A Charlie Brown Valentine

A Charlie Brown Valentine
L'écran titre
Titre original :
A Charlie Brown Valentine
Production :
Lee Mendelson Film Productions
Charles M. Schulz Creative Associates
United Media Productions
Date de diffusion USA :
Le 14 février 2002
Distribution :
ABC
Genre :
Animation 2D
Réalisation :
Bill Melendez
Musique :
Vince Guaraldi
David Benoit
Durée :
22 minutes
Disponibilité(s) aux États-Unis :

Le synopsis

Pour la Saint-Valentin, Charlie Brown va tenter de se rapprocher de la petite fille rousse…

La critique

rédigée par
Publiée le 13 février 2021

A Charlie Brown Valentine est le 40e téléfilm des Peanuts. Diffusé le 14 février 2002, il s’agit en fait du deuxième téléfilm de Saint-Valentin de la bande de Charlie Brown, le premier étant Be My Valentine, Charlie Brown diffusé en 1975. Il s’agit également du premier film produit après la mort en 2000 de Charles M. Schulz, dessinateur-créateur du comic strip.

Après le succès fulgurant des Peanuts du dessinateur Charles M. Schulz, des films dérivés de la bande dessinée voient rapidement le jour. La plupart de ces téléfilms deviennent alors des classiques de l’animation et du divertissement américains. Que ce soit Joyeux Noël, Charlie Brown ! ou encore C'est La Grosse Citrouille, Charlie Brown, ces téléfilms sont depuis longtemps diffusés annuellement et font partie des traditions et coutumes de plusieurs foyers américains. Après la mort du dessinateur le 12 février 2000, de nouveaux téléfilms se voient produits par ABC, les anciens ayant été produits et diffusés par la chaîne concurrente, CBS.

A Charlie Brown Valentine est non seulement le deuxième téléfilm diffusé après la mort de Schulz - le premier étant It's The Pied Piper, Charlie Brown - mais il est également le second téléfilm de la Saint-Valentin. Be My Valentine, Charlie Brown a en effet été diffusé le 28 janvier 1975 sur CBS et même s'il n'est pas aussi populaire que ceux de Noël ou d'Halloween, ses messages et ses gags en font un divertissement sympathique. A Charlie Brown Valentine a lui, et malheureusement, bien plus du mal à s'imposer face à ses prédecesseurs.

Il n’est pas aisé d’adapter un comic strip en téléfilm. Les histoires des Peanuts disposent en effet généralement de la même structure : une situation initiale, puis la chute. Là où les adaptations des œuvres de Schulz réussissent, c’est lorsque chaque saynète forme un tout assez cohérent pour que le film ne soit pas trop décousu. Malheureusement, à ce petit jeu-là, A Charlie Brown Valentine a bien du mal à se rendre prenant.

Il pèche en fait majoritairement par ses intrigues. Charlie Brown veut donc pouvoir danser avec la petite fille rousse lors de la fête de la Saint-Valentin. Mais le pauvre bonhomme est malchanceux dans tout ce qu’il entreprend. Heureusement, son ami Linus et son chien Snoopy sont là pour l’épauler. Dans le même temps, Marcie, le bras droit de Peppermint Patty, affiche un certain respect pour Charlie Brown. De plus, Lucy est en plein dialogue de sourd face à son bien-aimé Schroeder tandis que Linus en a assez de Sally qui est folle amoureuse de lui. Il y a ainsi beaucoup de sous-intrigues et si certaines sont intéressantes – les malheurs de Charlie Brown et les scènes de Marcie et Peppermint Patty – d’autres en revanche se révèlent insipides voire insignifiantes. D’ailleurs, certains gags qui fonctionnaient très bien au format strips deviennent répétitifs à l’écran. En réalité, seul Snoopy reste fidèle à lui-même, glanant quelques sourires aux téléspectateurs.

Il est au final dommage de constater tous ces défauts au niveau de l'intrigue tant l'animation reste, elle, fidèle au comic strip tout en apparaissant plutôt fluide. De même, la partition musicale est tout aussi représentative des œuvres audiovisuelles de Schulz et fait bonne figure. L'ambiance jazzy qui se dégage ici est très sympathique, avec une version un peu plus rock de Linus and Lucy, la bande-son phare des téléfilms des Peanuts.

A Charlie Brown Valentine présente sur le papier tous les éléments pour être un divertissement sympathique. Malheureusement, les scènes qui le composent sont beaucoup trop courtes pour convaincre, l'histoire peu inspirée et le tout apparaît au final bien trop indigeste. Le cycle infernal d'une œuvre peu mémorable.

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