Toy Story
Le synopsis
Woody, un cow-boy de bois et de tissu, est le jouet préféré du jeune Andy. Fort de son statut, il règne sans conteste sur les autres habitants de la chambrée. De M. Patate, qu'on ne présente plus à Zigzag, le chien au corps extensible ou Rex, le timide tyrannosaure sans oublier Bayonne, le cochon-tirelire et Bergère, la gracieuse lampe de chevet, tout le petit monde du coffre à jouets est en effet sous l'influence bienveillante et éclairée de Woody. Pourtant sa situation privilégiée semble bien précaire. A chaque fête ou anniversaire, il court en effet le risque de se voir détrôné par un nouveau jouet plus "in".
Le drame se produit d'ailleurs quand l’enfant reçoit Buzz L’Éclair, un astronaute sophistiqué, qu'il adopte aussitôt en meilleur jouet. Mais Woody ne l'entend pas de cette oreille : il entreprend de se débarrasser de cet intrus décidément très gênant...
La critique
Toy Story est un évènement comme il s'en produit peu dans l'histoire du cinéma. Il marque en effet l'avènement, à l'échelle d'un long métrage, de la technologie 3D dans le cercle jusqu'ici très fermé du monde de l'animation. Entièrement réalisé par ordinateur, il ouvre une nouvelle ère pleine de promesses et repousse encore un peu plus loin les limites de l'imaginaire. Toy Story est une révolution dans le cinéma d'animation comparable au passage du noir et blanc à la couleur, ou plus en avant encore, du muet au cinéma parlant !
Avant de prendre le nom que tout le monde plébiscite aujourd'hui, le studio Pixar, ou du moins une structure légère qui le précède, nait sous une appellation beaucoup moins inspirée. Affublé d'un Lucas Computer Graphics Division, il n'est, en effet, alors qu'un simple département autonome d'Industrial Light & Magic (I.L.M.), la compagnie de Georges Lucas. Pixar n'aurait ainsi jamais vu le jour sans le visionnaire papa de la saga Star Wars qui est le premier à véritablement croire à l'avènement du cinéma tout numérique. Pourtant, c'est aux mains de deux autres personnes que le studio à la lampe de bureau va connaitre son incroyable essor : John Lasseter et Steve Jobs.
Après des études brillantes dans la prestigieuse université de Cal Arts, John Lasseter est embauché en 1979 chez Disney où il participe à son premier long-métrage, Rox et Rouky. Il travaille ensuite sur Le Noël de Mickey et découvre alors la mise en production du film Tron, considéré, à juste titre, comme l'ancêtre de la production 3D. Il est d'ailleurs l'un des rares à prendre conscience du formidable potentiel de l'utilisation des ordinateurs dans le monde de l'animation. Malheureusement, les dirigeants des studios Disney de l'époque, empêtrés dans leur apriori et leur manque d'inspiration, ne savent que faire du jeune artiste débordant d'idées. La compagnie de Mickey le licencie donc, manu militari, en 1983. A la faveur d'une heureuse rencontre, il rejoint un an plus tard l'équipe de Lucasfilm et intègre I.L.M. dont il prend vite le leadership. John Lasseter se fait, il est vrai, remarqué dans le monde ultra-fermé des effets spéciaux pour son travail sur Le Secret de la Pyramide réalisé, en 1985, par Barry Levinson : il décroche d'ailleurs une nomination aux Oscars. Il coréalise aussi un premier court-métrage en images de synthèse, Les Aventures d'André et Wally B., racontant l'histoire d'une facétieuse abeille.
