Underdog
Chien Volant non Identifié

Underdog, Chien Volant non Identifié
L'affiche du film
Titre original :
Underdog
Production :
Walt Disney Pictures
Date de sortie USA :
Le 3 août 2007
Genre :
Aventure
Réalisation :
Frederik Du Chau
Musique :
Randy Edelman
Durée :
84 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

Un accident survenu dans le mystérieux laboratoire du malfaisant Professeur Simon Barsinister dote, contre toute attente, un chien beagle de supers pouvoirs. Désormais doué de la parole, et dissimulé derrière un délirant costume de super héros, Underdog jure de protéger les citoyens de Capitol City, à commencer par la très belle épagneule, Polly Purebread.

Très vite, il a maille à partir avec le machiavélique Barsinister et son homme de main, Cad...

La critique

rédigée par

Underdog, chien volant non identifié est une adaptation au cinéma d'une série télévisée éponyme dont les 124 épisodes ont fait les beaux jours de NBC entre 1964 et 1973. Parodie assumée de Superman, chaque aventure débute à l'époque par une phrase en référence avec l'illustre super héros, dont le chien partage d'ailleurs l'identité secrète et l'engagement sans faille à toujours vouloir défendre la veuve et l'orphelin, le tout plongé dans un comique volontariste. Underdog parle, en effet, en rimes et rate inlassablement tous ses atterrissages, provoquant, ça et là, de gentilles catastrophes.
Ce n'est pas la première fois que les studios Disney puisent dans le catalogue du petit écran pour produire des longs-métrages. Ils ont déjà, il est vrai, signé, tous dans la décennie précédente, trois transferts de médias, des postes de télé aux salles obscures, avec George de la jungle et Mr .Magoo en 1997, et Inspecteur Gadget en 1999. Si le premier et le dernier ont plutôt été bien accueillis par le public, les trois, sans exception, se sont faits laminer par la Critique. Underdog, chien volant non identifié renoue donc avec le genre et - même motif, même punition - subit, peu ou prou, les mêmes quolibets que ses ainés.

Le film est assurément une adaptation fidèle de la série. Les personnages principaux sont, il est vrai, tous de retour, sans exception aucune. Les méchants et la petite amie sont ainsi au rendez-vous et conservent les mêmes reflexes et traits de caractères que sur le petit écran. L'ambiance rappelle, elle aussi, celle de la version télé, à grands coups de références scénaristiques tel, par exemple, l'interrogation constante de la foule sur l'identité réelle du chien. Le long-métrage se démarque en revanche de sa collection d'inspiration par la qualité irréprochable de ses effets spéciaux, la où la série péchait par un manque de moyens évidents. Les moments de bravoures du super-héros sont, il est vrai, assez impressionnants, notamment dans les scènes de vols et d'atterrissages. Le film joue, à l'évidence, sa légitimité dans ses séquences.

Le scénario est, quant à lui, typique de ce genre de productions. Un raté, ici un chien, se retrouve, malgré lui, cobaye d'un savant fou et passe du statut de victime passive à celui de héros assumé. Les péripéties sont, dès lors, toutes téléphonées, qu'elles se situent au niveau principal de l'histoire (la maitrise des supers pouvoirs et l'affrontement avec les méchants) ou secondaire (la quête d'une nouvelle famille et la découverte de l'amour). Sur le papier, le récit n'a ainsi rien de bien folichon. Sa transposition à l'écran fait pourtant des merveilles : contre tout attente, le film fonctionne ! Seul, en fait, le choix de faire discuter entre eux les animaux apparait fort contestable. D'ailleurs, la bande-annonce, à elle seule, montre l'ampleur de cette bévue. Les chiens papotant donnent, en effet, au long-métrage des relents pathétiques qui ruinent, en un instant, toute capacité à séduire son auditoire. Le cercle infernal de l'échec est inexorablement enclenché : le public, coincé entre une Critique violemment hostile et des bandes-annonces mal fichues, se détourne du film qui réalise l'un des plus gros flops de l'été 2007 aux USA. Disney France se résigne même à le retirer de son planning de sortie au cinéma et le réserve tristement au seul marché de la vidéo. Même Chiens des neiges ou Raymond n'avaient pas connu cet affront en leur temps alors qu'ils méritaient, eux, amplement ce détestable traitement...

La réputation d'Underdog, chien volant non identifié est, en réalité, à des années lumières de sa qualité intrinsèque. Loin d'être le navet tant décrié, ce film pour enfants a, en effet, toutes les capacités à remplir objectivement sa mission. Il se doit d'être redécouvert en famille, et notamment, pour le plaisir des plus jeunes spectateurs.

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