Once Upon a Time in Wonderland

Once Upon a Time in Wonderland
L'affiche
Titre original :
Once Upon a Time in Wonderland
Production :
ABC Studios
Date de diffusion USA :
10 octobre 2013 - 03 avril 2014
Genre :
Fantasy
Création :
Edward Kitsis
Adam Horowitz
Zack Estrin
Jane Espenson
Durée :
59 minutes
Disponibilité(s) en France :

Liste et résumés des épisodes

1. Down the Rabbit Hole
Le Terrier du Lapin
Genre : Épisode télé
Série : Once Upon a Time in Wonderland
Saison 1 Épisode 1
Date de diffusion USA : Le 10 octobre 2013
Réalisé par : Ralph Hemecker
Durée : 43 minutes
Will reçoit la visite du Lapin Blanc.
2. Trust Me
La Confiance
Genre : Épisode télé
Série : Once Upon a Time in Wonderland
Saison 1 Épisode 2
Date de diffusion USA : Le 17 octobre 2013
Réalisé par : Rina Mimoun
Durée : 43 minutes
Alice et Will tentent de retrouver la bouteille du génie.
3. Forget Me Not
Nœud-m'oublie Pas
Genre : Épisode télé
Série : Once Upon a Time in Wonderland
Saison 1 Épisode 3
Date de diffusion USA : Le 24 octobre 2013
Réalisé par : Richard Hatem
Durée : 43 minutes
Jafar et la Reine s'associent.
4. The Serpent
Le Serpent
Genre : Épisode télé
Série : Once Upon a Time in Wonderland
Saison 1 Épisode 4
Date de diffusion USA : Le 07 novembre 2013
Réalisé par : Ralph Hemecker
Durée : 43 minutes
Alice est trahie par un de ses anciens amis.
5. Heart of Stone
Cœur de pierre
Genre : Épisode télé
Série : Once Upon a Time in Wonderland
Saison 1 Épisode 5
Date de diffusion USA : Le 14 novembre 2013
Réalisé par : Paul Edwards
Durée : 43 minutes
Cyrus tente de s'échapper.
6. Who's Alice
Qui est Alice
Genre : Épisode télé
Série : Once Upon a Time in Wonderland
Saison 1 Épisode 6
Date de diffusion USA : Le 21 novembre 2013
Réalisé par : Ron Underwood
Durée : 43 minutes
Jafar quitte Le Pays des Merveilles.
7. Bad Blood
Les Liens du Sang
Genre : Épisode télé
Série : Once Upon a Time in Wonderland
Saison 1 Épisode 7
Date de diffusion USA : Le 05 décembre 2013
Réalisé par : Claran Donnelly
Durée : 43 minutes
Le père d'Alice est capturé.
8. Home
La Racine du Mal
Genre : Épisode télé
Série : Once Upon a Time in Wonderland
Saison 1 Épisode 8
Date de diffusion USA : Le 12 décembre 2013
Réalisé par : Romeo Tirone
Durée : 43 minutes
Le passé de Cyrus le rattrape.
9. Nothing to Fear
Le Règne de la Peur
Genre : Épisode télé
Série : Once Upon a Time in Wonderland
Saison 1 Épisode 9
Date de diffusion USA : Le 06 mars 2014
Réalisé par : Michael Slovis
Durée : 43 minutes
Faire des vœux n'est pas une mince affaire...
10. Dirty Little Secrets
Secrets de Famille
Genre : Épisode télé
Série : Once Upon a Time in Wonderland
Saison 1 Épisode 10
Date de diffusion USA : Le 13 mars 2014
Réalisé par : Alex Zakrzewski
Durée : 43 minutes
Un monstre est relaché sur Le Pays des Merveilles.
11. The Heart of the Matter
Le Cœur du Sujet
Genre : Épisode télé
Série : Once Upon a Time in Wonderland
Saison 1 Épisode 11
Date de diffusion USA : Le 20 mars 2014
Réalisé par : David Boyd
Durée : 43 minutes
Jafar s'apprête à lancer un sort dévastateur.
12. To Catch a Thief
L'Union Fait la Force
Genre : Épisode télé
Série : Once Upon a Time in Wonderland
Saison 1 Épisode 12
Date de diffusion USA : Le 27 mars 2014
Réalisé par : Billy Gierhart
Durée : 43 minutes
Le Valet de Cœur est fait prisonnier.
13. And They Lived...
Tout est Bien Qui Finit Bien
Genre : Épisode télé
Série : Once Upon a Time in Wonderland
Saison 1 Épisode 13
Date de diffusion USA : Le 03 avril 2014
Réalisé par : Kari Skogland
Durée : 43 minutes
Les lois de la magie sont brisées...

