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Disneyland Paris Fête son Patrimoine

L'article

Publié le 15 septembre 2018

Que cela soit lors d’un premier séjour, ou lors de visites pluriannuelles en fervents fans, chaque visiteur qui entre à Disneyland Paris est immédiatement plongé dans le rêve qu’il est venu chercher. L’immersion est totale qu’il veuille être une princesse, un pirate, un explorateur ou une cowgirl. Chaque expérience qu’il vient vivre le mène en effet dans un univers propre, chaque élément de décor, de la simple poignée de porte aux bosquets fleuris en passant par le costume de leurs hôtes, a été pensé, réfléchi, imaginé pour que le dépaysement soit total et l’aventure toujours possible aussi improbable soit-elle. Ce n’est d'ailleurs pas pour rien que, dans le lexique disneyen, tous les espaces qui se trouvent au contact des visiteurs sont appelés “en scène”, car selon les principes établis par Walt Disney, ses invités doivent être plongés en permanence au cœur de la magie. Tout se doit d’être un exemple de perfection, un idéal comme sur une scène de théâtre. Jamais ils ne trouveront de fleurs fanées, d’éléments de décors dégradés, de peintures écaillées, afin que, quel que soit le nombre de séjours ou leur fréquence, l’expérience reste la même qu’elle ait eu lieu la semaine dernière ou il y a vingt ans.

Si cette magie a été élevée au rang d'art par les équipes d’Imagineers Disney, ce sont des Cast Members spécialisés, artisans du rêve qui contribuent par leur rigueur et leur savoir-faire à l’entretenir, jour après jour, toute l’année, quelles que soient les conditions climatiques, l’usure du temps ou les incivilités des visiteurs et ce, depuis le 12 avril 1992 (et même avant pour ceux qui sont là depuis le premier coup de pioche donné en 1988).

On peut rêver, créer, concevoir et construire l’endroit le plus merveilleux au monde, mais il faut des hommes et des femmes pour faire du rêve une réalité.

Cette phrase de l’Oncle Walt n’a jamais été démentie depuis l’ouverture de son premier Parc en 1955 à Anaheim en Californie.
L’implantation d’un Resort Disney en Europe et de surcroît en France, pays de traditions, de cultures et de récits qui ont tant inspiré les œuvres de la compagnie ne pouvait pas se faire sans rendre hommage lors de sa création à son pays et continent d'adoption. Même si avec l’émergence des Parcs chinois, ont été pris en compte les spécificités culturelles du lieu où ils se sont implantés, jamais dans l’histoire de The Walt Disney Company un projet d’une telle envergure (un centre de loisirs, un Parc et sept Hôtels thémés dès l’ouverture) n’aura suscité autant de travaux de recherches, d’imagination, de conceptions pour que les visiteurs venus majoritairement d’Europe puissent s'y dépayser tout en s’y sentant chez eux. Ses éléments horticoles, mobiliers et architecturaux tant uniques de part leur majesté que de par leurs références, ajoutés à des savoir-faire spécifiques de la part des artistes qui les choient, en font un patrimoine matériel et immatériel que Disneyland Paris est fier de mettre en valeur à chaque occasion donnée, et notamment pour sa première participation aux Journées européennes du patrimoine, les 15 et 16 septembre 2018.

Le 12 septembre 2018, Chronique Disney a ainsi eu le privilège, avec quelques journalistes de presse et rédacteurs de sites de fans, d’être convié à une journée exceptionnelle en coulisse à la découverte de ces femmes et de ces hommes qui exercent au sein du Resort tout leur art. Puis au Parc Disneyland pour une visite de leurs réalisations guidées par les liens qui unissent Disneyland Paris à la culture française et européenne.

Comme dans tous les Resorts Disney comprenant au moins un Parc à thème, toutes les opérations de maintenance et d’entretien sont réalisées aux ateliers centraux. C’est  donc dans un immense hangar de six mille cinq cents mètres carrés à quelques pas seulement de l’enceinte du Parc Disneyland que s’affairent deux cent soixante artisans et artistes. Répartis en unités par cœur de métiers, ils forment “la mosaïque” Central Shops où chacun possède sa spécificité. Tous mettent leurs compétences à rénover et réenchanter les éléments qui ont pu être abimés que cela soit au sein des parcs, de Disney Village ou des Hôtels Disney.

