Le Jaguar, Seigneur de l’Amazone

Titre original :
Jungle Cat
Production :
Walt Disney Productions
Date de sortie USA :
Le 10 août 1960
Genre :
Documentaire
Réalisation :
James Algar
Collection :
True-Life Adventures
Musique :
Oliver Wallace
Durée :
70 minutes
Disponibilité(s) en France :
Autre(s) disponibilité(s) aux États-Unis :

Le synopsis

Du chat européen au tigre d'Asie, en passant par le lion, guépard et léopard d'Afrique sans oublier le couguar nord américain, les félins ont, de tous temps et dans toutes les civilisations, été respectés et admirés par l'homme. Le jaguar de la forêt amazonienne n'échappe bien sûr pas à la règle. Roi sur ses terres, cet habile félin d'Amérique du sud surprend, en effet, par sa capacité à vaincre n'importe quel adversaire, de la petite souris au gigantesque boa constrictor ou énorme crocodile. Il évolue d'ailleurs dans un environnement où la faune est dense et variée, rencontrant notamment des tapirs, fourmiliers et autres toucans...

La critique

rédigée par

Le jaguar, seigneur de l'amazone, sixième et dernier des long-métrages de la collection des True-Life Adventures, reste assurément à la hauteur de la qualité de la série.

Construit comme ses prédécesseurs, il possède en effet une photographie exceptionnelle. Ses images du grand fleuve Amazone et de la forêt vierge sont, il est vrai, à couper le souffle. Il faut dire que la collecte des matériaux nécessaires au film a demandé le travail de trois naturalistes pendant prés de deux ans. James Simon, Hugh Wilmar et Llyod BeeBe ont ainsi ramené des scènes magnifiques, au premier rang desquels le spectateur jugera sublime les combats du jaguar contre le boa constrictor ou le crocodile. Moins violent mais tout aussi surprenant, la séquence de la rencontre entre le male et la femelle jaguar étonne au plus haut point. Les deux animaux entrent, en effet, en contact en se battant pour finalement transformer leur lutte en simple jeu amoureux. Se dégage alors une incroyable tendresse que les prémices de la rencontre ne pouvaient laisser supposer. Logiquement, l'étape de la naissance des petits interpelle aussi et change le regard du spectateur. Attendri par les bébés, il reste bluffé par l'esprit de famille du male jaguar qui, contrairement à bon nombre de ses congénères, assume lui sa paternité.

Les critiques saluent unanimement la beauté et la perfection du (Le) jaguar, seigneur de l'amazone. Le public, lui, ne suit plus. Après six films et sept courts-métrages, il semble en effet se détourner du genre. L'impression de déjà vu le gagne, il est vrai, au point de le faire déserter les salles. Walt Disney entend le message et stoppe la production de documentaires animaliers en format long-métrage. Il décide de réserver le genre uniquement à la télévision. En revanche, il n'abandonne pas totalement le concept mais le fait évoluer vers un nouveau type de programme : les docu-fictions. Il développe ainsi l'idée initiée dans Les aventures de Perri en y ajoutant désormais des humains. Le genre, inauguré l'année suivante lors de la sortie de Nomades du Nord, avec Jean Coutu, remporte aussitôt un grand succès. Une fois de plus, le visionnaire Walt Disney a vu juste !

Le jaguar, seigneur de l'amazone, film passionnant aux superbes images, est à ne manquer sous aucun prétexte.

L'équipe du film

1912 • 1998
1901 • 1966

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