Piper

Piper
L'écran titre
Titre original :
Piper
Production :
Pixar Animation Studios
Date de sortie USA :
Le 17 juin 2016
Série :
Genre :
Animation 3D
3-D
Réalisation :
Alan Barillaro
Musique :
Adrian Belew
Durée :
6 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

Piper, un oisillon, a peur de rentrer dans l’eau pour chercher des coquillages. Les vaguelettes du bord de plage notamment le terrifient...

La critique

rédigée par
Publiée le 11 juin 2016

Pixar a pris l'heureuse habitude d'accompagner la sortie de ses longs-métrages d'un cartoon de « mise en bouche » exclusif et totalement inédit. Le Monde de Dory est ainsi l'occasion de présenter Piper, un court-métrage au visuel réaliste bluffant et à la poésie touchante. Un bijou plein de tendresse !

Alan Barillaro rejoint les studios Pixar en janvier 1997. Il commence en tant qu’animateur sur 1001 Pattes (a bug's life) puis se voit assigné au même poste sur le projet Monstres & Cie. A partir du (Le) Monde de Nemo, il devient superviseur de l’animation et continuera sur sa lancée sur Les Indestructibles, Baby-Sitting Jack-JackWALL•E et Rebelle. Il sera également simple animateur sur Extra-TerrienRatatouille et Monstres Academy. Piper est donc sa toute première expérience en tant que réalisateur.

A la suite de son travail sur Rebelle, Alan Barillaro rejoint l’équipe de développement de logiciels de Pixar pour aider à mettre au point un outil destiné à faciliter la flexibilité créative dans le processus de mise en image. Pour illustrer un test, il met au point un petit court-métrage sur un bécasseau découvrant une plage. L’idée lui est ainsi venue alors qu’il courrait au bord de l’eau et qu’il a remarqué de petits oiseaux tentant de rentrer dans la mer à la recherche de coquillages. Il présente ensuite le test à Andrew Stanton, un de ses mentors et réalisateur du (Le) Monde de Dory, qui est impressionné et le montre lui-même à John Lasseter. Les deux convainquent alors Alan Barillaro de travailler sur l’histoire estimant qu'il dispose là d'un potentiel énorme sur ce petit oiseau.

Le réalisateur va donc creuser l’histoire de ce personnage de pantomime. Il choisit bien vite de raconter son "aventure", certes familière dans sa thématique et son lieu, mais en changeant le point de vue du spectateur. Il souhaite, en effet, que tout soit placé au niveau de l’oiseau pour rendre l'ensemble impressionnant, suivant la façon dont l'oisillon découvre lui-même les choses. Pour lui qui cherche à aller se nourrir dans les vagues, l'écume est, il est vrai, totalement effrayante. Mais le récit se veut également très personnel puisqu’il s’agit de raconter aussi comment, en tant que parents, il faut savoir accepter de laisser du champ à ses enfants pour qu’ils apprennent et découvrent les choses par eux-mêmes. En fait, un parallèle est à faire avec un jardin d'enfants, où le bout-de-chou rencontre des camarades qui vont lui apprendre la confiance en soi et lui permettre d'évoluer dans un environnement différent. C'est précisément ce qui arrive à Piper qui apprend à vaincre sa peur des vagues afin de trouver de la nourriture, maintenant que sa mère ne la lui fournit plus directement.
Enfin, le court-métrage étant dénué de paroles, Alan Barillaro a la bonne idée de faire appel au guitariste Adrian Belew pour composer la musique qui le supporte.

Piper, qui aura ainsi nécessité trois ans pour voir le jour, du storyboard à la production en passant par la recherche et le développement, est tout simplement splendide. Ultra réaliste dans son animation et son apparence, il est aussi mignon tout plein. C’est un bijou de poésie où le spectateur craque devant chaque scène. Avec sa douce lumière et son récit simple mais touchant, il est d’une tendresse exquise. Un superbe cartoon qui est sûr de faire chavirer le cœur du public !

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