Titre original :
The Ghosts of Buxley Hall
Production :
Walt Disney Productions
Date de diffusion USA :
Le 21 décembre 1980 (première partie)
Le 04 janvier 1981 (deuxième partie)
Genre :
Comédie
Réalisation :
Bruce Bilson
Musique :
Frank De Vol
Durée :
90 minutes
Disponibilité(s) aux États-Unis :

Le synopsis

Buxley Hall, une académie militaire pour garçons fondée en 1876 par le Général Eulace Buxley et dirigée aujourd'hui par son descendant, le Colonel Joe Buxley se voit contrainte pour des raisons financières de fusionner avec la Wakefield Academy, un établissement pour filles. Mais les fantômes des fondateurs de l'école ne l'entendent pas de cette oreille...

La critique

rédigée par

Les Fantômes de Buxley Hall est un téléfilm diffusé, en 1980, sur NBC, dans l'émission hebdomadaire, nouvellement renommée, Disney's Wonderful World et héritière du show d'ABC créé en 1954 par Walt Disney lui même et intitulé Disneyland.

Les Fantômes de Buxley Hall est une des surprises que réserve au fan Disney le visionnage consciencieux de l'intégralité de l'œuvre des studios Disney. Peu nombreux sont, en effet, les spectateurs à avoir vu tous les films « live » du label de Mickey et encore moins nombreux sont les téléspectateurs à avoir vu tous ses téléfilms. Pourtant, en 1980, les Walt Disney Studios produisent autant de films pour le grand écran que pour le petit ! Au cinéma, sort ainsi un long-métrage pour adolescents présenté sans le nom Disney adossé (Une Nuit Folle, Folle), la suite d'une franchise à succès (La Coccinelle à Mexico), un film d'aventure (Le Dernier Vol de l'Arche de Noé) et une comédie musicale (Popeye). A la télévision, c'est au tour d'une amitié entre un jeune homme et un tigre (Sultan et la Star du Rock) et une œuvre policière pour enfants (The Kids Who Knew Too Much) à être mises en images. Mais bizarrement, la meilleure fiction de l'année 1980 reste assurément Les Fantômes de Buxley Hall qui est un cocktail de tout ce qui fait le renom d'un film en prises de vues réelles labélisé Disney. Il dispose, en effet, d'une bande d'adolescents attachants, d'un zeste de fantastique, de méchants drôles et pathétiques, d'un couple de professeurs sympathiques et fait évoluer le tout dans une bonne humeur communicative. Il y a ainsi un côté bon enfant dans cette histoire curieusement non handicapée par le nombre assez impressionnant de personnages qui arrivent, il est vrai, tous à briller dans leur créneau. L'atmosphère d'une école militaire, la présence de fantômes délirant, les chutes et loufoqueries des méchants donnent assurément au téléfilm Les Fantômes de Buxley Hall une saveur jouissive.

Les Fantômes de Buxley Hall bénéficie à plein de sa large panoplie de personnages.
Les trois fantômes, le Général Eulace C. Buxley (Dick O'Neill), le Sergent Major Cheater B. Sweet (Victor French) et Bettina Buxley (Louise Latham) jouent ainsi un rôle essentiel à la dynamique de l'ensemble dans leurs capacités à le doter d'un zeste de fantastique. Ils ne sont, en effet, visibles que par ceux à qui ils ont décidé de se montrer (ici les enfants) et affichent des caractères bien trempés entre le Général ouvertement misogyne, le Sergent bon pragmatique et la femme du Général plus subtile encore. Chacun est à l'évidence attachant dans son genre.
La ribambelle d'élèves vient ensuite compléter avec bonheur le tableau même si les deux principaux, Jeremy Ross (Rad Daly) et Posie Taylor (Tricia Cast) sortent bien évidemment du lot. Le premier est un orphelin balloté d'école en école par son oncle et sa tante qui le délaissent tandis que la seconde est la petite caïd de l'école de fille. Leur amitié est gentiment crédible et leur relation avec les fantômes jubilatoire.
A côté d'eux, évoluent les responsables des deux écoles, le Colonel Joe Buxley (Monte Markham) et Emily Wakefield (Renne Jarrett) dont les objectifs professionnels sont radicalement différents : le proviseur tente, en effet, seulement de sauver l'école de son aïeul tandis que la directrice, bien plus moderne, s'évertue elle uniquement à éduquer ses jeunes filles. Leur antagonisme ne s'avèrera finalement pas si profond que cela...
Les méchants ne sont, quant à eux, pas en reste, constitués qu'ils sont de la tante du jeune Jeremy, Ernestine (Ruta Lee), et de son dernier mari italien, le Conte Sergio Luchesi Di Gonzini (Vito Scotti). Cupide, la femme se bat, en effet, avec son frère pour récupérer la garde de son neveu devenu excessivement riche suite aux décès de ses parents tandis que le mari, soumis à son épouse autoritaire, accumule les traits grossiers, à commencer par son accent italien à couper au couteau.
D'autres personnages viennent enfin agrémenter ce casting décidément très riche avec notamment un banquier véreux, un majordome bourru, ou un camarade de classe sadique...

Comédie Disney savoureuse à la nostalgie d'un autre temps et l'ambiance si particulière, mélange du (Le) Fantôme de Barbe Noire et de Panique à L'Orphelinat, Les Fantômes de Buxley Hall est à déguster sans modération !

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