Explorers Club Restaurant
L'affiche
Date d'ouverture :
Le 12 avril 1992
Date de fermeture :
1993
Type de restaurant :
Service à table
Crédit Photos :
 

Le synopsis

À l’orée d’une mystérieuse jungle encore inexplorée se dessine la silhouette solitaire d’une grande maison coloniale. Les voyageurs épuisés ou égarés sont les bienvenus dans ce refuge isolé qui a vu un grand nombre d’aventuriers passer ses portes. L’hospitalité de l’Explorers Club Restaurant, mondialement réputée dans le cercle des explorateurs, leur permet en effet de profiter d’un peu de repos au son des chutes d’eau et des torrents environnants, tout en reprenant des forces pour poursuivre leurs périples en pleine nature sauvage.

L'expérience

Au cours de leur voyage à travers la jungle, les visiteurs arrivent en vue d’un poste avancé qui se dresse au beau milieu de la végétation luxuriante. Prenant la forme d’une élégante demeure coloniale aux murs blancs et aux toits de tôles rouges ondulées, l’Explorers Club Restaurant constitue ainsi la dernière étape du monde civilisé avant de pénétrer dans des contrées exotiques restées mystérieuses.
Positionnée sur la promenade de la veuve, un balcon entourant la haute tour du bâtiment surmontée d’un étendard rouge et blanc flottant au vent, une longue-vue est pointée sur l’horizon, indiquant que l’établissement est prêt à accueillir les nouveaux arrivants qu’il repère. Les portes sont grandes ouvertes et, dans cette véritable petite oasis des tropiques, les oiseaux piaillent sans cesse et des tintements de vaisselle parviennent jusqu’aux oreilles des voyageurs.
Deux chutes d’eau, situées au nord-ouest et au sud-est du bâtiment, donnent naissance à des ruisseaux qui se rejoignent pour former un bassin au pied de la terrasse extérieure. Un pont de bois blanc enjambe d'ailleurs cette étendue d’eau et permet aux visiteurs d’atteindre une porte à l’entrée de laquelle un hôte se tient devant un pupitre, accueillant les nouveaux venus qu’ils aient réservé au préalable ou qu'ils se présentent pour un souper improvisé.

Franchissant l’entrée encadrée par deux lampes arborant les lettres E et C entrelacées, rappelant le noble titre du fameux établissement, les visiteurs pénètrent dans l’atmosphère chaleureuse de la salle des cartes, sur le plancher de laquelle plus d’une dizaine de tables sont déjà dressées et prêtes à recevoir des convives. Sur la gauche, une immense cheminée de pierre, dont le manteau massif expose des souvenirs de voyage et des photographies d’expéditions, couvre une grande partie du mur et permet de réchauffer la pièce à travers sa grille en fer forgé, fermée par une vitre ornée d’un motif représentant le monde connu, les quatre points cardinaux et les lettres E et C si caractéristiques du lieu.

Dès leur entrée, les visiteurs ne savent où diriger leurs yeux. Les murs et les étagères débordent de tous types de matériel : livres, cartes, ouvrages encyclopédiques, longue-vue, appareil photographique, baromètres, lanternes, provisions, minéraux bruts, skis, grappin, raquettes à neige, traîneau pour chiens d’attelage, bouées de sauvetage, casque de scaphandrier, bottes de plongée et chaussures de marche… Tout le nécessaire pour explorer les contrées méconnues de la planète est ici manifestement rassemblé. Même le plafond semble avoir été reconverti en espace de rangement puisque ses poutres portent des objets plutôt atypiques au rang desquels se distinguent notamment un canoë long de quatre mètres cinquante, une hélice d’avion de deux mètres quarante d’envergure ou encore des cages d’oiseaux suspendues au-dessus des tables.

Au fond de la salle, près de la porte menant aux cuisines, un petit espace de travail avec bureau et étagères remplies de collections de livres est aménagé dans un angle sur la droite. Serait-ce là que sont minutieusement étudiées les nombreuses excursions des explorateurs du club ? Équipé d’une machine à écrire, d’un téléphone, d’un phonographe Victrola et d’un petit ventilateur pour adoucir les lourdes et humides chaleurs tropicales, le bureau dispose en fait de tout le confort moderne pour communiquer avec le monde extérieur et expédier les colis et les liasses d’enveloppes qui s’y amoncellent. Au-dessus de lui, diverses cartes de l’Asie, de l’Afrique et des Amériques sont affichées sur le mur, ainsi que le croquis d’un rivage indigène.