La critique

rédigée par
Publiée le 04 janvier 2015

Once Upon a Time in Wonderland est une série produite par ABC Studios, diffusée sur ABC du 10 octobre 2013 au 3 avril 2014, et créée par Edward Kitsis, Adam Horowitz (scénaristes de Lost, Les Disparus, Once Upon a Time – Il Était Une Fois, Tron L'Héritage, Tron La Révolte), Zack Estrin (scénariste de Prison Break) et Jane Espenson (scénariste de Dinosaures, la série de Jim Henson et Buffy, Contre les Vampires)

Contre toute attente, Once Upon a Time – Il Était une Fois est un succès pour ABC. Depuis ses débuts, la série a, en effet, enregistré d'excellentes audiences, alors même que la chaine avait du mal à trouver de nouveaux programmes forts. Depuis 2011, en dehors des trois cartons que sont Castle, Scandal et Once Upon a Time – Il Était une fois, et des plus secondaires mais présentes, Perception, Nashville, Devious Maid, Les Agents du S.H.I.E.L.D. et Resurrection, de nombreuses séries n'ont, en effet, pas dépassé la première saison (Trophy Wife, Betrayal, Hello Ladies, Killer Women, Intelligence et Mixology), voire, dans le triste cas de Lucky 7, les deux premiers épisodes...
ABC a donc eu l'envie de surfer sur le succès d'Once Upon a Time – Il Était une Fois en proposant un spin-off, Once Upon a Time in Wonderland, basé sur le Pays des Merveilles (Wonderland), et avec, en toute logique, pour principale protagoniste, Alice, le célèbre personnage créé par Lewis Carroll.

Né Charles Lutwidge Dogson, le 27 janvier 1832, troisième fils d'un pasteur, le futur auteur passe sa jeunesse dans le Yorkshire. Très vite, il se singularise en aimant monter des spectacles de marionnettes. En 1851, il entre à l'université d'Oxford et obtient un diplôme de mathématiques. Il y entame alors une carrière d'enseignant et se fait parallèlement ordonner diacre en 1861.
En plus de ses travaux pédagogiques, il écrit des nouvelles dans le magazine The Train sous le pseudonyme de Lewis Carroll. En 1865, il publie l'œuvre qui restera sa plus célèbre Alice au Pays des Merveilles, un récit surréaliste ayant pour héroïne une petite fille. Il lui donne une suite en 1872 sous le titre de De l'Autre Côté du Miroir. Mais, force est de constater que la société victorienne passe à côté de son œuvre phare voire la boude. Alice, conte moderne élevant l'enfant au-delà de la mièvrerie en le rendant capable de saisir le ridicule des adultes et la prison de leurs conventions, est, en effet, tout bonnement ignoré. Initialement destinées à la jeunesse, les œuvres de Carroll ont, depuis, pris une autre dimension résolument adulte, tant leurs discours sont complexes.

L'univers d'Once Upon a Time – Il Était une Fois apparait particulièrement propice à la création spin-off. Depuis la première saison, la mythologie de la série emprunte, en effet, les personnages et les lieux de plusieurs contes, qu'ils aient été ou non adaptés par Disney. Une série dérivée, plus courte (13 épisodes, contre 22 pour Once Upon a Time – Il Était une Fois), permettant d'approfondir des personnages d'une histoire en particulier est donc tout à fait logique.
Malheureusement, Once Upon a Time in Wonderland n'est en rien comparable à son ainée. Longue, insupportable, niaise, visuellement immonde, mal écrite et mal jouée, elle accumule tous les défauts, et pire, propose une incohérence majeure avec la série mère. Difficile dans ces conditions d'y trouver un quelconque intérêt, et ce n'est pas les deux ou trois pistes bien pensées qui parviendront à sauver l'ensemble.
Il était une fois, une série à oublier...

