The Wild Heart
L'écran titre
Titre original :
The Wild Heart
Production :
Walt Disney Productions
Date de diffusion USA :
Le 10 mars 1968
Genre :
Docu-Fiction
Réalisation :
Jack Couffer
Musique :
Buddy Baker
Durée :
50 minutes
Disponibilité(s) aux États-Unis :

Le synopsis

Deux enfants canadiens vivent des aventures avec une otarie blessée, une buse à queue rousse et une mouette lorsqu'ils rendent visite à leur oncle et à leur tante à Puget Sound...

La critique

rédigée par
Publiée le 16 janvier 2024

The Wild Heart est un épisode diffusé dans le cadre de l'émission de la chaîne américaine NBC Walt Disney's Wonderful World of Color.

James Algar, très connu pour ses films de la série de documentaires True-Life Adventures, et notamment Le Désert Vivant ou Le Jaguar, Seigneur de l'Amazone, signe ici l'une de ses nombreuses productions télévisuelles pour Disney. Il y adapte ainsi le recueil éponyme de Emma-Lindsay Squier publié en 1922 dont il confie la réalisation à Jack Couffer tandis qu'il se charge, lui, d'en écrire la narration. The Wild Heart s'inscrit alors dans la plus pure tradition des films à prises de vues réelles de docu-fiction chers à Walt Disney à l'exemple de La Légende de Lobo ou Nomades du Nord. Développant son récit par l'intermédiaire du narrateur, incarné par Leslie Nielsen (Le Renard des Marais), l'épisode de l'émission d'anthologie conte donc l'amitié d'un frère, joué par Andrew Penn, et d'une sœur, interprétée par Kitty Porteous, pour des animaux près de la demeure, situé dans le nord-ouest américain entre Vancouver et Seattle, de leur oncle dont le rôle est tenu par Stanley Bowles.

The Wild Heart commence ainsi sur un beau sentiment de nostalgie. Le narrateur, désormais adulte, se rappelle sa jeunesse lorsque durant un été il a découvert le « cœur sauvage », cet instinct que tous les animaux non domestiqués ressentent et qui les pousse à rechercher la liberté. Le garçon, alors âgé de dix ans, est accompagné de sa petite sœur. Habitant le reste de l'année dans les plaines canadiennes de l'est, ils viennent rendre visite pour la première fois à leur oncle qui vit dans l'une des petites îles présentes dans la région de Vancouver. Pour les enfants, c'est une une grande aventure car c'est la première fois qu'ils voyagent sans leurs parents, qu'ils prennent l'avion, qu'ils découvrent cette immense étendue d'eau et surtout qu'ils vivent réellement au contact de la nature. À l'arrivée à l'aéroport, le voyage continue car leur oncle qui est venu les accueillir les conduit à son ancien bateau de pêche, le moyen de locomotion le plus rapide pour atteindre sa demeure. Ainsi, dès le début du téléfilm, se met en place une ambiance charmante que toute personne parmi les téléspectateurs ayant vécu des vacances formidables chez ses oncles ou ses tantes reconnaîtra : celle de l'excitation de la nouveauté et de la joie de découvrir des choses qu'il ne connaît pas.

Arrivés sur place, les enfants se rendent compte des merveilles qu'offre la faune locale. Ils vont alors chercher à la préserver. Ils tombent ainsi sur une mouette recouverte de goudron qui l'empêche donc de voler. Ils demandent aussitôt à leur oncle s'ils peuvent la soigner. Ils la placent ainsi dans le poulailler avec le reste de la volaille, le temps de lui nettoyer les plumes. Et là, contre toute attente, une amitié improbable va naître entre l'oiseau, le garçon et la jeune fille. Au fil de l'été, ils vont finir par transformer la maison de leur oncle en véritable arche de Noé. Peu de temps après, ils trouvent en effet une otarie blessée près de la plage et la recueillent à son tour. Plus tard, ils assistent au tir d'un chasseur sur une buse à queue rousse qui volait en plein ciel. Les enfants retrouvent le rapace et remarquent que le volatile n'a pas succombé à ses blessures. Là aussi, ils le ramènent chez leur oncle pour qu'il se remette en sécurité. Néanmoins, le plus dur avec les animaux, c'est qu'à un moment ou un autre, il faut savoir les rendre à la nature car leur « cœur sauvage » les appelle instinctivement à y retourner. Cette thématique est écrite spécifiquement pour les enfants car il est impossible pour le jeune public ne pas s'identifier.

The Wild Heart n'est pas uniquement centré sur le sauvetage d'animaux. Il y a également quelques aventures qui arrivent aux protagonistes. L'une d'elles se déroule lorsque l'oncle décide de ramener l'otarie guérie à la vie sauvage. Il la place alors dans sa barque à moteur, mais malheureusement celle-ci heurte un tronc d'arbre. L'homme tombe à l'eau et se voit heureusement sauvé du courant trop fort grâce à son ancienne protégée qui l'aide à rejoindre la berge dans un dernier signe de reconnaissance pour ses soins. Plus loin dans l'épisode, alors que la fin des vacances approche, les deux enfants se retrouvent coincés sur un rocher après s'être laissé surprendre par la marée montante lors d'une partie de pêche. Ils n'ont d'autre choix que d'attendre que quelqu'un vienne les chercher. Leur oncle, fou d'inquiétude, ne retrouve malheureusement pas leur trace. Là encore, c'est grâce à l'un des anciens blessés pris en charge par les enfants que viendra le salut. Tout se finira avec plus de peur que de mal. Il sera alors temps de dire au revoir pour le garçon et la fille à ce merveilleux lieu où ils auront passé un été inoubliable que le téléfilm aura superbement mis en image avec plein de charme et de tendresse.

The Wild Heart est un téléfilm tout simple qui narre l'émerveillement de deux enfants en vacances devant la nature resplendissante et les animaux qui la peuplent.

À noter

Un extrait du téléfilm The Wild Heart a été proposé en 16 mm en novembre 1973 par le biais d'un court-métrage produit par Disney Educational Productions sous le titre de Nature’s Wild Heart.

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