En 1986, Steve Jobs - le célébrissime fondateur d'Apple - rachète la division infographie d'I.L.M. à Lucasfilm. Aussitôt rebaptisée Pixar, elle devient très vite le studio qui défriche le nouveau monde de l'animation 3D, à une époque où personne ne croit à son exploitation à grande échelle. Afin de démontrer aussi bien l'étendue de son talent que l'incroyable potentiel de l'animation numérique, sa turbulente équipe réalise, en effet, de nombreux courts-métrages. Luxo Jr., Le Rêve de Rouge, Tin Toy, Knick Knack - des histoires dépourvues de dialogues à la bande-son jazzy chère à Woody Allen - naissent ainsi et constituent toutes de véritables petits bijoux. Les productions Pixar des années 80 impressionnent, il est vrai, la planète toute entière. Le studio croule sous les prix, et si l'Oscar du meilleur court-métrage animé lui échappe en 1986 pour Luxo Jr. - dont le "héros" devient ensuite son intemporel logo - il se rattrape deux ans plus tard avec Tin Toy. Fort de ce début de reconnaissance, Pixar décroche de nombreuses commandes publicitaires qui sont alors son unique source de revenus. Signant jusqu'à quinze spots en 1991, la firme s'impose, peu à peu, dans le domaine de la 3D et acquiert une maîtrise incomparable dans l'art du dessin animé par ordinateur.
Prenant conscience de leur bévue, les studios Disney tentent alors de récupérer le réalisateur que l'ancienne direction décidément mal inspirée avait maladroitement remercié. Il faut dire que John Lasseter ne se prive pas d'envoyer, à chaque nouveau court-métrage Pixar, une copie exclusive à son ex-employeur. Et à chaque fois, il se paye le luxe d'avoir au bout du fil, à son domicile et sur leur initiative s'il vous plait, les dirigeants de Disney, Jeffrey Katzenberg en tête. La proposition reste inlassablement la même : rentrer bien au chaud au bercail sur un matelas de dollars ! John Lasseter ne se laisse pourtant pas impressionner par les zéros alignés. C'est d'autant plus remarquable que la petite société pour laquelle il travaille (c'est bien de Pixar dont il s'agit !) est alors au bord de la banqueroute. Conscient néanmoins des risques de faillite, il fait cependant un pas notable vers Mickey en proposant à son staff un partenariat exclusif. Il essuie immédiatement une fin de non-recevoir au motif que les films d'animation se font uniquement aux seins des studios Disney.
Pourtant la donne va changer avec le succès de La Petite Sirène et de La Belle et la Bête. Les réussites de ces deux "Grands Classiques" redonnent en effet confiance au dirigeants Disney. L'animation peut être rentable ! Parallèlement, Tim Burton décroche, avec Batman, lui aussi la lune. Ayant quitté Disney en 1984 en laissant dernier lui un cartoon en image par image, Vincent, et une idée de long-métrage, L'Étrange Noël de Monsieur Jack ; désormais auréolé d'une réputation de réalisateur banquable, il revient frapper à la porte de Mickey pour essayer de concrétiser son idée première. La Direction de Disney, bien décidée cette fois-ci à ne pas réitérer avec Burton l'erreur faite avec Lasseter - autrement dit perdre un réalisateur de génie - se fait violence et signe. La seule contrainte que le studio impose consiste à voir Jack sortir sous le label Touchstone, histoire de ne pas trop assombrir celui de Walt Disney. Le projet prouve finalement aux dirigeants de Disney qu'il est tout à fait possible de sortir des films d'animation en dehors du studio originel ; de là à les faire réaliser ailleurs, il n'y a qu'un pas que les amis de Mickey s'apprêtent à franchir...
Disney accepte donc l'idée de partenariat avec Pixar ; seul reste à fixer le projet concret sur lequel s'associer. Ni une, ni deux, John Lasseter propose l'idée d'un programme spécial à destination de la télévision : A Tin Toy Christmas, basé sur Noël et suite de son court-métrage Tin Toy. Il pense à l'époque que la fabrication d'un moyen-métrage prévu pour le petit écran constitue une bonne transition, dans un cursus de réalisateur, après les courts-métrages, et avant de passer à l'élaboration, forcément éprouvante, d'un long-métrage de cinéma. Jeffrey Katzenberg ne partage pas son point de vue. Enthousiasmé par l'idée d'une histoire vécue du point de vue des jouets, il souhaite, en effet, voir John Lasseter se lancer directement dans le format "long-métrage". Sous son impulsion, au printemps 1991, Pixar et Disney signent ainsi leur tout premier contrat de coproduction ; le premier produit, le second finance, promeut et distribue. La dynamique est lancée...
