Mais, Où Est Perry ?
Titre original : Where’s my Perry ? Date de sortie USA : Le 28 juin 2012 Pegi : Tout le monde Langue : Multi-langues Type de jeu : Puzzle Multijoueur : Aucun |
Développeur : Creature Feep Appy Entertainment Éditeur : Disney Mobile Jeux testé sur : iOS Également disponible sur : Android Windows Phone |
Liste des niveaux
Liste des mondes : (chaque monde comportant 20 niveaux)
Mais, Où Est Perry ?
Doofenshmirtz Maléfique Anonyme
Appel à Tous les Agents |
La critique
L’Agent P est demandé une fois encore pour combattre le Professeur Doofenshmirtz mais rencontre des difficultés au niveau de la tuyauterie d’accès au quartier général. Perry doit alors, avec l’aide du joueur, se sortir de ces tuyaux défectueux, grâce notamment à un générateur hydraulique de secours. Et oui, dans cet épisode, il s’agit aussi de gérer la mécanique de fluide comme celle déjà vue dans Jetez-Vous à l'Eau ! mais revisitée à la sauce « agent spécial » via l’univers du petit ornithorynque tout droit venu des aventures de Phineas et Ferb, la série de Disney Channel.
Mais, Où Est Perry? reprend le même principe que
Jetez-Vous à
l'Eau !
Avec 160 niveaux dans l’histoire du petit mammifère, le joueur doit donc s’aider de la physique des fluides pour parvenir à faire fonctionner les générateurs hydrauliques de secours qui parsèment la tuyauterie menant au quartier général. Comme dans l’opus précédent mettant en vedette Swampy, la difficulté devient de plus en plus dure au fur et à mesure des mondes. Mais attention, cette fois-ci, pas question d’algues ou de poison : le gamer est plongé dans un monde sophistiqué, peuplé de lasers qui changent l'état des liquides ; de miroirs ; d’aspirateurs ; de rayons gravitationnels ; bref de toute une armada de difficultés imaginées dans le laboratoire du Professeur Doofenshmirtz !
Les animations entre chaque monde sont sans reproche
tandis que le doublage reprend celui de la série.
Le joueur doit, en outre, faire preuve de patience pour arriver au bout des niveaux en récoltant tous les petits nains de jardin nécessaires pour débloquer les suivants. Il lui faudra recommencer souvent pour venir à bout des étapes les plus coriaces, même si elles ne devraient pas causer trop de problèmes aux accros de jeux vidéo qui poseront ici leurs doigts sur les écrans tactiles pour creuser la terre. Parmi les plus grosses nouveautés du jeu, les lasers sont celles auxquelles le joueur doit prêter le plus attention. Ils sont, il est vrai, présents dans presque tous les niveaux et se distinguent en fonction de leur couleur. Les rouges ont ainsi un effet chauffant et transforment tout liquide qui passe par là en vapeur ; les bleus au contraire ont un effet frigorifiant et gèlent tout liquide qui croise leur faisceau. Et qu’en est-il des miroirs? Ils ont, eux, pour conséquence de réfléchir les lasers dans une autre direction, si bien que le joueur doit bien veiller à les éviter ou passer à travers en fonction de la finalité du niveau. D’autres éléments viennent également ponctuer l’aventure ; le Professeur Doofenshmirtz ayant toujours à proposer des inventions plus folles les unes que les autres, tels que des aspirateurs ou des rayons gravitationnels. Mais il vaut mieux à ce stade en laisser la découverte au joueur...
Des dossiers secrets se cachent dans certains niveaux.
Pour débloquer les différents mondes, le gamer doit récolter un nombre suffisant de nains de jardin. Ces derniers sont présents par trois dans chaque niveau même si leur récolte n’est pas forcément obligatoire pour passer au suivant. Toutefois, une fois le bon nombre récolté, de petites séquences montrent des gags du Major Francis Monogram et de son fidèle assistant Carl Karl qui signalent ainsi le passage des paliers et indiquent que le monde à venir a été débloqué. Comme dans les histoires de Swampy, existe aussi un système de reliques cachées dans les niveaux. Elles sont appelées ici les dossiers secrets, chacun d’eux correspondant à un autre agent de l’organisation du Major. Une fois un groupe de dossiers secrets réunis, un niveau bonus se débloque : le but devenant alors de mener un ballon rempli d’hélium vers un aspirateur géant ! Un bon moyen de varier le gameplay, à travers des bonus décidément fort sympathiques.
Les niveaux se révèlent de la même difficulté que
Jetez-Vous à
l'Eau !
Comme pour Jetez-Vous à l'Eau !, du contenu additionnel est aussi disponible par ailleurs. Il s’agit ici de Doofenshmirtz Maléfique Anonyme et d’Appel à Tous les Agents. Le but du professeur est de transformer des objets de la vie courante en machines démoniaques. Pour parvenir à ses fins, il fait appel au pouvoir d’une gelée spéciale, qui, au contact des objets, les transforme en agent démoniaque. Concernant les Agents, il est une fois encore question d’alimenter les générateurs hydrauliques de secours, mais au moyen de nouveaux gadgets plus funs les uns que les autres.
Un des niveaux des Agents Secrets présentant de nouveaux gadgets.
Mais, Où Est Perry ? suit très bien la lignée de Jetez-Vous à l'Eau ! et reste un très bon puzzle-game. Le concept de la série s’accommode, en outre, à merveille avec les histoires de Perry : la musique très années 80 correspondant parfaitement aux goûts musicaux du Major Monogram et, tout autant, à l’univers agents secrets. L’animation des personnages est, quant à elle, très réussie n’ayant pas à rougir de celle de la série animée dont elle respecte l’aspect visuel. Si le gameplay est également assez accessible, la durée de vie est, elle, légèrement moins longue que le jeu précédent. Mais, Où Est Perry ? n’a pas, en effet, eu droit à autant de nouveaux niveaux ou de challenges hebdomadaires. Deuxième opus de la série de puzzle-game chez Disney Mobile, il se base ainsi manifestement sur les acquis du genre pour le label en proposant, qui plus est, des contenus additionnels plus chers et moins fournis que le jeu en lui même.
Mais, où est Perry ? est un bon choix de jeu de type puzzle-game.
Les Plus
• Les graphismes respectent la série Disney Channel.
• La durée de vie est relativement longue. |
Les Moins
• Les contenus additionnels sont payants et trop chers pour ce qu’ils apportent.
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