Ici point de création, chacun son métier : les Imagineers de Walt Disney Imagineering travaillent avec les créatifs de Disneyland Paris pour faire rêver nos visiteurs. Ici nous ne créons pas, nous façonnons. Nous sommes les artisans du rêve...
Ainsi pour chaque pièce, il existe une fiche qui en répertorie toutes les caractéristiques décidées en amont par les équipes créatives et validées par WDI. Notre travail consiste à faire en sorte que tout ce qui sort de nos ateliers corresponde en tous points à cette carte d’identité. Pour que le visiteur ne s’aperçoive jamais de la rénovation, tout doit toujours être parfait, beau comme au premier jour ; nous intervenons soit dans l’urgence d’une dégradation, soit dans celle de l’usure normale du temps ou climatique ponctuelle, et aussi lors des fermetures annuelles de quelques semaines ou plus exceptionnelles sur plusieurs mois. Sauf cas particuliers , la plupart des éléments sont entretenus ou rénovés ici ; pour rares choses que nous ne maîtrisons pas parfaitement, nous avons noué un partenariat avec des prestataires extérieurs, certains depuis presque 30 ans.

C'est par ces mots d'introduction du Responsable des Ateliers que la visite commence. S'en suit un bref aperçu des ateliers mécaniques où est entretenue et révisée toute la flotte de véhicules de Disneyland Paris : des Doombuggies de Phantom Manor, aux véhicules à moteur de Main Street U.S.A., en passant par les wagonnets des trains de Big Thunder Mountain. Tout ce qui possède une roue ou un roulement à billes se retrouve ici aux bons soins des mécaniciens, peintres ou carrossiers. Lorsqu’une pièce cassée est difficilement approvisionnable, qu’à cela ne tienne, les ateliers mécaniques sont en mesure de la recréer.
D’ailleurs, au loin, résonnent les coups de marteaux des chaudronniers et des ferronniers, artistes des œuvres métalliques.

Dans une antre plus feutrée s’affairent drapiers et tapissiers. Les uns froissent avec élégance du velours cramoisi pour réaliser de grands drapés tels que ceux qui ornent le point central de Liberty Arcade. Les autres réparent là des assises de tabourets d'Annette’s Diner dont le revêtement est soumis aux agressions répétées des rivets de jeans des visiteurs. Et dans un autre côté de la pièce, un Cast Member cloue, avec une précision chirurgicale, un galon sur un fauteuil du Red Garter Saloon, le bar du Disney’s Hotel Cheyenne. Sur les murs s’étalent des caisses de broderies, des rouleaux d’étoffes diverses et variées. Au plafond, de grands pans de tissus tendus sur cintre attendent leur remise en état.

Quasiment en face, se trouve l’atelier des accessoiristes, le Deco Props, qui, lui, entretient et rénove les éléments en bois tels que les caisses et tonneaux, ceux en cordes naturelles comme les cordages de bateaux, les filets mais aussi ceux en résine utilisés sur certaines sculptures. Toutes les techniques sont employées pour faire croire que ces plastiques sont de la pierre, du bois, ou autres. Ils sont parfois si réalistes qu’ils a fallu retirer des fruits factices de leur décor originel car de petits visiteurs gourmands tentaient de les cueillir. Ici sont également réparés et re-teintés les feuillages artificiels qui changent au printemps et à l’automne.

Au milieu de la pièce, un Speeder bike attend ainsi sa remise en peinture pour repartir sur Endor, et au plafond, l’Ornithoptère de Léonard de Vinci, vestige de l’attraction Le Visionarium - Un Voyage à Travers le Temps, patronne ses artistes comme le maître sur ses disciples en son temps. Les profils de ceux qui travaillent ici sont d'ailleurs divers : plasticiens, ébénistes, tous sont polyvalents (ce qui est une caractéristique commune à tous les Cast Members des multiples Deco Shops). C’est par l’observation et la complémentarité, qu’ils ont appris les uns des autres leur métier si particulier.

La porte suivante conduit au Deco Light Shop, l’atelier des lanternes, lumignons, lampions, et autres réverbères. Tout ce qui éclaire et illumine Disneyland Paris trouve sa place ici. En terre cuite, en faïence mosaïque, en métal, en verre ou en résine, c’est une spécialité bien particulière que de protéger, rénover les milliers de lampes du Resort. Ici n’est concerné que l’objet, les réparations électriques étant gérées dans un autre service.

