Fashion Victime

Fashion Victime
L'affiche du film
Titre original :
Sweet Home Alabama
Production :
Touchstone Pictures
Date de sortie USA :
Le 27 septembre 2002
Genre :
Comédie romantique
Réalisation :
Andy Tennant
Musique :
George Fenton
Durée :
108 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

Tout réussit à Mélanie Carmichael : dessinatrice de mode en vogue, elle est, en effet, en passe d’épouser le très courtisé fils de la Maire de New York. Pourtant un élément de sa vie antérieure vient gêner ses plans en la personne de son premier mari qui n’a toujours pas signé les papiers du divorce. Elle se décide donc à rentrer en Alabama pour solder son passé...

La critique

rédigée par

Fashion Victime est une comédie romantique du label Touchstone Pictures classique dans son traitement mais assis sur des personnages attachants et des interactions biens construites.

Comme le genre l'exige quand il est traité à l'américaine, le film commence donc à New-York. Cette ville, comme Paris en France, possède, il est vrai, une aura romantique si puissante qu'elle en est devenue presqu'incontournable. Le spectateur est ainsi invité à y suivre une jeune fille à qui tout réussit et qui semble heureuse, du moins, sur le papier. Elle cache, en effet, quelques casseroles qu'elle se doit absolument de régler avant de pouvoir se marier : impossible de passer la bague au doigt au plus beau parti de New-York (le fils de la Maire) sans divorcer de son premier mari ! Elle décide donc de retourner dans sa ville natale pour repartir sur des bases saines. Et là, Fashion Victime ressort tous les poncifs du genre : les parents de la jeune fille branchée sont forcément des gens simples, issus de la classe populaire ; son ex-mari est son amour d'enfance, rebelle au cœur brisé et au bon fond ; et ses anciens amis sont tous des « ploucs de province » plus ou moins appuyés. Bien sûr, la voie de la rédemption est au bout du chemin et les valeurs de la vie new yorkaise ne pèseront pas lourd face à la solidité revendiquée de celles du terroir et de son ouverture d'esprit (Un gay résistera même à son outing !) Fort heureusement, le film sait faire passer la pilule du convenu en délivrant de jolis moments, drôles ou émouvants entre les disputes et autres « je t'aime moi non plus » de Mélanie et Jake, la belle amitié avec Bobby Ray, les relations conflictuelles entre mère et fille (Mélanie) ou fils (le fiancé de Mélanie, avec sa mère, le maire de New-York) ; le tout servi par des dialogues savoureux qui font souvent la différence.

Côté casting, Reese Witherspoon assume le rôle principal de Mélanie pour sa seconde et dernière participation à une production Disney après Kalahari en 1993. Sa carrière décollera d'ailleurs par la suite avec des films comme Pleasantville, Sexe Intentions ou La Revanche d'une Blonde. Elle retrouve dans Fashion Victime, Ethan Embry (Bobby Ray), la tête d'affiche de Kalahari, un comédien qui n'est pas parvenu depuis à faire son trou ; au contraire de Patrick Dempsey, le fameux Dr. Derek Shepherd de Grey's Anatomy des ABC Studios, qui joue ici le rôle de Jake, le fiancé de Mélanie. L'acteur a déjà participé avant cela à un des premiers films du label Touchstone Pictures, Can't Buy Me Love en 1997 mais également bien plus tard, un fois reconnu, au long-métrage Walt Disney Pictures, Il Était une Fois en 2007. Le reste du casting est, quant à lui, de bonne facture, avec notamment l'excellente prestation de Josh Lucas dans le rôle de Jake, le premier mari de Mélanie, ou de Candice Bergen plus vraie que nature dans le rôle de la Maire de New-York, politicienne aguerrie.

Comédie romantique basique, Fashion Victime vaut surtout pour sa pléiade de personnages hauts en couleur.

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