Sur la droite de la salle des cartes s’ouvre une seconde pièce bien plus vaste au beau milieu de laquelle se dresse un gigantesque banian dont les branches feuillues ont envahi le plafond. Cet arbre est l’unique élément à être plus ancien que le bâtiment lui-même, car il constitue un souvenir de la jungle qui se trouvait originellement à cet emplacement et qui a été respectueusement préservé malgré l’édification du club autour de lui. Son tronc emmêlé est parcouru par quelques serpents et est transpercé de part en part par une sagaie sur le manche de laquelle deux toucans toco se sont nonchalamment perchés, tandis que des aras jaunes et rouges se sont posés sur des perchoirs de bambous suspendus aux branches.

Dans cette salle envahie par la jungle, plusieurs dizaines de tables recouvrent le sol carrelé et attendent que des aventuriers viennent s’y attabler sous l’œil envieux des oiseaux qui laissent de temps à autre échapper un petit cri. Une série de banquettes compartimentées, éclairées par des lampes aux abat-jours constitués de cartes du monde, offre également un cadre plus intime le long des murs. Douze fresques dominent les hauteurs de cette grande salle, représentant chacune une expédition aux quatre coins de la terre. Les hôtes du club peuvent notamment y observer un ours polaire sous une aurore boréale, un cortège à dos d’éléphants traversant la jungle près de Jaipur sous l’œil méfiant d’un tigre, un Aborigène guidant une jeune femme jusqu’à Uluru dans l’Outback australien, un paquebot s’apprêtant à quitter un port nord-africain pour la Tasmanie, un train du chemin de fer transcontinental américain effrayant un troupeau de bisons, un hydravion prenant son envol au-dessus de jonques chinoises, un Quechua et son lama toisant l’ancienne cité inca de Machu Picchu, un scaphandrier explorant une épave dans le Triangle des Bermudes, une tribu de lions se reposant dans une savane au pied du Kilimandjaro, une montgolfière flottant le long des Chutes du Niagara, des voiliers voguant à proximité des Pyramides de Gizeh ou encore deux alpinistes gravissant un versant de l'Himalaya.

Ces peintures sont accompagnées de formules vantant les voyages et, parmi elles, la devise latine de l’Explorers Club Restaurant - « Audentes Fortuna Juvat » - y est fièrement mise en évidence pour confirmer que « la fortune sourit aux audacieux » ! Prenant place à des tables au centre desquelles sont disposés de petits globes terrestres, les visiteurs découvrent vite l’éventail de recettes d’inspiration créole que leur propose l’établissement à base de volaille, de gibier ou de fruits de mer. La carte couvre une grande diversité de saveurs exotiques, allant par exemple du simple agneau rôti à la bûche de miel avec meringue au coquelet préparé dans une sauce à la noix de coco en passant par le vivaneau servi dans une feuille de bananier ou la soupe au pamplemousse et à la mangue.

Mais le festin ne se cantonne pas qu’à l’assiette car, de temps à autres, un explorateur revenant de ses aventures fait soudainement irruption sur la petite estrade située dans l’angle nord de la grande salle et égaie le repas avec le récit de ses exploits au travers de petits concerts improvisés au son d’un ukulélé. C’est alors le moment rêvé pour rencontrer ce grand nom qu'est le Docteur David Livingstone, le premier européen à avoir traversé le continent africain d’ouest en est, explorant entre autres la vallée du Zambèze et découvrant les Chutes Victoria, avant de disparaître dans son insatiable recherche des sources du Nil. Sa rencontre fortuite avec son confrère Henry Morton Stanley aux abords du Lac Tanganyika, au beau milieu d'un vaste continent qui leur était encore majoritairement inconnu, a par ailleurs donné lieu à la célèbre réplique : "Docteur Livingstone, je présume ?". Cet intrépide écossais, apparemment féru d'entomologie, entonne ainsi des airs entraînant comme Ain't She Sweet?, Hard Hearted Hannah, I Wonder Who's Under Her Balcony NowMad Dogs and Englishmen ou The Old Bazaar in Cairo en arpentant le Club. Il n'hésite d'ailleurs pas à se frayer un chemin à travers les tables pour tenter d'attraper avec son filet ou une poêle à frire de nouveaux spécimens d'insectes qu'il semble être le seul à voir, le tout pour le plus grand amusement des enfants qu'il prend pour de petits pygmées.

