Disney Dreams! Fête Noël
Version 2014

Disney Dreams! Fête Noël - Version 2014
L'affiche
Date d'ouverture :
Le 9 novembre 2014
Date de fermeture :
Le 12 décembre 2019
Type d'attraction :
Vidéoprojection, fontaines et feu d'artifice
Musique :
Joel Mc Neely (musique du spectacle)
Eric Whitacre (musique de l'après-spectacle)
Durée :
19 minutes

Le synopsis

C’est Noël à Disneyland Paris ! Olaf en profite pour découvrir cette fête et ses traditions à travers le monde.

L'expérience

Pour finir leur journée enchantée à Disneyland Paris, les visiteurs sont invités devant Le Château de la Belle au Bois Dormant pour célébrer les fêtes de fin d’année. C’est un lutin qui ouvre le bal en faisant tourner un mécanisme qui insuffle un mouvement circulaire à l’ensemble du Château de la Belle au Bois Dormant. Le Grand-père Hiver (connu selon les folklores comme Ded Moroz, Ehee Dyl ou encore Morozko) souffle alors sur le mécanisme si bien que le château prend vie et que les fées, amies de Clochette viennent y glisser sur la façade.

La forêt blanche prend alors possession du majestueux bâtiment : Clochette accompagnée de sa sœur Cristalline patine et danse avec grâce, avant de prendre de la hauteur jusqu’au sommet et qu’une gigantesque explosion marque l’apothéose de la scène.

Des flocons de neige tombent alors que les fillettes, princesses d'Arendelle, jouent ensemble dans le hall du château. Anna demande aussitôt à sa sœur de lui faire un petit tour de magie. Cette dernière s'exécute et lance un flocon de neige qui, arrivé sur la plus haute tour, déclenche de magnifiques feux d’artifices. Les jeunes filles continuent ensuite de s'amuser et créent un bonhomme de neige.

Olaf et Anna apparaissent alors et saluent l’assistance. Olaf, particulièrement heureux de voir à quoi ressemble la magie de Noël, ne peut s’empêcher d’entonner l’air de Let it Snow avant que la magie de l’hiver ne prenne possession du château et que Dingo, Pluto, Donald, Minnie, Mickey, Belle, la Bête, Olaf lui-même, Bambi et Pan-Pan s’essaient à la glisse sur glace, chacun avec plus ou moins de réussite…

Une neige scintillante tombe ensuite sur l'édifice, une Étoile des Rêves brillant de mille feux à son sommet. Olaf décide de faire un vœu dont lui seul a le secret : il souhaite voir un ballet musical de Noël interprété par des jouets sur une musique du célèbre Tchaïkovski. Ni une, ni deux, le grappin choisit un sapin, et le Sergent lance l’Opération Décoration. Woody et ses amis se mettent alors en place pour un spectacle de jouets sur le ballet-féerie Casse-Noisette : Toy Story Nutcracker. Le rideau rouge se ferme avant de se rouvrir sur Buzz et Jessie en pleine danse latino endiablée. Le château prend instantanément des teintes multicolores sous cette musique pleine d'entrain. Mais voilà un baisser de rideau  qui interrompt la folie ambiance : le rythme repart pourtant aussitôt qu’il se rouvre sur la Danse Russe en mode western performée par Woody et Jessie. Tous les autres jouets s’amusent ensuite à sauter et exécuter des pirouettes acrobatiques, avant que le duo de cowboys ne poursuive sa danse sur un wagonnet qui parcourt à toute vitesse des cavernes remplies de jouets. C’est ainsi que prend fin ce ballet pour le moins unique !

Olaf réapparaît sur une carte de vœu et en profite pour entonner la célèbre comptine de Noël Vive le Vent : il a décidé de découvrir les différentes traditions de Noël à travers le monde ! Survolant la planète Terre, le voyage part du Pôle Nord où vivent les ours polaires, puis côtoie la faune australienne. Ce voyage transporte également en Chine, puis en Inde, avant de parcourir l’Afrique et survoler les gigantesques pyramides d’Égypte. L’Europe se dévoile à son tour au travers de la Russie, puis Paris, Londres ou encore le folklore écossais. Le Nouveau Monde n’est pas oublié et les grandes villes d'Amérique du Nord puis l’Amérique du Sud sont mises à l’honneur avant qu’une piñata bien remplie n'explose et ne déverse des lanternes sur le château. Tour à tour, Ralph et Vanellope puis Baymax et Hiro montrent leur complicité par d'émouvants moments de tendresse. Clochette et Cristalline accolent alors leurs ailes pour libérer leur magie combinée. Le mot PAIX illuminé par la seule lumière de l’Étoile des Rêves apparaît en différentes langues dans la voûte éthérée.

