Un peu d’histoire...

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À l'instar des autres établissements hôteliers du Resort parisien, le Disney's Hotel Cheyenne tend à incarner l’héritage culturel américain, fil conducteur voulu par Walt Disney Imagineering pour la conception de tous les Hôtels de Disneyland Paris. Derrière cette appellation équivoque se cache un souhait, celui de reproduire, ou plutôt d’évoquer, les sites touristiques favoris des Européens situés sur la terre de l’oncle Sam. C’est en tout cas l’objectif que s'était fixé Wing T. Chao, responsable de l’architecture au sein de Walt Disney Imagineering, entouré des architectes Frank Gehry, Michael Graves, Robert Stern, Robert Venturi et Stanley Tingerman, lors de leurs réunions d’avant-projet sur les futurs Hôtels de la destination. Si, à titre d’exemple, Disney's Sequoia Lodge apparaît comme une imposante représentation architecturale d’un chalet logé au cœur d’un parc national américain, Disney's Hotel Cheyenne commémore quant à lui le grand Ouest, plus communément connu sous le nom de Far West. Pour autant, il ne s’agit pas là d’évoquer le territoire stricto sensu ou l'époque, mais de développer l’image portée et glorifiée sur le grand écran, notamment à travers le western, genre cinématographique emblématique du Far West. L'Hôtel tout entier alors peut être perçu comme un hommage à cet univers du septième art, de par les nombreuses références au genre, en parfaite symbiose avec des marqueurs historiques retraçant la conquête de l’Ouest, le réel côtoyant la fiction… En selle, yeeha !

Après avoir œuvré à la conception de l’Espace Euro Disney, - bâtiment accessible de décembre 1990 jusqu’à l’ouverture du complexe en avril 1992, proposant aux visiteurs un avant-goût de ce que serait Euro Disney Resort - l’architecte Robert A. M. Stern se voyait confier non pas un mais deux projets hôteliers pour le Resort parisien ; Disney's Newport Bay Club et Disney's Hotel Cheyenne. Peu de temps avant, il avait notamment été chargé de concevoir Disney's Yacht Club Resort et Disney's Beach Club Resort, deux Hôtels logés à Walt Disney World Resort et tous deux inaugurés en novembre 1990. Dans le cas du futur Disney's Hotel Cheyenne, l’idée était claire : créer un véritable décor de cinéma dédié au monde des westerns et de ses légendes. Ce parti pris explique la présence de nombreuses affiches de films disposées sur les murs de l’Hôtel, mais aussi d'éléments de décor à la taille démesurée, jusqu'à l’installation de multiples projecteurs de plateau de cinéma. Le style architectural se veut donc directement inspiré des villes de l'Ouest américain de la fin du XIXe siècle, couplé à une influence certaine issue de l’ambiance des plateaux de tournage. L’architecte Robert Stern ne cache d’ailleurs pas son inspiration profonde qu’il tire de l’univers du western Le Train Sifflera Trois Fois, réalisé par Fred Zinnemann, avec Gary Cooper et Grace Kelly en tant qu’acteurs principaux. Son slogan « Come one, come all! » (« Venez tous ! » en français) invite d’ailleurs à la découverte.

Bordant les rives du Rio Grande, Disney's Hotel Cheyenne tire son nom de la ville américaine Cheyenne, plus grande ville de l’État du Wyoming dont elle en est la capitale et dont la création remonte à juillet 1867. Le nom de cette agglomération proviendrait, bien que les origines soient finalement incertaines, de celui donné par les Européens à la nation native américaine Cheyenne, composée des tribus Tsitsistas et Sotaae'o. Une autre étymologie du nom de la ville viendrait d’un mot phonétiquement proche de la langue Dakota, qui se traduit par « les étrangers ». La déformation du mot français « chien » est parfois avancée comme possible origine, sans toutefois être réellement prise au sérieux. Le Disney's Hotel Cheyenne pourrait également avoir vu le choix de son nom quelque peu influencé par le film américain Les Cheyennes, sorti en 1964 et réalisé par John Ford, narrant le périple de cette tribu en quête d'un avenir meilleur.

Pour accéder au très immersif Disney's Hotel Cheyenne, plusieurs choix s’offrent aux visiteurs. Celui du rail, premièrement, leur permettant de rejoindre la gare de RER-TGV de Marne-la-Vallée Chessy, puis d'emprunter une navette les déposant au pied même de l’Hôtel. Les plus intrépides, ensuite, pourront rejoindre ce dernier à pied en ralliant Disney Village depuis la gare ferroviaire, puis en longeant le Rio Grande, cours d'eau ayant pour embouchure le Lake Disney, et séparant en premier lieu le Disney's Hotel New York du Disney's Sequoia Lodge, puis le Disney's Hotel Cheyenne du Disney's Hotel Santa Fe. L’arrivée en véhicule motorisé, enfin, s’effectue via l’Avenue René Goscinny, où une pancarte suspendue annonce le nom et l’entrée de l’Hôtel dans un style évoquant les typographies du grand Ouest américain, amenant progressivement dans l’univers western de l’Hôtel. La route se termine par la Rue du Bœuf Agile, où une guérite de sécurité marque l’entrée du domaine hôtelier. Les visiteurs disposeront plus loin de deux parcs de stationnement, les South Corral Parking et North Corral Parking.