L’atmosphère de ces deux grandes salles est donc très conviviale, mais peut cependant devenir assez bruyante pour celles et ceux qui recherchent le calme. Ils peuvent néanmoins, s'ils le souhaitent, se rendre sur la terrasse couverte, abritée sous une solide toiture et bâtie sur pilotis, qui surplombe le cours d’eau s’écoulant au pied du restaurant et leur permet de se détendre au son des chutes d’eau. S’ils désirent une atmosphère encore plus intime, ils ont également la possibilité de s’installer le long d’une grande coursive qui s’étend de cette terrasse couverte jusqu’aux toilettes en longeant en angle droit les façades nord-est et sud-est du bâtiment. Ses murs blancs sont ornés de photographies d’aventuriers ou de schémas techniques ; leurs volets vitrés peints en verts, qui offrent une protection certaine lors des grandes averses tropicales, peuvent, en outre, être ouverts en cas de forte chaleur pour transformer l’endroit en une agréable véranda.

L’Explorers Club Restaurant est la preuve qu’un établissement d’une grande élégance peut exister au beau milieu d’une nature sauvage, indomptable et indomptée. Rassemblant en un seul lieu des voyageurs intrépides et leurs trésors venus de tous les continents, quiconque peut y goûter - dans l’assiette comme dans l’esprit - à l’aventure, la vraie !

La critique

rédigée par Élias Leprince
Modifiée le 28 septembre 2020

Le 12 avril 1992, le Parc Euro Disneyland ouvre ses portes au public européen qui découvre alors cinq univers à travers un grand nombre de Lands, d’attractions et de restaurants soigneusement thématisés. Parmi ces restaurants-ci figure l’Explorers Club Restaurant, un lieu de restauration de style colonial situé au sud-ouest d’Adventureland et dans lequel un service à table est proposé pour deux cents visiteurs en intérieur et une cinquantaine sur la terrasse extérieure.

L’intérêt d’un tel restaurant est d’offrir aux ventres affamés un lieu de restauration hautement exotique et tranquille, à l’écart de l’agitation du parc. Les Imagineers Chris Tietz et Bill Gorgensen, tous deux responsables du développement d’Adventureland, ont ainsi tenu à en faire une véritable invitation au voyage dans le cadre d’un simple repas aux saveurs lointaines et exotiques. Dans le but de donner une identité propre au Land en général et à ce lieu en particulier, ils se sont entourés d’une équipe d’Imagineers au nom desquels figurait le dessinateur John Horny, dont le travail était de réaliser les dessins préparatoires illustrant les diverses idées de conception.

Très rapidement, la décision est prise de rapprocher le bâtiment des architectures typiques des pavillons coloniaux visibles dans les Caraïbes, architectures qui ont par ailleurs été répertoriées dans le livre Caribbean Style de Suzanne Slesin sur lequel les Imagineers se sont appuyés. Également, une autre influence plus directe est venue du Magic Kingdom de Walt Disney World, avec le restaurant Adventureland Veranda (devenu Jungle Navigation Co. Ltd. Skipper Canteen en 2015).

