Un peu d’histoire...

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Assurément le plus abstrait et le plus conceptuel des Hôtels du Resort parisien, le Disney Hotel Santa Fe se présente comme un voyage au cœur d’un sud-ouest américain surprenant, déconcertant, où les mythes et légendes de cette vaste région prennent vie au travers de l’architecture du complexe hôtelier. Sur le modèle des autres Hôtels de Disneyland Paris, l’établissement classifié deux étoiles se veut être le reflet de ce que les Imagineers qualifiaient d’ « héritage culturel américain », un ensemble de choix architecturaux à la thématique centrée sur les lieux que les Européens affectionnent tout particulièrement lors de leurs séjours aux États-Unis.

Cette direction fut mûrement étudiée par Wing T. Chao, responsable de l’architecture au sein de Walt Disney Imagineering, assisté des architectes Frank Gehry, Michael Graves, Robert Stern, Robert Venturi et Stanley Tingerman, lors de nombreuses réunions d’avant-projet. Il leur semblait évident que cette conception des Hôtels séduirait les futurs visiteurs, de par la vision idéalisée ou fantasmée qu’elle enverrait de certaines régions emblématiques américaines, mais également car elle se distinguerait au mieux de l’architecture déjà présente sur le sol européen. Si à titre de comparaison, le Disney Hotel Cheyenne incarne parfaitement l’Ouest américain western vu par Hollywood, le Disney Hotel Santa Fe apparaît comme un véritable hommage au sud-ouest américain et à la légendaire Route 66, grâce au travail de l'architecte américain Antoine Predock.

Né le 24 juin 1936 à Lebanon dans le Missouri, Antoine Predock débute une formation en ingénierie en premier lieu à l’University of Missouri College of Engineering à Columbia, puis à l’University of New Mexico à Albuquerque, sans qu’il ne s'épanouisse pleinement dans cette discipline. C’est après une brève interruption dans ses études universitaires qu’il se lance à l’âge de 21 ans, alors toujours à l’University of New Mexico, dans des études d’architecture, avant d’intégrer Columbia University à New York et d’y obtenir finalement son diplôme d’architecte. Antoine Predock a également enseigné dans plus de quatorze universités, et s'est vu remettre une dizaine de prix ou distinctions, comme le titre de membre international du Royal Institute of British Architects. Installant ses bureaux à Albuquerque d’où il se considère natif, révélant toute l’importance qu’a eu cette ville dans sa vie et dans son œuvre, et à Taipei (Taïwan), son travail représente pas moins d’une centaine de projets accomplis.

Intégré au projet de conception du Disney Hotel Santa Fe (alors appelé à l'époque Disney's Hotel Santa Fe), l’architecte Antoine Predock, dépourvu de toute information concrète sur la nature ou sur la superficie du terrain, présente en guise de premier concept un collage d’une longueur de pas moins de dix mètres, illustrant selon lui l’âme de l’Ouest américain. L’artiste aux nombreux prix et distinctions connaît d’ailleurs bien le sujet, puisque résidant depuis plus de quarante-cinq ans dans cette région et exerçant à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, il a su au fil des années découvrir les nombreuses légendes qui l’animent.

Les différents clichés et dessins présents sur la toile sont tantôt abstraits, tantôt bien distincts, et comportent déjà certains éléments fondamentaux de l’Hôtel, comme la célèbre ligne jaune inconsciemment associée à la Route 66, les pueblos et les constructions en pisé, la faune générale de la région, le cinéma en plein air, ou encore, la présence d’un OVNI, pouvant faire allusion à la célèbre affaire de Roswell. Predock justifiera d’ailleurs l’absence de visiteurs à l’intérieur de l’objet volant non identifié de cette façon : « Les passagers de la soucoupe volante n’apparaissent pas et sont allés découvrir les aventures d’Euro Disneyland, où ils se sentent comme chez eux. ». L’architecte partage également sa vision de l’Hôtel en citant l’ambiance des films du réalisateur allemand Wim Wenders, et en particulier le film de 1984 Paris, Texas, qu’il préfère à « la douceur et la nostalgie de Santa Fe », ville dont est directement tiré le nom de l’Hôtel. Predock parlera d'ailleurs par la suite de l’hôtel comme d'un ensemble de bâtiments à l'architecture cinématographique. Le projet présenté par Antoine Predock séduit rapidement Michael Eisner, alors à la tête de The Walt Disney Company, toutefois conscient de l’épreuve intellectuelle que pourrait imposer l’Hôtel aux visiteurs quant à la compréhension de sa thématique générale, bien moins distincte et évidente que les autres établissements du domaine parisien.

L’architecture du Disney Hotel Santa Fe est pleinement inspirée du style architectural américain Pueblo Revival, apparu au début du XXe siècle dans le sud-ouest des États-Unis et ayant connu son plein succès durant l'entre-deux-guerres, qui tire lui-même ses racines du style Pueblo, propre aux Amérindiens Pueblos. Le nom Pueblo se traduit ainsi par le mot « village », tandis que Pueblos désigne à la fois le peuple amérindien et les maisons dans lesquelles ils vivaient. Les maisons pueblos, des habitations au toit plat avec de petites ouvertures et de couleur ocre, généralement bâties en pierre ou en adobe, sont accolées sur différents niveaux, ce qui leur confère un relief déstructuré. Dans le cas du Disney Hotel Santa Fe, il reprend les principaux codes de ce style architectural, tout en s'agrémentant d'éléments décoratifs caractéristiques du sud-ouest américain. L’Hôtel n’est d’ailleurs pas le seul bâtiment du complexe parisien à adopter ce style, le Fuente del Oro Restaurante, situé à Frontierland, dans le Parc Disneyland, s’en inspirant fortement également.