John Lasseter répète à qui veut l'attendre qu'un bon film d'animation, technique mise à part, c'est avant une bonne histoire. Pour Toy Story, il s'attache donc à développer la trame pour la faire tenir sur la durée de 90 minutes. Partant de l'idée de proposer un récit du point de vue des jouets, il imagine ainsi la rivalité entre deux joujoux, l'un ancien et l'autre flambant neuf. Le film est donc "un buddy movie", un genre devenu entre temps la véritable marque de fabrique du catalogue Pixar. La trame terriblement efficace provient d'une unique (mais incroyablement fertile) interrogation : qu'est-ce qui effraie le plus au monde un jouet ? La réponse prend des airs de fusée à trois étages : être cassé, être boudé, être supplanté ! La fondation du récit étant établie, reste maintenant à construire l'édifice.
Les deux protagonistes principaux
voyant reposer sur leurs épaules
plastiques toute la dynamique du film ;
leur choix devient dès lors périlleux. Une
seule fausse note et c'est toute
l'histoire qui se retrouve dans l'impasse.
Pour le jouet neuf, la figurine spatiale
s'impose sans trop de mal. L'imagination
fertile des animateurs fait le reste. Les
gadgets en tout genre viennent ainsi
équiper la marionnette qui gagne également
en taille. Au début petit et rouge, elle
accumule des centimètres supplémentaires
et revêt aussi, histoire de gagner en
assurance, une combinaison de cosmonaute à
dominance "blanc scientifique" du plus bel
effet. Mieux, son histoire en fait un héro
de série télé et lui offre le nom
clinquant de Buzz l'éclair ; tout est dit,
il est "ranger de l'espace", le copain
idéal des petits garçons qui se
respectent. Le personnage de Buzz est
d'ailleurs tellement bien défini qu'il
est, un temps, envisagé de débuter Toy
Story par une séquence 2D supposée
être un extrait de sa sérié animée. L'idée
est toutefois vite abandonnée au motif
qu'elle lui fait la part trop belle au
détriment de son opposé, le jouet
has-been.
Suivant la règle qui veut que rien ne se
perd au cinéma, l'idée refait néanmoins
surface dans
Toy Story 2
quelques années plus tard ; la série
autonome est même créée au début des
années 2000 avec les studios Disney. Son
épisode pilote est d'ailleurs un
long-métrage, Buzz
l'Éclair - Le Film : Le Début des
Aventures.
Pour la voix de Buzz,
John
Lasseter impose Tim Allen, pourtant
alors relativement peu connu (Il deviendra
en fait juste après une star avec sa
sitcom à succès, Papa Bricole).
L'acteur, à l'occasion de ses essais de
vocalise, donne aux artistes Pixar l'idée
saugrenue mais brillante de persuader Buzz
d'être véritablement un ranger de
l'espace. Le personnage ne s'imagine donc
pas un instant être un simple jouet mais
se croit égaré sur terre. Les quiproquos
n'en seront que plus faciles !
Face à la personnalité si appuyée de Buzz,
John
Lasseter se doit de trouver un
personnage au répondant exceptionnel. Le
deuxième jouet servant de dynamique au
récit doit, en effet, disposer des
capacités suffisantes pour faire le
pendant du Ranger, tout en s'inscrivant
dans un autre registre. Le contraste est
vite trouvé : à l'immensité du vide
intersidéral, origine de Buzz, est ainsi
opposé le terre-à-terre plancher des
vaches représenté par la personne d'un
cowboy de pure tradition américaine.
Contrairement à son acolyte, son cursus
comme son nom sont sujet à
tergiversations. D'abord imaginé Bud
Lucky, une poupée ventriloque à la façon
de Charlie McCarthy conduit par Edgar
Bergen dans
Coquin de
Printemps, il devient ensuite Woody,
un mannequin articulé équipé, à
l'ancienne, d'une lanière dans le dos lui
permettant de débiter des phrases toutes
faites.