Mais comment rendre vivant l’intérieur d’un tel édifice ? Suffisait-il de se contenter d’un environnement recréé avec une grande précision historique ou fallait-il en renforcer l’exotisme grâce à des innovations susceptibles de surprendre les visiteurs ? C'est en exhumant une ancienne idée des archives de Walt Disney Imagineering que les Imagineers ont trouvé la solution.
Dans les années 1960, alors que Walt Disney cherchait à intégrer les audio-animatronics à Disneyland Park, il a, en effet, confié à l’Imagineer John Hench la tâche de concevoir un lieu propice à la découverte de cette technologie encore très nouvelle pour l’époque. Ce dernier imagine alors un restaurant de style polynésien, décoré entre autres de tikis, dans lequel les visiteurs prendraient place tandis que des perroquets, des toucans et d’autres oiseaux posés sur des perchoirs égaieraient le repas de leurs chants. Comme la présence de véritables oiseaux au-dessus des tables n’aurait été guère rassurante pour les visiteurs installés sous leur croupe, leur nature mécanique convenait parfaitement pour le restaurant, mais le nombre limité de personnes pouvant les observer restait problématique. Aussi, l’idée du restaurant a été écartée pour évoluer vers celle d’une attraction-spectacle, aboutissant à la création de The Enchanted Tiki Room.
Comme les meilleures idées ne sont jamais réellement perdues chez Walt Disney Imagineering, John Horny l’a ressuscitée avec l’Explorers Club Restaurant, bien qu’il n’ait jamais été question de mettre en place un spectacle d’oiseaux audio-animatronics dans l’espace de restauration. Tout au plus, les oiseaux ont été conçus pour seulement bouger de manière à peine perceptible, avec des mouvements si brefs que les visiteurs se demanderaient s’ils n’ont pas imaginé la chose.

Comme tout lieu créé pour le Parc Euro Disneyland, le restaurant méritait une histoire expliquant ses origines. Dans sa première ébauche, elle met en scène un aviateur malchanceux qui s’était écrasé en avion sur le toit de l’établissement. Devenant de fait le nouveau propriétaire en se reconvertissant en barman, il avait modernisé le bâtiment en redirigeant l’alimentation électrique de son appareil vers toutes sortes d’installations, comme les ventilateurs au plafond, parvenant dès lors à rendre les lieux plus hospitaliers pour les voyageurs égarés.C'est ainsi que, réels ou fictifs, sont venus régulièrement se désaltérer au bar du « Club des Explorateurs » : le Docteur Indiana Jones, Crocodile Dundee, l’Imagineer John Horny en personne, le Commandant Jacques-Yves Cousteau transportant un poisson dans son verre, ou encore l’écrivain Ernest Hemingway griffonnant quelques notes, accompagné de l’aviatrice Beryl Markham. Mais voilà... les perroquets agaçants ayant élu domicile dans le restaurant ont eu tendance à avoir raison de la patience des clients et surtout du barman qui gardait justement un pistolet dans un tiroir à leur intention.
Cette histoire, sans doute trop détaillée pour prendre entièrement forme dans Adventureland, a eu au moins le mérite de définir l’esprit souhaité : exotisme, aventure et une bonne dose de dérision.

Malgré son architecture inspirée des Caraïbes, ses oiseaux audio-animatronics et sa végétation luxuriante envahissant son intérieur, l’Explorers Club Restaurant avait donc besoin d’éléments supplémentaires pour convoyer cette impression de voyage que les visiteurs sont censés vivre au cours de leur repas. En plus des artefacts exposés aux murs ou au plafond, les douze fresques de la grande salle jouent ainsi exactement ce rôle en illustrant diverses destinations autour du globe. Une fois encore, c’est à John Horny qu’est revenue la tâche de les réaliser. Dérision oblige, il n’a pas hésité à y ajouter certaines touches d’humour, comme par exemple les jeux de mots visibles dans les noms donnés à des lignes de chemins de fer fictives : l’Incaline, qui signifie « ligne inca » en anglais mais qui peut faire phonétiquement écho au terme « incliner », et les Mezcalines, ce qui signifie « lignes mezca » mais qui fait également référence à la drogue hallucinogène mescaline.

D’autres détails du restaurant constituent des clins d’œil à l’univers Disney en général, qu’il s’agisse du logo de True-Life Adventures repris sur la vitre fermant l’âtre de la cheminée ou encore d’un dessin préparatoire de l’attraction Jungle Cruise réalisé par Harper Goff et discrètement affiché au-dessus du bureau. Une double allusion se cache aussi dans la formule « Basswell’s Outfitters » qui accompagne la fresque de l’Himalaya et qui fait référence à deux alpinistes particuliers : Sid Richardson Bass, homme d’affaires américain qui était le plus grand actionnaire de The Walt Disney Company de 1984 à 2001, et Frank Wells qui, jusqu’à sa mort en 1994, était président et directeur des opérations de The Walt Disney Company aux côtés de Michael Eisner.

