Titre original :
Kariosutoro no Shiro
Production :
TMS Entertainment
Date de sortie Japon :
Le 26 avril 2001
(Vidéo dans la collection Studio Ghibli Présente)
Distribution :
The Walt Disney Company Japan
Genre :
Animation 2D
Date de sortie cinéma Japon :
Le 15 décembre 1979
Réalisation :
Hayao Miyazaki
Musique :
Yûji Ôno
Durée :
100 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

Derrière les murs épais du château de Cagliostro et ses défenses ultramodernes réputées infranchissables, le mystérieux Comte des lieux et faussaire de légende retient prisonnière la jeune princesse Clarisse, en vue de l'épouser. Cruel et cupide, il compte découvrir grâce à elle, le secret de l'ancestral trésor des Cagliostro... Une occasion en or pour Edgar, le roi des gentlemen cambrioleurs, qui compte bien mettre la main sur les précieux biens du Comte et voler au passage le cœur de la belle princesse.

La critique

rédigée par
Publiée le 13 janvier 2019

Le Château de Cagliostro est le premier long-métrage du réalisateur Hayao Miyazaki, le fondateur du futur Studio Ghibli, qui démontre déjà tout son talent de metteur en scène. Créé avant la fondation du mythique studio nippon, le film ne fait pas partie de son catalogue mais a tout de même été distribué en vidéo par Walt Disney Studios Japan, au sein de la collection Studio Ghibli Présente, d'abord en DVD le 26 avril 2001 puis des années plus tard, en 2014, en Blu-ray.

Hayao Miyazaki est né le 5 janvier 1941 à Tokyo. Durant la Seconde Guerre Mondiale, son père dirige une société qui fabrique des gouvernails d’avions de chasse "Zero" pour l’armée. C'est logiquement à cette époque qu’il développe une fascination pour les avions et une passion pour les engins volants qui ne le quittera jamais. En 1947, sa mère tombe malade d’une tuberculose spinale qui la contraint à garder le lit pendant 9 ans. Solitaire par la force des choses, le jeune garçon devient vite un inconditionnel de bandes dessinées et trouve ainsi très tôt sa vocation même s’il préfère croquer des avions que des personnages. En 1958, il découvre le premier film d'animation couleur japonais, Le Serpent Blanc, pour lequel il voue une adoration. Devenu étudiant à l'université de Tokyo, il choisit pourtant de suivre des cours d'économie même s’il ne renonce pas pour autant à son rêve. En 1963, il le débute réellement en intégrant la société Tôei où il occupe un simple poste d’intervalliste sur des séries télévisées et notamment sur Ken, l'Enfant Loup diffusée en 1964. Il a ainsi la chance de rejoindre cette maison de production au moment même où l'industrie commence à créer ses premiers longs-métrages d'animation. Au sein du studio, il devient vite l’ami d’Isao Takahata. Il l’assiste en travaillant sur Horus, Prince du Soleil, son premier film de cinéma qui sort en 1968 et devient pas moins que la pierre angulaire de l'animation japonaise en salle prouvant qu'il est possible de faire des films à la fois pour enfants et pour adultes. Si Isao Takahata se concentre sur la réalisation et la mise en scène ; au contraire Hayao Miyazaki se charge, lui, d'être un animateur-clé. À partir de ce projet, les deux Maîtres japonais décident de travailler ensemble, sur des films comme sur des séries télévisées, même si Hayao Miyazaki mènera seul des projets en tant qu'animateur sur des longs-métrages comme Le Chat Botté en 1968 et Les Joyeux Pirates de l'Île au Trésor en 1971. La même année, ils quittent, tous deux, la Tôei et partent pour d’autres aventures. Le tandem semble ainsi avoir trouvé son rythme de croisière : Isao Takahata réalise et Hayao Miyazaki dirige l'animation. Ils travailleront de la sorte et entre autres sur la première série d'Edgar de la Cambriole (1972), les deux courts-métrages Panda Petit Panda (1972 / 1973), les séries Heidi (1974) et Anne, la Maison aux Pignons Verts (1979). Lors de la production de cette dernière, Hayao Miyazaki part pour réaliser sa propre série, Conan, Fils du Futur (1978). Elle constitue alors sa toute première réalisation. La série possède déjà tous les ingrédients qui jalonneront son œuvre comme l'écologie et les machines volantes. En 1979, le Maître réalise son premier long-métrage, Le Château de Cagliostro, deuxième film de cinéma basé sur la série Edgar de la Cambriole.