C’est ici aussi que travaillent les vitraillistes, maîtres verriers. Ces spécialistes des vitraux, après un long apprentissage, savent tailler et remplacer les pièces de verre d’une oeuvre mais aussi pratiquer la soudure traditionnelle des baguettes de plomb, selon une technique transmise depuis le Moyen Âge, ou celle des rubans de cuivre pour le style Tiffany. Bien que les visiteurs connaissent surtout les impressionnants vitraux du premier étage du Château de La Belle au Bois Dormant composés de trois mille pièces de verre sur huit panneaux, les vitraux sont pourtant présents partout à Disneyland Paris : portes de boutiques, fenêtres, enseignes, lampes. Ils témoignent ainsi de la grande maîtrise de cet art sur le site. De plus, bel exemple de synergie, le fournisseur officiel des verres teintés n’est autre que la Verrerie de Saint Just, située dans le département de la Loire, créée par ordonnance royale en 1826 et labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant depuis 2007, reconnue dans le monde entier pour la qualité de ses productions.

Si Deco Light Shop se préoccupe notamment des enseignes en vitraux, c’est Sign Shop qui est chargé des deux mille enseignes peintes du Resort : des plus petites aux plus monumentales comme celle de Meet Mickey Mouse - Rencontre avec Mickey, c’est donc ici que les peintres en lettres, un des vingt-cinq métiers d’exception du site, s’appliquent à redonner toute leur superbe à ces panneaux clairsemés aux quatre coins du site.

Tout est fait à la main, enfin au pinceau, comme en témoignent les outils de ses artistes qui ornent les étagères murales où ils côtoient les dizaines de pots de préparation dont les coloris sont élaborés sur place selon le cahier des charges de Walt Disney Imagineering. Utilisant rouleaux, pinceaux, brosses, pistolets à air comprimé, ces Cast Members maîtrisent toutes les techniques de leur art. Spécialistes des arts décoratifs, ils connaissent aussi toutes les peintures : résines, glycérines, acryliques. C’est d’ailleurs le plus souvent un savant processus de nombreuses couches qui, pendant plusieurs semaines, agit pour redonner leurs couleurs d’origine à ces objets d’art.

Autre corde à leur arc, la réalisation des dorures. Mais là sans aucune peinture, tout ce qui est d’aspect doré sur le Resort, l’est réellement. Et à l’or vingt-quatre carats ! Même si le dépôt n’est que sur quelques microns, tout est réel comme sur les plus beaux ornements du Louvre ou de Versailles. 

La technique de dorure à la feuille nécessite minutie, précision, économie (un paquet de feuille à dorer vaut environ deux-cents euros !) et n’est quasiment plus enseignée dans les écoles d’art. 
Et c’est là aussi l'une des spécificités de Disneyland Paris qui, au travers de ses programmes d’apprentissage et de formation, permet la conservation de ces métiers rares. Ce patrimoine immatériel de savoir-faire est reconnu largement en dehors du site, à tel point que des demandes d’échanges arrivent régulièrement sur le bureau du responsable et même de la part des plus grands établissements nationaux pour l’entretien et la rénovation de leurs œuvres d’art.

Dernière étape aux cœur de ces ateliers centraux, la découverte de Figure Finishing, l’atelier où sont réhabilités les habitants inertes du Resort. Lors de la visite, un corbeau de Grand Canyon Diorama sort de la glaise où il a été sculpté, juste à sa droite un bœuf Highland a le droit à une teinture de ses poils à l’aérographe, sous le regard d’un chat peureux bien connu de Port-Royal, et la tête d’un pirate siffleur qui appelle un fameux chien gardien des clefs. Sur les étagères posées tout autour de la pièce se trouvent des caisses transparentes, de l’une d’elles dépassent des canards-klaxons de la forêt de Tulgey échappés d’Alice’s Curious Labyrinth ; sur d’autres, des étiquettes indiquent Cochons Pirates, Oreilles d’Âne BTM (pour Big Thunder Mountain), Plumes de Corbeaux HM (en référence à Phantom Manor).

Au fond de la pièce, des membres du CDA de Monstres & Cie sous bâche attendent leur retour au Parc Walt Disney Studios. Une demie Reine de Cœur, bras levés, le maquillage fraîchement corrigé, veille sur ces artistes aux talents multiples, dont le travail de sculpture, de couture et de peinture s'attache à réaliser les finitions sur les personnages : c’est la restauration plastique. “Ici c’est la loge maquillage de nos artistes, leur institut de beauté” confie une Cast Member pendant qu’elle met la touche finale à la patine de la selle d’un des destriers du (Le) Carrousel de Lancelot.

Un dernier coup d’œil rapide à travers l’atelier de peinture où sont éparpillés un des éléphanteaux de Dumbo the Flying Elephant, un chariot gourmand fraîchement repeint, une fusée d'Orbitron,Machines Volantes, des carapaces de Crush’s Coaster ou encore des bancs de Meet Mickey Mouse - Rencontre avec Mickey et il est temps de quitter Central Shops pour se diriger vers les ateliers de la division Spectacles.

