Foire aux Questions - Année 2019

Voici les réponses aux questions des lecteurs.

Les membres de l’équipe de Chronique Disney répondent dans cette Foire aux Questions à toutes les interrogations que les lecteurs du site leur envoient par MP via la page Facebook ou le compte Twitter ou par courriel en utilisant l’adresse contact@chroniquedisney.fr.

Foire aux Questions

Evidemment, ne sont publiées que les questions dignes de ce nom et de nature à intéresser l’ensemble de la communauté des lecteurs de Chronique Disney en apportant ici, une information non traitée sur le site ou là, un approfondissement d’un point sur un sujet précis.
L’envoi d’un courriel ou message privé à Chronique Disney ne garantit pas sa publication, laissée à l’arbitraire des membres de l’équipe.

Les questions pour l'année 2019

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— 22 décembre 2019 • 16H53 —
Facebook — Joff
Comment France 2 peut-elle diffuser Aladdin ?— 22 décembre 2019 • 16H53 — Facebook — Joff —

J'ai une petite question : je croyais qu'M6 avait les droits des Disney depuis quelques années. Or, je constate que France 2 va diffuser les classiques sur les deux semaines à venir... et M6, les oeuvres les plus récentes. Comment est-ce possible ? Me suis-je toujours fourvoyé et il n'y avait aucune "exclusivité" chez M6, ou y-a-t-il eu changement ?

M6 a, en effet, acquis le catalogue Disney pour une durée déterminée et un nombre précis de diffusion. Pour toutes les nouveautés, elle a ainsi le droit de « premier regard », en gros, elle peut décider de diffuser ou non une série ou un film Disney. Si elle estime que telle ou telle production ne lui convient pas ou qu’elle n’a tout simplement plus de place pour elle sur sa grille, elle peut alors décider de la revendre à une autre chaîne, histoire de faire rentrer de l'argent en valorisant son catalogue.
Pourquoi France 2 et pas une de ses chaînes de la TNT genre 6ter ou W9 ? Parce que certains films (comme Aladdin) sont trop chers pour une chaîne de la TNT.
Bref, en résumé, M6 a acheté un catalogue et en fait ce qu'elle veut ensuite : le diffuser, ne pas le diffuser (certains films ou séries restent inédits en France pour cette raison parce qu’aucune chaîne, in fine, n'en a voulu et/ou n’a trouvé de places pour eux sur sa grille) ou le revendre en partie, d’abord en interne dans le groupe M6 ou en externe, à France Télévisions par exemple.

Pour être tout à fait complet, concernant les séries américaines revendues par une chaîne française à une autre, il existe aussi un « droit de suite ». Ainsi, par exemple, à l’époque où TF1 détenait les droits du catalogue ABC Studios, le programmateur de la Une a jugé la série Castle (qui alors débutait tout juste) comme insuffisamment porteuse pour la première chaîne. Il en a donc revendu les droits à France 2 qui a diffusé la première saison en été, les lundis soirs, en bouche-grille estival, en première partie de soirée. Contre toute attente, Castle a cartonné et battu chaque semaine TF1 en audience. France 2 a alors décidé de proposer la suite de la série en septembre et d’étirer sa diffusion sur plus de vingt semaines au rythme d’un seul épisode inédit par soir, histoire de capitaliser un maximum dessus... Et elle a procédé de la sorte chaque année au gré des nouvelles saisons produites jusqu'à l'arrêt de la production.
Et bien, TF1 n’a pas pu récupérer la série pour elle, France 2 lui ayant acheté la première saison, elle a, en effet, profité de l’application du « droit de suite » pour acquérir les saisons suivantes alors inédites et battre régulièrement TF1 avec une série américaine dont elle avait pourtant à l’origine les droits...

Laurent Armand-Zuniga
— 13 décembre 2019 • 08H46 —
Facebook — Anaïs
Y'aura-t-il des dessins animés Fox sur Disney+ ?— 13 décembre 2019 • 08H46 — Facebook — Anaïs —

Savez-vous s'il y a une possibilité que le contenu de 20th Century Fox à destination des enfants débarque un jour sur Disney+ ? Et je ne demande pas du tout cela parce que j'aimerais pouvoir enfin me faire un marathon Peter Pan et les Pirates...
Autre petite question, je me souviens qu'il y a une page sur votre site qui référence le contenu Disney+, mais impossible de la retrouver, vous auriez le lien ?

Oui, c'est probable à terme et déjà en partie le cas puisque, par exemple, Anatasia est déjà disponible dans le catalogue Disney+ dans certains pays. En revanche, impossible de savoir précisément quelles productions (cinéma et télévision) seront reprises ou pas : à la question éditoriale, se heurtent en effet aussi des questions de droits...

La section Disney+ de notre site est accessible depuis le menu principal aux côtés des sections Ciné et TV.
Elle y a également l'Agenda Disney+ qui annonce les productions inédites à venir.

Laurent Armand-Zuniga
— 17 novembre 2019 • 10H17 —
Facebook — Jessica
Chef-d'œuvre, Grand Classique ou Classique ?— 17 novembre 2019 • 10H17 — Facebook — Jessica —

Je ne sais pas si vous avez déjà fait un article ou un podcast sur la question que je me pose : comment est déterminée la catégorie d'un film d'animation Disney visible sur les jaquettes de DVD ou Blu-ray : Chef-d'œuvre, Grand Classique ou Classique ?

Cette classification remonte en fait au tout début des éditions vidéo. Quand Michael Eisner et Franck Wells décident dans les années 80 de sortir les films Disney en vidéo, en cassette VHS à l'époque, ils décident de le faire avec précaution. D'abord pour tester le marché puis, vu le raz-de-marée (le public s'est rué dans les magasins pour acheter les VHS en question), en structurant l'offre et en hiérarchisant le catalogue de films proposé en vidéo.
Aux États-Unis, il n'existe toutefois pas vraiment de catégories ou du moins, elles ont été assez instables. La seule vraie différence faite était l'application ou non d'un moratoire : c'est une technique de vente qui s'appliquait aux oeuvres emblématiques de Walt Disney comme Blanche Neige et les Sept Nains, Pinocchio, La Belle au Bois Dormant, Cendrillon... Ces films sortaient ainsi en vidéo (VHS puis DVD) puis passaient sous moratoire. C'est-à-dire qu'une fois le stock épuisé en magasin, il n'y avait pas de réapprovisionnements, histoire de créer le manque. Ils étaient ensuite reproposés des années plus tard dans de nouvelles éditions, le plus souvent enrichies de bonus, ou sur un nouveau support (DVD puis Blu-ray). Les éditions soumises au moratoire se démarquaient des autres par la mention "Édition Platinium" et/ou "Édition Diamant". Chose notable à savoir également, les suites des films de la catégorie Chef-d'œuvre se sont vues elles aussi appliquées le moratoire comme leurs aînés.

En France, pays où il est d'usage de tout cataloguer, trois catégories ont été créées : Chef-d'œuvre, Grand Classique ou Classique.

  • L'appellation Chef-d'œuvre concernait les oeuvres soumises à moratoire selon la technique de vente décrite plus haut.
  • L'appellation Grands Classiques concernait, elle, tous les autres films d'animation Disney sortis au cinéma mais ne faisant pas partie de la catégorie Chef-d'œuvre et donc non soumis à moratoire. Leurs éditions vidéo étaient présentes tout le temps en magasin, sans rupture de stock sciemment organisée.
  • L'appellation Classique concernait, enfin, tous les films direct-en-vidéo le plus souvent produit par DisneyToon Studios et non pas par Walt Disney Animation Studios. Comme les Grands Classiques, ils étaient tout le temps disponibles à la vente.

Cette classification n'a toutefois pas été vraiment respectée très longtemps et, au fil des années, certains films sont passés d'une catégorie à une autre, la technique du moratoire étant ensuite abandonnée comme aux États-Unis. En fait, cette triple distinction franco-française entre Chef d'oeuvre, Grand Classique et Classique a fini pas ne plus rimer à grand chose si bien qu'au bout du compte, tous les films sont sortis sous l'appellation Classique.

Laurent Armand-Zuniga
— 28 octobre 2019 • 13H18 —
Facebook — Charlene
Sortie française de Blanche Neige et les 7 Nains ?— 28 octobre 2019 • 13H18 — Facebook — Charlene —

J'ai une petite question en ce qui concerne Blanche Neige et les Sept Nains.
Selon les sites internet, la date de sortie française n'est pas la même. Certains parlent en effet du 4 mai 1938 quand les autres évoquent le 6 mai. Quelle est donc la date officielle ?

La première de Blanche Neige et les Sept Nains a eu lieu le vendredi 6 mai 1938 au Marignan Pathé, l'un des cinémas des Champs-Élysées.

Cette grande soirée de gala est notamment évoquée dans le livre Blanche Neige et les Sept Nains, la Création du Chef-d'oeuvre de Walt Disney édité en 2014.

Karl Derisson
— 24 octobre 2019 • 15H13 —
Facebook — Baptiste
Où trouver la liste des Twisted Tales ?— 24 octobre 2019 • 15H13 — Facebook — Baptiste —

Une question "univers étendu : j'aimerai commencer la collection des Twisted Tales (dont je n'ai entendu que du bien).
Là où ça coince, c'est que sur Internet (et Amazon), on trouve de tout...
Est-ce qu'il existe une liste officielle de la série Twisted Tales ?
Il me semblait qu'il n'y en avait que 3 (inspirés de La Belle et la Bête, Aladdin et La Petite Sirène) mais je vois qu'il existe d'autres titres avec sensiblement la même présentation...

La liste complète des Twisted Tales édités se trouve évidemment sur Chronique Disney, elle est à retrouver ici

Quelques informations supplémentaires :

  •  effectivement, pour l'heure, trois romans sont disponibles en France, Ce Rêve Bleu, Histoire Éternelle et Profondeurs de l'Océan. Il Était un Rêve est sorti il y a quelques années mais n'est plus disponible que sur le marché de l'occasion. Une réédition est vivement attendue ;
  • Renouveau, le Twisted Tale inspiré de La Reine des Neiges, sort en librairie le 30 octobre 2019 ; 
  • enfin, le prochain roman publié en France sera celui sur Mulan (Reflection en V.O) mais la date n’est pas encore connue.
Laurent Armand-Zuniga
— 15 octobre 2019 • 13H15 —
Facebook — Rose
Disney perd-il peu à peu les droits de ses films ?— 15 octobre 2019 • 13H15 — Facebook — Rose —

Alors voilà, j'ai déjà entendu (ou peut-être mal compris) que Disney avait perdu les droits de certaines de ses créations, et que c'était pour cela qu'il faisait certains Disney en live et pas d'autres. Mais aussi qu'ils avaient perdu les droits sur Mushu.
Comment cela se passe exactement les droits ? Est-ce que ce n'est que pour l'audiovisuel ? Ou pour toutes récupérations créatives (je pense à la mode, bijoux...) ?

Les gestions de droits sont bien complexes et encore plus aux États-Unis où la notion de propriété intellectuelle, si elle existe, n'est pas attachée à l'auteur de l'œuvre comme c'est le cas en France.
Pour faire simple, la propriété d'une oeuvre, d'une création et donc d'un film ou d'un personnage appartient non pas à son auteur mais à la compagnie pour laquelle il travaillait quand cela a été créé. Si les animateurs peuvent revendiquer la paternité de leur personnage, ces dits-personnages appartiennent intégralement à The Walt Disney Company qui décide, seule, de les exploiter sous la forme qu'elle souhaite ou d'en conférer l'exploitation à d'autres entreprises via, par exemple, des licences commerciales comme pour les jouets, les vêtements, les livres, etc.

Un bon exemple est L'Étrange Noël de Monsieur Jack
Tim Burton était animateur chez Disney quand il a esquissé les personnages si bien que, quand il a voulu des années plus tard monter le film, il a dû au préalable s'entendre avec Disney pour réaliser son projet car les personnages appartenaient à The Walt Disney Company.
Donc, désolé mais ces rumeurs sont infondées. En fait, s'agissant des remakes live, Disney choisit juste en fonction de ce qu'elle juge du potentiel des films d'animation et organise alors éventuellement ou non leur adaptation "live" au cinéma ou sur Disney+.

Pour les droits sur Mulan précisément, il faut savoir qu’un accord a été passé entre Jeffrey Katzenberg alors producteur du film et The Walt Disney Company qui prévoit un dividende conséquent sous forme de royalties sur les recettes d'exploitation des créations originales présentes dans l'opus.
Liée au départ fracassant de Katzenberg, cet accord « secret » exigeait ainsi à l’origine 2% des recettes des films exploités pendant son passage à la tête des Walt Disney Animation Studios (ce qui incluait Aladdin et Le Roi Lion !). Le refus de Disney a été catégorique : en échange, il lui aurait été proposé ce fameux accord sur les créations originales de Mulan. Pour faire court, toute recette liée à l’utilisation de la musique ou des personnages originaux (dont Mushu) tombe en partie dans sa poche... Disney a évidemment cherché à contourner le problème : Mulan en version "live" étant attendu comme l’un des plus grands succès du cinéma en Asie et surtout en Chine, la firme de l’oncle Picsou n’a, en effet, pas voulu remplir aussi facilement les poches de Jeffrey Katzenberg en réutilisant ce qui avait été créé pour le film d'animation. Elle a donc préféré reprendre uniquement les éléments historiques de l'histoire qui, eux, relèvent du domaine public et sont donc libres de droits...

Enfin, pour être tout à fait complet sur le sujet, des rumeurs circulent aussi sur Tarzan. Le concernant, il se trouve que le design du personnage animé ainsi que les autres personnages appartiennent bien à The Walt Disney Company tandis que le nom Tarzan est, lui, la propriété de Burroughs Inc., la société des ayants-droits d’Edgar Rice Burroughs qui gère ses créations. Dès lors, Disney ne peut se servir du nom que dans les conditions du contrat conclues avec cette société et c'est pourquoi notamment un TM (trademark) associé au nom Tarzan est rajouté un peu partout. Les droits de licences et d'exploitation ont été, quant à eux, négociés pour une période donnée si bien que les années passant, il peut y avoir des produits dérivés qui ne sont plus couverts par l’accord global avec la société Burroughs (des droits dont l’étendue a été évidement délimitée bien avant la sortie du film). Disney préfère dans ce cas cesser toutes mises sur le marché de produits profitant à d’autres qu’elle. Mais, tout est question de patience : un autre élément est à garder à l’esprit puisque le nom Tarzan et le personnage orginal tomberont dans le domaine public suivant les pays autour de 2037...
 

Laurent Armand-Zuniga
— 24 septembre 2019 • 11H13 —
Facebook — Grégory
Le Roi Lion, c'est l'Histoire d'un Chef-d'œuvre ?— 24 septembre 2019 • 11H13 — Facebook — Grégory —

J'aimerais connaître votre avis sur le livre Le Roi Lion, c'est l'Histoire d'un Chef-d'œuvre. J'ai eu l'occasion de le feuilleter mais sans lire vraiment le contenu. J'hésite à me le procurer. Merci d'avance.

Ce livre est particulièrement intéressant et très bien détaillé. De plus, les Français sont, pour une fois, particulièrement gâtés, car il possède 48 pages de plus que son homologue américain The Art and Making of The Lion King. Il propose en effet nettement plus d'informations sur la comédie musicale et le long-métrage d'animation de 1994. Les pages ajoutées dans la version française proviennent ainsi du livre L'Art du Dessin-Animé Le Roi Lion, édité en 1994 par Hyperion et écrit par Christopher Finch, et, concernant celles spécifiquement consacrées à la comédie musicale, de The Lion King : Twenty Years on Broadway and Around the World, publié lui par Disney Editions en 2017, et signé de Michael Lassell. 
Quel que soit son avis sur le film de 2019, le livre est un bel hommage à sa production, et il fait entrer directement le lecteur dans son processus de création, qui est un véritable tour de force visuel. C'est Huginn & Muninn qui édite le livre en France, et la qualité de son travail d'édition et de traduction n'est également plus à prouver. L'ouvrage évite enfin de n'être rien d'autre qu'une compilation d'images magnifiques dénuée de texte, la qualité rédactionnelle étant bien au rendez-vous.

Laurent Armand-Zuniga
— 21 septembre 2019 • 11H17 —
Facebook — Sophie
Pinocchio : Île des Plaisirs ou Île Enchantée ?— 21 septembre 2019 • 11H17 — Facebook — Sophie —

Suite à un quiz sur internet, j'ai découvert que, dans le Blu-ray de Pinocchio, l'île où les enfants se transforment en âne s'appelle l'Île Enchantée... Or, j'étais persuadée qu'elle s'appelait l'Île aux Plaisirs ! Je trouve les deux appellations sur internet ; du coup, laquelle est la bonne ?