Ouvert le 12 avril 1992, l’Hôtel deux étoiles s’organise autour de plusieurs bâtiments, tous prenant place de part et d’autre de la rue principale, baptisée Desperado Street, à l’image d’une authentique ville du Far West. Cette chaussée se sectionne en deux rues, East Desperado Street (qui relie The Corral, corral situé à l'extérieur du restaurant Chuck Wagon Cafe avec un emplacement barbecue, à Pioneer Park, square prenant entre les bâtiments Soaring Eagle, Calamity Jane et Geronimo) et West Desperado Street (qui relie Highnoon Square, square implanté devant le bâtiment Wyatt Earp avec son puits et son enclos à poneys, à Centennial Park, square situé entre les bâtiments Sundance, Running Bear et Cochise), se rejoignant toutes deux à Pioneer Square, lieu et place où fut fondée, selon les légendes, la ville fictive que représente l’Hôtel. Sur l'esplanade, trois drapeaux flottent au vent : celui des États-Unis d'Amérique, celui de la France et enfin celui du Wyoming, État où se trouve la ville de Cheyenne. Les différents bâtiments sont semblables en de nombreux points, à l'exception du bâtiment central (Main Building), mais ils se distinguent toutefois par les différentes couleurs habillant leurs façades de planches de bois, faisant écho aux trottoirs de même facture. Ils se parent également sur leurs façades d’éléments décoratifs à la taille exagérément démesurée, comme des fers à cheval, des flèches pour armer des arcs, ou encore des étoiles de shérif.

Bon nombre de structures portent le nom d’une célèbre légende de l’Ouest, comme l’as de la gâchette Annie Oakley, le juvénile bandit Billy The Kid, le pilleur de banques Butch Cassidy, la mythique éclaireur Calamity Jane, le chef apache Cochise, le meurtrier Doc Holliday, le résistant apache Geronimo, le hors-la-loi Jesse James, le chef de tribu Sitting Bull, le shérif Wild Bill Hickok et l’officier Wyatt Earp. D’autres noms évoquent de façon grossière un semblant de la culture amérindienne avec des noms comme Running Bear, Soaring Eagle ou Sundance, et d’autres encore se contentent simplement d'indiquer un lieu ou une profession avec, pour exemple, les appellations « Bank », « Bunk House », « Candlemaker », « Coffee House », « Goldsmith », « Guest House », « Hardware », « Hotel », « Jail », « Sheriff » (respectivement « Banque », « Dortoir », « Fabricant de bougie », « Café », « Orfèvre », « Chambre d'hôte », « Quincaillerie », « Hôtel », « Prison » et « Shérif » en français) ou les compagnies « Overland Stage and Express Co. » et « Warehouse and Packing Co. ». Accueillant cowboys et Indiens de tout âge, Disney's Hotel Cheyenne dispose d’une plaine de jeu, nommée Fort Apache. Constituée de reproductions réduites d’un avant-poste fortifié du XIXe siècle et de quelques tipis, cette aire de jeu thématisée tire son nom du film de John Ford Le Massacre de Fort Apache, sorti en 1948.

Non loin de là, le célèbre Potager de Rémy couvre lui aussi une place importante sur le domaine de l’Hôtel avec ses plus de quatre cents mètres carrés d’espace cultivable, fournissant divers légumes et condiments servant à alimenter quelques restaurants du Resort. L’initiative voit le jour en 2014, allant de pair avec l’ouverture du Bistrot Chez Rémy, restaurant implanté au Parc Walt Disney Studios, afin de fournir les ingrédients propres à la préparation de la fameuse ratatouille. Le domaine possède également son château d’eau dans un ton proche de la couleur rouille, affichant fièrement dans une peinture blanche le nom de la ville, Cheyenne. Ces impressionnantes structures, outre leurs utilités déjà bien connues, servaient également comme point de ravitaillement en eau pour les locomotives à vapeur. Les sols extérieurs de l’Hôtel ont, quant à eux, évolué au fil des années, passant d’une terre (ou sable) évoquant à celles et ceux qui la foulent les allées rudimentaires des villes à l’époque du grand Ouest, à une asphalte couleur sablée en 1995, excepté pour East Desperado Street.