Situées derrière Studio Tram Tour - Behind the Magic, ces unités pourvoient à tout le nécessaire pour sublimer les expériences des visiteurs.
L’atelier Décoration Spectacle est le lieu où sont créés les accessoires pour les spectacles, les parades, les décorations saisonnières ou pour les vitrines des boutiques. Dans cette caverne aux merveilles, dix-sept artistes polyvalents sont capables de créer tout et n’importe quoi, du simple nœud pailleté pour décorer un sapin de Noël, à des citrouilles volumineuses pour le Festival Halloween Disney, jusqu’à des marionnettes articulées pour les danseurs-performers sur les parades.

Chaque accessoire pour les shows est réalisé en trois exemplaires pour assurer son remplacement en cas de détérioration ou de panne. À partir des indications des show-runners qui leur fournissent un croquis validé par Walt Disney Imagineering, à eux de créer ces objets en trois dimensions en choisissant le matériau le plus adapté à son utilisation, tout en tenant compte des contraintes techniques : un défi à chaque réalisation pour ces sculpteurs, peintres, décorateurs, graphistes, mécaniciens, marionnettistes. Une fois validé par les metteurs en scènes et les chorégraphes et leur ergonomie approuvée par la médecine du travail, ces éléments sont testés in situ. En cas de problème, l’atelier revoit sa copie, réajuste sa production. Et par la suite, il assure la maintenance, la réparation des éléments dont ils sont les créateurs.

Qui dit spectacle, dit costumes de scène, et c’est dans l’Atelier Costume que sont fabriquées les tenues des danseurs, mais aussi des Personnages. Mickey possède ainsi son propre mannequin de couture à ses mesures et comme tous les grands de ce monde, son tailleur personnel ! 
Ici règne le tintement des machines à coudre, dans une atmosphère étonnamment sereine malgré l’effervescence des tâches qui y sont accomplies, seul le sifflement étouffé du fer des repasseuses trouble cette ambiance feutrée comme l’intérieur d’un écrin. Partout, rouleaux de velours, de tulle, de lamé cohabitent avec des caisses de boutons de toutes les formes, toutes les matières. Aux murs les bobines de fils de toutes les couleurs possibles forment un arc en ciel devant une forêt de mannequins portant les costumes en devenir.

Comme pour les accessoires, le processus est le même : l’idée provenant du metteur en scène, est concrétisée par la création d'un modèle d'un styliste ; puis le croquis est envoyé aux ateliers. Cette esquisse préparatoire passe dans les mains des modélistes qui réalisent le patronage, c’est une “maquette” en tissu qui donne sa première forme au vêtement. Une fois validé, il permet de créer le patron en carton rendant ensuite possible le découpage de toutes les pièces de tissus nécessaires à la réalisation du costume. Les tissus et éléments de broderies éventuels sont choisis, pour leur rendu mais aussi en tenant compte de leur tenue, et des effets de lumières voulus. Ensuite les costumes sont fabriqués par les tailleurs et les couturières en quelques jours pour les plus simples à plusieurs semaines pour des robes de Princesses brodées de cristaux Swarovski par exemple. 
Parallèlement, les accessoires sont aussi conçus sur place, les modistes créant par exemple tous les chapeaux des shows aussi délirants soient-ils.

Les perruquiers réalisent coiffes et postiches des danseurs aux... Audio-Animatroniques des Parcs ! En effet, que ce soit les pirates des Caraïbes ou des centaines d'enfants d'"it’s a small world”, ils possèdent leur propre barbière-coiffeuse. L’humidité des flumes et les mouvements répétitifs défont impitoyablement les mises en plis des coiffures et des barbes qu’il faut refaire toutes les semaines. L’atmosphère humide détend ainsi les brins de laine des perruques des enfants qu’il faut peigner et retailler quasi quotidiennement.

Les quarante-cinq artisans de l’atelier ont tous, soit un parcours d’exception en ayant travaillé pour de grandes institutions artistiques comme les théâtres et les opéras nationaux ou des maisons de couture, soit une formation prodiguée par leur pairs à Disneyland Paris directement. 
Pour les 25 ans du Resort, ce ne sont ainsi pas moins de quatre cents costumes qui sont sortis de cet atelier. Un travail de fourmi mais pourtant titanesque dont les visiteurs profitent à chaque séjour et qu’ils pouvaient même observer dans le premier parcours du Studio Tram Tour - Behind the Magic à son ouverture.