Il est fréquent que les longs-métrages Disney possèdent plusieurs doublages, en particulier les plus anciens réactualisés ou restaurés pour les supports actuels.

Pinocchio fait partie de ceux-là. Et lors d'un redoublage, quelques lignes de dialogues ont été changées.
L'Île aux Plaisirs est ainsi devenue L'Île Enchantée sans aucune explication claire même s'il est permis de penser qu'il s'agit là d'une volonté d'aseptiser son nom et lui ôter tous sous-entendus sexuels.
Il est d'ailleurs intéressant de noter que, sur la bande originale française du film, la piste 16 continue de s'appeler "En route pour l'Île aux Plaisirs" alors même que ce nom a été changé. Il faut y voir là une simple absence de synergie entre les différents services.

La version originale du film pose, elle, bien moins de problèmes. L'île est appelée Pleasure Island et continue de l'être !

Laurent Armand-Zuniga
— 18 septembre 2019 • 11H30 —
Facebook — Cheyenne
Les vrais prénoms de Riri, Fifi et Loulou ?— 18 septembre 2019 • 11H30 — Facebook — Cheyenne —

Dans l'un des nouveaux épisodes de La Bande à Picsou, Riri, Fifi et Loulou se retrouvent en compagnie de Zeus et Hercule. À un moment, Hercule anoblit Riri et Loulou en leur donnant les noms de Richard et Louie. Est-ce réellement leurs prénoms ? Et si c'est le cas, quel est celui de Fifi ? Et pourquoi le trio ne souhaite pas qu'ils soient connus (Fifi a fait une petite remarque à Hercule en disant de ne rien nous révéler.)

Oui, ce sont bien Richard et Louis pour les deux premiers (du moins dans le cadre de la série La Bande à Picsou) tandis que le vrai prénom du troisième est... Firmin !

Par contre, dans l'épisode de La Lance de Sélène !, c'est en réalité Loulou qui demande à ce que son prénom ne soit pas prononcé laissant supposer qu'il en a honte, du moins en anglais. En français, il englobe ses deux frères dans son affirmation. Louis n'étant pas un prénom ringard, la vanne originelle ne fonctionnait en effet pas sur lui ; décision a donc été prise d'en élargir la portée visant sans doute l'utilisation du plutôt vieillot, Firmin.

Pour en découvrir plus sur les trois de neveux de Donald, n'hésitez pas à vous reporter au portrait que nous leur consacrons et dans lequel nous revenons sur toute leur existence et carrière, quelque soit le domaine (au cinéma, à la télévision, en bandes-dessinées, au sein des Parcs Disney…)

Laurent Armand-Zuniga
— 13 septembre 2019 • 08H50 —
Instagram — Nicolas
Quid de la montgolfière de Disneyland Park ?— 13 septembre 2019 • 08H50 — Instagram — Nicolas —

J'écoute depuis quelques temps vos podcasts que je trouve à la fois divertissants et intéressants.
J'aurais une question au sujet de celui qui tente de trouver une réponse à : Quel est le meilleur land du Parc Disneyland ?
Lorsque sont évoqués les weenies, l'un d'entre vous parle d'une montgolfière associée à Main Street, U. S. A. pour Disneyland Park à Anaheim. Si j'arrive à retrouver la trace de ce projet sur des concepts art - notamment celui conçu par H. Ryman - je ne parviens pas en revanche à trouver de source qui confirme qu'une montgolfière a bien pris place au sein du parc en tant qu'attraction ou élément de décor de façon permanente.

Attention : cette montgolfière n'a jamais été installée ! Elle est restée à l'étape de simple concept. Et elle n'était pas vraiment considérée comme le weenie de Main Street, U.S.A mais plutôt celui de la place centrale, devant le château, destiné à encourager les gens à progresser et remonter la rue principale.
L'idée a été, en réalité, assez vite abandonnée car son rendu gâchait un peu trop la perspective. Pire encore, elle aurait été, à l'époque, ingérable comme attraction et finalement inutile puisque le château est suffisant pour inciter les visiteurs à remonter la rue...

Laurent Armand-Zuniga
— 10 septembre 2019 • 11H54 —
Facebook — Ahmed
Disneyland Paris et la pratique d'un culte ?— 10 septembre 2019 • 11H54 — Facebook — Ahmed —

Y-a-t-il un lieu de prévu pour faire sa prière dans les Parcs de Disneyland Paris ?

Contrairement, par exemple, aux aéroports internationaux ou aux hôpitaux, il n’existe pas de salle œcuménique dédiée spécifiquement à la pratique de cultes et accessible librement dans les Parcs, quel que soit le culte en question d’ailleurs.
En revanche, il est toujours possible de demander à City Hall (Parc Disneyland) ou Studio Services (Parc Walt Disney Studios) d'accéder à une salle pour prier au calme mais cela ne sera évidemment possible que si la dite-salle est libre. Il ne s'agit pas là d'un service garanti.

Laurent Armand-Zuniga
— 05 septembre 2019 • 17H16 —
Facebook — Steven
Les raisons de la fermeture des Disney Store ?— 05 septembre 2019 • 17H16 — Facebook — Steven —

Savez-vous pourquoi les Disney Store ferment tous ? Disney n’est pas si rentable que ça ?

Après avoir tenté de relancer son concept avec toute une théâtralisation mise en place dans les magasins, Disney Store n’est jamais vraiment parvenu à redresser ses chiffres de ventes si bien que toute la branche n’a jamais brillé en France, côté rentabilité. Et quand en plus, le net est venu attaquer ses bastions et grignoter peu à peu la base de sa clientèle, la décroissance s’est accélérée ; les achats sur le web plombant en premier les boutiques uni-marques. Pire encore, quelques fois également, les Disney Store se sont retrouvés dans des centres commerciaux en concurrence directe avec d’autres enseignes comme Primark, par exemple, qui, proposant énormément de produits Disney à bas prix (même si leur qualité est perfectible) ont détourné un peu plus les gens.

Face à ce qui était en train de tourner à la bérézina, The Walt Disney Company – France a décidé de changer de calibre. Décision a été prise de développer le magasin virtuel, devenu depuis Shop Disney et dont la gestion a été confiée à Disneyland Paris, mais aussi de fermer toutes les boutiques physiques Disney (dont nombre avait déjà abandonné l’enseigne Disney Store au profit d’un sobre Disney). Ce plan s’est étalé sur deux ans, le temps de voir les baux commerciaux des magasins arriver à échéance (hors de question pour Disney de payer des pénalités) et de régler les problématiques de reclassement des personnels (Disney ne veut absolument pas faire de vague sur ce genre de sujet). Parallèlement à la fermeture de ses boutiques, The Walt Disney Company – France a signé avec les Galeries Lafayette la mise en place de « corner Disney », sorte de rayons XXL dédiés à la marque avec un semblant de théâtralisation, l’avantage étant évidemment que toute la logistique et la gestion du personnel leur incombent désormais.

Au bout de l'opération, il ne reste en France que la boutique des Champs-Élysées sans qu’il soit certain que son maintien soit perenne. Certes, ses ventes sont énormes mais les loyers sur la plus belle avenue du monde sont très élevés et, nouveauté depuis 2019, les Galeries Lafayette viennent de s’installer à deux pas avec un gigantesque magasin-concept, en lieu et place de l’ancien Virgin MegaStore… De là à penser que le sort du dernier magasin Disney de l'hexagone* en est jeté, il n'y a qu'un pas que Chronique Disney ne franchit pas... encore.

*hors du périmètre de Disneyland Paris et des hubs touristiques, Aéroport Charles de Gaulle et Cité Europe Eurotunnel.

Laurent Armand-Zuniga
— 24 août 2019 • 10H57 —
Facebook — Ludivine
Les Tickets Restaurant à Disneyland Paris ?— 24 août 2019 • 10H57 — Facebook — Ludivine —

Dites-moi, j'ai voulu utiliser des Tickets Restaurant au Restaurant Hakuna Matata mais la serveuse a refusé de les prendre.
Est-ce que les Tickets Restaurant sont persona grata à Disney ? Et savez-vous pourquoi ?

Les Tickets Restaurant, ou Chèque Déjeuner, tout comme leurs déclinaisons dématérialisées de type Carte Apetiz ne sont en effet pas acceptés sur le Resort parisien pour une simple question légale. Étant liés à un contexte de travail, il a été considéré qu’un employé, qui en bénéficiait, ne pouvait pas techniquement se trouver à Disneyland Paris pendant sa pause déjeuner.

Il ne faut, en fait, pas oublier que les titres Restaurant, quelle que soit leur marque, sont à la base destinés à permettre aux employés, dont l'entreprise ne dispose pas de cantine, de manger au cours de leur journée de travail à moindre coût, même si beaucoup d’entre eux les utilisent en dehors et en font souvent profiter toute leur famille grâce à des restaurateurs peu regardant quant à leur usage...

A contrario, et logiquement, les Chèques Vacances sont eux acceptés sur le Resort.

Laurent Armand-Zuniga
— 23 août 2019 • 18H32 —
Facebook — Caroline
Peter Pan est-il un elfe ou un être humain ?— 23 août 2019 • 18H32 — Facebook — Caroline —

J'ai une question pour vous : au cours d'une discussion absolument lambda avec ma mère, et qui n'avait rien à voir avec Disney, on a fini par se demander pourquoi Peter Pan avait les oreilles pointues comme un elfe : n'est-il pas sensé être un petit garçon humain à la base ?

Je n'ai trouvé aucune explication sur internet. Alors ? Raison particulière ou simple choix esthétique ?
J'espère que vous aurez une petite réponse pour moi (et ma mère).

La raison n'a jamais été donnée.
Dans le roman, rien n'indique que ses oreilles sont pointues dès lors que c'est un garçon humain.
Dans le film d'animation de Disney, rien n'indique que c'est un garçon humain. L'origine du personnage étant inconnue, cela lui donne donc un petit air magique. Il est ainsi permis de penser à un choix des animateurs pour sous-tendre un aspect surnaturel... 

Laurent Armand-Zuniga
— 19 août 2019 • 14H00 —
Courriel — Lola
Pourquoi la série Andi a-t-elle été arrêtée ?— 19 août 2019 • 14H00 — Courriel — Lola —

Je me permets de vous contacter car vous avez une grande connaissance de l'intégralité du fonctionnement de Disney. En fait, malgré mes 18 ans, je suis une grande fan de la série Andi, diffusée sur Disney Channel depuis 2017. Cependant, cette dernière a été annulée après la troisième saison cette année, à mon grand regret.

J'aimerais comprendre les raisons de cette annulation selon vous, car la série est quand même l'une des plus populaires de la chaîne à l'heure actuelle si je ne me trompe pas, alors que Camp Kikiwaka a été renouvelée. De plus, elle a un caractère assez historique pour Disney Channel, car elle bouleverse les codes des studios. Est-ce à cause des audiences ? Du casting ? Ou des protestations de certaines associations aux États-Unis ? J'espère vraiment que votre oeil d'expert m'aidera à comprendre l'annulation de cette série télévisée.

Les séries de Disney Channel sont calibrées pour durer trois saisons maximum même si certaines exceptions existent comme Les Sorciers de Waverly Place ou, comme vous le dites, Camp Kikiwaka.
C'est en fait une règle éditoriale que s'impose Disney Channel pour être sure de rester en phase avec son public qui, majoritairement adolescent, grandit avec ses séries et a l'habitude détester le lendemain ce qu'il a adoré la veille.
Le casting (qui grandit également) veut aussi souvent passer à autre chose et développer sa carrière en dehors (Rares en son sein y réussissent d'ailleurs).

Andi n'échappe donc pas à la règle. Ses trois saisons démontrent que la série a été un succès. Les associations US de type La Manif Pour Tous, qui ont tenté de l'entraver, n'ont aucune prise sur Disney Channel qui a l'habitude des appels au boycott de la part de ces structures qui sont en réalité une minorité qui hurle mais ne représente pas grand monde...

Bref, la seule vraie raison de l'arrêt d'Andi est que la série a tout simplement fait son temps.
Rien de plus, rien de moins.

Laurent Armand-Zuniga
— 02 août 2019 • 08H43 —
Facebook — Constance
Où trouver l'ancien doublage de Blanche Neige ?— 02 août 2019 • 08H43 — Facebook — Constance —

Je me permets de vous contacter car je suis à la recherche du DVD Blanche Neige et les Sept Nains avec le doublage de 1962. Je trouve régulièrement en magasin une version qui ne fait pas mention de la date de la bande-son sachant que l’année de sortie du DVD est 2014. 

Savez-vous si cette version est celle que je recherche ? Et si non, pourriez-vous m’indiquer où je pourrais me la procurer ?

Malheureusement, il n'existe aucun DVD ou Blu-ray officiels de Blanche Neige et les Sept Nains avec la version française du doublage de 1962. 
Il se trouve, en effet, que l’actrice Lucie Dolène, mythique voix française de Blanche Neige, a fait un procès à Disney lui reprochant de ne pas avoir touché de royalties sur la toute première édition VHS du film pour compenser le fait de voir exploiter sa voix sur ce - à l'époque - nouveau support. Son action était d'ailleurs concomitante à une grève plus large des doubleurs français pour obtenir une plus juste rémunération de leur travail, payé jusque-là au cachet par doublage, indépendamment de l'exploitation future des œuvres et notamment sur les supports vidéo.

Lucie Dolène a agi là comme l'actrice américaine Peggy Lee, voix de Peg dans La Belle et le Clochard qui avait remporté son procès aux USA. Si elle aussi a gagné en France, Disney s'est braqué et a décidé de retirer sa voix de tous les doublages où elle apparaissait... Disney France a ainsi fait redoubler intégralement Blanche Neige et les Sept Nains, spécialement pour sa première sortie en DVD en 2001. Depuis, sur tous les supports, c'est cette version qui est proposée. Pour profiter du doublage de 1962, sur un support officiel, il faut donc remonter à sa sortie en cassette VHS en 1994.

Enfin, pour être tout à fait complet sur le sujet, c’est pour la même raison que le doublage de Shanti dans Le Livre de la Jungle ainsi que de Mrs. Samovar dans La Belle et la Bête ont été refaits au grand dam de tous les fans Disney.

Laurent Armand-Zuniga
— 30 juillet 2019 • 09H17 —
Facebook — Jean-Baptiste
À quand un film sur la vie de Walt Disney ?— 30 juillet 2019 • 09H17 — Facebook — Jean-Baptiste —

Je voulais savoir pourquoi ne pas faire un film sur la vie de Walter Elias Disney dit Walt Disney ?

The Walt Disney Company n’a en réalité jamais osé mettre en chantier un biopic sur son créateur de génie. Elle lui a consacré un documentaire Walt, L'Homme Au Delà du Mythe ou fait de nombreux hommages dans des émissions d’anthologie consacrées d’ailleurs plus à son œuvre qu’à lui-même comme The Best of Disney : 50 Years of Magic mais jamais de fiction à proprement parler. Ainsi, à part le très récent Dans l'Ombre de Mary - La Promesse de Walt Disney où Tom Hanks campe magistralement Walt Disney dans un opus consacré en réalité à la genèse de Mary Poppins, aucune autre fiction de la firme de Mickey ne le met en scène au cinéma ou à la télévision.

Pourquoi cela ?
Il n’y a pas de raisons officielles mais plutôt des non-dits. 
Déjà, il se murmure que du temps où des membres de la famille Disney siégeaient encore au Conseil d’Administration de The Walt Disney Company, ils se sont toujours opposés, par pudeur, à la simple évocation d’un biopic. Ensuite, il est aussi possible d’avancer que les Dirigeants Disney sont tout simplement tétanisés à l’idée d’un échec artistique (l’ampleur et la complexité du personnage de Walt Disney est un vrai challenge) et commercial (le grand public se déplacera-t-il dans les salles pour connaître la vie de Walt ?) si bien qu'aucun ne voudrait devoir en assumer la responsabilité si jamais tel devait être le cas.
En revanche, chose notable, si The Walt Disney Company a été très timorée sur Walt en audiovisuel, elle a été bien plus prolixe en livres avec notamment la biographie Walt Disney – Un Américain Original écrite par Bob Thomas, traduite en français chez l'éditeur Dreamland en 1999 : l'auteur a, bien connu Walt Disney et l'a d'ailleurs interrogé en personne. Il est donc permis de considérer cet ouvrage comme officiel. Son contenu est certes remanié voire édulcoré, pour ne pas dire censuré parfois, mais cela n'enlève rien à la qualité du livre dans son ensemble.

