Agent Carter
Saison 2

Agent Carter - Saison 2
L'affiche
Titre original :
Agent Carter – Season 2
Production :
Marvel Television
ABC Studios
Date de diffusion USA :
19 janvier 2016 - 1 mars 2016
Genre :
Enquête
Création :
Christopher Markus
Stephen McFeely
Durée :
410 minutes
Agent Carter - Autre(s) saison(s) :
Saison 01
Saison 02
Disponibilité(s) en France :

Liste et résumés des épisodes

1. The Lady in the Lake
La Dame du Lac
Genre : Épisode télé
Série : Agent Carter
Saison 2 Épisode 1
Date de diffusion USA : Le 19 janvier 2016
Réalisé par : Lawrence Trilling
Durée : 41 minutes
L'agent Carter déménage à Los Angeles pour traiter une mystérieuse affaire.
2. A View in the Dark
Un Aperçu des Ténèbres
Genre : Épisode télé
Série : Agent Carter
Saison 2 Épisode 2
Date de diffusion USA : Le 19 janvier 2016
Réalisé par : Lawrence Trilling
Durée : 41 minutes
Peggy découvre un meurtre mystérieux qui pourrait affecter sa carrière et la vie de ses proches.
3. Better Angels
Le Meilleur de Soi
Genre : Épisode télé
Série : Agent Carter
Saison 2 Épisode 3
Date de diffusion USA : Le 26 janvier 2016
Réalisé par : David Platt
Durée : 41 minutes
Peggy continue son enquête sur la matière zéro et affronte ses supérieurs.
4. Smoke & Mirrors
Écran de Fumée
Genre : Épisode télé
Série : Agent Carter
Saison 2 Épisode 4
Date de diffusion USA : Le 2 février 2016
Réalisé par : David Platt
Durée : 41 minutes
Peggy découvre le dangereux secret de la star d'Hollywood, Whitney Frost.
5. The Atomic Job
Les Têtes Nucléaires
Genre : Épisode télé
Série : Agent Carter
Saison 2 Épisode 5
Date de diffusion USA : Le 9 février 2016
Réalisé par : Craig Zisk
Durée : 41 minutes
Peggy et Jarvis font face aux dangers d'une bombe atomique.
6. Life of the Party
Le Conseil
Genre : Épisode télé
Série : Agent Carter
Saison 2 Épisode 6
Date de diffusion USA : Le 16 février 2016
Réalisé par : Craig Zisk
Durée : 41 minutes
Peggy doit demander de l'aide à une ancienne adversaire.
7. Monsters
Les Monstres
Genre : Épisode télé
Série : Agent Carter
Saison 2 Épisode 7
Date de diffusion USA : Le 16 février 2016
Réalisé par : Metin Hüseyin
Durée : 41 minutes
Jarvis se retrouve confronté aux conséquences de son partenariat avec l'Agent Carter.
8. The Edge of Mystery
Aux Frontières du Mystère
Genre : Épisode télé
Série : Agent Carter
Saison 2 Épisode 8
Date de diffusion USA : Le 23 février 2016
Réalisé par : Metin Hüseyin
Durée : 41 minutes
Peggy et Sousa proposent un marché à Whitney Frost.
9. A Little Song and Dance
Un Petit Pas de Danse
Genre : Épisode télé
Série : Agent Carter
Saison 2 Épisode 9
Date de diffusion USA : Le 23 février 2016
Réalisé par : Jennifer Getzinger
Durée : 41 minutes
Peggy essaye désespérément de sauver le Docteur Wilkes.
10. Hollywood Ending
Le Clap de Fin
Genre : Épisode télé
Série : Agent Carter
Saison 2 Épisode 10
Date de diffusion USA : Le 1 mars 2016
Réalisé par : Jennifer Getzinger
Durée : 41 minutes
Peggy demande de l'aide à Howard Stark pour éliminer la matière zéro.

La critique

rédigée par
Publiée le 24 mars 2016

Programmée pendant la pause hivernale de Les Agents du S.H.I.E.L.D., la saison 2 de la série Agent Carter, une production signée ABC Studios, Marvel Studios et Fazekas & Butters, est diffusée du 19 janvier au premier mars 2016 sur ABC.