Au lieu de dépeindre les aventures étranges d'une petite fille dans un monde magique, Once Upon a Time in Wonderland décide donc de représenter une Alice plus grande, adolescente, qui retourne au Pays des Merveilles pour retrouver son ancien amour. Dès le pilote, le ton est donné. Il ne sert à rien d'attendre un voyage initiatique et mystique, puisque la série a décidé de ne donner que dans la romance ridicule, qui n'arrive, en plus, jamais à être ni belle ni émouvante. Les épisodes ne sont alors qu'une succession de clichés prévisibles, à mille lieues de l'esprit véritable du livre de Lewis Carroll, ou même du chef d'œuvre Disney. En fait, est commise ici la même erreur que le film de Tim Burton, en transformant le Pays des Merveilles en une sorte deTerre du milieu de J.R.R. Tolkien ou Narnia de C.S. Lewis. Le lieu et ses résidents ne sont dans ces conditions qu'une excuse pour proposer de la sous héroïc-fantasy, alors que l'essence même de l'histoire originale réside dans sa folie, ses personnages loufoques, et ses situations sans queue ni tête...
Pire, le récit développé crée une énorme incohérence avec Once Upon a Time – Il Était une Fois. Il est en effet courant d'y voir les personnages voyager entre les mondes. Que ce soit La Forêt Magique (The Enchanted Forest), Le Pays Imaginaire (Neverland), Le Pays des Merveilles (Wonderland), Le Monde des Géants, ou encore Storybrooke (située dans le Maine aux Etats-Unis, un endroit sans magie...), les portails créés entre ces différents endroits sont légions et respectent tous une certaine chronologie, même si le temps s'écoule différemment dans chacun d'eux (ou ne s'écoule pas dans le cas du Pays Imaginaire). Plus important encore, il est normalement impossible de remonter le temps... Seulement, au début d'Once Upon a Time in Wonderland, un des personnages se trouve être à Storybrooke, ville contemporaine du 21ème siècle. Et suite à la visite du fameux lapin blanc, les deux compères décident d'aller secourir Alice, qui est, elle, ... Dans une Londres du 19ème siècle ! Dès lors et définitivement, il est difficile d'accorder une quelconque légitimité à la série, qui détruit tout ce que Once Upon a Time – Il Était une Fois s'essaye à construire, patiemment, depuis les premières minutes du pilote !

Ce crime de lèse-majesté digéré, Once Upon a Time in Wonderland dispose tout de même de quelques atouts. Tout d'abord, se remarque une piste intéressante : Alice, incomprise par tous après son retour du Pays des Merveilles, est dans un hôpital psychiatrique, traitée pour folie et démence. Image sombre, ambiance inquiétante, l'histoire se pose sans précipitation et laisse espérer des bonnes choses pour la suite.
Hélas, dès le moment où les « héros » parviennent  au Pays des Merveilles, tout s'écroule ! Le récit se vide de son intérêt potentiel, les situations grotesques s'enchainent tandis que le rendu visuel est juste pathétique tant il est raté. Certes, Once Upon a Time – Il Était une Fois n'a jamais brillé pour ses effets spéciaux, mais la série, en plus de « compenser » cet état de fait par de nombreuses autres qualités, a toujours essayé d'en limiter l'utilisation, afin de rendre l'ensemble un minimum réussi (avec tout de même plus ou moins de succès). Mais le spin-off use et abuse lui d'effets de styles ringards et de chorégraphies de combats dignes d'un spectacle de fin d'année de collège. La mise en scène n'arrange d'ailleurs rien puisqu'elle est la plupart du temps illisible et n'arrive jamais à mettre en valeur les quelques qualités de la série, ou simplement à retranscrire de manière un peu subtile le Pays des Merveilles...
Fort heureusement, comme avec Once Upon a Time - Il Était Une Fois, les contes sont liés entre eux. Et si tout ce qui touche à Alice est raté, il n'en est pas de même pour l'autre l'histoire adaptée qui met en scène des personnages d'Agrabah, dont Jafar et le Génie...