Sinon, côté fan, plus qu’un film biopic sur Walt Disney au cinéma, ce serait plutôt le format de la série qui conviendrait le mieux pour raconter sa vie. Une série en plusieurs saisons qui traiteraient de sa naissance jusqu’à aujourd’hui… Et vu tout ce qu’il a vécu, toutes les péripéties qu’il a rencontrées mais également tout ce qui s’est passé pour sa compagnie et sa famille après sa mort, les rebondissements seraient aussi riches que ceux de séries de pouvoir comme Dallas et autre Dynastie… 
Reste à espérer que Disney+ s’y lance un jour… Il est toujours possible de rêver, non ?

Enfin, pour être tout à fait complet sur le sujet, il convient de citer As Dreamers Do (2014) et Walt avant Mickey (Walt Before Mickey) (2015) tous deux des films indépendants qui se consacrent aux jeunes années de Walt Disney. Il ne s’agit absolument pas de productions Disney : ces long-métrages sont, en outre, somme toute, de piètre qualité. 
Côté documentaire, la chaîne américaine PBS a réalisé l’excellent document de 4 heures intitulé sobrement Walt Disney et diffusé en France sur Arte.

Laurent Armand-Zuniga
— 29 juillet 2019 • 08H56 —
Facebook — Anthony
Anastasia sera-t-elle visible dans les Parcs ?— 29 juillet 2019 • 08H56 — Facebook — Anthony —

Ma copine et moi, on se regarde Anastasia, le film d’animation. Mais du coup, je me pose une question.... Pourrons-nous un jour la voir dans un Parc ?

Anastasia est en effet désormais une Princesse Disney au sens juridique du terme (son film et donc tous ses personnages appartiennent bien à The Walt Disney Company depuis le rachat de 21st Century Fox) mais elle n’est pas une Princesse Disney au sens artistique du terme (elle n’a pas été créée par un label Disney natif mais par 20th Century Fox). De même, elle n’a pas été intronisée pour intégrer le cercle des Disney Princesses, un label commercial qui n’est toutefois pas à une approximation près puisqu’il accueille, en son sein, Mulan (qui est une roturière) et Mérida (qui, comme le moque Ralph 2.0, vient du label d’à côté, Pixar).
Pour être tout à fait complet, il existe des cas de personnages non créés par les équipes Disney qui ont eu droit de parader dans les Parcs : c'est le cas, par exemple, du Marsupilami mais aussi et évidemment de ceux de la saga Star Wars (rachetée entre temps)... Si cette condition de naissance n'est donc pas une difficulté insurmontable, les Princesses lui restent grandement inféodées tant elles sont iconiques de Disney...
Tout cela pour dire qu’il existe encore pas mal d'obstacles à Anastasia pour espérer un jour parader dans les Parcs Disney. Après, si jamais il venait à l’idée de The Walt Disney Company de faire une suite à son film ou un remake live ou juste de prendre conscience qu'elle serait idéale pour draguer le marché russe (comme Mulan l'est pour le marché chinois), cela pourrait changer plus rapidement la donne…

Laurent Armand-Zuniga
— 28 juillet 2019 • 17H41 —
Facebook — Jean-Marc
Le Roi Lion, plagia du Roi Léo ?— 28 juillet 2019 • 17H41 — Facebook — Jean-Marc —

Quand je vois votre critique du Roi Lion (1994) qui évoque la filiation entre Le Roi Lion et Le Roi Léo qui dit "il est vrai, ça et là, mais en nombre insuffisant pour pouvoir parler de copier-coller avéré." Je trouve ça léger...

D'autant quand je (re)vois des extraits de l'anime d'origine que j'avais vu enfant... Il y a plus que des "coïncidences frappantes".

Un article plus approfondi de votre part serait intéressant, mieux encore... Comprendre pourquoi Disney n'a jamais reconnu cette inspiration...

L’immense succès du Roi Lion actuellement au cinéma a réalimenté une vielle polémique devenue avec le temps un marronnier du web ; la publication d’un article dessus et c’est le carton assuré en clics et donc en recettes publicitaires.

Qu’en est-il ? Votre citation de notre argumentaire est pour le moins parcellaire. Le voici donc de nouveau, dans son intégralité. Nous l’estimons suffisamment explicite.

Les premières ébauches du Roi Lion remontent au début de l’année 1989 quand Jeffrey Katzenberg lance un projet original basé sur un script qu'il a reçu via une candidature spontanée : l'histoire de lions dans la savane s'inspirant de la tragédie de William Shakespeare ; Hamlet. Les studios Disney ont, en effet, toujours présenté Le Roi Lion comme un projet original et non une adaptation directe d’un classique de la littérature : son staff insistant longtemps sur le fait que le scénario est l'œuvre de scénaristes maison. Cette affirmation, maintes fois répétées, n’empêche pas pour autant la polémique de naître, peu de temps après la sortie de l’opus, sur son étrange filiation avec Le Roi Léo d'Osamu Tezuka. Le tolet est d’ailleurs d’une telle ampleur que Disney se voit finalement contraint de présenter des excuses officielles en 2001, sans toutefois aller jusqu’à reconnaître un quelconque plagiat. Qu'en est-il réellement ? En comparant le manga original, lui-même mainte fois remanié de l'aveu de son auteur et dont il se désole d’avoir perdu les planches originales, quelques coïncidences frappantes apparaissent, il est vrai, ça et là, mais en nombre insuffisant pour pouvoir parler de copier-coller avéré. L’essentiel des similitudes réside dans le fait qu’il s’agit d’un lion en proie à l'aura à son père et au poids de son héritage. Ensuite, globalement, le film de Disney et le manga d'Osamu Tezuka, publié dans les années 50, sont somme toute assez différents. Si "inspiration" il y a eue, elle prend en réalité sa source dans l'anime sorti dans les années 60 et supervisé par son auteur. Nul ne saura jamais le sentiment d'Osamu Tezuka sur ce qui apparait aujourd’hui comme hommage indirect à son œuvre. Il y a fort à parier qu’il en aurait été flatté tant il avouait de son vivant être un fan absolu de Walt Disney ; leur rencontre lors de l'exposition universelle de New-York en 1964 l’ayant beaucoup marquée. Il n’empêche ! Cela ne dédouane pas, après coups, les studios Disney de leur maladresse. S’ils se sont crus dispensés de mentionner la référence à l’anime, c’est, en effet, avant tout parce que l'animation japonaise est alors peu connue du public américain. Il y a là manifestement un déni de reconnaissance. Il est d’ailleurs amusant de noter que c'est en distribuant le studio Ghibli dans le monde occidental et en lui donnant, par la même, ses lettres de noblesses que Disney se voit finalement contraint de confirmer à un public devenu entre temps rompu aux chefs d'œuvres nippons, la filiation de son Grand Classique devenu mythique...

Laurent Armand-Zuniga
— 24 juillet 2019 • 13H32 —
Facebook — Aurélie
D'où vient Le Rapport du Matin de Zazu ?— 24 juillet 2019 • 13H32 — Facebook — Aurélie —

J’ai une question suite à une discussion avec mon chéri. On a été voir Le Roi Lion et il me parle, à la sortie, de la chanson Le Rapport du Matin de Zazu. Moi, ça ne me parle pas du tout. Pouvez-vous m’éclairer à ce sujet ?

La chanson Le Rapport du Matin, qui est reprise dans la comédie musicale de Broadway, a été rajoutée au Roi Lion (le film de 1994) lors de son édition collector en 2003 (avec ressortie limitée en salles). Cette séquence reste toutefois assez anecdotique et n'apporte pas grand-chose au récit si ce n'est un doublage différent au sein du même film (quelle horreur !) et une légère dénaturation de la personnalité de Zazu. 
Le Roi Lion (version 2019) ne reprend, en revanche, pas cette chanson.

Laurent Armand-Zuniga
— 22 juillet 2019 • 11H52 —
Facebook — Loïc
Comment rejoindre Villages Nature Paris ?— 22 juillet 2019 • 11H52 — Facebook — Loïc —

Est-ce que vous savez s'il existe un moyen de rejoindre Disney Village depuis Villages Nature Paris sans être obligé de payer le parking du resort ?

En voiture, c’est possible mais uniquement dans le cadre d’un séjour à Villages Nature Paris (avec hébergement donc) et non pas pour un simple d’accès d’une journée à Aqualagon sans hébergement. Il suffit pour cela de demander un coupon au Welcome House de Villages Nature Paris.
Pourquoi le parking de Disneyland Paris est-il gratuit dans ce cas ? Tout simplement parce que Villages Nature Paris est un Disney Nature Resort et fait donc partie intégrante du Resort parisien.

À noter, pour être tout à fait complet sur le sujet, il est aussi possible d’obtenir pareil avantage lors d'un séjour dans tous les hôtels partenaires de Disneyland Paris : il convient pour cela de demander le fameux coupon au moment du check-in de la chambre.

Enfin, dernière chose, sans le coupon en question, dans tous les cas, le parking sera payant : il est totalement inutile de présenter la preuve de sa réservation, cela ne suffira pas.

Sinon, il est aussi possible de se rendre aux Parcs Disney depuis Villages Nature Paris en transport en commun avec notamment le bus 47 opéré par Transdev pour le compte d'ÎledeFrance Mobilités.
Le parcours dure environ 25 minutes.
Le tarif est de 2€ par personne s’il est acheté à l’unité auprès du conducteur, moins cher s'il est acheté au préalable par carnet de 10 tickets (14,90€). 

Laurent Armand-Zuniga
— 16 juillet 2019 • 13H58 —
Twitter — Creagamer
Un avis sur Twisted Tales et Villains ?— 16 juillet 2019 • 13H58 — Twitter — Creagamer —

Je vous écris pour vous demander des conseils.
Le premier porte sur les récents livres d'Hachette Heroes, les collections Villains et Twisted Tales : j'aurais voulu savoir votre avis de fan sur ces romans ?
Le second, c'est sur les romans Star Wars, je n'en ai jamais lus et je ne sais pas par lequel commencer : si vous deviez en recommander qu'un seul à un amateur des films, ce serait lequel ?

Alors, pour ce qui est de de la collection des romans Disney chez Hachette Heros : Twisted Tales et Villains, il faut bien garder à l’esprit qu’il ne faut pas les considérer comme canons par rapport aux longs-métrages. Par exemple, Pauvre Âme en Perdition affirme qu'Ursula est la sœur de Triton, ce qui est le cas dans la comédie musicale mais pas dans le film d'animation. Globalement leurs récits révèlent plus de choses sur les Méchants selon le principe qu'ils ne sont pas tous des enfants de chœur qui auraient mal tourné ; en fait, ils sont souvent cruels depuis leur naissance. Tous les tomes sont donc globalement assez sombres. C’est ainsi clairement le public jeune adulte qui est visé par la collection toute entière. Enfin, le style est simple et efficace, ce n’est pas de la grande littérature mais pour une lecture estivale, c’est parfait.

Parmi tous les volumes, nous préconisons :

  • Ce Rêve Bleu

C’est une réécriture du classique Aladdin. Et si le jeune mendiant avait donné la lampe à Jafar finalement... La vie de la cité d'Agrabah et de ses habitants bien connus en aurait été tout autre... Une roman qui exploite une histoire alternative, qui tient d'excellentes promesses : le récit est sans temps mort et permet de découvrir une facette d'un Aladdin et d'une Jasmine prêts à relever tous les défis pour libérer le peuple du joug du puissant vizir, propriétaire de la Lampe Merveilleuse.

  • Pauvre Âme en Perdition

C’est un roman dans la tendance du live action Maléfique... Conçu en deux histoires parallèles où d'une part le lecteur redécouvre le classique La Petite Sirène mais du point de vue de la Sorcière des Mers Ursula et d'autre part, ce qui s'est passé avant qu'Ariel ne rencontre son prince, apprenant ainsi les raisons de l'animosité que la femme-pieuvre entretient avec le Roi Triton et les raisons de son bannissement de la cour.

Pour Star Wars, nous traitons largement de cette littérature sur le site dans une section qui lui est entièrement dédiée.

Pour débuter sa découverte en lien direct avec les films, nous en avons deux à conseiller tout deux signés de la même auteure, Claudia Gray. Tout dépend ensuite de ce qui est recherché par le lecteur :

  • Étoiles Perdues 

C’est un roman « Jeune Adulte » qui propose une relecture de la trilogie originale via une histoire d'amour tragique entre un rebelle et une impériale. Les héros des films sont justes cités mais ne sont pas les personnages principaux du roman. Le livre démarre avant Star Wars : Un Nouvel Espoir et se termine un an après Star Wars : Le Retour du Jedi, pendant la bataille de Jakku.

Notre critique détaillée est disponible ici.

  • Liens du Sang

C’est un roman « Adulte » qui revient sur l'histoire de Leia, six ans avant Star Wars : Le Réveil de la Force. Il raconte la création de la Résistance et l'émergence du Premier Ordre. D'un point de vue politique, il apporte beaucoup d'éclaircissements au film de J.J. Abrams.

Notre critique détaillée est disponible ici.

Laurent Armand-Zuniga
— 16 juillet 2019 • 08H20 —
Facebook — Maxime
Est-ce que Kingsman appartient à Marvel ?— 16 juillet 2019 • 08H20 — Facebook — Maxime —

J'avais une petite question pour de tels fans que vous : un collègue me dit que Kingsman appartient à la franchise Marvel, cependant je ne vois pas le fameux générique Marvel. Est-ce bien un Marvel ?

La saga Kingsman est l'adaptation d'un comics publié par Icon Comics dont Marvel Comics est la société mère. Mais contrairement à Marvel Comics, chez Icon Comics, les droits appartiennent aux artistes et non à l'éditeur d'où l'absence de logo Marvel en revendiquant la propriété.
Enfin, à savoir également, seul le premier film, Kingsman : Services Secrets, est directement adapté d'un comics.

Laurent Armand-Zuniga
— 11 juillet 2019 • 11H38 —
Twitter — Lele Aoki
Existent-ils des mangas et animes Disney ?— 11 juillet 2019 • 11H38 — Twitter — Lele Aoki —

The Walt Disney Company a-t-elle des mangas et des animes japonais dans son catalogue ?

Dans le domaine des mangas, il en existe quelques-unes avec des créations originales comme Princesse Kilala sorti en France chez Pika pour la première édition puis nobi nobi! pour la réédition ou des adaptations d'oeuvres pré-existantes comme avec WALL•E ou Toy Story (toujours chez nobi nobi !).

Dans le domaine des animes, de très nombreux sont sortis et pour la plupart sont coproduits avec la filiale Walt Disney Japan.
Tous les formats sont d’ailleurs concernés : 

Laurent Armand-Zuniga
— 25 juin 2019 • 11H25 —
Twitter — Neollix
Pourquoi appeler la bergère, Bo Beep ?— 25 juin 2019 • 11H25 — Twitter — Neollix —

Dans Toy Story 4, le nom de la bergère, Bo Peep, est prononcé de nombreuse fois en plus de son nom "la bergère" et j'ai remarqué que "Bo Peep" était son nom en V.O., seulement. A-t-on déjà entendu ce nom de Bo Peep dans la VF auparavant ou n'est-il apparu que dans Toy Story 4 ? Car je n'ai pas le souvenir qu'elle ait été appelée comme cela auparavant en français.

Avant toute considération, il faut savoir que le personnage de Bo Peep provient à la base d'une comptine anglo-saxonne que, peu ou prou, tous les enfants anglophones connaissent, et qui est souvent retranscrite dans la francophonie par la comptine Il Pleut Bergère
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle prend ce nom en français, tout simplement parce que Bo Peep n'évoque rien de ce côté de l’Atlantique.

Sauf que « La Bergère », en tant que nom, n’est pas pratique à prononcer lorsque le personnage est placé au centre de l’action comme c’est le cas dans Toy Story 4.
Il a donc été jugé nécessaire de donner à La Bergère le nom fonctionnel de Bo Peep car, non seulement, il est cité un très grand nombre de fois pendant l'aventure mais en plus, des répliques de comiques de répétition sont faites sur lui.
Donc, au final, cette astuce de traduction pratico-pratique fonctionne bien : il suffit juste de supposer que, jusqu'à présent, en VF, (autrement dit chronologiquement avant Toy Story 4), personne n'avait pas eu l'occasion de prononcer ou d'entendre son « petit nom » de Bo Peep mais que La Bergère s'est, en réalité, toujours appelée comme cela...

Laurent Armand-Zuniga
— 24 juin 2019 • 08H53 —
Facebook — Axel
Où sont les des flèches du Château ?— 24 juin 2019 • 08H53 — Facebook — Axel —

Savez pourquoi cela fait plusieurs mois que l'une des flèches du Château de la Belle au Bois Dormant a disparu (depuis le retrait des structures lumineuses de Noël, je crois) ? Je sais que la curiosité est un vilain défaut mais si vous avez des infos, je suis preneur.