Olaf reprend possession du château et se lance dans sa chanson ode à l’été : In Summer. Alors que ses amis les trolls le rejoignent pour s’amuser à apparaître derrière les fenêtres du château, Anna et Hans se lancent dans une interprétation de L’Amour est un Cadeau qui se termine par une demande en mariage inattendue. Peu après, dans la Montagne du Nord, la Reine Elsa fait résonner les notes de Let It Go. Le Château de la Belle au bois Dormant prend petit à petit une teinte givrée avant de se transformer en un gigantesque palais de glace.

Le Père Noël souhaite alors un joyeux Noël à tous, puis laisse place à une armée de soldats de plomb qui marche en rythme, après quoi le château se remplit de cadeaux. Des décorations de Noël, sur lesquelles apparaissent Blanche Neige, Jiminy Cricket, Tic et Tac, Belle, Picsou dans le rôle d’Ebenezer Scrooge ou encore Geppetto et Pinocchio, se succèdent devant l'édifice. Ce dernier se transforme alors tour à tour en palais de cadeaux, puis de bonbons et enfin de papier cadeaux. Finalement, après un ballet de jets d’eau et de feux d’artifice, Olaf choisit de remercier le Père Noël mais se voit interrompu par un éternuement qui lui fait s’envoler la tête. Olaf et Anna souhaitent alors de joyeuses fêtes à toute l’assistance, tandis que retentit la mélodie de Joy to the World.

La critique

rédigée par Jonathan Pitou
Publiée le 19 décembre 2016

Disney Dreams! Fête Noël revient en 2014 avec de nouvelles ambitions. La première version de ce spectacle n’ayant pas réussi à convaincre suffisamment les visiteurs, Steve Davison, Vice-Président Parade et Spectacle à Walt Disney Imagineering, Katy Harris, show director, et leurs équipes se remettent donc au travail pour y apporter quelques changements. Les différentes critiques reçues font état de quelques longueurs, notamment la scène de Toy Story Nutcracker. Le karaoké de Vive le Vent n’aura de même pas réussi à convaincre non plus et le montage initialement issu du spectacle World of Color : Winter Dreams, bien que retravaillé pour Disneyland Paris, ne collait pas parfaitement au Château de la Belle au Bois Dormant.

Pour résoudre ces quelques soucis, Toy Story Nutcracker est largement réduit passant de plus de quatre minutes trente à moins de deux minutes trente. En contrepartie, la partie consacrée au film d’animation La Reine des Neiges est considérablement allongée et étoffée. En effet, dans la version 2013, seul un court extrait de la chanson Let It Go est interprété. Dans celle 2014, c’est l'intégralité qui est performée. Le spectacle offre à l'évidence une plus grande visibilité au film avec l’ajout de versions courtes des chansons In Summer et L’Amour est un Cadeau. Au total, sa partie dure dorénavant cinq minutes trente contre seulement une minute vingt dans la version précédente. Il est intéressant de noter que le spectacle World of Color : Winter Dreams, aura droit à une réorganisation très proche de celle de Disney Dreams! Fête Noël puisque cette même année, la scène Toy Story Nutcracker sera également réduite, et d’autres chansons de La Reine des Neiges intégrées.

Plusieurs raisons ont poussé les Imagineers à ajouter du contenu issu du succès planétaire de l'aventure d'Anna et Elsa. Tout d’abord, l’hiver omniprésent dans le film renvoi directement à Noël. Ensuite, l’histoire attachante des deux sœurs colle parfaitement à cette période de l’année. Enfin, l’innocence du personnage d’Olaf, rappelant celle d'un enfant, est également tout à fait adaptée à la magie de Noël. Toutefois, le choix des chansons est largement discutable. En effet, In Summer est à mille lieux de l’esprit du spectacle puisqu’ici, Olaf rêve de soleil et de chaleur. De même, la chanson d’amour d’Anna et Hans, bien que magnifique, arrive un peu trop comme un cheveu dans la soupe. Quand bien même ce lien peut être fait, y intégrer la demande en mariage de Hans alors que ses intentions malfaisantes sont désormais connues de tous, est un choix très surprenant dans un spectacle sur l'enchantement de Noël.

