle entrée a été installée pour Studio Tram Tour - Behind the Magic, plus intégrée dans le décor hollywoodien de cette nouvelle rue de Production Courtyard, ayant pour point de fuite l'attraction au loin.

Affublée de la colline Mount Hill et de ses célèbres lettres blanches géantes formant le mot « HOLLYWOOD », l’attraction se voit totalement débarrassée de l'affiche conçue par Drew Struzan (illustrateur américain ayant crééé de multiples affiches de films comme Indiana Jones et le Temple Maudit, Retour Vers le Futur, de nombreuses affiches Star Wars ou encore Jurassic Park) promettant monts et merveilles (enfin surtout dragons et explosions). Bien évidemment, ces chamboulements ne sont pas sans conséquences. Ils ont rendu la visite plus longue, Toy Story Playland obligeant les trams à faire un crochet sur le circuit, et laissent des segments totalement vides. De plus, le parcours qui, initialement ne passait qu’une seule fois devant Dinotopia Palace, impose maintenant deux passages devant une scène qui avait déjà lassé le visiteur une première fois par son inactivité. Enfin, des modifications dans le contenu de l'attraction ont abouti à la suppression pure et simple de la partie Costumes fin 2008, qui était pourtant riche de pièces authentiques et témoignait d'un talent hors norme des Imaginieurs dans le domaine de la couture. Le département Horticulture a été également réduit, à l'image de quelques topiaires relictuelles qui ne bénéficient d'aucune valorisation, le panneau de ce département ayant été tout simplement enlevé. Ces énormes changements dans la scénographie de l'attraction participent à la dégradation qualitative de l'offre tout en raccourcissant, une fois de plus, le voyage. 

Les Cast Members de l’attraction, accoutrés comme des assistants de production, jouent également le rôle d’agents de sécurité des studios dont l’objectif est de guider les visiteurs et d’assurer leur sécurité. Ils appartiennent d’ailleurs au département Transport comme il est possible de le voir grâce au logo sur leurs vêtements. Les vidéos de présentation participent également à l’ambiance avec un casting de stars, jouant de leurs talents d’acteurs et d’actrices confirmés tout en usant voire abusant d’humour. À l’ouverture de l’attraction, différentes langues étaient proposées par paires dans les trams (l’espagnol couplé avec l’allemand, l’italien avec le néerlandais et le français avec l’anglais). Cependant, pour des questions de logistique et afin d’éviter un attente trop longue (les files d’attentes étant séparées selon ces critères linguistiques), ce système a été vite révisé peu après l’ouverture de l’attraction, en ne proposant que la paire franco-anglaise. Des vestiges des anciennes présentations des langues étrangères disparues peuvent toutefois se voir à la fin de la vidéo ; différents acteurs et actrices disant au revoir dans leur langue natale. Autre modification peu de temps après son ouverture, le service FASTPASS proposé sur l'attraction, jugé peu pertinent, sera définitivement supprimé.

Pour la langue française, c’est l’actrice Irène Jacob qui tient le rôle. Jeremy Irons, voix anglaise de Scar, se charge de la langue de Shakespeare. Pour le casting « disparu » dont seul le mot de fin subsiste, les actrices Nastassja Kinski pour la langue germanique, Femke Janssen pour les Pays-Bas, Isabella Rossellini pour la voix italienne et enfin Inès Sastre dans la version hispanique, tiennent leurs rôles pendant un bref instant. Le dernier élément de l’ambiance, et certainement le plus élémentaire, réside dans la bande musicale de l’attraction. La musique composée pour cette excursion est douce, mélodieuse et n’est là qu’en accompagnement de la vidéo de présentation. Elle comble également les vides du trajet, et rend la balade bucolique. Même si l’utilisation de quelques références à des bandes originales de films connues comme celles d’Armageddon par exemple, interprétée par Aerosmith ou de Pirates des Caraïbes, reconnaissables aux premières notes, aurait été astucieuse, elle se suffit à elle-même et permet de métamorphoser la visite en un moment de détente. Cachant les bruits de moteur des trams, elle est tantôt berçante, puis entraînante et parfois même nostalgique !