L’entrée principale du Disney's Hotel Cheyenne est marquée par la présence d’un spacieux porche, attenant au bâtiment central (Main Building), servant de dépose-minute à l’Hôtel et sous lequel est parquée une diligence chargée de valises et de malles de transport. L’un des occupants de la diligence, illustré au niveau de la fenêtre du véhicule, n’est autre que le légendaire William Frederick Cody, dit Buffalo Bill. Sa partenaire de voyage lui faisant face, est celle qui porta le surnom de « petite femme au tir sûr », la tout aussi légendaire Phoebe Ann Moses, dite Annie Oakley. Ces deux illustres personnages se sont fait connaître en tant qu’acteurs principaux du spectacle Buffalo Bill's Wild West Show, ayant connu de nombreuses représentations en Amérique du Nord et en Europe de 1883 à 1913. L’entrée dans le Bâtiment Central impressionne, tant il regorge d'éléments décoratifs propres à la conquête de l'Ouest ainsi qu’à l’univers cinématographique western. Le regard du visiteur se pose naturellement sur l’imposante cheminée de pierre, fermée, qui lui fait face dès son entrée, ornementée de cornes et un crâne de bison.

Sur sa gauche d’abord, se trouve le vaste espace consacré à l’arrivée des visiteurs, avec sa réception et le coin repos avec canapés, fauteuils et écrans d’informations ainsi qu’un passage menant au restaurant de l’Hôtel. Sur sa droite ensuite, la surface tout aussi importante est dédiée à la conciergerie, au coin enfant doté d’une télévision, et dessert également les accès au bar Red Garter Saloon, à la boutique de l’Hôtel General Store et au Starbucks Coffee. Les décorations abondent de tous les côtés dans ce hall aux volumes impressionnants, allant de la référence la plus subtile à l’élément le plus commun de l’univers western. Les plus remarquables sont sans doute les reproductions des statues réalisées par l’artiste américain Frederic Remington, dont Le Dompteur de Broncho (The Bronco Buster), représentant le domptage d'un cheval sauvage par un cow-boy, sa première et plus célèbre sculpture en bronze. La pratique du domptage est également connue sous sa forme sportive, le rodéo, symbole de l’État du Wyoming. Cette création sera d’ailleurs reproduite à divers endroits de l’Hôtel, comme sur les lampes des plafonds ou encore sous forme de motifs sur les moquettes recouvrant le sol dans les bâtiments abritant les chambres.

Le clin d'œil à cet artiste peintre, dessinateur et sculpteur n’est pas anodin car il fut l’un des premiers à décrire, à travers ses œuvres, le monde du grand Ouest américain, et ce, des dizaines d’années avant qu'Hollywood ne s’y intéresse. Le Bâtiment Central aux poutres en bois apparentes et aux nombreuses fenêtres foisonne de tapis aux motifs évoquant des symboles amérindiens, de vêtements typiques au monde du western disposés sur des mannequins ou suspendus aux murs, et d’accessoires typiques du parfait cowboy, du chapeau à la selle à cheval, en passant par le lasso et le fer à cheval. Ces nombreux éléments décoratifs rappellent à chaque instant aux visiteurs la thématique des lieux, celle des plateaux de cinéma hollywoodiens des films western. Une boucle musicale composée de cinq morceaux accentue d'ailleurs davantage l’ambiance légendaire du Far West, avec les titres John Henry de Merle Travis et Were You There When They Crucified My Lord, Six White Horses, Orange Blossom, Back Up And Push de Bill Monroe & His Bluegrass Boys.

Les différentes offres de restauration proposées aux visiteurs se répartissent dans le Main Building, toutes accessibles depuis le hall d’entrée de l’Hôtel. Le restaurant Chuck Wagon Café, tout d’abord, présente une cuisine internationale sous forme de buffet à volonté, avec un thème décoratif dans le prolongement de ce qu’offre l’établissement hôtelier : au cœur d’une immense grange, les visiteurs peuvent alors déguster un repas dans une ambiance très cinématographique, entourés d’une multitude d'accessoires de tournages, dont d’imposants chariots sous lesquels ils peuvent s’attabler. De nombreuses façades et toitures de bâtiments, sorties tout droit d’un western, embellissent à merveille l’environnement du restaurant. Ces éléments, avec d’autres plus discrets comme des portes, lampes et volets placés à l’intérieur, amplifient la sensation du visiteur d’être sur un plateau de tournage, confirmée par la présence de nombreux projecteurs de cinéma suspendus au plafond. Le nom de l’établissement fait tout simplement référence aux « chuckwagons », ces chariots couverts aménagés en cuisine ambulante, utilisés comme cantine par les cowboys lors des longs trajets effectués pour le transport du bétail.

