Un Singulier Directeur
Titre original : The Barefoot Executive Production : Walt Disney Productions Date de sortie USA : Le 17 mars 1971 Genre : Comédie |
Réalisation : Robert Butler Musique : Robert F. Brunner Durée : 96 minutes |
Disponibilité(s) aux États-Unis : |
Le synopsis
S'il ambitionne de devenir le responsable des programmes de la chaîne UBC qui l'emploie, Steven Post se contente pour l'heure d'assumer le poste de distributeur interne de courrier. Mais tout semble pouvoir s'accélérer pour l'ambitieux jeune homme quand Jennifer, sa petite amie, se voit confier la garde d'un singe, prompt à détecter les programmes télé promis à une audience record. Steven se sert alors du primate pour attirer l'attention des dirigeants de la chaîne et obtenir le poste convoité... |
La critique
Un singulier directeur est l'archétype même des comédies produites par les studios Disney dans les années 70.
Tout ici respire le déjà vu. A commencer par le casting qui, sans surprise, offre à Kurt Russell, chouchou des studios de Mickey dans les seventies, un quatrième rôle après Demain... des hommes, The One and Only, Genuine, Original, Family Band et L'ordinateur en folie. Le jeune acteur retrouve d'ailleurs Joe Flynn, croisé il y a peu dans L'ordinateur en folie, et vu également dans La cane aux oeufs d'or. Le ressort du film est, quant à lui, classique et repose essentiellement sur le comique de situation. Il nous sert un vaudeville parfait où les portes claquent et les individus s'affrontent dans une joyeuse ambiance. Ajoutez à cela la présence, alors chère aux Studios, d'un animal central - et qui plus est, un singe - et vous obtenez un air de déjà vu, dans la droite ligne de Singes, Go Home ! ou The Misadventures of Merlin Jones.
Un singulier directeur est un film plaisant qui, s'il parvient à divertir, pêche par un manque total d'originalité et d'imagination. Il est à voir avec le même état d'esprit que ses créateurs : sans ambition.