Disney INFINITY
La jaquette
Titre original :
Disney INFINITY
Date de sortie USA :
Le 18 août 2013
Pegi :
Déconseillé aux moins de 7 ans
Langue :
Multi-langues
Type de jeu :
Aventure
Multijoueur :
2 personnes
Développeur :
Avalanche Software
Éditeur :
Disney Interactive Studios
Jeux testé sur :
Playstation 3
Également disponible sur :
PC
Wii U
Wii
Xbox 360

Liste des niveaux

Liste des packs Aventure

Les Indestructibles
Monstres Academy
Pirates des Caraïbes
Toy Story dans l'espace (Contenu additionnel vendu séparément)
Cars (Contenu additionnel vendu séparément)
Lone Ranger (Contenu additionnel vendu séparément)

La critique

rédigée par
Publiée le 15 septembre 2014

Et si les jouets prenaient vie à l'écran à travers des aventures dont le joueur contrôlerait chacun des rebondissements ? C'est le concept assez ambitieux de ce jeu, via un socle lumineux connecté à la console. Il suffit, en effet, pour cela de poser une figurine pour la voir se matérialiser dans l'univers coloré de Disney INFINITY. Une copie conforme de Skylanders ? Pas vraiment, en fait ! Disney INFINITY propose, lui, deux modes de jeux : le mode Histoire et le mode totalement novateur de la Toy Box. 

S'agissant du premier, tout le monde connait les modes histoires des jeux vidéo. Le joueur se retrouve propulsé dans un univers bien particulier où il devra faire progresser son personnage à travers une trame narrative établie par les développeurs ; le tout dans un monde ouvert. Le gamer se retrouve ainsi dans un environnement où divers quêtes, de plusieurs degrés d'importances et niveaux de difficultés, sont disponibles, avec la liberté de les accomplir ou non dans l'ordre qu'il souhaite.

S'agissant du second - la Toy Box - il est clairement novateur ! Via les figurines, Power Discs et une interface, le joueur décide en effet dans quelle aventure son héros se dirigera, en construisant lui-même son propre univers et ses propres mini-jeux. Bien que le concept puisse sembler nouveau, il ne constitue néanmoins pas une exclusivité dans la mesure où pas mal de jeux présentent de telles fonctions dites de bac-à-sable (dans l'idée de construction de château de sable). Disney INFINITY a toutefois le mérite d'offrir des fonctionnalités qui lui sont propres dont une communautaire qui permet de télécharger les multiples créations des joueurs à travers le monde quand le manque d'inspiration se fait sentir...

Les Indestructibles

Panique à Métroville ! Tels seraient les gros titres de la presse de cette ville au tout début du jeu qui se situe après les évènements des (Les) Indestructibles. Syndrome est ainsi parvenu à survivre aux hélices du jet dans lequel sa cape s'était pourtant prise et a décidé de revenir en force en libérant les trois plus grands criminels métrovilien. La mission du joueur devient donc d'arrêter Chapardeur, Sopori-Gloria et le Baron Vil Brequin en évoluant dans le chaos qu'ils sèment partout dans ville, envahie qui plus est par les Omnidroid de Buddy. Pendant ce temps, Mirage cherche le moyen de maîtriser Syndrome, en envoyant des scientifiques étudier le Neutra-Energie, son arme redoutable. Pour ce faire, il lui faut les protéger contre les attaques incessantes de ses sous-fifres. Une fois le tout étudié, il ne restera plus qu'à recueillir un certain nombre de dispensateurs aériens des robots aux multiples pattes pour assembler le tout et retourner l'arme contre son inventeur afin de le conduire derrière les barreaux....