Il se trouve que l'une des flèches est tombée lors d'une tempête si bien que, par mesure de précaution et pour inspection, toutes les flèches du Château de la Belle au Bois Dormant ont étés retirées puis, toutes refixées en 2018 sauf une, en effet, qui nécessite probablement plus de soins...

Laurent Armand-Zuniga
— 17 juin 2019 • 14H29 —
Courriel — Roi Gada
Pourquoi des films s'inpirent-ils d'attractions ?— 17 juin 2019 • 14H29 — Courriel — Roi Gada —

Ma question concerne les films adaptés d'attractions, telles que Haunted Mansion, Pirates des Caraïbes et le prochain qui est Jungle Cruise.

Ces films arrivent à une époque où les parcs évitent justement d'ouvrir des attractions "originales", alors cela me semble étrange que Disney veuille faire des films sur des attractions qu'ils considèrent comme obsolètes. Espèrent-ils un nouveau succès à la Pirates des Caraïbes ? Ont-ils des plans pour d'autres films du genre ? On avait entendu parler d'un film de Del Toro qui adapterait de nouveau l'histoire d'Haunted Mansion, qu'en est-il ?

La mise en production de ces films n’a rien à voir avec la politique d’ouverture ou non de nouvelles attractions par la branche de The Walt Disney Company gérant les Parcs à Thèmes. Il n’y a d’ailleurs pas vraiment de règles les concernant mais une chose est sure : ce n’est pas dans une volonté première de relancer une attraction qu’une adaptation audiovisuelle (elle peut se faire pour le cinéma ou la télévision) est mise en chantier. L’objectif recherché est avant tout de se créer une franchise à bon compte. Mais le procédé ne fonctionne pas à tous les coups et il est au contraire possible de dire qu’il ne marche que très rarement.

Le premier du genre est donc un téléfilm La Tour de la Terreur (Les Fantômes d'Halloween) qui se voit diffusé le 26 octobre 1997 : inspiré de la version floridienne de l’attraction The Twilight Zone Tower of Terror : Un Saut Dans la Quatrième Dimension, il n’a pas vraiment marqué les esprits. 
En 2002, Les Country Bears ouvre le bal de ce genre d’adaptations au cinéma sans rencontrer lui aussi le succès. L’année suivante, Disney ne se démonte pas et en propose un nouveau Pirates de Caraïbes : La malédiction du Black Pearl, basé comme son nom l’indique sur la version californienne de Pirates of the Caribbean, qui cartonne aussitôt et s’offre une voie royale pour développer une saga. Puis, quelques mois plus tard, Le Manoir Hanté et les 999 Fantômes se lance à l'assaut des salles obscures : lui, s’inspire de l’attraction Haunted Mansion, qui, elle, n’avait pas besoin de cela pour être populaire... et s’en serait d’ailleurs bien passé vu le four rencontré au box office.

Disney n’a, en revanche, jamais perdu l’espoir de renouveler le succès rencontré par la saga de Jack Sparrow. Ainsi, le studio retente régulièrement le coup mais tout n’aboutit pas : si Jungle Cruise est finalisé et sortira bien en juillet 2020, le projet de Del Toro sur Haunted Mansion est, pour le moment, une Arlésienne.

Laurent Armand-Zuniga
— 17 juin 2019 • 09H16 —
Facebook — Jason
Pourquoi Jafar change dans Le Retour de Jafar ?— 17 juin 2019 • 09H16 — Facebook — Jason —

Sait-on pourquoi le costume de Jafar change dans Le Retour de Jafar à part l’hypothèse du coût réduit pour la production vidéo ?

Il n’y a pas vraiment d’autre raison connue ou officielle. En réalité, Le Retour de Jafar est une ignominie dans le catalogue Disney En 1994, The Walt Disney Company, sous l’impulsion de Michael Eisner (alors devenu dingue à la tête de celle qu'il avait pourtant sauvée de la faillite), imagine en effet mettre sur le marché de la vidéo des suites de ses grands classiques et d’en tirer le maximum de profits. La recette suivie est simple mais redoutable : il s'agit de surfer sur leur popularité en proposant des films animés réalisés rapidement et sans moyen.
Le label DisneyToon Studios est ainsi mis à contribution pour faire le « sale boulot ». Dans les conditions qui sont les leurs, ses équipes n’ont ni le temps, ni le savoir - et d’aucuns diront ni le talent - de produire des œuvres dignes de la signature Disney. Pour le costume de Jafar, sa complexité initiale (l'une des caractéristiques de son statut de Méchant Disney iconique) signifie du temps et du talent et... donc de l’argent. Dès lors, décision est prise de le simplifier, histoire de ne pas trop s’embêter et de tenir le délai de production…

Laurent Armand-Zuniga
— 16 juin 2019 • 11H52 —
Courriel — Steve
Où est Adventures of Captain Marvel de 1941 ?— 16 juin 2019 • 11H52 — Courriel — Steve —

Dans votre liste des films Marvel, vous mentionnez le Captain America de 1944, mais pas le Adventures of Captain Marvel de 1941. Pourquoi ?

Tout simplement parce que le personnage Captain Marvel dans Adventures of Captain Marvel est, en réalité, l'ancien nom du héros Shazam qui, lui, ne fait pas partie de l'écurie Marvel, mais DC Comics (via une histoire alambiquée de rachats de droits d'exploitation du personnage créé à l'origine par Fawcett Comics en 1939).

Toute l'explication autour de ce changement de nom est relaté dans notre portrait de Carol Danvers alias Captain Marvel.

Laurent Armand-Zuniga
— 13 juin 2019 • 13H32 —
Twitter — Lele Aoki
Miramax et Touchstone appartiennent-ils à Disney ?— 13 juin 2019 • 13H32 — Twitter — Lele Aoki —

Miramax et Touchstone, ça appartient toujours à The Walt Disney Company ? On peut les considérer comme tels ?

Touchstone oui, il s’agit d’un label créé par Disney et qui n’est, au final, qu'un autre nom pour définir les Walt Disney Studios. Ce label est actuellement en sommeil au profit du label Disney et ne devrait plus se réveiller compte tenu du rachat de 21st Century Fox ; ses différents labels (20th Century Fox, Fox Searchligth Pictures) étant bien plus porteurs. Preuve de la faiblesse intrinsèque de Touschstone, certains de ses films comme L’Étrange Noël de Monsieur Jack sont sortis sous son nom puis ont adopté la signature Disney par la suite...

Miramax est, pour sa part, un label qui n’a pas été créé par Disney mais par les frères Weinstein : il a été acquis par The Walt Disney Company avant d’être, lui et son catalogue, revendu (avant que le scandale de l’affaire Weinstein n’éclate).

Chez Chronique Disney, nous considérons quand même tous les Miramax sortis pendant l'ère Disney comme des Disney historiquement même s'ils n'appartiennent plus désormais au studio. Nous procéderions de la même façon si Disney revendait un jour Lucasfilm : nous continuerions à considérer Star Wars : Le Réveil de la Force, Star Wars : Les Derniers Jedi ou Star Wars : L'Ascension de Skywalker, comme des Disney.

Laurent Armand-Zuniga
— 10 juin 2019 • 20H01 —
Facebook — Anne
Quel est l'auteur des comics strips de Mickey ?— 10 juin 2019 • 20H01 — Facebook — Anne —

J'ai écouté votre podcast sur Les 90 ans de Mickey, et j'étais très intéressée par l'Intégrale des comic strips de Mickey Mouse dont vous parliez, mais je n'ai pas réussi à noter la publication ou le nom de l'auteur : est-ce que vous pourriez me les re-préciser ?
(D'ailleurs, vos podcasts sont géniaux, merci beaucoup !)

Il s'agit de Mickey Mouse de Floyd Gottfredson sorti chez Glénat.

Trois tomes sont d'ores et déjà disponibles :

  • Walt Disney's Mickey Mouse - Tome 01
    1930 - 1932 : La Vallée de la Mort
     
  • Walt Disney's Mickey Mouse - Tome 02
    1932 - 1934 : En Route pour l'Île au Trésor
     
  • Walt Disney's Mickey Mouse - Tome 03
    1934 - 1936 : Le Bandit Vampire d'Inferno Gulch
Laurent Armand-Zuniga
— 27 mai 2019 • 13H24 —
Facebook — Véronica
Comment optimiser l'achat de Pass Annuels ?— 27 mai 2019 • 13H24 — Facebook — Véronica —

Je souhaiterais acheter des Pass Annuels pour ma famille et moi même, mais je ne trouve pas certaines informations sur le site de Disneyland. Peut-être pourrez vous m’aider ?

Tout d’abord, y a-t-il des bons plans pour avoir un meilleur tarif (parrainage, ventes privées, achat d’un billet ami transformé en Pass annuel) ?
Nous hésitons également un prendre un Pass Infinity mais est-ce intéressant de prendre un Pass Infinity et un Pass Magic plus ?
Nous avons deux enfants de moins de 3 ans. L’entrée est donc gratuite pour eux mais comment cela se passe-t-il par rapport aux avantages des Pass Annuels des parents (Je pense par exemple aux emplacements privilégiés de l’Infinity, deux enfants peuvent-ils en profiter en plus du détenteur du Pass Annuel, idem pour la piscine) ?

Pour avoir un meilleur prix, il n'y a plus de vraies solutions : le parrainage n'existe plus depuis le 2 avril 2019 et les opérations de vente à prix cassés sur les Pass Annuels sont rares pour ne pas dire inexistantes ; enfin, la transformation de son billet du jour en Pass n'est pas en soi un vrai rabais mais juste un report de prix.
Les « accès piscine » compris avec le Parc Infinity sont au bénéfice du détenteur plus un invité tandis que les places réservées pour les shows le sont uniquement pour le détenteur du Pass, sans accompagnateur possible... Mais, bonne nouvelle, les enfants de moins de 3 ans sont admis dans les zones VIP Infinity avec le détenteur du Pass et ne sont pas comptés comme accompagnants pour « l'avantage piscine » !

Ensuite, savoir quel Pass choisir est plus compliqué et dépend surtout de votre mode de consommation du Resort.
En se projetant, si vous ne comptez pas venir très souvent, un seul Pass Infinity peut suffire, en utilisant les Billets Privilèges pour le second adulte : tant que vous n'arrivez pas au prix du second Pass, vous êtes gagnants.

Avec un Pass Infinity, l’utilisateur a, en effet, droit à vingt Billets Privilèges et sans aucune restriction de dates (contrairement à un Pass Magic Plus) : votre famille de quatre peut ainsi venir six fois dans l’année sans que cela ne revienne plus cher que l’achat d’un Pass pour les deux adultes.
La seule contrainte, c'est la présence du détenteur de Pass Infinity obligatoire, mais nous partons du principe que votre projet est de partager ces moments, en famille, et donc avec votre époux ou épouse.
 

Laurent Armand-Zuniga
— 25 mai 2019 • 17H27 —
Facebook — Samuel
Lucasfilm ne produira-t-il plus que des suites ?— 25 mai 2019 • 17H27 — Facebook — Samuel —

J'aimerais savoir si Lucasfilm Ltd. compte produire des films originaux autres que les franchises Star Wars et Indiana Jones ?

Pour le moment rien n'est prévu même si des bruits d'une suite à Willow circulent...

Laurent Armand-Zuniga
— 21 mai 2019 • 10H21 —
Facebook — Jordan
Les changements de titres VF des films Disney ?— 21 mai 2019 • 10H21 — Facebook — Jordan —

Une petite question : pourquoi certains films des Walt Disney Animation Studios portent en VF (ou même en VO) des titres différents de ceux officiels ? Étaient-ce les titres d’origine qui ont été raccourcis depuis (comme Cars) ?
Je pense notamment à Pinocchio (« La Merveilleuse Aventure de Pinocchio »), Peter Pan (« Les Aventures de Peter Pan ») ou encore La Belle au Bois Dormant (« Sleeping Beauty and the Prince »).
Y a-t-il d'autres titres dans le genre ?

Ces titres sont ceux utilisés en France pour la toute première sortie en salles des films. The Walt Disney Company - France a ensuite choisi de les raccourcir pour les sorties suivantes, actant sans doute là une appropriation constatée chez le grand public plus enclin à utiliser Pinocchio plutôt que La Merveilleuse Aventure de Pinocchio et Peter Pan plutôt que Les Aventures de Peter Pan. Ces titres français originels se voient néanmoins encore jusqu'aux VHS où ils apparaissaient sur les écrans-titres mais pas forcément sur les jaquettes.
Dumbo, l'Éléphant Volant réduit à Dumbo, Les Aventures de Tigrou ...et de Winnie l'Ourson devenu Les Aventures de Tigrou ou encore Benjamin Gates et le Livre des Secrets (renommé Benjamin Gates 2 : Le Livre des Secrets) sont des cas similaires.
Pour le titre français Cars - Quatre Roues, chez Pixar Animation Studios, la situation est néanmoins un peu différente. C'est à la base un problème juridique qui a empêché The Walt Disney Company - France d'utiliser, au moment de la sortie du film, le mot Cars seul, déposé par une société belge pour toute l'Europe. Un arrangement financier a été trouvé par la suite si bien que Cars - Quatre Roues est devenu Cars, aussi en France.

Concernant les titres VO, nous n'avons jamais vu le titre "Sleeping Beauty and the Prince" : à notre avis, il s'agit d'une confusion avec des éditions de livres ou d'extraits en 16mm notamment.

Laurent Armand-Zuniga
— 12 mai 2019 • 07H08 —
Facebook — Anthony
La chanson Il Vit en Toi vient d'où ?— 12 mai 2019 • 07H08 — Facebook — Anthony —

J'ai une petite question qui me trotte dans la tête.
Je viens de voir la comédie musicale Le Roi Lion à Londres et j'ai remarqué la présence de la chanson "II Vit en Toi". Ma question est : la comédie musicale date de 1997 et Le Roi Lion 2 : L'Honneur de la Tribu de 1999, est-ce que cette chanson a été faite pour le comédie musicale ou était-elle déjà prévue pour le deuxième film ?

Un peu de tout est vrai mais reprenons les choses dans l'ordre.

  • 1994 : Elton John et Hans Zimmer qui ont composé les musiques du Roi Lion, ont fait appel à Lebo M., producteur et compositeur sud-africain. Il a fait les arrangements de la musique instrumentale, notamment des chœurs dans la bande originale, lui conférant une couleur plus réaliste grâce à sa connaissance de la musique africaine.
     
  • 1995 : avec le succès de la bande originale du film, Lebo M et Jay Rifkin obtiennent des Studios Disney l'autorisation de sortir un album contenant les musiques additionnelles du film retravaillées sous forme de chansons, une sorte de suite au premier album : Rythm of the Pride Lands. Premier titre de l'opus, la chanson He Lives In You - écrite par Jay Rifkin et Mark Mancina et interprétée par Lebo M et le South African Choir - a pour base le morceau instrumental du film originel : Remember Who You Are.
     
  • Entre 1996 et 1997, le musical a été logiquement composé des chansons du films, de nombreux morceaux de l'album Rythm of the Pride Lands, de morceaux écartés dans la bande originale du film et de quelques morceaux originaux. He Lives In You apparaît d'ailleurs deux fois dans le livret, dans chacun des actes : la première fois chantée par Mufusa à Simba enfant et la seconde par Rafiki à Simba jeune adulte.
     
  • 1998 : fort du succès du musical, DisneyToon Studios, qui produit le direct-en-video Le Roi Lion 2 : L'Honneur de la Tribu, choisit ce titre aux sonorités africaines lyriques pour la séquence d'ouverture où Simba présente Kiara, son héritière aux animaux de la Terre des Lions, et rend ainsi hommage à son père dont les valeurs et l'esprit sont l'héritage qu'il transmet à sa descendance.

Voilà donc la chronologie exacte de l'utilisation de ce titre.

À noter : il a été interprété par Tina Turner dans l'album The Lion King Collection (2011 - Walt Disney Records) reprenant la version chantée par elle-même dans le générique de fin du Roi Lion 2 : L'Honneur de la Tribu. Diana Ross, Michael Crawford ou le groupe de K-Pop TKF en ont aussi et, entre autres, enregistré une version...

Laurent Armand-Zuniga
— 11 mai 2019 • 12H42 —
Twitter — Fnoucky
Qu'est devenue la Renault Reinastella ?— 11 mai 2019 • 12H42 — Twitter — Fnoucky —

Qu'est devenue la voiture volante de l'an 2000 par Renault qui était visible dans le Visionarium ?

Renault Reinastella - c'est son nom, en hommage à un modèle Renault haut de gamme remontant à 1928 - était en effet exposée dans la file d'attente de Le Visionarium - Un Voyage dans le Temps.
Comme tous les concept-cars du constructeur automobile français, elle reste la propriété de Renault qui la conserve dans ses locaux : elle est toutefois régulièrement présentée dans des salons de passionnés de l’automobile à travers le monde. Elle a aussi été déjà exposée dans son show-room, l’Atelier Renault, sur les Champs-Èlysées, notamment en 2006.