L’intervention du comédien britannique Theo Fraser Steele, campant l'intrépide Docteur Livingstone venu partager sur scène le récit de ses audacieux périples de façon décalée, contribue également à faire voyager les convives par l’imagination. Au beau milieu d’un équipement de safari quelque peu désordonné, il improvise en effet ses numéros musicaux humoristiques et invite parfois même le public à participer activement à leur mise en scène. Ces représentations ont duré sept mois et la dernière a été l'occasion de reconstituer la fameuse rencontre entre Livingstone et Stanley, le plus bel hommage pour clore le spectacle.

D'un autre côté, la musique diffusée aux alentours et à l’intérieur du restaurant a été soigneusement sélectionnée pour s’accorder avec cette ambiance exotique hétéroclite, alternant les interprétations à la guitare, à la flûte, au djembé, au gamelan ou au didgeridoo. Ses morceaux viennent évidemment des quatre coins du monde : d’Amérique (Celebrants’ Path du Native Flute Ensemble, Llegada de Los Chiriguanos of Paraguay, La Mariposa de Raices Inca, Pajaro Campana et Vidala Del Culampaja de Los Cabelleros), des Antilles (The Lizard de la Nonesuch Explorers Series), d’Afrique (Sunshine d’Obo Addy, Mkazi Wa Mulomo de Hugh Tracey, Amatoto du Balafon Marimba Ensemble, Dzil Duet de la Nonesuch Explorers Series), d’Inde (Dhun de Ravi Shankar), du Cambodge (Tep Monorom Dance de la National Dance Company of Cambodia), du Viêtnam (Mua Xuan Ve de Phong Lan), de Chine (Heroic Air of Chu du Hubei Song and Dance Ensemble), du Japon (Echigojishi de l’Ensemble Nipponia, Nagare du Koto Ensemble of the Ikuta School) ou encore d’Australie (Hold On et An Dro Nevez de Baka).

Lors de la conception d’Euro Disneyland, les Imagineers estimaient que les restaurants proposant un service à table auraient un succès assuré auprès du public. Cependant, durant la première année d’ouverture du Parc, il est vite devenu évident que le nombre de ces restaurants excédait la véritable demande des visiteurs favorisant globalement la restauration rapide. Adventureland, en particulier, en proposait deux, Blue Lagoon Restaurant et Explorers Club Restaurant, face à un unique service de restauration rapide, Aux Épices Enchantées situé près d’Adventureland Bazaar. La décision fut donc prise de transformer l’un de ces services à table en restauration rapide : l’Explorers Club Restaurant en subit la conséquence directe non sans modification profonde.
En parallèle de l’ouverture de l’attraction Indiana Jones et le Temple du Péril en 1993, le restaurant a, en effet, connu une première modification de son histoire qui le situait dès lors sur le continent asiatique et mettait en avant un explorateur et sa compagne chinoise. Avec quelques réaménagements internes pour permettre entre autres l’installation de comptoirs de vente et de files d’attente le long du mur faisant directement face à l’entrée, il rouvrit cette même année sous le nom simplifié d’Explorer’s Club, sous-entendant que ce nouveau « Club de l’Explorateur » appartenait dorénavant à ce couple d’aventuriers, et proposait de la cuisine exclusivement asiatique. Mais cette version a elle aussi fermé en mars 1994 pour être finalement modifiée par l’introduction de l’univers du film Le Livre de la Jungle, inaugurant en avril 1994 le restaurant connu sous le nom de Colonel Hathi’s Pizza Outpost.

L’Explorers Club Restaurant est depuis son ouverture le lieu célébrant l’aventure et l’esprit de découverte dans Adventureland. Malgré ses évolutions, qui en font l’un des lieux ayant connu le plus de transformations et de changements de nom depuis son ouverture, il a su paradoxalement préserver la plus grande partie de ce qui constituait son identité. Aujourd’hui encore, les visiteurs prenant place à l’une des tables se retrouveront plongés dans le charme d’origine de l'établissement fondateur mais au nom radicalement modifié.

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