Monstres Academy

L'heure est grave, l'université de Panitechnique se situe devant le campus de Monstre Université au classement régional ! L'histoire se déroulant en parallèle de Monstres Academy, Bob et Sulli sont donc appelés à la rescousse : toujours élèves, ils tentent alors de gagner des points en humiliant leurs confrères de Panitechnique. Il s'agit pour eux de leur faire peur ou d'installer des pièges dans leur propres campus tout en évitant la ronde des gardes de nuit. Mais c'est sans compter sur la réaction des assaillis. Ils capturent Terry et Terri Perry et les maintiennent prisonniers dans leur université aux couleurs orange, comme les étudiants aiment à le faire avec la mascotte de la fraternité concurrente. S'en suit alors une longue bataille, où chacun affiche ses drapeaux et se livre à un dernier vol de mascotte pour faire en sorte que la Monstre Université soit de nouveau première au classement...

Pirates des Caraïbes

Que serait une histoire de pirate sans un trésor ? Inspiré par Pirates des Caraïbes : Jusqu'au Bout du Monde, le récit en diffère toutefois grandement. Pintel et Ragetti viennent en effet trouver le héros, pour l'informer que Monsieur Gibbs sait où se trouve la carte d'un très grand trésor mais que le malheureux est enfermé dans un cachot. Il faudra donc d'abord ruser pour l'en délivrer et se lancer ensuite à la recherche du butin. Mais là encore, il y a un os : rares sont les trésors qui ne réveillent qu'un appétit ! Davy Jones a, il est vrai, lui aussi envoyé son fidèle second Maccus en quête de la carte et il est arrivé le premier. Pas d'inquiétude pour autant, il semble que Tia Dalma sache où se trouve l'objet de tous les désirs, et révèle même qu'il s'agit d'une arme contre l'ignoble Kraken du capitaine du Hollandais Volant. Le trésor est donc réparti sur plusieurs petites îles et il convient de parcourir les mers agitées pour retrouver toutes les pièces qui le forment sous l'appellation du Joug du Kraken. A chaque fois, Maccus arrivera pour empêcher le héros de repartir avec son butin, mais en vain. Une ultime bataille contre le Hollandais Volant et son Kraken a enfin lieu : le Joug envoie de l'électricité sur le monstre marin, donnant à la scène finale des airs de 20 000 Lieues Sous les Mers.

Toy Story dans l'espace

Star Command envoie son équipe sur une planète en détresse mais très vite ses petits hommes verts ont besoin d'aide. Tel est donc le départ du scénario épique du jeune héros dans cette histoire complémentaire de Toy Story. La planète est, en effet, menacée par d'énormes météores qui s'abattent dessus avec violence. Il faut alors absolument alimenter le générateur de boucliers à l'aide de piles. La planète est sauve... Au moins, dans un premier temps : des extraterrestres ont, il est vrai, été blessés et se sont perdus dans la panique. Il convient donc de lancer des missions de sauvetage pour mettre en sécurité toute la population égarée.
Pendant ce temps, Bayonne, inquiet des tremblements de terre de plus en plus fréquents, part enquêter de son côté. Sa suspicion s'avère justifiée : le volcan de viskos est, en fait, sur le point d'entrer en éruption, à moins que quelqu'un ne se décide à en faire retomber la pression. Des chercheurs du peuple aux trois yeux se rendent donc sur place pour étudier l'étrange matière qu'est le viskos. En fonction de sa couleur,  elle change la taille des objets ou des êtres vivants de la même manière que le feraient les champignons d'Alice au Pays des Merveilles. C'est au moment précis de cette découverte qu'une armée de zurgbots envahit la planète sous le contrôle d'un Zurg gigantesque. Les autochtones réussissent toutefois à transformer le générateur de boucliers en rayon viskos même si celui-ci a besoin de plus d'alimentation pour réussir à fonctionner. En un tir, Zurg qui détenait des pouvoirs cosmiques phénoménaux se retrouve à la taille d'un modèle réduit.

