Titre original :
The Thanksgiving Promise
Production :
Walt Disney Television
Date de diffusion USA :
Le 23 novembre 1986
Genre :
Comédie dramatique
Réalisation :
Beau Bridges
Musique :
Bruce Broughton
Durée :
90 minutes

Le synopsis

Travis Tilby, douze ans, ne correspond pas au standard des fils de la famille. Alors que ses frères sont sportifs et que son père Hank ne cesse de lui clamer que, pour réussir dans la vie, il faut apprendre à se battre, il ne s'intéresse lui qu'à ses livres. Jusqu'à l'arrivée de Stew Larson qui lui confie une oie blessée, lui faisant promettre de la lui remettre trois mois plus tard, soignée et bien dodue pour orner sa table de Thanksgiving. Travis relève le défi mais s'attache trop à l'animal qu'il ne peut se résoudre à voir finir en plat de fête...

La critique

rédigée par
Publiée le 27 novembre 2014

Une Singulière Promesse est un film de télévision diffusé, en 1986 sur ABC, dans l'émission hebdomadaire nouvellement intitulée The Disney Sunday Movie et héritière du show créé, sur la même chaîne, en 1954, par Walt Disney lui même, sous le titre de Disneyland.

Une Singulière Promesse est une adaptation du roman, Chester, I Love You, écrit par Blaine et Brenton Yorgason. Il aborde le sujet d'un jeune adolescent qui cherche sa place et n'arrive pas à être celui que son père et ses grands frères attendent. Le téléfilm est alors touchant par plusieurs aspects. Son rendu de la campagne de l'Amérique profonde où règne une nostalgie d'un autre temps et un art de vivre désormais un peu dépassé, en particulier dans ses valeurs, sonne tout d'abord assez juste. Le téléfilm est alors très moralisateur : les enfants doivent apprendre à respecter la parole donnée, la place de l'honneur, l'honnêteté et la valeur travail. Ainsi, le père n'hésite pas une seconde à ordonner à son fils de tuer l'oie pour honorer sa promesse. Il estime que la tristesse de la perte de son oiseau durera moins que la leçon apprise sur la valeur d'une parole. La méthode est donc très dure et se situe désormais à mille lieux des valeurs éducatives contemporaines qui placent le confort de l'enfant avant le reste. Il n'empêche, malgré la sévérité de l'éducation prodiguée, le jeune Travis évolue dans une famille aimante. Que ce soient ses deux frères ainés, sa petite sœur mais aussi ses parents, tout le monde autour de lui est attentionné. Cette atmosphère de charme d'un autre temps est soutenue d'ailleurs à merveille par la musique de Bruce Broughton, qui, en dépit de travailleur sur un simple téléfilm, livre une partition de toute beauté mettant bien en avant l'accent sur l'Amérique des champs et la famille. Un joli bien-être se dégage alors de la bande-son qui magnifie les images offertes.

Côté casting, Une Singulière Promesse enrôle tout simplement à l'écran une famille d'acteurs, insistant encore plus sur le côté familial de cette production.
Beau Bridges est ainsi à la fois le réalisateur du charmant téléfilm et son acteur dans le rôle du père de Travis. Chez Disney, il a joué dans le téléfilm, Atta Girl, Kelly !, en 1967 ; presque vingt ans plus tard, dans Le Droit de Vivre, en 1986 ; dans le Disney Channel Premiere Film, Nightjohn, en 1996 ; et enfin, dans le film Disney, Rocketman, en 1997. Il campe ici un père très à cheval sur l'éducation de ses enfants, en particulier sur les valeurs qu'il souhaite faire passer à ses fils. S'il est évident qu'il aime ses enfants, il a aussi clairement du mal à comprendre son troisième garçon et devient par ricochet un peu dur avec lui.
Lloyd Bridges, le père de Beau Bridges (mais aussi de Jeff Bridges, le fameux Kevin Flynn dans Tron et Tron L'Héritage) , joue le personnage de Stewart Larson, un des voisins des Tilby. L'acteur réalise ici sa première participation à une production Disney. Par la suite, il sera au générique du téléfilm de 1991, Noël en Péril ; du film Disney de 1992, Chérie, J'ai Agrandi le Bébé, et enfin du Touchstone Picutres de 1998, Le Prince de Sicile. Il joue ici celui qui demande au jeune Travis de s'occuper de l'oie. Il serait d'ailleurs le premier à accepter de renoncer à l'animal mais, par amitié pour le père du jeune garçon, ne souhaite pas aller à contrecourant de ses principes d'éducation.
Jordan Bridges, fils de Beau Bridges, petit-fils de Lloyd Bridges, et neveu de Jeff Bridges, participe, quant à lui, à son unique production Disney. Il endosse donc le rôle du jeune Travis, mal dans sa peau, qui se lie d'amitié pour l'Oie Chester. Cette relation va alors le transformer et lui permettre de grandir, de prendre ses responsabilités et surtout de découvrir ses vraies capacités. Le jeune acteur est totalement attachant dans son rôle tandis que l'alchimie avec son père fonctionne parfaitement.

Au final, Une Singulière Promesse est un téléfilm tout à fait charmant, qui, même s'il fait référence à la fête de Thanksgiving, est tout à fait abordable pour le public européen. Un téléfilm parfait pour la période automnale d'avant Noël.

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