A l'inverse de Buzz, sa voix est d'abord
castée.
John
Lasseter imagine finalement la
proposer à Tom Hanks. Il bricole pour le
convaincre une séquence qu'il remplit de
répliques empruntées au film
Turner & Hooch. L'acteur est
immédiatement emballé et accepte sans se
faire prier. Il apporte avec délice toute
la chaleur et la mauvaise foi nécessaires
au cowboy des plaines américaines pour
affronter le ranger de l'espace : sans
lui, Woody n'aurait sans doute jamais été
aussi terriblement humain.
Le duo de personnage antinomique formé, la voie royale semble ouverte pour développer le scénario. Pourtant, le destin en décide autrement au point de voir le film tout entier risquer de passer à la trappe. Jeffrey Katzenberg impose en effet ses vues et, exigeant de voir le récit s'adresser clairement à un public adulte, dénature à outrance le projet. Ses nombreux mémos polluent littéralement les équipes Pixar qui, soucieuses de ne pas froisser leur donneur d'ordre, s'efforcent tant bien que mal de les intégrer. Même le titre du film est impacté : le chef des studios Disney refusant de voir utilisé le mot "Toy", jugé trop enfantin ! Toy Story reste ainsi le nom de code du projet, le long-métrage demeurant a-nommé malgré son stade avancé. Un an après la signature de l'accord de partenariat, Pixar présente les premières esquisses du story-board à Disney. La réunion tourne à la catastrophe ; les personnages sont jugés antipathiques et l'histoire excessivement sombre. A trop vouloir coller aux désidératas de Jeffrey Katzenberg, l'équipe de John Lasseter a visiblement mis de coté tout son talent. La décision d'arrêter la production de Toy Story est sur le point d'être annoncée quand une réunion de la dernière chance est montée au cours de laquelle Pixar présente une version de story-board entièrement remanié en deux semaines. Elle fait son petit effet et relance le projet ; la démission fracassante de Jeffrey Katzenberg (parti en 1994 créer DreamWorks) apporte sa pierre à l'édifice : le film récupérant son titre premier, Toy Story.
Sous l'impulsion de John Lasseter, de nouveau seul maitre à bord, une galerie impressionnante de personnages secondaires est ouverte : Bayonne le cochon tirelire, Mr Patate le quadra râleur, Rex le dinosaure peureux, Zig-Zag le chien à ressort téméraire, La Bergère, la petite amie de Woody sans oublier les autres corporation de jouets comme les petits soldats ou les martiens... Ils ont tous la particularité de présenter instantanément un énorme capital-sympathie et d'offrir ainsi, par leurs interactions, une fluidité exceptionnelle au récit. Leur animation "zéro défaut" participe d'ailleurs grandement à l'impression d'incroyable qualité du film tout entier ; Pixar donne vie aux jouets de générations entières de spectateurs d'une manière jamais vue au cinéma. Le public applaudit devant la prouesse tandis que la Critique reste bouche bée. Elle reprend néanmoins la parole pour dénoncer la contre-performance obtenue sur les humains, dont l'animation 3D reste par trop perfectible. Balbutiante à l'époque, elle les prive, en effet, de leur humanité, en restituant d'eux une apparence "plastique" fort gênante. Seul peut-être, Sid, le méchant garnement, adepte de la torture des jouets, sort du lot tant il est inquiétant à souhait ; sa chambre prenant d'ailleurs des airs de laboratoire du Docteur Frankenstein. Il est au passage le tout premier méchant, membre du club des Pixar's Vilains...