Après une courte pause déjeuner, la visite se poursuit à l’intérieur du Parc Disneyland en compagnie de Michaël Giordano - Ambassadeur 2017 • 2018 de Disneyland Paris - à la découverte des liens entre le Resort et le patrimoine français et européen. 
Tout commence à City Hall pour en apprendre plus sur les liens entre Walt Disney et la France, puis la visite se poursuit dans les galeries couvertes de Main Street, U.S.A. dont la conception et la décoration ont été inspirées par les artistes et ingénieurs français du XIXème siècle. 

Ensuite direction Discoveryland et son hommage appuyé aux visionnaires européens de Léonard de Vinci à Jules Verne, ce ne sont pas moins de quatre œuvres majeures de l'auteur nantais qui ont ainsi servi d’inspiration pour ce Land unique dans les Parcs Disney.

Enfin, direction Fantasyland et sa conception autour des quartiers italien, anglais, germanique et autrichien dont les bâtiments reprennent les codes architecturaux du pays concerné.
À l’opposé du patchwork de monuments européens que présente la façade pastel d'“it’s a small world”, se trouve le quartier français.

Près de l’Auberge de Cendrillon, c’est le moment d’en apprendre plus sur le patrimoine culinaire de la France, véritable joyau de la culture française et dont plusieurs plats sont inscrits au Patrimoine Immatériel de l’Humanité de l’UNESCO.

Puis la visite se termine au pied du château dont les influences architecturales se retrouvent aux quatre coins de la France, du Mont-Saint-Michel aux Hospices de Beaune. 

En parallèle de cette visite commentée sur les inspirations franco-européennes qui se retrouvent dans le Resort, Pierrick Paillard - Senior Manager Nature et Environnement - a joué les guides pour tout raconter du patrimoine horticole et paysager du site.
Car si il y a un patrimoine que personne ne soupçonne, c’est celui du plus grand jardin privé d’Europe. 
Depuis son ouverture, des milliers de plantes et d’arbres contribuent à faire de cette magie, une réalité, un dépaysement total par le biais de la nature. Des parterres fleuris dont les plantes changent trois fois par an pour être toujours resplendissants aux arbres taillés religieusement, tout est orchestré par une équipe de cent trente jardiniers auto-proclamée “du spectacle”. Tous les espaces verts qu'ils soient pour l'enchantement des visiteurs ou pour maintenir une biodiversité autour du Resort leur sont confiés. Ces experts verts connaissent chaque green du Golf Disneyland, chaque plante d'ornement des Hôtels, chaque fleur des massifs des Parcs. Les chiffres sont vertigineux : trente-cinq mille arbres, quatre cent cinquante mille arbustes, et un million de fleurs sont ainsi entretenus sur le site. 

Bien que ce fût un défi d’adapter des univers tels qu’un Far West aride, une jungle luxuriante tropicale ou un désert saharien, le tout dans un espace concentré, au climat continental de la Seine-et-Marne. Ce challenge a bénéficié des conseils et du retour d’expérience du propre jardinier de Walt Disney, Bill Evans qui avait supervisé les aménagements paysagers des autres Resorts du monde. 
De plus, Disneyland Paris possède un patrimoine végétal, des essences d’arbres rares et nobles entourés de toutes les attentions : des bonsaïs du Pays des Contes de Fées aux sculptures végétales uniques du Discovery Lagoon, en passant par les chênes lièges qui sont en voie d’extinction, c’est un véritable arboretum de collectionneur qui s’étend sur les deux mille deux cent trente hectares du site !

Des topiaires de Fantasyland aux jardins à la française du Disneyland Hotel, tout l’art des paysagistes français, reconnu à travers le monde au dix-huitième siècle avec Le Nôtre et De La Quintinie, est mis en avant dans le Resort.

Ainsi, à la lumière de tous les combats de ses Cast Members pour la défense, la préservation et la transmissions de ces patrimoines multiples, il apparaît comme une évidence que Disneyland Paris - pourtant décrié à ses débuts, accusé même de "Tchernobyl culturel" - mérite en toute légitimité de figurer en bonne place aux Journées européennes du patrimoine.

Chronique Disney tient à remercier l'équipe Communication Institutionnelle de Disneyland Paris de sa confiance et de son accompagnement lors de cette journée exceptionnelle. Ainsi que tous les Cast Members passionnés rencontrés dont les talents respectifs contribuent faire vivre la magie encore et toujours.

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