Artistes Disney
Un peu d’histoire...
En 1949, Walt Disney crée Walt Disney Music Company pour éditer des productions musicales. Son premier directeur Fred
Raphael enchaine toutefois les échecs commerciaux et cède sa place, après 20
albums ayant tous fait d'affilée chou blanc !
Roy Disney décide ainsi, en 1950,
de le remplacer par Jimmy Johnson. Les deux hommes se connaissent bien. James
Alexander Johnson Jr, surnommé Jimmy, est, en réalité, embauché au sein des
studios dès septembre 1938 comme assistant pour la publicité auprès de
Roy Disney lui-même. Il est ensuite nommé directeur de
Walt Disney Publications, une
société créée pour départager les productions non cinématographiques du
merchandising (géré alors par Walt Disney Entreprises) et qui filialise
logiquement l’entité Walt Disney Music Company. Jimmy Johnson en restera le
patron - direct ou indirect - pendant près de 20 ans !
En 1956, Walt Disney,
encouragé par le succès de la musique de Davy Crockett, crée en plus le label
Disneyland Records dans le but d'éditer des disques de bandes originales ou de
narrations basées sur les films du studio. En 1959, il lance un troisième et
nouveau label, Buena Vista Records, afin de viser un public plus adulte. Il va
en effet, avec lui, se concentrer sur l’édition des bandes originales des films
à prises de vues réelles mais également permettre la sortie d’albums des
artistes sous contrats Disney comme Annette Funicello ou Hayley Mills.
30 ans plus tard, en 1989, Michael Eisner met sur pied un nouveau label, Hollywood Records, dont l’activité effective débute le 1er janvier 1990. L'objectif est alors de le voir se développer au-delà des seules bandes originales de films et d’essayer de trouver des artistes à promouvoir. Très vite, en 1990, il décroche un contrat avec Queen, le fameux groupe anglais. A la suite de l'arrêt de leurs contrats avec EMI, les Queen, en recherche de maison de disques, cèdent, il est vrai, aux sirènes financières d’Hollywood Records qui, tout nouveau dans le milieu artistique, est en quête de notoriété et de catalogue. Après quelques mois de négociation, le groupe signe chez Disney qui obtient le droit d'exploiter tous les titres de Queen aux États-Unis (Island Records s'occupant du reste du monde). Le label empochera au total avec Queens pas moins de 94 millions de dollars de 1991 à 1995, et ce, malgré la mort de Freddy Mercury.
Pour autant, en dehors de ce gros coup, Hollywood Records ne brille pas et vivote pendant dix ans essuyant échec sur échec sans jamais être en mesure de trouver des artistes à succès. Tout change pourtant en 2003 avec l’album Metamorphosis d'Hilary Duff qui s’écoule à plus de 3 millions d’albums rien qu’aux Etats-Unis. Le lancement de la carrière de la jeune égérie aboutit ainsi à la mise en place d’un nouveau modèle économique pour le label. S’appuyant sur la synergie de The Walt Disney Company via sa chaine de télévision, Disney Channel, et sa radio, Radio Disney, Hollywood Records se met sur la voie du succès en promouvant des artistes estampillés Disney comme Miley Cyrus, Vanessa Hudgens, Demi Lovato ou Selena Gomez.
Chronique Disney liste et analyse ici certains des artistes dont les albums ont été produits par Disney. Ils sont présentés par ordre alphabétique.