Un dernier point est à souligner sur ce qui est l’une des marques des Parcs à thème Disney : la thématisation des files d’attente. En effet, cette méthode permet aux visiteurs d’attendre dans des conditions plus agréables tout en bénéficiant d’une immersion préalable dans l’histoire et le cadre de l’attraction. Ces aménagements permettent également de réduire fictivement le temps d’attente supposé par les visiteurs. Dans Studio Tram Tour - Behind the Magic, cette règle est totalement bafouée. Effectivement, c’est certainement la file d’attente la moins thématisée de toute la destination. Affublée en son commencement de la célèbre Panther De Ville noir et blanc de Cruella (dont les tâches d’huile sous la voiture forment un Mickey caché), cet élément, inspiré de la Bugatti Royale (l'automobile la plus chère jamais construite a l'époque) et conduite par Cruella dans le film 102 Dalmatiens, semble bien être le seul à valoir le coup d’œil. Puisqu’autres éléments, il n’y a pas ! Seules quelques affiches de films et des barrières en fer guident les visiteurs comme du bétail vers l’embarquement. Le manque de thématisation est heureusement compensé par une attente rarement élevée, grâce notamment aux capacités horaires efficaces des quatre trams (à raison de deux-cent-dix places par convoi).

Enfin, il ne faut pas manquer cet événement saisonnier très particulier dans un Parc Disney : les Terrorific Nights durant lesquelles Studio Tram Tour - Behind the Magic devient Terrorific Tram Tour ! Le parcours prend un air totalement différent de ce qu’il est usuellement, notamment grâce à la possibilité de le faire de nuit. Une toute nouvelle bande-son et les décors grandioses participent à l’ambiance angoissante de ces soirées particulières. Même si Terrorific Tram Tour ne met alors en lumière (aux sens propre et figuré du terme) que les trois scènes principales de l’attraction, cet événement permet néanmoins aux Imaginieurs d’élaborer toutes sortes de mises en scène et scénarios, prouvant encore une fois leur créativité sans limite ! La version obtenue n’en reste cependant pas moins très éloignée du concept de Disney : seuls l’idée, plutôt originale, et les mini-spectacles, assez bien ficelés pour pouvoir se prendre complètement au jeu, sont à réellement saluer.

Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, les moins bonnes aussi. Le dimanche 5 janvier 2020, les mythiques trains de Studio Tram Tour - Behind the Magic effectue en effet leur tout dernier tour de piste avant la fermeture définitive de l’attraction. Après dix-huit ans environ de (ni bons et ni loyaux) services, le vide-grenier des Resorts Disney tire donc définitivement sa révérence et laisse sa place à un avenir plus radieux. Dans le cadre de l’expansion du Resort parisien annoncée par The Walt Disney Company le 27 février 2018 et prévoyant un plan d’investissement de deux milliards d’euros qui inclut notamment l’agrandissement du Parc Walt Disney Studios de douze hectares supplémentaires, en plus de la création de trois nouvelles zones thématisées Marvel, La Reine des Neiges et Star Wars, l’ajout d’un lac de trois hectares devient un support de choix pour de nombreuses animations. Ainsi, Studio Tram Tour - Behind the Magic, l’une des dernières attractions vestiges de l’ouverture du deuxième Parc à thèmes Disney français, se retire pour permettre ces travaux titanesques dont le chantier s’étale jusqu’à l’horizon 2025. Elle ne disparaît pour autant pas totalement : sa gare se retrouve en effet déplacée au nord de La Place de Rémy pour offrir une toute « nouvelle » expérience aux visiteurs dès juin 2021, nommée Cars Road Trip. Initialement prévu pour une ouverture en 2020 qui a dû être repoussée d'environ un an suite à la pandémie de COVID-19, ce parcours guidé propose de contempler les merveilles de la Route 66 en compagnie des héros mécaniques de la franchise des Pixar Animation Studios Cars et d'affronter les dangers de Cars-tastrophe Canyon. Les différents accessoires, artefacts du septième art et sets entiers comme celui du Londres détruit du (Le) Règne du Feu ne font de facto plus partie de l'expérience, se retrouvant purement et simplement rayés de la carte. Seules l'arrière du plateau de Dinotopia et ses portes massives de Waterfall City se retrouve ingénieusement réutilisé comme support pour la World Largest Map Wall, une fresque représentant la plus grande carte murale au monde de la Mother Road.