Si la construction de la galerie de personnages de Toy Story rappelle intrinsèquement celles des meilleurs Disney, sa formation musicale s'en éloigne assurément. Dès les premiers mois du projet, Pixar insiste, en effet, sur l'idée que Toy Story ne serait pas une comédie musicale ; le remuant studio acceptant tout juste, sous l'impulsion de son grand frère, d'y voir intégrées trois chansons à la condition notable qu'elles ne soient pas interprétées par les personnages. Elles doivent ainsi simplement servir à souligner des sentiments et ne jamais remplacer des dialogues. Sollicité sur le film, Randy Newman reçoit le message cinq sur cinq et livre une bande originale de bonne facture, en conformité totale avec l'objectif poursuivi.
Toy Story est terminé dans
les temps. Il sort à la fin de l'année
1995 et provoque un raz de marée, non
seulement dans les salles mais également
au sein de la Critique qui ne trouve pas
de mots assez forts pour souligner son
génie artistique et technique. Les
professionnels saluent ainsi le film en le
nominant pour l'Oscar du Meilleur Scénario
(une première pour un long-métrage
d'animation !) ainsi que pour les Oscars
de la Meilleure Musique et de la Meilleure
Chanson (Je suis ton ami).
John
Lasseter reçoit également de ses pairs
un Oscar Spécial pour le développement de
la technique à l'origine du premier film
en images de synthèse de l'histoire du
cinéma.
Non content de ravir la Critique et le
Public, Toy Story enchante ses studios :
excellente opération financière, il
rapporte, il est vrai, plus de 191
millions de $ soit plus de 50 millions que
Pocahontas,
une Légende Indienne - le Classique
"maison" de Disney sorti la même année.
Personne à l'époque de la
conception de Toy Story ne
s'attend, en réalité à ces résultats
exceptionnels. Le film reste aujourd'hui
une franchise lucrative pour Disney. Deux
suites sont produites : la première en
1999 (Toy Story 2)
et la seconde en 2010 (Toy Story 3).
Toy Story, premier du nom, a même
droit à une ressortie en 3-D en octobre
2009 jumelée avec son 2ème opus.
En télévision, Les Aventures de Buzz
l'Éclair, une série dérivée, animée en
2D, voit le jour et propose son épisode
pilote directement en vidéo sous le titre
de Buzz
l'Éclair - Le Film : Le Début des
Aventures. Des attractions sont
construites sous licence dans les
différents parcs à thèmes de la Walt
Disney Company : Buzz Lightyear's Astro
Blasters ; Buzz Lightyear's Space
Ranger Spin et Toy Story Midway
Mania... Enfin, le marchandisage n'est
pas en reste : Buzz et Woody écoulant sur
leurs noms des quantités inimaginables de
produits dérivés en tout genre, à travers
le monde entier.
Toy Story apparait comme un film chainon du cinéma comme l'a été Blanche Neige et les Sept Nains. Les artistes qui ont travaillé dessus sont, quinze ans plus tard, des pionniers qui ont révolutionnés le 7e art, tout du moins pour son genre "animation". La rançon du succès de ce film emblématique a pourtant un redoutable revers, celui d'avoir ringardisé à outrance les films 2D au point même de voir Disney décider de fermer ses propres studios. Joli paradoxe, c'est John Lasseter, devenu entretemps chef des départements Animation des "mariés" Disney-Pixar, qui tente de redonner vie à des projets 2D. Il entend, en effet, démontrer avec eux que la mort de l'animation 2D n'est pas due à sa nature mais bien à la faiblesse des histoires contées. Un combat que La Princesse et la Grenouille est le premier à mener...
Toy Story est un Pixar qui se paye le luxe d'être un Grand Classique Disney ! S'il accuse aujourd'hui le poids des ans, notamment dans sa technique d'animation des humains, il n'en reste pas moins un divertissement de premier ordre, faisant mouche à tous les coups...Toy Story est à John Lasseter ce qu'est Blanche Neige et les Sept Nains à Walt Disney : leur premier - et à jamais plus beau - bébé ! Dès lors, il est IN-CON-TOUR-NA-BLE.
Les Oscars
001 |
Oscar Technique à John Lasseter
Développement et l'application inspirée des techniques qui ont rendu possible le premier film d'animation entièrement généré par ordinateur
1996
Récompense
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1996
Récompense
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