Le personnage d'Edgar, sous son nom japonais de Lupin III dit Lupin le Troisième, est une création du mangaka Kazuhiko Kato qui signe alors son oeuvre sous le pseudonyme Monkey Punch. Edgar est né dans le manga Lupin the 3rd en 1967. Ce héros est ainsi désigné comme le petit-fils d'Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur créé par l'auteur français Maurice Leblanc, mais né d'une mère japonaise. Jovial et malin, il est un féru de gadgets et un coureur de jupon. L'auteur réalisera deux séries mangas sur lui : une première de 14 volumes de 1967 à 1972 puis une deuxième en 17 tomes de 1977 à 1981. De nombreuses autres séries papier seront ensuite proposées par d'autres auteurs au fur et à mesure des années.
Le personnage arrive à la télévision quelques années seulement après sa création. Une première série animée est en effet proposée le 24 octobre 1971 et s'étalera sur 23 épisodes jusqu'au 26 mars 1972. Elle aura la chance de voir arriver sur elle deux grands noms de l'animation japonaise en devenir, dès le sixième épisode : Isao Takahata et Hayao Miyazaki, les futurs créateurs du Studio Ghibli. Le succès de la série est tel qu'une deuxième est lancée à partir du 3 octobre 1977 et s'étale elle bien plus longtemps sur 155 épisodes jusqu'en 1980. La différence notable entre les deux est un ton un peu plus rocambolesque dans la deuxième tandis que le personnage de Lupin change de garde-robe passant d'un veston vert dans la première série à un rouge dans la seconde. Là encore, les deux séries seront assez populaires pour donner droit à trois autres suites en 1984 (50 épisodes), en 2015 (26 épisodes) et en 2018 (24 épisodes).
Lupin arrive entre temps au cinéma en 1978 avec le film Le Secret de Mamo suivi l'année suivante par Le Château de Cagliostro. Il reviendra ensuite six fois dans les salles obscures dans L'Or de Babylone (1985), Le Complot du Clan Fuma (1987), Adieu, Nostradamus ! (1995), Mort ou Vif (1996), Le Tombeau de Daisuke Jigen (2014) et La Brume de Sang de Goemon Ishikawa (2017) ainsi que pour un crossover avec la série Détective Conan. Toujours sous forme de long-métrage, Lupin apparaîtra dans son premier téléfilm, Goodbye Lady Liberty, en 1989. À partir de cette année, il a droit à un long-métrage télévisé tous les ans jusqu'en 2013. Enfin, et pour être complet, le personnage accède aussi à quatre OAV, c'est-à-dire des films sortis directement en vidéo, respectivement en 1989, en 2002, en 2008 et en 2012.