Studio Tram Tour - Behind the Magic tentait tant bien que mal de recréer l’atmosphère de la visite d’un vrai studio de cinéma. Pour cela, elle proposait des décors certes réussis tels que Catastrophe Canyon, mais péchait à rendre l’immersion totale tant les intrusions visuelles des coulisses du Parc sont nombreuses. Les scènes étaient grandioses et extrêmement réalistes mais manquaient d’authenticité dans leur rôle premier de proposer des lieux ayant servi à de réels tournages de films. Le reste de l’expérience était fait de bric et de broc, d’objets n’ayant aucun rapport avec le concept, de restes d’attractions disparues outre-Atlantique et perdait donc le visiteur qui se questionnait légitimement sur la présence de bibelots qu’il avait même du mal à reconnaître. Attraction tout juste sympathique à son ouverture, n'ayant jamais connu un vrai regain d’intérêt, Studio Tram Tour - Behind the Magic est au final une belle promesse jamais tenue dont la fermeture est synonyme de pas vers l'avant en faisant table rase du passé.

Liste des œuvres traitées durant la visite
Artéfacts & vidéo de présentation

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001
Drame
1940
Cinéma
1940
Cinéma
002
Comédie musicale
1953
Cinéma
1953
Cinéma
003
Comédie musicale
1956
Cinéma
1956
Cinéma
004
Comédie
1959
Cinéma
1959
Cinéma
005
Science-fiction
1973
Cinéma
1973
Cinéma
006
Drame
1984
Cinéma
1984
Cinéma
007
Drame
1988
Cinéma
1988
Cinéma
008
Pretty Woman
Comédie romantique
1990
Cinéma
1990
Cinéma
009
Comédie dramatique
1990
Cinéma
1990
Cinéma
010
Fantastique
1990
Cinéma
1990
Cinéma
011
Drame
1992
Cinéma
1992
Cinéma
012
Comédie
1993
Cinéma
1993
Cinéma
013
Pulp Fiction
Drame
1994
Cinéma
1994
Cinéma
014
Rock
Action
1996
Cinéma
1996
Cinéma
015
Evita
Comédie musicale
1996
Cinéma
1996
Cinéma
016
Action
1997
Cinéma
1997
Cinéma
017
Armageddon
Science-fiction
1998
Cinéma
1998
Cinéma
018
Drame
1998
Cinéma
1998
Cinéma
019
Comédie romantique
1999
Cinéma
1999
Cinéma
020
Fantasia 2000
Animation 2D / Animation 3D / Film "Live"
2000
Cinéma
2000
Cinéma
021
Dinosaure
Animation 3D / Film "Live"
2000
Cinéma
2000
Cinéma
022
102 Dalmatiens
Comédie
2000
Cinéma
2000
Cinéma
023
Pearl Harbor
Guerre
2001
Cinéma
2001
Cinéma
024
Le Grand Coup de Max Keeble
Comédie
2001
Cinéma
2001
Cinéma
025
Dinotopia
Fantastique • Minisérie
2002
Télévision
2002
Télévision
026
Le Règne du Feu
Science-fiction
2002
Cinéma
2002
Cinéma
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Liste des artéfacts de Parcs à Thèmes Disney

001
Parcours scénique
1983 • 1999
Fin d'activité
1983 • 1999
Fin d'activité
002
Festival
1995 • 1996
Fin d'activité
1995 • 1996
Fin d'activité
003
Bateaux
1998 • 1999
Fin d'activité
1998 • 1999
Fin d'activité
004
Souvenirs
2002
En activité
2002
En activité
005
Crush's Coaster
Montagnes russes
2007
En activité
2007
En activité

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