Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith
Tome - 1 : L'Élu

Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith - 1 : L'Élu
La couverture
Éditeur :
Panini Comics
Date de publication France :
Le 04 juillet 2018
Genre :
Comics
Auteur(s) :
Charles Soule (Scénariste)
Giuseppe Camuncoli (Dessinateur)
Nombre de pages :
144

Le sommaire

• L'Élu (I) : Darth Vader : Dark Lord of the Sith #01 (07/06/2017)
• L'Élu (II) : Darth Vader : Dark Lord of the Sith #02 (21/06/2017)
• L'Élu (III) : Darth Vader : Dark Lord of the Sith #03 (12/07/2017)
• L'Élu (IV) : Darth Vader : Dark Lord of the Sith #04 (02/08/2017)
• L'Élu (V) : Darth Vader : Dark Lord of the Sith #05 (06/09/2017)
• L'Élu (VI) : Darth Vader : Dark Lord of the Sith #06 (04/10/2017)

La critique

rédigée par
Publiée le 26 octobre 2018

Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith - 1 : L'Élu est le premier volume de la nouvelle série de comics de l'Univers Officiel Star Wars à tourner autour du personnage de Dark Vador après la série sobrement intitulée Dark Vador, scénarisée par Kieron Gillen et s'étalant sur 25 issues.

Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith est le fruit du travail de Charles Soule et Giuseppe Camuncoli. 
Le scénariste Charles Soule, qui signe le récit, a commencé sa carrière en tant qu'avocat avant de rajouter le métier de scénariste de comics à son arc. Il débute ainsi en 2013 sur une série parue chez DC Comics, Swamp Thing, mais aussi la même année chez Marvel avec Thunderbolts. Il obtient bien vite un contrat d'exclusivité avec la Maison des Idées pour travailler sur des séries comme Death of Wolverine, Inhuman, She-Hulk ou Civil War. Pour Star Wars, il signe les scénarios des mini-séries Lando : Le Casse du Siècle et Obi-Wan & Anakin : Réceptifs et Hermétiques mais aussi des séries régulières Poe Dameron et Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith.

Giuseppe Camuncoli est, quant à lui, un dessinateur italien né le 2 mars 1975. Il fait ses débuts en 1997 avec la série Bonerest qui, grâce à son succès en Europe, va lui ouvrir les portes du marché du comics américain. Au début des années 2000, il fait ainsi ses premières armes chez DC Comics sur des séries comme Swamp Thing, Bangkok, The Intimates ou Hellbrazer. Par la suite, il se fait touche-à-tout en alternant les bandes dessinées européennes, comme la reprise du (Le) Scorpions du Désert d'Hugo Pratt en France ou Diabolik en Italie, avec les comics américains notamment pour Marvel Comics sur des séries comme The Amazing Spider-Man ou The Superior Spider-Man. En 2017, il est choisi pour illustrer Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith sa première oeuvre dans l'univers Star Wars.

Ce premier tome de Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith impressionne par la fraîcheur de son scénario. Charles Soule a, en effet, l'excellente idée d'offrir aux lecteurs une autre époque par rapport à ce qui a déjà été fait dans l'Univers Officiel : celui juste après Star Wars : La Revanche des Sith. À travers six issues d'une densité incroyable, il montre un Dark Vador à ses débuts, qui vient de se réveiller dans son armure noire, cette prison pour son corps qui le sauve d'une mort certaine mais lui permet aussi de canaliser sa haine en développant par ailleurs le Côté Obscur. Au moyen d'un nombre incroyable de petits détails, l'auteur lie ainsi la prélogie à la trilogie avec par exemple cette scène où Dark Vador interrompt une discussion entre l'Empereur, Tarkin et Mas Amedda. Et puis, il y a bien sûr le dernier issue qui introduit les inquisiteurs venus tout droit de la série Star Wars : Rebels. Autre détail remarquable, l'auteur aborde le devenir des Clones, voués à disparaître après la fin de la guerre.

Mais Charles Soule ne se limite pas à proposer des redites, il ose aussi étendre l'univers. Il a ainsi l'excellente idée d'expliquer d'où vient le fameux sabre laser de couleur rouge des Sith, et surtout comment Vador obtient le sien. Son affrontement contre le Jedi non décédé suite à l'Ordre 66 est dès lors aussi intense que cruel. Il montre à merveille l'évolution à la fois psychologique et physique de celui qui a été Anakin Skywalker. Il est très intéressant de constater que l'ancien Jedi a encore le choix mais qu'il décide finalement de sombrer totalement dans le Côté Obscur et de devenir le serviteur (l'esclave ?) de Dark Sidious alias l'Empereur. Il y a d'ailleurs une séquence où il s'imagine ce qu'il pourrait être s'il choisissait un autre chemin mais il s'avère vite qu'il est lui-même emprisonné dans sa propre colère et ne peut dès lors plus s'en échapper.

Enfin, l'auteur développe certaines petites séquences qui montrent comment, derrière le masque, des bribes d'Anakin Skywalker demeurent avec par exemple l'Empereur qui l'autorise à chasser les droïdes qui remettent son armure en état, rappelant ici que son apprenti avait des talents d'ingénieur et qu'il est tout à fait à même de faire seul les réparations. Mais inversement, il révèle ce qu'il est devenu : cet être sans pitié et sans attention pour la vie n'hésitant plus à tuer quiconque se met en travers de son chemin ou simplement n'importe qui aurait la malchance de le croiser. Il n'est qu'une arme ou un outil de l'Empereur manipulé à sa guise pour assouvir ses plans de domination de la galaxie.

Le scénario de ce premier tome de Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith, décidément passionnant, n'est pas son seul atout : il est en outre magnifié par des dessins et des couleurs de toute beauté. Que ce soit les armures, les décors, les combats ou les personnages, Giuseppe Camuncoli livre sur lui un travail d'orfèvre où tout est superbe et toujours mis au service de l'histoire. Le lecteur passe alors un excellent moment et il est impossible de s'arrêter de tourner les pages tellement le récit est prenant et les planche magnifiques.

Ce premier volet de Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith est une franche et belle réussite !

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