Laurent Armand-Zuniga
— 05 mai 2019 • 18H01 —
Facebook — Marjorie
Phantom Manor accessible au fauteuil roulant ?— 05 mai 2019 • 18H01 — Facebook — Marjorie —

Maintenant que Phantom Manor est rouvert, est-ce que par hasard vous savez si les personnes en fauteuil roulant peuvent enfin accéder au pré-show ou s'il y a quelconques modifications pour l'accès de ces mêmes personnes par rapport à la version précédente ?

Il n'y a aucune modification notable pour l'accès à Phantom Manor des personnes à mobilité réduite et précisément celles en fauteuil roulant : il leur faut toujours passer par la sortie et donc, rater le pré-show.
Il faut savoir qu'en cas de difficultés techniques ou plus grave comme un incendie par exemple, il faut être dans la mesure d’évacuer tout le monde. Or, la nature du pré-show elle-même rend cela impossible pour les personnes en fauteuil roulant si bien que la rénovation - si ambitieuse soit-elle - ne pouvait pas changer cet état de fait...

Laurent Armand-Zuniga
— 29 avril 2019 • 09H35 —
Facebook — Sébastien
Disneyland Paris est-il ouvert le 1er mai ?— 29 avril 2019 • 09H35 — Facebook — Sébastien —

Savez-vous si Disneyland Paris est ouvert mercredi 1er mai ?

Oui. Disneyland Paris, en sa qualité de destination touristique, est ouvert tous les jours de l’année, dimanches et jour fériés (dont le 1er mai) compris.
Dans son histoire, le Resort parisien n’a fermé que deux fois : le 27 décembre 1999 en matinée, en raison des dégâts commis sur les Parcs par la Tempête du Siècle et également 4 jours à la suite des terribles attentats ayant frappé Paris le vendredi 13 novembre 2015.
De façon générale, la fermeture des Resorts disneyens à travers le monde est exceptionnelle. Aux États-Unis, elle s’est produite par exemple, à la fois pour Disneyland Resort et Walt Disney World Resort, le 11 septembre 2001 et le lendemain après les attaques terroristes aériennes tandis que les Parcs floridiens sont fermés en cas de typhon ou d’ouragan habituels dans la région. Enfin, Tokyo Disney Resort a fermé quelques semaines ses portes après le tremblement de terre du 11 mars 2011 et l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima…

Laurent Armand-Zuniga
— 26 avril 2019 • 09H45 —
Facebook — Eddy
American Horror Story bientôt stoppée par Disney ?— 26 avril 2019 • 09H45 — Facebook — Eddy —

D'après-vous, faut-il s'inquiéter de l'avenir de séries comme American Horror Story ou 9-1-1 suite au rachat de la 21 Century Fox par The Walt Disney Company
Je pose la question puisque plusieurs programmes ont déjà été annulés, films et séries d'ailleurs, et même ceux qui marchaient pourtant.

Une foultitude de raisons peut conduire à l’arrêt d’une série.
La plus courante et radicale est évidemment l’échec d’audience, le couperet tombe souvent dès la diffusion des premiers épisodes si les scores sont vraiment bas. Après, l’inverse arrive aussi, des séries peuvent être reconduites alors que leurs audiences ne sont pas au niveau espéré, comme ce fut le cas par exemple de Once Upon A Time - Il Était Une Fois. Intervient également la notion de fanbases qui, si elles sont solides, parviennent à faire infléchir la décision d’un non-renouvellement, la chaîne misant alors sur le potentiel de développement de l'audience, ou carrément à voir la série reprise par un autre diffuseur, télévision ou plateforme.
Ensuite, une péripétie de production peut se présenter et prendre mille formes allant de la mort du comédien rôle-titre à l'image de Touche Pas À Mes Filles à un dérapage raciste comme ce fut le cas avec Roseanne. Le compte d’exploitation entre aussi en ligne de compte : une série avec de gros coûts de production qui a une audience correcte, mais a du mal à s’exporter ou à se revendre en rediffusion peut aussi se voir stoppée net. 
Enfin, cela peut être une volonté d’arrêt de la chaîne qui entend renouveler sa grille et ne pas reconduire certains type de programmes, comme ce fut le cas du soap, Amoureusement Vôtre.

Concernant le cas précis d'American Horror Story, il faut savoir qu'elle est un des programmes phares de FX avec, en plus, l'avantage d'être une anthologie avec une histoire, un casting et un style différent à chaque saison (Par exemple, Roanoke avait adopté le style documentaire télévisé dans sa première partie) : cette particularité fait que, chaque année, la série enregistre un pic d'audience assez important lors de la diffusion du premier épisode. Son succès ne s’est jamais démenti jusque-là. De plus, la chaîne a déjà validé la série jusqu'à sa saison 10, alors que la neuvième n'est diffusée que cet automne. Si elle venait à s'arrêter après sa dixième saison, elle aura donc déjà connu une belle longévité...
Pour 9-1-1, la série arrive, elle, à réunir environ 5 millions de téléspectateurs par semaine, un score assez honorable pour Fox qui peine un peu à se renouveler au niveau des séries de sa grille ou qui n'a plus de séries "phares" sur lesquelles s'appuyer (Gotham vient par exemple de se terminer).

Tout cela pour dire qu’il est difficile de savoir si American Horror Story ou 9-1-1 seront annulées ou pas, même s'il y a de bons signes qu'elles soient renouvelées. Une chose est sure – et il faut clairement prendre conscience de cela – la nature du programme n’entre pas en ligne de compte dans la décision d’annulation. La teneur d’American Horror Story ne colle évidemment pas à la signature Disney mais elle ne sera jamais présentée comme telle. The Walt Disney Company sait parfaitement cloisonner ses labels et productions.

Laurent Armand-Zuniga
— 19 avril 2019 • 14H24 —
Facebook — Antoine
Dumbo censuré sur Disney+ ?— 19 avril 2019 • 14H24 — Facebook — Antoine —

Je viens vers vous car voilà, la future plateforme Disney+ a beaucoup fait parler d'elle, ce qu'elle propose semble même très intéressant par rapport à son offre et la concurrence. 
Mais voilà, une rumeur commence à circuler, comme quoi Mélodie du Sud ne serait pas sur la plateforme, ce que je ne trouve pas étonnant ; mais une autre rumeur l'accompagne, comme quoi le film d'animation Dumbo allait voir sa scène avec les corbeaux être censurée...
J'avoue que je vois difficilement comment rendre l'ensemble cohérent, étant donné que les corbeaux participent directement à l'histoire et l'évolution de Dumbo, mais comme j'ai appris récemment que dans les années 90, Disney Channel aurait aussi procédé à ce genre de censure lors de diffusion de classique, c'est pour ça que je voulais savoir si vous de votre côté, vous en sauriez plus.

Sur Mélodie du Sud, nous avons déjà expliqué notre point de vue à l'occasion d'une autre question consultable dans cette même FAQ ici  : il ne sera pas disponible. Ce n'est pas une question de support qui change quoi que cela soit à son blacklistage.

Sur Dumbo, c'est un double problème.
Le premier vient du fait que les corbeaux représentés dans le film sont considérés comme un portrait très stéréotypé de la communauté afro-américaine. Le cigare et d'autres éléments en sont la composante : le nom Jim Crow, le ton de voix ou encore le torse bombé. Dans le contexte actuel de tension raciale, Disney veut peut-être s'éviter une polémique...
Il y a une autre raison plus secondaire, le tabac dans la séquence qui poserait souci car Disney s'est engagé à le bannir de ses productions. Mais, dans ce cas, c'est probable que le cigare en question soit juste gommé numériquement et la scène finalement conservée.

Enfin, il faut tout de même prendre cette rumeur sur Dumbo avec le recul suffisant. L'information a, en effet, été dévoilée par un petit site américain de fans Disney, pas forcément fiable, et non par un grand média d'Hollywood, comme Variety ou Hollywood Reporter, ou même un des quelques gros sites de fans Disney américain, généralement sérieux et bien informés...

Laurent Armand-Zuniga
— 17 avril 2019 • 09H14 —
Facebook — Dorian
Chernabog ou Tchernobog ?— 17 avril 2019 • 09H14 — Facebook — Dorian —

Tout d'abord, sachez que j'adore ce que vous faites. J'ai donc une question pour vous. Je lis actuellement le livre The Walt Disney Archives et une question me titille. Dans Fantasia, le démon de La Nuit sur le Mont Chauve se fait appeler Chernabog par la plupart des fans Disney. Hors, dans le livre, il est cité sous le nom de Tchernobog, comme le Dieu. Au final, comment doit-on l'appeler ? Chernabog ou Tchernobog ? Cela serait dommage que je ne connaisse pas le nom de l'un de mes personnages animés favoris. Merci d'avance. Et continuez ce que vous faîtes !

Voilà une question difficile s'il en est.
En effet, en fonction des documents étudiés et de l'époque, il arrive parfois que les noms des personnages Disney changent. En France par exemple, la terrible fée Maléfique s'est notamment parfois appelée Maléfice.
Concernant le personnage de Fantasia, il est d'usage aujourd'hui d'appeler le démon Chernabog. Mais effectivement, durant la production du film à la fin des années 1930, il n'était pas rare que les artistes et parfois Disney lui-même évoquent le personnage sous le nom de Tchernobog ou Chernobog (reprenant là son patronyme slave). De la même manière, beaucoup d'artistes appelaient la séquence "Bare Mountain" (en particulier sur certaines feuilles de modèles) alors même que le titre anglais de la partition de Moussorgski est "Night on Bald Mountain" (Une Nuit sur le Mont Chauve en français).
Le nom du démon n'en reste pas moins à l'heure actuelle Chernabog. C'est en tout cas le nom utilisé aujourd'hui sur les produits dérivés ou lors de ses apparitions dans les parcs à thèmes...

Karl Derisson
— 14 avril 2019 • 21H49 —
Courriel — Fabien
Disney+ sera-t-elle chez tous les FAI ?— 14 avril 2019 • 21H49 — Courriel — Fabien —

Une petite question suite à l'annonce de la date française et du contenu de Disney+. La plate forme sera-t-elle accessible via tous les opérateurs de box ?

Il est bien trop tôt pour répondre à cette question puisque la réponse va dépendre des négociations avec chacun des opérateurs : Orange, Free, SFR et Bouygues. Mais deux raisons principales plaident pour un reprise effective partout.

La première, c’est que Disney est une marque forte et que Disney France a déjà ses entrées chez les opérateurs français auprès desquels elle commercialise en bouquet basique Disney Channel, une chaîne très appréciée de leurs abonnés.

La seconde, c’est que Netflix a su, elle, déjà se faire une place de choix chez les opérateurs français et comme c’est la cible première de Disney+, il y a de fortes chances que Disney France ne veuille pas la laisser seule accessible depuis les box mais au contraire, souhaite l’affronter d’égal à égal sur ce marché très spécifique...

Laurent Armand-Zuniga
— 12 avril 2019 • 10H50 —
Facebook — Thomas
Les nouvelles fonctions de Philippe Gas ?— 12 avril 2019 • 10H50 — Facebook — Thomas —

J’ai vu récemment que Philippe Gas avait pris la direction de Tokyo Disneyland, je pensais pourtant que cette destination n’était qu’une franchise.
Savez-vous pourquoi un homme de The Walt Disney Company prend donc les rênes du Resort japonais ?

Philippe Gas prend la direction de Walt Disney Attractions Japan, et non de The Oriental Land Company, qui est la compagnie qui est le propriétaire de Tokyo Disney Resort.
Walt Disney Attractions Japan est tout simplement la filiale Disney en charge de l'exploitation et du maintien du Resort, en collaboration avec The Oriental Land Company.

Laurent Armand-Zuniga
— 12 avril 2019 • 09H05 —
Facebook — Kelly
Pourquoi les films Disney sont parfois redoublés ?— 12 avril 2019 • 09H05 — Facebook — Kelly —

Ayant écouté hier le nouvel épisode du Podcast, d'ailleurs génial, ayant vu le live action Dumbo, d'ailleurs merveilleux, et ayant revu pour l'occasion l'animé Dumbo, d'ailleurs magnifique (promis j'arrête), que je possède en DVD, je me suis rendue compte que le doublage était différent de celui d'origine.
Alors petite question : qu'ils changent les voix leur de la remasterisation DVD, bon à la limite, et encore c'est vraiment perturbant ! Mais pourquoi changer les dialogues que diable ! Je l'ai déjà remarqué plusieurs fois sur d'autres tels que La Petite Sirène ou Peter et Elliott le dragon... POURQUOI TANT DE HAINE ?
Du coup, question subsidiaire, où trouver les DVD versions originales ? J'ai l'impression que dans les magasins classiques type Fnac ou Cultura, on ne les trouve pas.

Sur les redoublages, nous avons déjà exposé les raisons liées à des questions de droit sur l'utilisation des voix.
Sur les dialogues, en fait, Disney estime qu'un redoublage est l'occasion de moderniser la langue utilisée. Certaines expressions peuvent, en effet, paraître, des décennies plus tard, complètement désuètes ou plus du tout utilisées. Ces modifications se font certes à la marge mais c'est vrai qu'elles peuvent troubler les générations qui ont connu les films dans la première version VF.
Quelquefois cela va même plus loin et c'est carrément le nom d'un personnage qui est changé. L'immense Roger Carel nous l'a par exemple expliqué à l'occasion d'une interview pour C3-PO appelé un temps en France, Z-6PO ou Jiminy Grillon devenu par la suite Jiminy Cricket. C'est là d'ailleurs une des conséquences du respect de droit d'auteur qui peut aussi interférer sur d'autres éléments du texte... 
Enfin, sur la question de savoir où trouver ces versions, seul le marché de l'occasion permet de retrouver les éditions contenant les VF originelles. Et évidemment, elles se font de plus en plus rares.

Franck Armand-Zuniga
— 10 avril 2019 • 09H42 —
Facebook — Thomas
Les films Disney racistes et/ou hypersexualisés ?— 10 avril 2019 • 09H42 — Facebook — Thomas —

De nombreux articles sur le web reviennent sur une étude scientifique pointant l’hypersexualisation, le racisme ou la violence conjugale dans les films d’animation Disney et notamment Aladdin, La Belle et la Bête, Blanche Neige et les Sept Nains, La Belle au Bois Dormant ou encore Le Roi Lion. Avez-vous un avis sur ce genre de critiques qui se font de plus en plus courantes ?

Il existe en effet une flopée de publications traitant de ces thèmes qui, au fur et à mesure de leur mise - ou remise - en avant par des sites adeptes du buzz puis leur reprise par des médias plus traditionnels, créent le doute et suscitent interrogation.

Alors, il faut d’abord distinguer le fond et la forme de ces articles. 

Sur la forme, ce sont souvent des marronniers du web, c’est-à-dire des articles ou des statuts qui reviennent régulièrement parce que le sujet suscite l’intérêt des internautes. Dès lors, les sites qui vivent de la publicité ont tout intérêt à ressortir le sujet régulièrement, histoire de faire le plein de clics et de se remplir les poches. Il faut dire qu’attaquer Disney a, de tous temps, et plus encore depuis l’avènement du web et des réseaux sociaux avec les infox et manipulations qui y pullulent, été porteur et rémunérateur. C’est le genre de dossier facile à monter et qui fait exploser l’audience. Du racolage éditorial dont le public est friand.
Sur la forme toujours, il est aussi permis de douter de la valeur scientifique de ces études. Point de démarche réellement scientifique ici, mais de l’approximation à tous les étages et la volonté d’alimenter un postulat érigé en certitude. Il ne s’agit pas de poser une question « Est-ce que tel Disney est raciste et tel autre glorifie la violence conjugale ? » mais au contraire des affirmations - des accusations plus exactement – montées en épingle et présentées comme incontestables car prétendument scientifiques.

Sur le fond, ensuite, et sans décortiquer tous les exemples pris et arguments développés dans ces articles, il faut juste prendre conscience que les films d’animation Disney sont des contes. Dès lors, il sont irréels, dans le sens hors de la réalité. Voir dans le baiser du Prince Philippe une agression sexuelle d’Aurore est, par exemple, une aberration totale parce que cela revient à nier totalement le contexte qui veut qu’à part les méchants (Maléfique en l’occurrence), tout le monde a le cœur pur dans le film… Les films de Princesses Disney sont d’ailleurs une cible de choix pour ces « études scientifiques » : sur l’hypersexualisation, le racisme ou la violence conjugale, nous avons d'ailleurs eu l’occasion d’exposer notre analyse dans l’épisode 5 de notre podcast consacré à l’évolution des Princesses…
Enfin, ce qui est sans doute le plus malhonnête dans ce genre d’accusations, c’est que les mêmes constats ne sont pas faits s’agissant d’autres labels et encore moins pour d’autres œuvres classiques. Ainsi, si Disney s’appuie souvent sur des contes pour produire ses films d’animations, il les adapte considérablement et en expurge bien des outrances car les contes classiques regorgent de situations toutes plus ahurissantes les unes et que les autres, que nous avons pointées dans un dossier spécial intitulé L'Animation Disney : De la Version des Livres à celle des Films.

