Sabrina, l'Apprentie Sorcière
L'affiche
Titre original :
Sabrina the Teenage Witch
Production :
Viacom Productions
Date de diffusion USA :
Le 19 octobre 1997
Distribution :
The Wonderful World of Disney
Genre :
Comédie
Réalisation :
Tibor Takács
Musique :
Greg De Belles
Durée :
90 minutes
Disponibilité(s) aux États-Unis :

Le synopsis

Le jour de ses 16 ans, Sabrina découvre qu'elle n'est pas une jeune fille comme les autres : elle apprend, en effet, qu'elle est une jeune sorcière. Découvrant peu à peu l'étendue de ses pouvoirs, elle peut désormais envisager un tout nouvel horizon comme, par exemple, séduire Seth, le plus beau garçon du lycée...

La critique

rédigée par

Sabrina, l'Apprentie Sorcière n'est pas à proprement parler une production Disney. Il s'agit, en réalité, d'une fiction télévisée américaine de Viacom, le propriétaire de Paramount Pictures, diffusée aux USA par ABC, l'une des chaînes majeures de la firme de Mickey. Le téléfilm a été ainsi présenté au public d'outre-Atlantique dans le cadre de l'émission The Wonderful World of Disney. Il s'agit là d'ailleurs du seul film de télévision à ne pas être inédit lors de son passage dans le show disneyen de l'antenne généraliste : il a, en effet, été diffusé auparavant sur Showtime, le 7 avril 1996.

Sabrina, l'Apprentie Sorcière est une adaptation télévisée des aventures d'un personnage issu de comics publiés pas Archie Comics. Il apparait pour la première fois en octobre 1962 dans diverses collections puis accède à sa propre série, éditée, elle, de 1971 à 1983. L'accueil du téléfilm par le public est tel qu'il donne vite à Viacom l'idée de le décliner dans une série télé éponyme. Sabrina, l'Apprentie Sorcière (le téléfilm) peut être ainsi vu comme le numéro zéro de Sabrina, l'Apprentie Sorcière (la série) qui aura elle-même droit à son vrai épisode-pilote. ABC en diffuse les quatre premières saisons du 26 septembre 1996 au 5 mai 2000 puis l'abandonne. Warner Bros Televison Network prend alors le relais pour les trois autres saisons du 23 septembre 2000 au 24 avril 2003. Au final, la série totalise le nombre record de 163 épisodes.

Afin de promouvoir Sabrina, l'Apprentie Sorcière (la série), mais également en attendant que son nouveau propriétaire Disney ait le temps de produire des fictions inédites pour son rendez-vous hebdomadaire sur la chaine, ABC rediffuse donc Sabrina, l'Apprentie Sorcière (le téléfilm) au sein de l'émission The Wonderful World of Disney. Son visionnage permet de prendre la mesure du changement radical de casting entre les deux. Seule l'héroïne, Sabrina, interprétée de main de maître par Melissa Joan Hart sauve, en effet, sa tête. Charlene Fernetz (tante Zelda) et Sherry Miller (tante Hilda) sont ainsi remplacées, respectivement, par Beth Broderick et Caroline Rhea tandis qu'Harvey, l'ami de Sabrina, change carrément de type passant du brun Tobias Mehler au blond Nate Richert. Même Salem le chat est remercié et remplacé par un audio-animatronic. Il est enfin à noter que le beau gosse de service dans le téléfilm (non appelé, scénaristiquement parlant, à rester dans la série) n'est autre que Ryan Reynolds (La Proposition) dans un de ses tout premiers rôles.

Sabrina, l'Apprentie Sorcière (le téléfilm) est un film de télévision de bonne facture. Les personnages y sont attachants et leurs aventures sympathiques. Seul le rythme du récit pêche un peu, accusant le poids des années par une lenteur handicapante aujourd'hui. Le casting gêne également avec le recul le plaisir de le suivre, tant la résonnance de la série (et de ses acteurs) dans l'inconscient collectif rend difficilement supportable le fait de voir les personnages joués par d'autres.

A l'origine d'une série des années 90 très, trés populaire, Sabrina, l'Apprentie Sorcière est un téléfilm certes daté, mais toujours enthousiasmant.

Poursuivre la visite

Le Forum et les Réseaux Sociaux

www.chroniquedisney.fr
Chronique Disney est un site de fans, non officiel, sans lien avec The Walt Disney Company, ni publicité,
utilisant des visuels appartenant à The Walt Disney Company ou des tiers par simple tolérance éditoriale, jamais commerciale.