Le bar Red Garter Saloon, ensuite, offre un moment de détente dans un lieu symbolisant presque à lui seul l’univers western : un saloon. Sa dénomination de « Red Garter » fait référence au nom anglais donné aux jarretières rouges, celles portées par les serveuses des saloons. Le bar dispose de son lot d’éléments décoratifs, dont l’imposante statue d’un Amérindien vêtu d’un costume et d’une coiffe, et est même équipé d’une petite scène accueillant un piano. L’impressionant bar, où les clients ont le loisir de s'accouder, avec son miroir encadré et ses nombreuses bouteilles exposées, ainsi que la multitude de tables et de chaises en bois, renforcent le sentiment d’être dans un véritable saloon issu du plus classique des films western. Particularité presque unique mais toutefois partagée avec le Disney’s Hotel Santa Fe, le Disney's Hotel Cheyenne dispose de son propre Starbucks Coffee, proposant aux visiteurs les déclinaisons de café et autres mets bien connus de l'enseigne américaine. Enfin, General Store, datant de 1856 selon l’indication sur la façade et boutique de l’Hôtel se trouvant dans le Bâtiment Central, propose entre autres des jouets, vêtements, souvenirs et friandises. Côté activités ludiques, et moyennant paiement, l’Hôtel dispose de la salle de jeux électroniques Nevada Game Room, ou propose encore, selon la saison, une promenade à dos de poney pour les enfants.

L’offre d’hébergement du Disney's Hotel Cheyenne se compose de mille chambres, toutes de catégorie supérieure pouvant accueillir jusqu’à quatre personnes chacune, réparties dans quatorze bâtiments sur le domaine hôtelier appelé « bunkhouses », nom attribué aux bâtiments aménagés en dortoirs pour héberger les ouvriers miniers ou ferroviaires, ou les cowboys exerçant leurs activités dans les ranchs nord-américains. Tout confort, les chambres douillettes de l’Hôtel se parent d’habillage et de revêtement en bois, rendant le tout chaleureux et cohérent avec l’univers western. La porte d’entrée de chacune d'elles se voit marquée par la présence d’un fer à cheval, dont le but espéré est d’attirer la chance à ses occupants, symbole d’ailleurs repris pour la forme du miroir.

Depuis 2017, de nouveaux occupants ont envahi les chambres de l’Hôtel, tous issus de l’univers de Toy Story : Woody, Jessie et Pile-Poil sont ainsi visibles dans plusieurs éléments de décoration. Woody et Jessie chevauchent Pile-Poil dans une illustration encadrée sur un des murs de la pièce, ou prennent encore la pose sur la frise murale, aux côtés d’objets parfois symboliques comme la Luxo Ball, plus connue sous le nom de Pixar Ball. Plus subtilement cette fois, les rideaux à carreaux de la chambre rappellent de par leurs motifs les chemises que portent Woody et Jessie, tout comme la jetée de lit en peau de vache évoque les chaps que Jessie a aux jambes. L’un des éléments visuels les plus emblématiques reste probablement la santiag servant de base à la lampe, dont la présence remonte à l’ouverture de l’Hôtel en 1992.

Hommage certain à un genre du septième art typiquement américain - le western -, Disney's Hotel Cheyenne trouve sa force dans une thématisation poussée et immersive, transportant les visiteurs en pleine conquête de l’Ouest, devenant eux-mêmes acteurs en posant le pied - ou la santiag ! - sur ce grand plateau de cinéma, plus vrai que nature.

Voici la liste des attractions, des restaurants, des boutiques, des solutions d’hébergement, des salles de réunion et des évènements du Disney's Hotel Cheyenne de Disneyland Paris.

Liste des attractions

001
Aire de jeu extérieure
1992
En activité
1992
En activité
002
Arcade de jeux vidéo
1992 • 2017
Fin d'activité
1992 • 2017
Fin d'activité
003
Coin enfants
2000
En activité
2000
En activité
004
Point-photo avec Personnages Disney
2000
En activité
2000
En activité
005
Jeux
2006 • 2006
Fin d'activité
2006 • 2006
Fin d'activité

Liste des restaurants

001
Buffet à volonté
1992
En activité
1992
En activité
002
Bar
1992
En activité
1992
En activité
003
Café
2017
En activité
2017
En activité

Liste des boutiques

001
Souvenirs
1992
En activité
1992
En activité

Liste des solutions d'hébergement

001
Chambres
1992 • 2017
Fin d'activité
1992 • 2017
Fin d'activité
002
Chambres
2015
En activité
2015
En activité

Liste des services visiteurs

001
Infirmerie
1992
En activité
1992
En activité

Liste des évènements

001
Festival
1996 • 1996
Fin d'activité
1996 • 1996
Fin d'activité
002
Exposition
2004 • 2006
Fin d'activité
2004 • 2006
Fin d'activité

Le Forum et les Réseaux Sociaux

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