Laurent Armand-Zuniga
— 07 avril 2019 • 17H04 —
Facebook — Zora
Quel avenir pour Blue Sky Studios chez Disney ?— 07 avril 2019 • 17H04 — Facebook — Zora —

J'adore vos sites et je vous suis sur toutes vos déclinaisons et je suis toujours satisfaite par votre travail ; j'ai une question que je me pose depuis les différents annonces de Disney au CinemaCon. Comme vous le savez sûrement, Disney a acquis 21st Century Fox et donc ses films dont Blue Sky Studios. Je me pose ainsi la question : comment ce studio pourrait vivre dans un milieu animation déjà implanté chez Disney. À votre avis, est-ce que le futur film Blue Sky Studios sera certifié Disney ? Comment les nombreux films Blue Sky Studios s'installeront dans les parcs ?

Difficile de répondre pour le moment à ces questions de façon certaine. Évidemment, si The Walt Disney Company a racheté 21st Century Fox, c’est bien dans l’idée de faire fructifier son nouvel actif et donc son catalogue. Mais de la rationalisation devra être opérée dans le nouvel ensemble formé.
Nous revenons d’ailleurs sur le cas de Blue Sky Studios dans notre dernier podcast consacré au rachat. Il est évidement que trois studios de cinéma d’animation au sein de The Walt Disney Company est excessif : un va forcément fermer. Or, il est impensable que cela soit les Walt Disney Animations Studios ou les Pixar Animation Studios. Le plus récent et le plus faible des trois est donc bien Blue Sky Studios. Il ne pourra pas à l'évidence survivre bien longtemps à côté de ses frères adoptifs...
Va-t-il fermer pour autant et quand ?
Pas sûr, il pourrait être reconverti en studio d’animation à destination d’autres marchés comme la télévision ou les plateformes Disney+ ou Hulu.
S’il devait fermer, cela se fera dans les deux ans qui arrivent, le temps pour lui de sortir les films déjà en production, étant précisé que si ces films marchent, son existence sera sans doute prolongée.
Quant à savoir quels labels portera Les Incognitos en août prochain, il y a de fortes chances que ce soit toujours 20th Century Fox et Blue Sky Studios ou, mais c’est beaucoup moins sûr, Disney et Blue Sky Studios.
Sur la question de savoir si les personnages Blue Sky Studios vont apparaître dans les Parcs à thèmes ? Là encore, c'est trop tôt pour être catégorique.
Pendant les campagnes promotionnelles de sortie des films à venir (Les Incognitos précisément), des visuels et affiches devraient apparaître ici ou là. La présence des personnages en tant que telle est, en revanche, moins évidente parce que cela coûte cher à produire et que ce n’est pas forcément rentable si c’est pour qu’ils ne sortent que le temps de la promotion de la sortie du film. En revanche, si leurs longs-métrages cartonnent, les personnages apparaîtront sans mal dans les Parcs. Pour les anciens personnages (tout le monde pense à ceux de L’Âge de Glace notamment), si cela devait arriver, cela ne se fera pas tout de suite. Le marchandisage arrivera sans doute bien avant les personnages...

Laurent Armand-Zuniga
— 04 avril 2019 • 14H02 —
Facebook — Sylvain
Quoi répondre au Disney bashing ?— 04 avril 2019 • 14H02 — Facebook — Sylvain —

Bon alors autant te le dire tout de suite je suis chafouin ! Pas à cause de toi, rassures toi. 
Mais à chaque fois que Disney rachète quelque chose ou annonce ceci ou cela, ça râle un peu partout et je ne sais pas comment répondre. Par exemple, la franchise Alien va devenir nulle comme Star Wars. Ou bien encore, ils ne font rien de neuf, ce n'est que pour le pognon...
Je sais bien que tout ce qui sort de Disney n'est pas forcément génial et qu'il ne le font pas par philanthropie mais… Pourrais-tu, chère Chronique, me donner des armes pour lutter contre ces haineux ? Par exemple, de films sortis sous la bannière Disney sans que cela se sache forcément et qui mettent tout le monde d'accord (s'il y en a...) ou d'autres arguments à ta convenance...

Cette situation est vieille comme le monde… ou du moins comme internet et plus précisément comme les réseaux sociaux. Mais voila, comme dit le proverbe, il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut entendre.
La pierre angulaire de l’argumentaire est que The Walt Disney Company a toujours su, au fil de ses rachats, cloisonner ses labels et conserver les talents originels. Lucasfilm Ltd. est par exemple dirigée par une historique du studio, Marvel développe avec le Marvel Cinematic Universe un plan pensé avant d’être croqué par Mickey
Bizarrement ce qui est reproché à Disney avec Marvel, ne l’est pas à Warner avec DC Comics, et c’est là sans doute le meilleur des arguments qui montre toute la mauvaise foi du raisonnement mené. En fait, Disney comprend l'importance des marques et des studios rachetés. Le but est de faire fructifier ce qu'elle a acquis, pas l'altérer !
Là où New Line Cinema a totalement perdu son identité chez Warner (c'est eux qui sortent Shazam! mais qui le sait ?), Lucasfilm Ltd., Marvel et ABC sont devenues de vraies marques fortes avec une liberté artistique évidente. Fox Searchlight et National Geographic vont briller plus que jamais, c'est certain.

Tout vient en réalité la charge émotionnelle liée à la marque Disney et plus précisément de ses grands films d’animation : ses détracteurs entretiennent la confusion avec l’entreprise qui elle sait parfaitement bien gérer ses affaires et a su devenir un fleuron de l’industrie du divertissement, en respectant tous les genres et marchés investis. Disney est d'ailleurs la seule major hollywoodienne encore indépendante ! Toutes les autres se sont fait racheter par des conglomérats fourre-tout basés à Philadelphie (Comcast pour Universal), Dallas (AT&T pour Warner), Tokyo (Sony pour Columbia) et New York (Viacom pour Paramount).
Disney, ne dépendant que d'elle-même et étant intrinsèquement et historiquement liée à l'art du cinéma, trace sa route et comprend une démarche artistique mieux que n'importe quel autre studio qui répond à des cahiers des charges imposés par les conglomérats.

Enfin, pour ce qui est des films qui ont marqué l’histoire du cinéma sans que le public ne sache que ce sont des Disney, il y en a une flopée dont Le Voyage de Chihiro ; Le Cercle des Poètes Disparus ; Pulp FictionWill HuntingLa Vie Est Belle ; Sixième Sens ; Chicago ; Gangs of New York ; Shakespeare in Love ; La Couleur des Sentiments (The Help) sans parler de la moisson d'Oscars. au fil des années... Quant à dire que Disney transforme les licences rachetée en nanar, c’est oublier un peu vite, et juste par exemple car la liste est trop longue, Au Temps de la Guerre des Etoiles pour Star Wars ou The Fantastic Four pour Marvel

Laurent Armand-Zuniga
— 03 avril 2019 • 16H37 —
Facebook — Audrey
Un avis sur l'évolution des passeports annuels ?— 03 avril 2019 • 16H37 — Facebook — Audrey —

J'aimerai bien votre avis sur la disparition de certains avantages liés au passeport annuel Magic Plus. Concernant l'augmentation du prix, bon l'inflation est grande mais normalement les coups engagés par Disney sur ces futures évolutions aussi, j'attends de voir. Par contre, je suis assez déçue de la disparition de ces petits avantages notamment la consigne qui je l'avoue, quand nous faisons nos petits événements style marathon, sont bien appréciables.

Vaste débat qui suscite bien des crispations.

  • Sur l’augmentation des prix des Passeports Annuels, il faut savoir qu'elle n'est pas du tout motivée par les investissements annoncés.

La raison est en effet toute autre. En fait, historiquement, ceux pratiqués à Paris étaient en total décalage avec ceux observés dans les autres pays (taux de change et niveau de vie pris en compte) : nous assistons donc à un réajustement brutal visant à corriger une situation tarifaire jugée anormale. Une fois que la grille tarifaire des différents Pass aura atteint les sphères constatées chez les cousins américains et asiatiques, leur prix se stabiliseront. Une chose est sure, et trop de monde ont oublié cette donnée : le concept même de Disneyland n’a jamais été envisagé comme une destination bon marché (contrairement par exemple aux parcs régionaux de la Compagnie des Alpes ou de Looping Group).

  • Sur la disparition de certains avantages liés, c’est évidemment d’une mesquinerie absolue.

En fait, à trop vouloir se précipiter à recadrer la gamme des Passeports Annuels par rapport à ce qui se pratique par ailleurs, Disneyland Paris commet là une erreur stratégique coupable qui revient à augmenter le tarif de l’un de ses produits (en l’occurrence les Pass Annuels) en diminuant sa valeur d’utilisation (la perte d’avantages historiques et appréciés*). C’est comme augmenter le prix d’une bouteille de lait en faisant parallèlement baisser la contenance, le tout en pensant que le consommateur final, au mieux ne s’en apercevra pas, au pire se fera une raison…
Mais c’est là ne pas compter sur le simple bon sens des gens ! Le préjudice de réputation - durable et puissant - est, en fait, au bout du chemin… Alors, certes, Disneyland Paris va faire le dos rond et laisser passer l’orage (comme c'est le cas à chaque fois) ; il n’empêche : cette dégradation d’image, venue d’une accumulation de petites décisions budgétaires aux effets collatéraux sur la clientèle mal calibrés, ouvre la voie à de la rancœur. Ce sentiment diffus qui veut que la marque qu’un client chérit a bien changé et surtout, qu’elle cherche à l’arnaquer, en dépit de la fidélité qu’il lui a témoignée… À croire que les Écoles de Commerce n’enseignent plus que la gestion à court terme et se moquent de travailler la solidité d’un compte d’exploitation sur la durée. Le règne du « ce qui est pris n’est plus à prendre »... Détestable.

*Le Magic Plus perd notamment l'accès au chenil, la consigne et la location gratuite de poussette et fauteuil roulant.

Laurent Armand-Zuniga
— 23 mars 2019 • 20H53 —
Facebook — Ronan
Où est l'ancien doublage de La Belle et la Bête ?— 23 mars 2019 • 20H53 — Facebook — Ronan —

J'aurais voulu savoir pourquoi le doublage de La Belle et la Bête a été changé sur l'édition Blu-ray et pourquoi celui de 1991 ne s'y trouve pas ?

Ce redoublage est la conséquence d'un procès.
Lucie Dolène, mythique voix de Blanche Neige a fait un procès à Disney pour toucher des royalties sur la toute première édition DVD du film Blanche Neige et les Sept Nains afin de compenser le fait de voir exploiter sa voix sur ce nouveau support. Son action était d'ailleurs concomitante à une grève plus large des doubleurs français pour obtenir une plus juste rémunération de leur travail, payé jusque-là au cachet par doublage, indépendamment de l'exploitation future des œuvres et notamment sur les supports vidéo.

Lucie Dolène a agi là comme l'actrice américaine Peggy Lee, voix de Peg dans La Belle et le Clochard qui avait remporté son procès aux USA. Si elle aussi l'a emporté en France, Disney s'est braqué et a décidé de retirer sa voix de tous les doublages où elle apparaissait...
C'est pourquoi le doublage de La Belle et la Bête a été refait : Mrs. Samovar y a notamment changé de voix au grand dam de tous les fans Disney

Laurent Armand-Zuniga
— 23 mars 2019 • 09H16 —
Facebook — Marion
Qui est la personne handicapée dans Descendants ?— 23 mars 2019 • 09H16 — Facebook — Marion —

Dans les deux premiers téléfilms de la saga Descendants, on voit souvent une jeune fille en fauteuil roulant. Pouvez-vous m'en dire plus sur elle ? Qui sont ses parents et aura-t-elle un rôle plus important dans le volet à venir ?

En effet, une jeune fille en fauteuil roulant est bien présente dans Descendants et Descendants 2. Peu - pour ne pas dire aucune - d'informations ont filtré sur ce personnage. Néanmoins, des fans ont émis une théorie intéressante à son sujet : elle serait la fille d'Ariel et du prince Eric et ne saurait donc pas se servir de ses jambes sur la terre ferme !
Au delà de cette piste séduisante, il est possible aussi de juste considérer que Disney Channel - puisque il s'agit là de téléfilms issus de sa collection des Disney Channel Original Movies - souhaite représenter, dans ses fictions, toute la diversité de la vie et donc aussi le handicap. Si la démarche est à saluer, il reste à regretter de voir ces personnages relégués le plus souvent à des rôles secondaires, voire tertiaires.
Enfin, pour être tout à fait complet, au vu des quelques trailers qui ont déjà été diffusés sur le troisième opus, rien ne dit que ce personnage jouera un rôle plus exposé dans l'aventure. Il faut donc attendre que le téléfilm soit diffusé pour le savoir. Autre piste, peut-être les productions dérivées de l'univers Descendants (les romans, les mangas ou la mini-série animée) s'intéresseront de plus près à cette jeune fille...

Laurent Armand-Zuniga
— 20 mars 2019 • 20H13 —
Facebook — Divers Lecteurs
Les conséquences du rachat de 21st Century Fox ?— 20 mars 2019 • 20H13 — Facebook — Divers Lecteurs —

Chronique Disney a reçu énormément de questions au sujet du rachat - devenu effectif - par The Walt Disney Company de 21st Century Fox : en voici, un florilège...

  1. Au sujet du rachat de 21st Century Fox, je ne comprends pas tous les tenants et aboutissants... Par exemple, Les Simpson ont une attraction à Universal Studios. Est-ce que les droits changent de main ?
     
  2. Et pour Star Wars, ils détenaient déjà Lucasfilm, mais les droits de distribution étaient à 20th Century Fox. Maintenant, est-ce que tout revient à The Walt Disney Company ?
     
  3. Savez-vous s'il est envisagé de travailler sur le naming ou les logos des différentes filiales afin d’y intégrer le mot « Disney » que ce soit pour Marvel, Lucasfilm ou encore 20th Century Fox ? Ou, au moins, mentionner la maison-mère en dessous des logos avec un « A Walt Disney Company » comme le faisait déjà la Fox avec la mention « A News Corporation Company » ou comme le fait Universal avec « A Comcast Company ». Personnellement je ne pense pas que cela n'arrivera pas de si tôt car je pense malheureusement que bon nombre de personnes prendraient cela pour de la provocation, et cela ternirait donc l’image de l’entreprise. J’aurais cependant aimé avoir votre avis sur la question...
     
  4. Va-t-on avoir un remake des X-Men ou, a minima, les voir rejoindre le Marvel Cinemativc Universe ? Quid des Quatre Fantastiques ?
     
  5. Pensez-vous que Disney - qui va sûrement agrémenté son catalogue Disney+ avec celui de Fox - pourrait interdire à Netflix de proposer ses « films Fox » ?
     
  6. Maintenant que Disney possède a 1000% Star Wars, peut-on espérer une ressortie du premier sans les effets spéciaux et scènes rajoutées plus tard (celle avec Jabba par exemple) ?

Les réponses recueillies auprès de nos spécialistes :

  1. Alors, avant d’être rachetée par Disney, 21st Century Fox avait une vie et a donc, par exemple, cédé contre paiement de royalties des licences d’exploitation à des tiers : c’est le cas des Simpson à Universal pour ses parcs. Ce contrat continue évidemment à vivre et produire ses effets le temps prévu pour sa durée, sans doute tant que Universal le souhaite. C'est une situation identique à celle de Marvel, au sein du parc Universal's Islands of Adventure, en Floride.
     
  2. Pour la saga Star Wars, il faut savoir que le seul épisode qui n'appartenait toujours pas entièrement à Lucasfilm Ltd. était l'Épisode IV, Star Wars : Un Nouvel Espoir et qu'en outre, Disney n'avait pas les droits de sortie vidéo des premiers opus mais juste le droit des sorties dématérialisées des Épisodes V, VI, VII, I, II et III. Désormais, Star Wars : Un Nouvel Espoir redevient donc un film Lucasfilm à 100% (ou plus exactement un 100% Disney et, par ricochet, un 100% Lucasfilm). L'une des conséquences sera la disparition à terme du logo de 20th Century Fox (la célèbre fanfare) puisque Lucasfilm et 20th Century Fox sont désormais deux labels distincts de The Walt Disney Company. Le fait que sur les éditions dématérialisées, la fanfare a déjà été enlevée rend plus que probable cette option.
     