Le nom du personnage a beaucoup changé d'un pays à l'autre, d'une époque à une autre. Cette situation s'explique par le fait que l'auteur Monkey Punch n'a pas demandé les droits d'utilisation du nom de Lupin aux ayants droits de Maurice Leblanc. Plus tard, un accord à la amiable est toutefois trouvé. L'auteur japonais a ainsi le droit d'utiliser le nom de Lupin dans son pays mais s'est engagé à en changer ailleurs dans le monde. En France, le personnage s'est donc nommé d'abord brièvement Lupin III puis Vidocq, Edgar, Cliff, Lupan ou Wolf avant de revenir à Lupin III sur le tard. Une raison toute simple à cela : les droits d'auteur de Maurice Leblanc sur la création d'Arsène Lupin sont tombés dans le domaine public en 2012 laissant ainsi la porte ouverte à l'utilisation du nom de Lupin III dans le monde entier.
Le personnage arrive donc en France au cinéma en 1981 avec le film Lupin III, le premier titre du premier Le Secret de Mamo. L'année suivante, le second opus sort en vidéo sous le titre Vidocq contre Cagliostro. Finalement, la deuxième série arrive sur la chaîne publique FR3, intitulée Edgar, le Détective Cambrioleur au sein de l'émission FR3 Jeunesse à partir du 12 septembre 1985. Cette série fera connaître le personnage dans l'hexagone même si malheureusement seuls 52 épisodes sur les 155 que comprend la série seront doublés. En 2002, le téléfilm Goodbye Lady Liberty est proposé par Manga Vidéo avec le nom Cliff Hanger au lieu de Lupin III. À partir de 2005, l'éditeur vidéo IDP mène un gros travail de patrimoine en doublant de nombreux films et téléfilms du personnage ainsi que la toute première série qu'il renomme Edgar de la Cambriole. Il reprend également les noms des personnages tirés de la série diffusée sur France 3 ainsi que quelques doubleurs de l'époque. Parallèlement, un autre éditeur vidéo Dybex sort également des films et téléfilms du personnage mais refuse l'aide d'IDP pour garder une cohérence avec ce précédemment sorti. Résultat des courses, le personnage change (encore !) de nom pour devenir Lupan mais aussi de doubleur. Dès 2008, la saga se fait oublier avant que l'éditeur vidéo Black Box n'en reprenne le flambeau en 2016 en éditant les dernières séries et les derniers films. Il en profite pour redonner définitivement le nom japonais au personnage : Lupin.
Le Château de Cagliostro aura droit, quant à lui, à pas moins de trois doublages en France. Le premier en 1982 avec la sortie de la VHS de Vidocq contre Cagliostro chez Adès Vidéo dans une version amputée de vingt minutes. Le second est réalisé en 1996 lors de la ressortie du film par Manga Vidéo sous le titre du (Le) Château de Cagliostro. Si le film est désormais intégral, le personnage principal change de nom et devient Wolf. IDP en récupère les droits en 2005 et met au point un nouveau doublage d'une excellente qualité, en reprenant les voix françaises de la série, et en redonnant le nom qui a fait connaître le personnage : Edgar. Quand Kazé choisit en 2011 d'éditer le film en Blu-ray, il conserve cet excellent troisième doublage...

Le succès du premier film d'Edgar, Le Secret de Mamo, convainc rapidement TMS Entertainment de s'atteler à un deuxième long-métrage pour une sortie un an plus tard. Ils décident alors de faire appel à Hayao Miyazaki qui présente l'avantage d'avoir déjà travaillé sur la première série et qui signera donc là sa toute première réalisation d'un long-métrage cinéma. Mais le rôle de l'artiste ne se limite pas à ce poste puisqu'il se charge également de l'écriture du script, de l'élaboration du storyboard, de design de nombreux éléments du film ainsi que la rédaction des dialogues. Le projet subit tout de même des délais contraints si bien que Miyazaki ne peut pas vraiment aller au bout de toutes ses idées même si le résultat obtenu est déjà époustouflant. 
L'artiste s'approprie en effet le personnage en le faisant évoluer à sa façon passant d'un Edgar voleur cynique et égoïste comme dans les deux séries à un héros altruiste et protecteur. Le réalisateur va également piocher dans les romans de Maurice Leblanc pour trouver l'inspiration dans son scénario. La Comtesse de Cagliostro (1924) donne par exemple son nom au film tandis que La Demoiselle aux Yeux Verts (1927) apporte l'idée du trésor caché. L'artiste japonais s'inspire aussi du château présent dans le film La Bergère et le Ramoneur (1953) de Paul Grimault (qui sera remanié en 1980 pour devenir Le Roi et l'Oiseau). Enfin, le nombre de gadgets qu'utilise Edgar rappelle tout naturellement les films de James Bond.

