Kilroy
L'écran titre
Titre original :
Kilroy
Production :
Walt Disney Productions
Date de diffusion USA :
14 mars 1965 - 04 avril 1965
Genre :
Comédie
Réalisation :
Robert Butler
Norman Tokar
Musique :
Buddy Baker
Durée :
180 minutes

Le synopsis

1. Kilroy - Part 1
Emission : Walt Disney’s Wonderful World of Color
Saison 11 Épisode 1
Date de diffusion USA : Le 14 mars 1965
Réalisé par : Robert Butler
Durée : 50 minutes
Tout juste démobilisé du corps des Marines, Oscar Kilroy arrive dans la petite ville de Wilton Junction. Se liant d'amitié avec le jeune Bill Fuller, il décide de l'aider à garder le canon municipal menacé de partir à la décharge...
2. Kilroy - Part 2
Emission : Walt Disney’s Wonderful World of Color
Saison 11 Épisode 2
Date de diffusion USA : Le 21 mars 1965
Réalisé par : Robert Butler
Durée : 50 minutes
Oscar Kilroy, qui a tendance à s'occuper un peu trop des affaires de sa famille d'accueil, provoque des conséquences inattendues : Gladys, la fille, rompt ainsi ses fiançailles tandis que Bill, le plus jeune, affronte un gang des rues...
3. Kilroy - Part 3
Emission : Walt Disney’s Wonderful World of Color
Saison 11 Épisode 3
Date de diffusion USA : Le 28 mars 1965
Réalisé par : Norman Tokar
Durée : 50 minutes
Le maire de la ville craignant la trop grande popularité d'Oscar Kilroy pense le décrédibiliser en lui confiant la gestion de la fourrière des chiens...
4. Kilroy - Part 4
Emission : Walt Disney’s Wonderful World of Color
Saison 11 Épisode 4
Date de diffusion USA : Le 04 avril 1965
Réalisé par : Norman Tokar
Durée : 50 minutes
Contre toute attente, Oscar Kilroy prend à cœur son travail à la fourrière et met en place un stratagème pour sauver les chiens condamnés...

La critique

rédigée par

Kilroy est un téléfilm diffusé dans le cadre de l'émission de la chaîne américaine NBC, Walt Disney's Wonderful World of Color.

En 1961, Walt Disney claque la porte de la chaîne ABC après sept années de bons et loyaux services au cours desquelles il présente le show Disneyland. Refusant de se faire enfermer dans un genre, il décide, en effet, de rejoindre NBC qui lui offre de nouvelles et grandes opportunités pour développer son savoir-faire naissant en matière d'œuvres de télévision. Le papa de Mickey dispose désormais non seulement d'un budget plus conséquent mais aussi d'une très large autonomie dans le choix de ses programmes là où, justement, ABC lui imposait la production de westerns à la Davy Crockett. Le transfert d'une chaîne à l'autre offre également aux productions télé de Disney l'avantage de la couleur. Ni une, ni deux, l'émission Disneyland se mue en logiquement nommée Walt Disney's Wonderful World of Color, dès septembre 1961. L'une des toutes premières conséquences visibles de l'arrivée sur NBC est la disparition progressive des séries à nombreux épisodes (Texas John Slaughter...) au profit de téléfilms de qualité, limités à deux ou trois parties (Le Prince et le Pauvre, Escapade in Florence...).

Kilroy est une fiction télévisée qui a la capacité de détonner dans le catalogue traditionnel disneyen dans la mesure où il effleure l'actualité politique du moment. Le personnage d'Oscar Kilroy est, en effet, un vétéran de la guerre du Vietnam qui cherche à reprendre sa place dans la vie civile. Si le propos en reste toutefois au simple stade d'introduction, il se permet tout de même d'aborder le courage et la dévotion des soldats américains et l'accueil qui leur est réservé à leur retour. En 1965, la participation américaine au conflit sud-asiatique commence, il est vrai, tout juste et n'a pas encore mauvaise presse. Ca tombe bien : Kilroy est avant tout une comédie.

La minisérie se divise en deux partie bien distinctes. La première, comprenant les deux premiers épisodes réalisés par Robert Butler, met ainsi peu l'accent sur le personnage d'Oscar Kilroy qui donne l'impression d'être lui-même spectateur de l'action. Intégrant la famille Fuller, il s'installe, en effet, gentiment parmi elle, délivrant des conseils aux conséquences souvent inattendues. Le récit oscille alors vers la satire familiale.

La seconde partie, réalisée par Norman Tokar, s'inscrit, elle, toute entière, dans le style des comédies chères à Walt Disney lui-même. Et pour cause, elle est signée du réalisateur et heureux papa de Quatre Bassets Pour un Danois, 3 Etoiles, 36 Chandelles ou Demain... des Hommes. L'humour est ainsi léger et s'appuie essentiellement sur le comique de situation. Le troisième épisode fait d'ailleurs réellement penser à Quatre Bassets Pour un Danois dont il reprend la dynamique. Le changement de réalisateur replace, en outre, le personnage d'Oscar Kilroy au centre du propos : il devient donc un héros au grand cœur, non par ses exploits militaires mais bien par son implication dans la vie sociale.

Côté casting, une fois n'est pas coutume, la fiction fait dans la nouveauté. Seul le jeune Bryan Russell (Bill Fuller) est, il est vrai, un acteur clairement disneyen depuis ses participations à des films comme Babes in Toyland, Emile et les Détectives, Demain... des Hommes et L'Honorable Griffin et la minisérie Gallegher.
Le rôle titre, Warren Berlinger, est, en revanche, un parfait inconnu au studio du royaume enchanté. Livrant une prestation d'excellent facture, rendant son personnage terriblement attachant, il sera pourtant peu réemployé par Disney. Malgré une longue carrière au cinéma et à la télévision, il attendra , en effet, 1976 pour un petit rôle dans Un Candidat au Poil puis les années 80 pour des participations dans de courtes séries estampillées Disney, Un Amour de Coccinelle - La Série (1982) et Small & Frye (1983).

Kilroy est une minisérie sympathique qui fleure bon les années 60. Les deux derniers épisodes sont à l'évidence les plus réussis avec une mention particulière pour la gentille moquerie distillée contre les calculs politiciens...

L'équipe du film

1901 • 1966
1933 • 2019

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