  3. Hors animation où les logos Disney et Pixar sont régulièrement associés, et encore, uniquement en raison du passé commun de Pixar et Disney (avant que le second ne rachète le premier), Disney a toujours soigneusement respecté et distingué ses labels. Il n'y a donc peu de chances qu'un Disney vienne s'inviter partout en avant-propos : c'est d'autant plus vrai que la charge émotionnelle de la marque Disney ne se marie pas à tous les genres (contrairement à un Universal ou un Warner par exemple). Envisager Aliens, le Huitième Passager avec la mention Disney serait contre-productif au possible. L'hypothèse de cette absence de mention de Disney est d'ailleurs confortée par le vécu chez Marvel Studios et Lucasfilm Ltd. où la mention n'a jamais été rajoutée depuis leur intégration. Il y a donc fort peu de chances que le traitement soit différent pour 20th Century Fox.
     
  4. Disney récupère évidemment dans le lot les droits d'exploitation cinématographiques des X-Men et des Quatre Fantastiques. Est-ce que Marvel Studios va pour autant en profiter pour les introduire dans le Marvel Cinemativc Universe ? C'est juste une possibilité. Kevin Feige, Président de Marvel Studios, annonçait, en effet, encore il y a quelques semaines attendre "le coup de fil" lui donnant le feu vert... tout en précisant qu'il veut se concentrer sur les projets actuels et Avengers : Endgame. Bref, si Marvel Studios est donc libre d'utiliser ces "nouveaux" personnages, rien n'affirme que ce sera pour tout de suite...
     
  5. Oui c'est la base même de la politique menée par Bob Iger. Assécher le concurrent et faire venir le public sur Disney+ avec la richesse de son propre catalogue. Mais cela mettra du temps avant de produire ses effets, notamment que les contrats de diffusion concédés à l'époque à Netflix arrivent à échéance.
     
  6. Théoriquement oui car plus rien n’empêche Lucasfilm Ltd. de le faire mais en ont-ils l’envie ? Rien n’est moins sûr.

À noter : Chronique Disney a consacré un Podcast au sujet du rachat de 21st Century Fox

Laurent Armand-Zuniga
— 17 mars 2019 • 20H32 —
Facebook — Pascaline
La Tour de la Terreur rethématisée radicalement ?— 17 mars 2019 • 20H32 — Facebook — Pascaline —

J’ai une petite question : j’ai peut-être raté l’information, mais j’ai entendu dire que The Twilight Zone Tower of Terror : Un Saut Dans la Quatrième Dimension allait être rethématisée sur Les Gardiens de la Galaxie, est-ce vrai ?

Non c’est totalement faux !
Il n’y a pas - et il n'y a jamais eu - à ce jour de projet de cet ordre pour Disneyland Paris même si certaines pages ou sites, friands d'articles qui attirent des clics, entretiennent régulièrement cette infox.
La seule rethématisation d’une « Tour de la Terreur » sur Les Gardiens de la Galaxie est déjà effective et concerne celle du Parc Disney California Adventure aux États-Unis.
Ainsi, depuis, les quatre « Tour de la Terreur » existantes dans le monde (à Anaheim, Orlando, Paris et Tokyo) disposent désormais d'une thématisation ou conception différente : La Parisienne et la Floridienne sont toutes les deux axées sur la série La Quatrième Dimension mais sont de conceptions et d'aspects différents ; la Californienne est, donc, thémée sur le Marvel Cinematic Universe et enfin, la Tokyoïte se base pour sa part sur une histoire locale sans lien avec un film ou une série, affichant aussi un aspect totalement spécifique.

Laurent Armand-Zuniga
— 15 mars 2019 • 13H09 —
Facebook — Mike
Quel sera le nom de Spider-Bite en français ?— 15 mars 2019 • 13H09 — Facebook — Mike —

J'ai lu que Marvel allait sortir un nouveau comics sur Spider-Man et qu'il s'appellerait Spider-Bite en anglais. J'ai déjà hâte de savoir si son nom va être conservé en français ?

Effectivement, le scénariste Tom Taylor est chargé de développer une nouvelle version dérivative de Spider-Man : peu de choses ont filtré dessus sauf qu'il s'agirait d’un jeune garçon qui porterait le costume classique de Spider-Man et se ferait donc appeler Spider-Bite.
Comment vont réagir les éditeurs français ? Nul ne le sait pour le moment.
Mais l'histoire de Disney nous donne une bonne piste.
Pour l'anecdote, il faut savoir en effet qu'au milieu des années 50, la branche française des studios Disney s'est retrouvée dans le même genre de situation avec le film Davy Crockett, Roi des Trappeurs... Comment faire passer le prénom de l'acteur vedette, Fess Parker ? Dilemme... Fess... Sur une affiche française... Hérésie tentante pour les esprits mal-placés... Réunion de crise... Et puis, la solution... Changer carrément le nom de l'acteur... En "Fier Parker" ! Et le tour était joué ! C'est notamment pour cela que se trouvent encore des affiches françaises du film avec la mention "Fier Parker". Ce ne sont pas des fausses et l'erreur n'en est pas une.

Laurent Armand-Zuniga
— 08 mars 2019 • 18H18 —
Facebook — Anthony
Mélodie du Sud sera-t-il sur Disney+ ?— 08 mars 2019 • 18H18 — Facebook — Anthony —

Je viens d'apercevoir l'information selon laquelle l'intégralité du catalogue Disney se retrouvera sur la plateforme Disney+ et j'aimerais savoir si le fameux film banni Mélodie du Sud aura droit au même traitement ? 

Effectivement, Bob Iger a bien annoncé que l'intégralité du catalogue Disney sera disponible sur Disney+ dès son lancement. Nous comprenons donc par là tout le patrimoine et espérons que rien n'en sera oublié que ce soit les oeuvres de cinéma et de télévision.
Concernant précisément Mélodie du Sud, il ne dit rien dessus mais il y a vraiment peu de chances qu'il y soit proposé. Le support de diffusion n'y change rien en réalité puisque c'est l'oeuvre elle-même qui est blacklistée par Disney ! Et comme Bob Iger a déjà répété qu'il ne remettait pas en cause cette décision prise à l'origine par son prédécesseur Michael Eisner, il serait tout à fait étonnant qu'il revienne dessus. D'ailleurs, simplement envisager que Disney+ subisse un campagne de dénigrement aux USA orchestrée sur ce sujet par les associations afro-américaines, juste au moment de son lancement, est un risque que la compagnie ne prendra jamais, tant elle voit dans ce nouvel outil de diffusion de son catalogue l'opportunité de faire tourner toujours plus son tiroir-caisse...

Laurent Armand-Zuniga
— 04 mars 2019 • 09H49 —
Twitter — Erwan
Quel est l'âge minimum pour les films Disney ?— 04 mars 2019 • 09H49 — Twitter — Erwan —

Juste une observation comme ça en passant : je me surprends des fois en emmenant mon fils au cinéma (ou même seul d'ailleurs) de voir des parents emmener de très jeunes enfants voir des dessins animés même si le propos et certaines scènes ne sont pas prévus pour leur tranche d’âge... Ces mêmes parents qui s’offusquent en cours de séance de la violence des dites scènes...
Avez-vous déjà pensé à mettre un indicateur "âge minimum" dans vos critiques ?

Non, nous n’envisageons pas de généraliser cette indication.
Tous les dessins animés ou les films live à destination du jeune public et relevant des labels de The Walt Disney Company sont tous publics et catalogués comme tel par la Commission de Classification. Et quand bien même, pour les films qui ne sont pas classés tous publics, il suffit de respecter l’interdiction. Et c’est d’ailleurs aussi vrai à la télévision.
Nous estimons donc que nous n’avons pas à remettre en cause cette classification car, en plus, cela rendrait notre position subjective au possible là où la Commission de Classification retient, elle, des critères rationnels comme le nombre de scènes violents, la présence ou non de séquences sexuelles, d’armes, de sang...
Nous, par exemple, nous nous sommes vus reprochés de conseiller l’excellent Love, Simon au prétexte que ce film abordait positivement la question de l’homosexualité chez les adolescents, certains parents estimant qu’il devait faire l’objet d’un avertissement arguant que cela pouvait rendre leurs enfants homosexuels d’aller le voir !
Le problème est en réalité ailleurs : c’est de la responsabilité même des parents de savoir si oui ou non, ils veulent que leurs très jeunes enfants voient telle ou telle chose. D’ailleurs, au passage, rien que l’idée de les emmener dans une salle de cinéma où le son est trop fort pour l'audition non encore totalement formée des bouts-de-choux devrait les faire se questionner sur leur démarche. 

En fait, les seuls cas où nous abordons la question de la classification d’un film, c’est pour acter les différences cultuelles entre les pays : la France par exemple a classé Deadpool 2 interdit au moins de 12 ans alors que les USA l’ont interdit au moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte, preuve que notre beau pays est bien plus libre que d’autres qui lui font la leçon…
Bref, des garde-fous existent pour que le jeune public ne voit pas ce qu’il ne doit pas voir : il suffit juste pour ceux qui l'encadrent de faire preuve de responsabilité et d’intelligence.

Laurent Armand-Zuniga
— 28 février 2019 • 11H03 —
Courriel — Betty
Où trouver le téléfilm Polly ?— 28 février 2019 • 11H03 — Courriel — Betty —

J’ai une question par rapport au film Polly. C’est le film que je regarde depuis toute petite dont je connais le texte par cœur. Je l’ai sur K7 vidéo et je me le suis déjà fait graver sur un DVD. J’ai aussi acheté le DVD sur Amazon mais en Zone 1 et bien-sûr ça ne marche pas ici... J’avais une petite espérance mais bon...

Maintenant, je le regardais sur Youtube et malheureusement, il a été retiré. Est-ce qu’il n’y aurait vraiment pas de possibilité de remettre cela sur le marché ou bien, au moins, de le faire passer à la télé ? C’est un film important pour moi, car j’aimerais le montrer à mon petit mais le DVD que j’avais gravé ne marche pas.

Alors, déjà, sachez que nous ne sommes pas Disney France mais un site géré par des fans : nous n’avons donc aucun pouvoir pour agir sur le programme d’édition en vidéo des films et téléfilms Disney ou de diffusion de ces mêmes films et téléfilms sur ses chaînes de télévision.
Ensuite, et malheureusement, il faut avoir conscience que Disney France n’investit plus du tout dans le marché de la vidéo. Elle rechigne déjà à la simple sortie des films récents en vidéo et économise d'ailleurs sur tout quand elle le fait : les éditions sont quasiment toutes sans bonus en DVD et même les jaquettes sont devenues bilingues pour couvrir, avec le même produit, les marchés français, belge, luxembourgeois et hollandais.
Dans ce contexte, pour les téléfilms de patrimoine comme Polly, la situation est pire encore : l’idée de les proposer en vidéo ne l’effleure même pas. Pas sûr en outre que Disney France en connaisse ne serait-ce que l’existence ! Donc, il est vain de compter sur une sortie vidéo française.
S’agissant de la diffusion en télévision, sur Disney Channel, Junior et XD, c’est impossible car ces chaînes ne diffusent quasiment aucun patrimoine mais sont juste des robinets à séries et productions récentes pour supporter la vente de produits dérivés. Quant à Disney CINÉMA, ce serait possible mais, jusqu’à présent, la grille de cette chaîne tourne sur une cinquantaine de films qu’elle rediffuse inlassablement, en boucle, sans jamais réellement avoir de vraie démarche éditoriale, ni de rendez-vous patrimoniaux à la différence, par exemple, des concurrentes d’autres studios comme Paramount Channel ou TCM Cinéma.

Reste alors une solution pour vous : acquérir un lecteur de DVD "Multi-Zone / Multi-Régions / Free Zone" afin de pouvoir lire votre DVD Zone 1. Vous en trouverez sur Amazon.fr autour de 30 € TTC.

Laurent Armand-Zuniga
— 27 février 2019 • 08H59 —
Facebook — Kévin
Quid de la chronologie Spider-Verse ?— 27 février 2019 • 08H59 — Facebook — Kévin —

J'aurais une question par rapport à un comics Spider-Man, j'ai cherché partout mais je n'ai rien trouvé donc j'espère avoir la réponse avec vous !
J'aimerais lire l'évent Spider-Verse mais il y en a deux et je ne sais pas lequel est le bon ! Il y a Spider-Verse - Tome 3 de The Amazing Spider-Man et le Spider-Verse Event (celui qui ne fait partie d'aucunes séries). Donc, j'aimerais bien savoir la différence entre les deux ?
Et aussi, si vous savez ce que je dois lire après Spider-Verse pour être dans la "chronologie". Je sais déjà que je dois lire Spider-Gwen après mais c'est tout !

Ah… Panini Comics et ses multiples collections... Difficile de s'y retrouver quand un même comics se retrouve publié en kiosque et après en librairie. Marvel Select, Marvel Deluxe, 100% Marvel, Absolute, Marvel Event, Best Of ou encore Omnibus, impossible pour les novices (et difficile pour les spécialistes) de s'y retrouver !

Civil War possède une luxueuse édition dans la collection Absolute, des albums très grands formats, avec de riches bonus. Mais la saga a aussi été publiée en Marvel Deluxe avec un grand nombre de tomes annexes permettant de prolonger le plaisir de lecture.
Choisir la bonne édition peut ainsi s'avérer compliqué et dépendra du budget ; un Absolute vaut quasiment 80€ et plus s’il est, oui ou non, encore édité ! 
Dans le cas présent de la saga Spider-Verse, l’édition Marvel Event est la meilleure car elle est la plus complète et, si vous n’avez pas la volonté d'acquérir les autres tomes de la collection The Amazing Spider-Man, cela ne dénotera pas dans votre bibliothèque. Surtout que, lors de sa publication dans les volumes de The Amazing Spider-Man, la saga a été coupée en deux avec le prologue d'un côté, dans le tome 2 et l'histoire principale, de l’autre, dans le tome 3. Enfin et malheureusement beaucoup de très bon récits annexes publiés dans les revues kiosques restent toujours inédits en librairie..
À quand, en France, une vraie intégrale sur le modèle du Marvel Omnibus édité pour le marché anglophone ? Tous les fans de comics attendent la réponse...

Pour prolonger la découverte du Spider-Verse, plusieurs choix s’offrent à vous :

  •  lire les récits qui suivent, avec le Marvel Deluxe Spider-Man : Web-Warriors et le prologue de Spider-Geddon (un récit qui exploite lui aussi le Multivers) qui est publié dans la revue Venom depuis février 2019 ; 
  • ou plonger dans les récits qui servent de base à cette saga. Les principaux sont Superior Spider-Man, disponible au format Marvel NOW!, et le run de Straczinsky sur Spider-Man qui marque la première apparition de Morlun, disponible dans la collection Marvel Icons.
Laurent Armand-Zuniga
— 26 février 2019 • 09H12 —
Twitter — Christian
Où est la queue de Mickey dans les Parcs ?— 26 février 2019 • 09H12 — Twitter — Christian —

J'ai une petite question : pourquoi Mickey n'a pas sa queue de souris sur le parc ou les statues, alors qu'il en a une en bande dessinée ? 
Je suis sûr que vous avez la réponse !

Il n’y a pas de raison officielle, ni de décision définitive à ce sujet. C’est juste le côté pratique de la représentation en character ou statue qui prévaut en fait, sachant que Mickey l’a aussi perdue, un temps, en animation au cours de sa longue carrière et de ses différentes apparences : cela varie donc selon les périodes, le support et/ou les circonstances...
De la même façon qu’il a été pensé à l’époque de sa création pour être facile à dessiner (sa tête et son corps sont formés de simples ronds et ses oreilles sont désynchronisées de sa tête qu’il soit vu de face ou de profil), là, il s’agit sans doute de lui permettre de se mouvoir plus aisément. 
Mais une fois encore, cela n’a pas de signification particulière, ni de caractère définitif.

Laurent Armand-Zuniga
— 25 février 2019 • 11H43 —
Twitter — Lele Aoki
The Walking Dead est-elle une série Disney ?— 25 février 2019 • 11H43 — Twitter — Lele Aoki —

Je suis fan de votre page.
Petite question concernant le rachat de 20th Century Fox par Disney : la série télévisée The Walking Dead appartient-elle à The Walt Disney Company désormais ?

Et non ! Il s’agit d’une série AMC, simplement diffusée à l’international sur les réseaux de télévision de Fox Networks Group, une filiale qui distribue 300 chaînes à travers le monde.