L'histoire d'Once Upon a Time in Wonderland se construit donc de la même façon que celle d'Once Upon a Time – Il Était Une Fois. Chaque épisode, en plus de faire avancer le propos, distille des flashbacks permettant d'en apprendre plus sur les personnages. Si ceux mettant en scène Alice sont, comme le reste de l'intrigue, inintéressants, ceux consacrés à Jafar sont particulièrement bien faits. Le personnage est ainsi traité de façon correcte, et il apparait même regrettable de ne pas avoir eu un spin-off consacré à Aladdin, plutôt qu'à Alice...
Malheureusement c'est bien cette dernière qui est au centre de l'histoire. Or, malgré toutes les péripéties, rebondissements et pseudo révélations, rien ne fonctionne. Tout est plat ! Le constat est d'autant plus étonnant que les créateurs sont tous des professionnels du petit écran ayant fait leurs preuves sur d'autres séries de qualité...
Il faut dire, à la décharge des scénaristes, qu'ils ne sont décidément pas aidés par le casting qui, en plus des représentations ridicules des personnages animaliers, est franchement mauvais.

Sophie Lowe incarne ici avec une banalité affligeante  une Alice adulte. Exaspérante et insupportable, il est tout simplement impossible de s'attacher au personnage. Pire, devant une jeune femme aussi stupide, le spectateur se place couramment du coté des méchants et espère les voir remporter la mise histoire d'en finir une bonne fois pour toutes avec cette héroïne sans aucune personnalité, ni charisme.
Peter Gadiot campe, pour sa part, Cyrus, le Génie. L'acteur sert une seule expression tout au long de la saison et donne vraiment l'impression de se demander ce qu'il est venu faire dans cette galère.
Michael Socha prête, quant à lui, ses traits à Will Scarlet, le Valet de Cœur, le personnage le plus intéressant et sans aucun doute le mieux interprété. Malin et intelligent, il apporte, en effet, une touche d'humour et de second degré bienvenue.
Anastasia, la Reine Rouge, est interprétée par une Emma Rigby dont le jeu est tout bonnement catastrophique. Sur-jouant son personnage, chacune de ses apparitions est un supplice à endurer même si le téléspectateur appréciera tout de même une nette amélioration au fur et à mesure de la série.
Naveen Andrews joue Jafar. Cet ancien acteur de Lost, Les Disparus se démarque du reste du casting en proposant une version très intéressante du célèbre Grand Vizir. Il est tout simplement regrettable de voir Naveen Andrews dans ce spin-off raté et non pas dans l'originelle Once Upon a Time – Il Était Une Fois.
Les rôles secondaires sont du même acabit et restent pour leur part tout à fait anecdotiques bien qu'il soit amusant de voir Iggy Pop prêter sa voix à la Chenille, et Whoopi Goldberg à Madame Lapin...

Côté bande-son, Mark Isham, le compositeur d'Once Upon a Time - Il Était Une Fois signe également ici la partition. Et si le thème principal n'est pas désagréable en soi, la musique est tellement présente qu'elle en devient lassante et semble servir un peu trop de cache-misère...
Seuls atouts incontestables, les costumes ne souffrent eux d'aucune critique et sont sublimes, à l'image des créations d'Once Upon a Time – Il Était une Fois.

Spin-off raté, Once Upon a Time in Wonderland tire la série mère vers le bas. Avec son écriture calamiteuse, son visuel immonde et ses acteurs insipides, il parait évident que les auteurs n'ont rien compris au mythe d'Alice et à l'univers de Lewis Carroll. A fuir...

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