Les équipes ont également ajouté des scènes inédites comme la rencontre entre Clochette et sa sœur Cristalline de Clochette et le Secret des Fées ou encore l’apparition de nouveaux personnages tels que Ralph et Vanellope des Mondes de Ralph ou encore Baymax et Hiro des Nouveaux Héros. Musicalement, les mêmes mélodies sont néanmoins réutilisées. Se retrouve ainsi comme chanson thème Make a Wish That Would Last Forever, initialement composée pour le spectacle Christmas Wishes de Tokyo Disney Resort. Seules quatre grandes phrases-clés du titre sont toutefois utilisées dans le spectacle et, c’est ce qui fait la force de cette musique, sont rapidement reconnaissables créant une belle unité à l'ensemble. Ce n'est là pas vraiment une surprise dans la mesure où, d’après le compositeur et Directeur de la Musique de Disneyland Paris, Vasile Sirli, la chanson est écrite dans la pure tradition des chorales de chants de Noël. La musique est d'ailleurs assurément un point fort de Disney Dreams! Fête Noël. Double mention spéciale doit ainsi tout d’abord être faîte pour celle qui accompagne la scène de découverte des traditions de Noël à travers le monde dans un style emprunté à l’attraction ‘‘it’s a small world’’. Intitulée Believe, elle est extraite du film Le Pôle Express, un long-métrage non Disney mais dont la version IMAX a été sonorisée par Skywalker Sound. Composée par Glen Ballard et Alan Silvestri, elle a logiquement été nommée à l’Oscar de la meilleure chanson originale en 2005. La deuxième mention est, quant à elle, accordée à la musique d’après spectacle Glow, fabuleuse chorale participative orchestrée par Eric Whitacre.

Outre son intérêt artitistique, Disney Dreams! Fête Noël, c’est aussi l'utilisation d'une technologie bluffante ! Seize projecteurs donnent ainsi vie au château en plus de deux écrans d’eau, quarante-trois fontaines, quatre lasers et de nombreux feux d’artifices. Seuls les lance-flammes sont en réalité laissés au repos pour l'occasion. La synchronisation entre la musique, les images projetées sur le château et la pyrotechnie est juste incroyable. Sa finesse ressort particulièrement lors de la chanson Let it Go, durant laquelle l'édifice se transforme petit à petit en palais de glace et dont les temps forts musicaux sont ponctués par des jets de feux d’artifices. Une mise en scène qui décidément sublime cette chanson devenue culte !

Le partage entre les langues de Molière et de Shakespeare, pourtant souvent synonyme de casse-tête, est - c'est à souligner -  intelligemment organisé dans Disney Dreams! Fête Noël. Olaf parle, en effet, uniquement anglais tandis qu’Anna utilise, elle, le français. Le choix des langues pour les chansons est également logique, avec une préférence pour l’anglais, hormis pour la chanson L’Amour est un Cadeau dont la présence du mot « cadeau » dans la version française contre l’expression « open door » en anglais est parfaite pour la période. Bien sûr, certains enfants regretteront de ne pas reconnaître les paroles de Libérée, Délivrée, mais la version anglaise interprétée par Idina Menzel a eu un retentissement bien plus grand que celle d'Anaïs Delva.

Disney Dreams! Fête Noël, dans sa construction de 2014, corrige donc certains défauts de sa grande sœur. La première version était certes déjà une belle réussite mais ce remaniement présente l'avantage de la magnifier plus encore ! Certains choix dans les chansons peuvent toutefois paraître surprenants, mais comme la magie de Noël opère et que les effets sonores, lumineux et explosifs accrochent le visiteur, ils ne porteront pas conséquence sur l'impression d'enchantement général qui se dégage du spectacle tout entier.

À Noter

Ce spectacle a été représenté une nouvelle fois le 12 décembre 2019 dans le cadre de la soirée Disneyland Park Celebrations.

Poursuivre la visite

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