Laurent Armand-Zuniga
— 23 février 2019 • 22H16 —
Facebook — Kévin
Quid de la chronologie de Star Wars ?— 23 février 2019 • 22H16 — Facebook — Kévin —

J'aurais quelques questions par rapport à l'article sur votre site sur la chronologie Star Wars de l'Univers Étendu Officiel.
Vous dites que la liste n'est pas exhaustive mais, manque-t-il beaucoup d'oeuvres ou juste quelques-unes ?
J'ai vu qu'il y avait des liens en dessous chaque comics, films etc. pour les acheter mais pour les nouvelles, il n'y a rien ! Vous savez où je peux me les procurer ? Par exemple, pour Âmes Sœurs, il n'y a pas de lien ! Donc, ce que je pense, c'est que je dois directement acheter les Star Wars Insider français ?
Et enfin, les nouvelles dont je parlais plus haut, ce sont des sortes de romans, non ? Car ce qu'il me paraît bizarre, c'est que sur la couverture, il y a marqué "illustration faite par Monsieur x", or il n'y a pas dessin, donc j'aimerais en savoir plus sur cela ?
Et merci pour ce fabuleux travail qui m'a beaucoup aidé.

Déjà merci pour les compliments. Cela nous touche beaucoup.

La liste chronologique de l'Univers Officiel Star Wars n'est, en effet, pas exhaustive sur notre site. Néanmoins, sachez tout de même que tout ce qui contient une histoire inédite concernant la saga Star Wars et qui est sorti en France (édition, cinéma, télévision) est présent dans cette liste, à l'exception notable de la série Star Wars : Forces du Destin, et de sa série de comics dérivée sortie chez Delcourt qui sont chroniqués sur le site (ou sur le point de l'être) mais inclassables dans la chronologie, vu que chaque épisode se passe à une période différente. Il manque, en outre, toujours en français, les novélisations jeunesse des films et des séries ainsi que les adaptations en comics d'histoires déjà présentes sur un autre format.
Pour les comics précisément, nous suivons la publication cartonnée de Panini Comics. Notre liste est donc en retard par rapport aux sorties en presse et plus encore, par rapport aux sorties américaines.
Côté romans, la liste des livres adultes et jeunes adultes est complète, y compris pour ceux qui ne sont pas encore traduits en France. En jeunesse, en revanche, seules les traductions françaises sont présentes. Ils se trouvent malheureusement que beaucoup de livres jeunesse ne sortiront pas en français là où les livres pour adultes sont quasi sûr d'être traduits et publiés en France.

Les nouvelles sont, quant à elles, de courts récits s'étalant sur quelques pages uniquement et sont, soit publiées individuellement en e-book ou dans un magazine, soit regroupées dans ce qui est appelé un recueil de nouvelles. En France, peu de nouvelles individuelles ont été publiées et traduites mais toutes l'ont été au sein du magazine Star Wars Insider. Elles se présentent toujours de la même façon : une page de garde avec le titre, plus cinq pages de textes avec quelques illustrations incrustées. Pour les obtenir, il faut essayer de trouver les anciens numéros des magazines en question qui sont aisément trouvables sur les sites d'occasion.

Franck Armand-Zuniga
— 19 février 2019 • 09H35 —
Facebook — Gaëtan
Où trouver les cartoons avec Donald, Dingo... ?— 19 février 2019 • 09H35 — Facebook — Gaëtan —

Je vous contacte pour savoir si par hasard vous saviez où je pourrais trouver tous les vieux cartoons avec Donald, Tic & Tac, Pluto, etc. en DVD ? Ils ont nourri mon enfance et j'aimerais tant les montrer à mes enfants. Merci d'avance.

La quasi totalité des cartoons Disney datant d'avant 1962 est disponible en DVD et pour la très grande majorité au sein de la collection des Walt Disney Treasures (en VF, Les Trésors de Walt Disney). C'est d'ailleurs le meilleur moyen pour avoir une collection quasi complète en DVD.

Voici les DVD disponibles en France et facilement trouvables :

Dans la catégorie des DVD non disponibles en France et difficilement trouvables :

En dehors de cela, il manque quelques spéciaux et courts-métrages éducatifs.
Pour les plus notables, il y a deux cartoons de la mini-série Tic & Tac (Drôle de Poussin et Tic & Tac Séducteurs) disponibles dans la compilation Tout le Monde Aime TIC & Tac ainsi que le court-métrage Susie, Le Petit Coupé Bleu dans la compilation Un Cœur Gros Comme Ca !.

Laurent Armand-Zuniga
— 18 février 2019 • 13H02 —
Facebook — Farid
Les autres Resorts Disney dans le monde ?— 18 février 2019 • 13H02 — Facebook — Farid —

Est-il prévu sur votre site des articles aussi détaillés que ceux qui vous proposez pour les longs-métrages mais sur les Resorts Disney autres que Disneyland Paris ?

Non. Concernant les Resorts, notre cœur de cible d’analyse est Disneyland Paris qui bénéficie d’une section complète à lui tout seul, accessible directement depuis le menu du site et au sein de laquelle nous en décortiquons tous les aspects, aussi minutieusement que nous le faisons pour le cinéma, la télévision, la musique, les personnages...
Pour les autres Resorts Disney, nous les abordons à la marge notamment à la suite des séjours que notre équipe y réalise régulièrement.
Nous les traitons aussi dans le fil info quand une actualité digne d’intérêt les concerne mais également à travers les productions audiovisuelles qui leur sont éventuellement consacrées.
Enfin, ils feront sans doute un jour l'objet d'un épisode de Podcast mais ce n’est pas encore ni défini, ni programmé…

Laurent Armand-Zuniga
— 05 février 2019 • 16H42 —
Facebook — Marie
Toy Story n'est-il pas prévu comme une trilogie ?— 05 février 2019 • 16H42 — Facebook — Marie —

Toy Story n'était-il pas annoncé comme une trilogie ?

Toy Story 3 devait en effet conclure la saga à l'époque, la fin du film laissant penser cela. 
Pixar n'a toutefois jamais fermé la porte à des suites si "une bonne histoire" justifiait de le faire. Mais voilà, vu le calendrier de production et les éléments dévoilés jusqu'à présent, le doute sur la légitimité et qualité de Toy Story 4 est permis...

Laurent Armand-Zuniga
— 31 janvier 2019 • 10H03 —
Courriel — Charlotte
Quel reportage sur Disney est vraiment à voir ?— 31 janvier 2019 • 10H03 — Courriel — Charlotte —

Je viens de découvrir votre site et suis émerveillée par toutes les découvertes et anecdotes que j’ai pu trouver ! Notamment sur la musique... 
Sauriez-vous me conseiller un ou des reportage(s) intéressants sur l’univers Disney, les secrets de création etc. et où les trouver... 
Je vous remercie.

Difficile d'être exhaustif mais pour nous, il y a deux documentaires qui traitent correctement du thème de la musique chez Disney :

  1. Waking Sleeping Beauty
  2. the boys : the sherman brothers’ story

Il existe aussi le court-métrage The Tunes Behind the Toons (mais il est difficilement trouvable) et un documentaire de 90 minutes dans les DVD collector de Lilo & Stich qui décortique bien la création d'un film d'animation.

Enfin, Le Dragon Récalcitrant mérite aussi d'être vu sur le sujet.

Laurent Armand-Zuniga
— 30 janvier 2019 • 09H09 —
Facebook — Sara
Quels livres sur Walt Disney lire ?— 30 janvier 2019 • 09H09 — Facebook — Sara —

Je me permets de vous contacter car en tant que spécialistes Disney, il me semble que vous êtes les plus indiqués pour répondre à ma question.
Quel(s) ouvrage(s) conseilleriez-vous de lire afin de découvrir de façon assez complète la vie de Walt Disney ?
Existe-t-il une biographie officielle ? Si pas, quel(s) livre(s) s'en rapproche(nt) le plus, en VF et/ou en VO ?
Merci d'avance.

Il existe pléthores de livres sur la vie de Walt Disney
Si tu souhaites la version officielle, il y a la biographie écrite par Bob Thomas, Walt Disney, un Américain Original. L'avantage, c'est qu'elle a été traduite en français. L'inconvénient, c'est que c'est parfois un peu épuré. 
Sinon, tu as aussi en anglais la biographie écrite par Neal Gabler. C'est un ouvrage intéressant même s'il a été très critiqué par Diane, la fille de Walt Disney. 
Si tu dois commencer, ce sera peut-être par ces deux-là à notre avis. 
Inside The Dream, The Personnal Story of Walt Disney est, quant à lui, un beau livre bien illustré. C'est également une belle manière de survoler la vie de Walt. 
Je te déconseille par contre l'ouvrage de Marc Eliot, Walt Disney, la Face Cachée du Prince d'Hollywood, un bouquin qui, s'il peut parfois être intéressant, est surtout complètement à charge contre le créateur de Mickey. Idem pour la biographie écrite par Richard Schickel d'ailleurs. 
Enfin, tu trouveras sur notre site quelques critiques d'autres ouvrages sur Walt.
En attendant un jour la publication d'une biographie neutre, complète et exhaustive. 
Bonne lecture. 

Laurent Armand-Zuniga
— 27 janvier 2019 • 11H21 —
Facebook — Cécilia
Tic et Tac sont-ils frères, amis ou cousins ?— 27 janvier 2019 • 11H21 — Facebook — Cécilia —

Une petite question me taraude, et je me dis que peut-être vous pourriez m'aider... Est-ce que Tic & Tac sont frères ou amis ? Ou autre ? Impossible de trouver la réponse !
Merci d'avance.

En fait, leur véritable statut n'a jamais été officiellement éclairci. Tic & Tac sont amis dans le sens où ils font toujours tout ensemble. En revanche, il n'est jamais dit s'ils sont frères ou cousins. Il est aussi permis de s'interroger sur leur orientation sexuelle tant quelquefois, ils ne se comportent pas comme de simples colocataires. Dans le cartoon Bon Pour le Modèle Réduit, ils agissent en effet comme un couple homosexuel jusqu'à dormir dans le même lit. Mais là encore, il n'est pas possible d'être catégorique puisque, dans le dessin animé Tic & Tac Séducteurs, tous deux se battent pour ravir le cœur de Clarice.

Bref, la nature exacte de la relation de Tic & Tac reste empreinte de mystère...

Laurent Armand-Zuniga
— 22 janvier 2019 • 16H06 —
Facebook — Véronica
Quel livre Disney acheter pour un bambin ?— 22 janvier 2019 • 16H06 — Facebook — Véronica —

Tout d’abord merci encore pour le travail formidable que vous faites.
Je vous écris car je voulais acheter un livre Disney à mon fils notamment Zootopie car il adore nos figurines Pop à la maison (pour le moment pas d’écran, on aimerait donc lui faire découvrir le monde de Disney à travers la lecture).
Et là, en allant sur la Fnac, je me suis rendue compte qu’il y avait moult choix d’éditions et de livres pour chaque film (sans compter les dérivés tels que Mon Histoire du Soir ou 365 Histoires Disney).
Du coup, en bon collectionneur et fan Disney, nous aimerions choisir une collection/édition et lui prendre la plupart des histoires dedans. Ma question est donc la suivante : auriez-vous des avis, conseils quant à ce choix ? Peut-être pourriez-vous faire un article sur le sujet ?

Mille merci d’avance pour votre réponse et bonne soirée !

Merci pour les compliments.

Trois collections de livres et un magazine de presse Disney sont de nature à répondre aux attentes d’un bout-de-choux que les parents cherchent à initier à la lecture.

Tout d’abord, les petits livres Mon histoire du Soir sont parfaitement adaptés aux bambins. Ils ne sont pas très épais mais restent assez fidèles aux films qu’ils présentent.

  • Exemple de référence : Cendrillon - Mon Histoire du Soir - L'Histoire du Film.

Ensuite, la collection Disney Cinema est une belle alternative, très complète avec des images tirées des films. Attention tout de même, les livres sont assez épais si bien qu’ils s'adressent aux enfants capables de rester attentifs au moins 15 minutes.

  • Exemple de référence : Coco - Disney Cinéma

Enfin, les gros volumes 365 Histoires pour le Soir sont intéressants car l'enfant peut choisir, à chaque coucher, un nouvel héros pour mieux s'envoler pour le Pays Imaginaire.

  • Exemple de référence : Disney - 365 Histoires pour le Soir - Les Grands Classiques.

En bonus et à ne pas négliger, l’intérêt de la presse avec notamment pour les enfants à partir de 6 ans, une déclinaison de l’iconique Journal de Mickey très bien pensée : Mon Premier Journal de Mickey avec la possibilité – et la joie – pour l’enfant de le recevoir à domicile, adressé à son nom.

Laurent Armand-Zuniga
— 16 janvier 2019 • 19H40 —
Facebook — Laurent
Les romans Mary Poppins édités en France ?— 16 janvier 2019 • 19H40 — Facebook — Laurent —

J'ai une petite question : dans votre critique du (Le) Retour de Mary Poppins, vous évoquez les éditions françaises des romans.
Savez-vous si les opus 3 à 7 ont été édités récemment ? 
Je m'explique : j'ai lu les deux premiers livres (le deuxième a d'ailleurs été réédité il y a quelques années seulement) mais je n'ai jamais trouvé traces des livres suivants. 
Puis, à force de recherches, j'ai constaté que de vieilles éditions de certains romans existaient (dans la Bibliothèque Verte il me semble) mais ces éditions sont soit introuvables, soit indisponibles à la commande, soit vendues hors de prix. 

Ainsi, le fait que vous mentionniez l'édition des opus 3 à 7 m'a interpellé. Toutefois, je n'ai trouvé aucune trace de ces livres sur Amazon.

Merci de votre réponse. Bonne journée à toute l'équipe.

Les livres 3 et 4 sont, en effet, difficiles à trouver.
Par contre, les livres 7 et 8 (Mary Poppins dans l'Allée des Cerisiers et Mary Poppins et la Maison d'à Côté) sont sortis réunis dans un ouvrage commun l'année dernière.

Laurent Armand-Zuniga
— 12 janvier 2019 • 15H21 —
Facebook — Gary
Quid, en DVD, des 30 ans de La Petite Sirène ?— 12 janvier 2019 • 15H21 — Facebook — Gary —

Je profite de votre rubrique questions et de votre réactivité légendaire pour vous demander si vous avez des infos sur une réédition DVD pour les 30 ans de La Petite Sirène ?
Merci encore pour votre travail titanesque.

Merci pour les compliments.
La Petite Sirène sort aux USA en Blu-ray et en 4K le 26 février 2019. Pas de nouvelles d’une sortie d’une édition française pour le moment. Mais n’oublie pas que les Blu-ray US sont lisibles sur les lecteurs européens : il n’y a pas de zonage les concernant et ils comportent une piste française (souvent la version québécoise d’ailleurs). Donc au pire, si Disney France fait l’erreur de ne pas l’éditer, tu pourras toujours avoir recours à l’import.

Laurent Armand-Zuniga
— 09 janvier 2019 • 12H05 —
Twitter — RST
Newt va-t-il être relancé ?— 09 janvier 2019 • 12H05 — Twitter — RST —

Bonjour Chronique Disney, étant donné que Onward sera le premier film original de Pixar à sortir après Toy Story 4, je me demandais s'il y avait une quelconque possibilité qu'ils relancent leur ancien projet intitulé Newt, lequel devait originellement sortir en 2011 puis fut reculé en 2012 avant d'être remplacé par Rebelle.

Car j'aurais été bien content de pouvoir découvrir Newt en salles.

C'est très peu probable. Il a été en réalité annulé parce que son histoire ressemblait par trop à Rio de Blue Sky Studios. Il serait donc curieux qu'ils reviennent sur cette décision, Rio leur appartenant désormais et ayant connu, en plus, déjà une suite : cela amènerait à coups sûrs de la confusion, ce dont Pixar Animation Studios n'ont pas besoin en ce moment, compte tenu de la "panne artistique" qu'ils vivent...

Laurent Armand-Zuniga
— 04 janvier 2019 • 15H31 —
Twitter — Rayane
Zootopie 2 a-t-il été officialisé ?— 04 janvier 2019 • 15H31 — Twitter — Rayane —

Bonjour Chronique Disney, depuis hier, il y a de fortes rumeurs comme quoi Zootopie 2 a été officialisé. Vous pourriez pécher des infos pour voir si c'est vraiment vrai ? 

La rumeur se fait en effet insistante mais l’image qui circule n’est pas officielle et l’année qui est retenue (2021) a de quoi poser question car il serait curieux de voir Disney officialiser le film des Walt Disney Animation Studios de 2021 alors que celui de 2020 ne l’est toujours pas.

Donc dans tout cela, la seule chose à retenir est que Zootopie 2 est quasi sûr mais, ni le nom, les visuels, ni le planning ne sont dévoilés à ce jour.

Laurent Armand-Zuniga
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