Le Château de Cagliostro est donc un superbe film d'aventures qui sait être aussi haletant que posé tout en proposant des personnages forts et des lieux insolites. Le fameux château mélange ainsi le charme romantique européen à une technologie digne des meilleures histoires d'espionnage. Le récit, quant à lui, développe un joli mystère nappé d'un combat contre le grand banditisme inondant le monde de fausse monnaie. Il y a aussi la recherche d'un trésor caché où la vie des protagonistes est menacée dès qu'ils essayent d'en savoir plus. Enfin, grâce à des personnages haut en couleur, l'humour est souvent présent via des répliques qui font mouche et une gestuelle parfois exagérée. En fait, le spectateur ressent un enthousiasme sans borne lors du visionnage de l'opus dont la genèse remonte pourtant déjà à plusieurs décennies. Le réalisateur arrive ainsi à insuffler frisson et merveilleux, dramaturgie et humour, action et contemplation. Le montage est parfaitement cadencé et le spectateur ne s'ennuie pas une seconde grâce à un timing construit aux petits oignons. Le film alterne pour cela les séquences de bravoures, les scènes burlesques mais aussi des temps de rêverie permettant de faire retomber la pression.

Le Château de Cagliostro permet aussi à Hayao Miyazaki de mettre en avant certains des éléments qui seront caractéristiques de son oeuvre. D'abord, il y a cet amour pour les machines volantes et autres technologies steampunk qui se retrouvera dans Sherlock Holmes, Le Château dans le Ciel ou Porco Rosso. L'avion rouge que pilote Lacogne à un moment fait d'ailleurs penser aux engins qui seront vus dans les films précités. Le réalisateur japonais rédige aussi une lettre d'amour aux veilles pierres européennes. La principauté fictive de Cagliostro possède en effet une architecture de toute beauté qui rappelle beaucoup celle de l'Europe Centrale, ses montagnes et lacs. Miyazaki en profite aussi pour offrir de merveilleux décors en s'autorisant même des pauses dans l'action pour contempler ces paysages magnifiques. Si l'animation est conforme à ce qui se faisait au Japon à l'époque, c'est-à-dire un peu saccadé surtout en comparaison des oeuvres des studios Disney d'alors, l'artiste compense avec une mise en scène vertigineuse. Certains plans sont ainsi extraordinaires comme par exemple la course-poursuite en voiture, la séquence de voltige sur le toit du château ou le combat dans les rouages de l'horloge.

L'autre grande réussite du (Le) Château de Cagliostro est à rechercher du côté de ses personnages.
Edgar, le héros du film est ici charmant à souhait. Se situant à mi-chemin entre le gentleman défenseur de la veuve et l'orphelin et le gangster éthique et intègre, le tout avec un humour décapant, il sait se rendre parfaitement attachant. En réalité, il est le centre de gravité de l'histoire, celui qui se tient entre la lumière et l'ombre. Rien d'étonnant à cela puisque les deux autres personnages principaux du récit imaginés spécialement pour le long-métrage se trouvent aux deux extrémités du spectre et que l'arrivée d'Edgar dans leur vie va permettre de décanter cet équilibre prêt à se rompre.
Clarisse est donc, face à lui, une jeune fille pure, orpheline depuis que ses parents, anciens monarques, de Cagliostro sont morts dans un incendie. Elle a passé toute sa jeunesse dans un couvent afin de parfaire son éducation. De retour chez elle, elle doit se marier avec un parent éloigné régent de la principauté. D'une gentillesse à toute épreuve, Clarisse n'en demeure pas moins courageuse et décidée.
Le Comte de Cagliostro est, pour sa part, une être cultivé et raffiné mais aussi violent, sans scrupule et cupide. Il se sert notamment des caves de son château pour mettre au point un vaste réseau de fausse monnaie. Il veut d'ailleurs épouser Clarisse juste pour obtenir la clé du trésor de la famille Cagliostro. Son charisme est incroyable faisant de lui un adversaire parfaitement à la mesure d'Edgar. Il s'agit également de l'un des rares vrais méchants dans l'oeuvre de Miyazaki ; le réalisateur ayant souvent refusé ce manichéisme.
Parmi les autres personnages, ceux hérités de la série sont naturellement présents également dans le film. Le spectateur retrouve ainsi Jigen, le second d'Edgar et expert en armes à feu, qui le suit toujours dans ses combines. Magali est, quant à elle, une femme gangster impitoyable qui peut être associée ou rivale d'Edgar tout en étant bien plus impitoyable que lui : elle décroche néanmoins ici un rôle bien en deçà de la série. C'est également le cas de Goemon, le second coéquipier d'Edgar, adepte du sabre et des techniques de samouraï, dont le personnage est ici assez effacé. Enfin, l'Inspecteur Lacogne bénéficie lui d'un rôle bien plus intéressant et étoffé. Rival burlesque d'Edgar, travaillant à Interpol, il veut absolument arrêter le cambrioleur sauf qu'il devra cette fois-ci nouer une alliance de circonstance.