Après une Saison 1 au succès mitigé, Peggy Carter (la parfaite Hayley Atwell) reprend donc du service passant de la côte Est à la côte Ouest des États-Unis. La Saison 1 n'avait, il est vrai, pas toujours brillé par le rythme de son histoire mais convaincu son monde par la reconstitution historique réussie des années d'après la seconde guerre mondiale, l'ambiance soignée et les personnages géniaux avec Peggy (la sensationnelle Hailey Hatwell), Jarvis (le pré-I.A. James d'Arcy) ou Daniel Sousa (le Whedonien Enver Gjokaj) qu'elle proposait. La série avait également cela de remarquable qu'elle disposait avec ses huit épisodes de quelques connections au sein du Marvel Cinematic Universe avec par exemple la mise en place d'éléments autour de Black Widow ou simplement la présence de Peggy Carter (la sublime Hailey Hatwell) aperçue auparavant dans Captain America : The First Avengers, Les Agents du S.H.I.E.L.D., Captain America : Le Soldat de l'Hiver puis dans Avengers : L'Ére d'Ultron et Ant-Man. Ce constat perdure fort heureusement dans la saison 2 puisque l'orientation plus fantastique met la matière zéro en avant, celle-là même déjà aperçue dans la Saison 1 des Agents du S.H.I.E.L.D. et qui devrait se retrouver prochainement au cinéma ! Howard Stark (le père de Tony Stark - Iron Man) est également de la partie, tout comme la société Roxxon visible assez souvent dans le MCU.

Cette deuxième saison ne bouleverse donc assurément pas la formule de la jeune série. Même à Los Angeles, l'ambiance et la reconstitution restent, en effet, une de ses grandes forces même si le nombre de scènes citadines est réduit au profit de beaucoup plus d'intérieurs. Peut-être la cause d'un budget resserré venu du succès timoré de la Saison 1 ? Le dynamisme de la série repose toujours largement sur la complicité entre Peggy et Jarvis : souvent dans des scènes comiques, mais aussi dans certains instants dramatiques où la performance de James d'Arcy (déjà brillant dans la série Broadchurch) peut être ébouriffante. L'arrivée d'un nouveau rôle incarné par Reggie Austin est, en outre, un vrai succès tant le charisme de l'acteur s'harmonise parfaitement avec le reste du casting.

Pourtant, cela ne suffit pas à faire d'Agent Carter une grande série ! Aussi bon que soient les acteurs et la reconstitution, la réalisation souvent plate met en scène, en réalité, un scénario sans vrai génie. Tout est rodé comme un coucou. A un épisode près : le neuvième est porté lors de sa première moitié par un coup d'éclat musical et une ambiance qui change du ronronnement de la saison où les missions s'enchaînent et se ressemblent. Si quelques scènes géniales sont disséminées au fil des épisodes (comme celle qui ouvre la deuxième saison), elles sont, il est vrai, en nombre trop restreint pour rehausser l'attrait de la série.

Peut-être est-ce là le goût des productions diffusées sur Netflix qui affadie l'effet d'une série désormais plan-plan comme Agent Carter ? Vraie question ! Il n'en reste pas moins utile de se demander ce que cette série avec son casting aussi excellent donnerait une fois libérée du remplissage grossier qu'elle subit pour faire tenir sur dix épisodes un scénario qui pourrait s'en contenter de cinq. Car, sa multitude de séquences inintéressantes de remplissage n'ayant pour seul but que de conduire le téléspectateur à la coupure publicitaire américaine suivante commence sérieusement à poser problème. Le script bombarde le public de scènes de méchants comploteurs, de rebondissements vus et revus, d'enjeux romantiques sans imagination ou surprises dont ABC Studios devrait comprendre qu'il est grand temps de faire l'économie. Que diable : le rythme narratif des années 2015 n'est déjà plus celui des années 2010 !

Enfin, impossible de garder sous silence au sein de la reconstitution historique l'importance du propos féministe déjà présent dans la première saison, mais également ici de l'antiracisme. Si le machisme de la société est, en effet, toujours pointé du doigt avec de gros sabots en présentant des protagonistes masculins idiots ou affaiblies, il présente l'avantage certain de renforcer le charisme du personnage principal mais aussi l'antagoniste qui surnage au-dessus de la plupart des hommes. Quant au racisme présent dans la société américaine de l'après-guerre, c'est par petites touches que la série rappelle la condition des Noirs ; le récit assumant se situer à Hollywood 17 ans avant l'oscar du meilleur acteur pour Sidney Poitier. La série gagne ainsi en intérêts en ne restituant pas son époque par le prisme d'une carte postale idyllique.  

Agent Carter est clairement une bonne série : elle remplit le cahier des charges d'une chaine généraliste pour rassembler toute la famille devant la télévision. Cependant, elle s'étend pendant trop d'épisodes sur une intrigue si mince qu'elle en devient très souvent superficielle au point de ne plus captiver grand monde. Un bilan d'autant plus consternant qu'elle mériterait de par son ambiance et son casting impeccable menée par (la merveilleuse) Hailley Atwell, un rang de série culte. Faisant fi de ses faibles audiences, le final suggère une saison 3 qui n'aurait de sens que si les scénaristes arrivaient enfin à exploiter toutes leurs idées avec plus de libertés.

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