Perfect Game
L'affiche du film
Titre original :
Perfect Game
Production :
Up to Bat Productions
Date de sortie USA :
Le 18 avril 2000 (Vidéo)
Distribution :
Buena Vista Home Video
Genre :
Sport
Réalisation :
Dan Guntzelman
Musique :
David Benoit
Durée :
97 minutes
Disponibilité(s) aux États-Unis :

Le synopsis

Kanin, un jeune garçon de onze ans, a un seul rêve : devenir le meilleur joueur de baseball... ou du moins ne pas être le dernier choisi quand il joue avec ses camarades ! La chance lui sourit enfin quand Bobby Geiser, le talentueux et fameux entraîneur du comté, décide de le prendre dans son équipe de champions.

La critique

rédigée par
Publiée le 29 janvier 2019

Perfect Game n'est pas à proprement parler un long-métrage Disney. Ce gentil petit film sportif a en effet été produit par Up to Bat Productions pour sortir directement en vidéo en VHS en 2000 chez Buena Vista Home Video puis en DVD en 2003 chez Walt Disney Home Entertainement avant d'être proposé, par la suite, sur le service de vidéo en ligne, Disney Movie Everywhere.

Perfect Game fait ainsi partie de la tradition disneyenne des films sportifs à destination des enfants. Ces fictions parlant d'une équipe de bras cassés qui arrivent finalement à force d'entraînement, d'abnégation et de confiance en soi à obtenir des résultats spectaculaires sont, il est vrai, légions au sein du label Disney. Parmi les plus connus, il peut être cité Les Petits Champions en 1992 sur le thème du hockey sur glace ou Une Équipe de Nases ! en 1995 sur celui du football. Le sport du baseball est aussi très présent dans la filmographie Disney avec Angels : Une Équipe aux Anges en 1994 et sa suite télévisée L'Ange du Stade en 2000. Disney continuera ensuite de s'inspirer de ce sport pour d'autres oeuvres avec des films pour le grand écran comme Rêve de Champion en 2002 et Un Lancer à un Million de Dollars en 2014, ou pour le petit écran comme le Disney Channel Original Movie de 2003, Une Équipe de Chefs.

Perfect Game ne réinvente donc pas la poudre dans son scénario. Il raconte ainsi comment un jeune garçon, Kanin, fan de baseball, selon une passion qu'il a cultivée avec son père avant qu'il ne meurt d'un cancer, veut absolument intégrer une équipe junior. Le hic, c'est qu'il n'est absolument pas doué. Au contraire, il est tellement nul qu'il est toujours le dernier choisi quand il joue avec ses camarades. Si sa mère Diane, surprotectrice, le couve et l'encourage à réaliser ses rêves, sa petite sœur Logan ne met, elle, pas de gants et lui dit ses quatre vérités quand elle ne lui fait pas, en plus, des crasses. Elle est d'ailleurs à l'origine d'une scène amusante, bien qu'inutile, où le garçon déjà gêné au possible d'aller acheter un coque de protection, va se prendre la honte de sa vie. Le film aborde ainsi la notion de confiance en soi, de travail et de persévérance avec la réussite à la clé. Il faut dire que ce thème est très présent dans les productions américaines, et notamment à destination des plus petits sachant qu'ici les compagnons d'infortune de Kanin, garçons ou filles, sont tous des anti-sportifs, maladroits, intellectuels ou fragiles physiquement.

Là où le téléfilm gagne un peu de piment, c'est dans son début clairement amoral. Le point de départ du choix de Kanin et de ses amis dans une équipe de baseball junior vient, en effet, d'un pari stupide. Le grand entraîneur Bobby Geiser, se voyant reprocher par ses collègues de toujours gagner car il prend toujours les meilleurs joueurs, se lance le défi de continuer à gagner cette année avec seulement cinq bons joueurs qu'il choisirait lui tandis qu'eux auront la charge de lui trouver le reste de l'équipe composée par des bras cassés. Kanin et ses amis sont ainsi stupéfaits d'être sélectionnés par ce coach légendaire mais vont vite déchantés quand ils vont se rendre compte qu'il ne s'occupe pas d'eux et ne les fait même pas venir à l'entraînement. Kanin est donc dans une équipe gagnante mais ne joue pas ! Le téléfilm aborde ainsi avec de gros sabots l'humiliation et la pédagogie. Naturellement, le pot aux roses sera découvert et les jeunes, ainsi que leurs parents, vont soit devoir accepter leur incompétence, soit trouver un entraîneur qui fera des miracles...

Côté casting, deux têtes d'affiche sont au générique.
Il y a d'abord Patrick Duffy, le fameux acteur connu pour ses rôles dans les séries L'Homme de l'Atlantide, Dallas (où il tient le rôle emblématique de Bobby Ewing) ou Notre Belle Famille. Ici, il joue le coach Bobby Geiser très imbu de lui-même. Il recherche en effet plus la reconnaissance personnelle que l'épanouissement des jeunes qu'il dirige. L'important est uniquement la victoire et tous les moyens sont bons pour y arriver.
Il est à l'opposé du coach Billy, un joueur de baseball à la retraite. Un peu rugueux, disant tout haut ce qu'il pense, il n'a pas peur de secouer ses protégés mais toujours dans l'optique de faire ressortir le meilleur d'eux. Le vieux entraîneur est interprété par Ed Asner, principalement connu aux États-unis pour son rôle de Lou Grant dans les séries The Mary Tyler Moore Show et Lou Grant, tandis que les fans Pixar se souviennent de lui pour avoir fait la voix de Carl Fredricksen dans Là-Haut. Il a enfin joué aussi un faux Père Noël dans le téléfilm Disney, La Hotte Magique.
Le rôle du petit Kanin est, quant à lui, tenu par Cameron Finley qui campe ici l'un de ses derniers rôles avant de se concentrer sur ses études. Il livre une prestation convaincante et attachante de petit garçon gringalet et maladroit qui vit dans le souvenir de son père et qui essaye de réaliser son rêve coûte que coûte.

Perfect Game est un petit film balisé à la réalisation paresseuse. Il se laisse pourtant suivre sans déplaisir avec sa morale enthousiasmante et ses personnages pour la plupart attachants.

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