Le Château de Cagliostro sort dans les salles japonaises le 15 décembre 1979 après sept mois de production intense. Les résultats au box office sont timides mais il va très vite va gagner le statut d'œuvre culte. Pour autant, si les fans de Lupin III comme le créateur du personnage Monkey Punch le saluent comme une incroyable réussite, ils le considèrent un peu à part dans l'univers du personnage. Lupin III a ainsi une caractérisation beaucoup trop éloignée de ce qu'est réellement le personnage dans les mangas et la série. Le film de Miyazaki le rend, en effet, par trop chevaleresque tandis que le récit se trouve être trop sage et trop mature. Pour la petite histoire, l'auteur Monkey Punch estime que le vrai Lupin III n'aurait jamais secouru l'innocente Clarisse mais aurait juste tenté de coucher avec elle avant de l'abandonner à son triste sort...

Les producteurs ont essayé ensuite d'exporter le film à l'international mais vu le peu d'intérêt à l'époque pour l'animation japonaise en Occident, les tentatives ont vite tourné court. Finalement, c'est des années plus tard avec les succès de Princesse Mononoké qu'Hayao Miyazaki va gagner ses lettres de noblesses en dehors de son pays. En France, malgré des sorties discrètes de Porco Rosso et de Mon Voisin Totoro dans les années 90, le réalisateur est alors peu connu du public. Il faut donc attendre 2000, grâce à l'accord de distribution signé par sa maison mère avec le studio nippon pour voir The Walt Disney Company France sortir Princesse Mononoké sur grand écran puis décider de proposer toujours au cinéma tous les anciens longs-métrages du réalisateur à raison d'un à deux par an. Et c'est bien la filiale française de Disney qui permettra aux films du Studio Ghibli de briller en salles, certains frôlant ou dépassant même le million d'entrées. Hayao Miyazaki en sera toujours reconnaissant à Jean-François Camilleri, le PDG de Disney France. Finalement, tous les films du réalisateur seront sortis au cinéma en France sauf un seul, Le Château de Cagliostro : n'étant pas un film du Studio Ghibli, il n'entrait pas dans l'accord de distribution. Le public français patiente alors jusqu'au 23 janvier 2019 pour enfin le découvrir au cinéma grâce à la société de distribution française Splendor Films.

Pour un premier essai, c'est un coup de maître. Porté par des personnages attachants, une action trépidante, des décors fantastiques et une mise en scène vertigineuse, Le Château de Cagliostro est un vrai bonheur. Il sera juste regretté une animation en deçà de ce que proposera Hayao Miyazaki par la suite à cause d'un planning serré et un sous-texte absent alors qu'il deviendra la marque de fabrique du réalisateur japonais. Il n'empêche : Le Château de Cagliostro, premier film du Maître, est une vraie merveille !

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