Cars

Quetchaa ! Flash Mcqueen est dans la place et revient à Radiator Springs après avoir remporté la World Grand Prix : tous les concurrents étaient en effet invités à participer au Grand Prix de Radiator Springs. Situé juste après Cars 2, l'histoire commence donc avec Luigi qui demande au joueur de l'aider à terminer la piste pour l'évènement. Sponsorisée depuis ses exploits lors du World Grand Prix, l'essence de Fillmore prend, quant à elle, une place-clé pour la course... Mais voilà, l'ampleur de cette compétition fait qu'elle n'attire pas que du bien dans la paisible ville de la route 66 : des bolides envahissent sa rue et font notamment fuir les clients du Flo's V8 Café. Motorama entend aussi faire le déplacement : cette troupe d'amies de Flo à l'époque où elle était top-voiture prévoit en effet d'arriver bientôt à Radiator Spring. Il est donc urgent de tout réparer pour pouvoir faire la meilleure impression qui soit. Dans le même temps, Finn Mcmissile fait participer le gamer à un entrainement du C.H.R.O.M.E., appelé le C.H.R.O.M.E.-athlon, afin qu'il puisse réagir à toutes les éventualités lors de la course. Et ce n'est pas du superflu puisque, dès la ligne de départ, les célèbres Francesco Bernoulli, Le King, Shu et Chick Hicks s'opposent férocement au bolide du joueur... Chick, quant à lui, ne finira pas la course : il a volé un carburant pas très au point de chez Fillmore et se retrouvera tout fumant à la fourrière. 

Disney INFINITY, le jeu de l'année 2013 pour Disney Interactive, est assurément ingénieux, mélangeant créativité et aventure selon un concept excellent sur le papier. Dans la pratique, il n'a, cependant, pas  bénéficié de la meilleure adaptation qui soit. Le scénario, ça et là un peu pauvre, a, en revanche, le mérite d'offrir au joueur une histoire alternative à celle des films. (A l'exception peut-être ou pas du pack Lone Ranger qui n'a pas été testé lors de la rédaction de cette critique). Le titre dispose aussi d'une bonne durée de vie, majoritairement grâce à la Toy Box et ses possibilités infinies : certains pack aventures se finissent, il est vrai, au bout de 3 à 4 heures avec une mention spéciale à Toy Story qui affiche un excellent rapport qualité /prix avec plus de 5 heures de jeu. Il faut souligner enfin la qualité très respectable des figurines qui devraient satisfaire pas mal de collectionneurs, pas forcément joueurs par ailleurs...
C'est à croire que le budget du jeu est passé intégralement dans la modélisation des figurines ! Il faut bien reconnaitre que le reste est nettement moins bon.
Si la charte graphique est géniale ; elle pâtit clairement de la technologie utilisée, entre les images pixélisées des menus et des bordures qui se placent mal laissant croire que le studio Avalanche n'a jamais entendu parler de haute définition et d'écrans aux multiples résolutions ! La musique affiche d'ailleurs le même constat : presqu'aucuns titres connus des films utilisés mais juste des airs semblables moyennement orchestrés avec un doublage de fort mauvaise qualité et redondant. Hérésie : ce n'est pas Richard Darbois qui prête sa voix au célèbre ranger de l'espace ;  tous les personnages, ou presque, subissant le même sort. Concernant le gameplay, le désastre n'est pas loin... Tout semble avoir été fait pour pourrir la vie du joueur, du moins celle des enfants. Le mode Toy Box n'est ainsi pas à leur portée avec sa prise en main complexe. Et que dire des missions si ce n'est qu'elles ne sont pas assez variées quand ce ne sont pas les personnages qui rappellent un peu trop souvent au joueur l'objectif de sa quête : lassant ! Le titre connait enfin de très nombreux bogues concernant les missions comme les touches de raccourcis des gadgets qui se réinitialisent sans raison. 

Au final, Disney INFINITY n'est pas si infini qu'il veut bien le laisser croire ! Il reste un bon jeu plaisant uniquement quand il se décide de fonctionner correctement. Seules ses figurines ne souffrent d'aucunes critiques.

Les Plus
• Figurines de très bonne facture
• Excellente durée de vie globale
• Aspect de collection bien présent
Les Moins
• Nombreux bogues
• Maniabilité trop compliquée
• Doublage et bande son décevants

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