Plusieurs possibilités sont offertes aux visiteurs désireux de se rendre au surprenant Disney Hotel Santa Fe. Celle du rail, en premier lieu, consiste à rejoindre la gare ferroviaire française de RER-TGV de Marne-la-Vallée Chessy située au cœur du complexe touristique, avant d’emprunter l’une des nombreuses navettes la reliant aux portes même de l’Hôtel. Il est toutefois possible de réaliser le trajet à pied en traversant la zone commerciale Disney Village, puis en longeant le fleuve Rio Grande, rivière se jetant dans le Lake Disney, frontière « naturelle » entre le Disney Hotel New York - The Art of Marvel et le Disney Sequoia Lodge, puis plus au nord entre le Disney Hotel Santa Fe et le Disney Hotel Cheyenne. L’arrivée en véhicules motorisés s’effectue par l’Avenue Robert Schuman, où une structure rappelant les devantures de certains cinémas affichant les noms des films diffusés, indique à l'aide d’une flèche la direction de l’Hôtel. Une fois passé la guérite de sécurité, l’Hôtel, et plus particulièrement son parking, se dévoilent peu à peu aux yeux des visiteurs sous la forme d’un imposant drive-in, comme il était coutume d’en trouver aux États-Unis durant les années 1950 et début 1960 où ils connurent un pic de popularité. Les emplacements de stationnement sont disposées de telle sorte que tous les véhicules parqués sont orientés vers la reproduction d’un écran géant de cinéma, installé sur le porche semi-couvert attenant au bâtiment central (Main Building) de l’Hôtel. Pour l'illustrer, c’est une représentation du légendaire « Homme sans nom » (« The Man with No Name » en anglais), personnage emblématique du film de 1964 Pour une Poignée de Dollars de Sergio Leone, et interprété par le tout aussi légendaire Clint Eastwood, qui fut choisi à l’unanimité par les équipes de Walt Disney Imagineering pour figurer sur cette écran factice. Depuis 2010, celui que ses parents surnommaient « Sonny » fut remplacé sur la toile par les personnages de Flash McQueen et Sally Carrera avec pour fond une étendue désertique et l’entrée de Radiator Springs, issus du film d’animation des studios Pixar Cars : Quatre Roues.

Lors de son ouverture, le 12 avril 1992, le Disney Hotel Santa Fe s’organisait autour de son Bâtiment Central (Main Building), abritant la quasi-totalité des services proposés par l’Hôtel, et de ses cinq zones thématiques portant les noms de Trailspistes » ou « sentiers » en français), le tout réparti sur une surface de quatorze hectares. Quatre d’entre elles désignaient les logements ; Trail of Artifacts, Trail of Water, Trail of Monuments et Trail of Legends, tandis que la dernière, portant le nom de Trail of Infinite Space, était une zone thématique située au centre du domaine. De nombreuses structures et pièces décoratives, de la plus modeste à la plus imposante, et de la plus abstraite à la plus immersive, viennent enrichir la thématisation des lieux. Là encore, c’est le cœur même du sud-ouest américain et toute sa diversité qui sont mis à l’honneur. Depuis l'intégration de la franchise Cars dans l'Hôtel, les quatre bâtiments où sont logées les mille chambres proposées aux visiteurs portent désormais les noms de Luigi, Martin, McQueen et Sally, en référence aux célèbres véhicules vivants de la licence.

Arborant pour symbole un serpent, d’ailleurs représenté sous la forme d’une sculpture en spirale de 4,50 mètres de long, la zone Trail of Artifacts (ou « Piste des Artefacts » en français, renommée par la suite Luigi), regroupe les bâtiments allant du numéro dix au numéro dix-huit, et présente çà et là différents objets abandonnés qu’un voyageur aurait pu trouver au cours d’une expédition dans un désert du Nouveau-Mexique. Des voitures rouillées directement importées d’Albuquerque, dont les vestiges d’une Chrysler Plymouth de 1932, une Chevrolet Chevy pickup de 1946, et une Ford Fairlane de 1957, côtoient des satellites écrasés, un roadrunner (aussi appelé grand géocoucou, oiseau typique du désert américain) en néons, la statue d’un serpent à sonnette, ou encore un cactus saguaro. Le choix dans l’espèce de ce dernier n’est d’ailleurs pas anodin, puisque l’inflorescence du cactus saguaro est la fleur officielle de l’Arizona, État voisin du Nouveau-Mexique également traversé par la Route 66. Aussi ne faut-il pas oublier que ce cactus est le cliché par excellence utilisé dans le milieu de la publicité et du cinéma pour faire référence à une zone aride des États-Unis. Le cactus factice est exposé et protégé sous une vitrine de verre matérialisant le sable abondant des déserts, le sable étant l’une des principales matières premières dans la conception du verre. Trail of Artifacts possède également une aire de jeu, Totem Circle Playground, qui se fond dans un décor transportant les visiteurs au cœur des ruines d’un ancien village d’Anasazis, ancêtres amérindiens des peuples vivant dorénavant dans la région des Four Corners, englobant le nord-est de l'Arizona, le sud-ouest du Colorado, le nord-ouest du Nouveau-Mexique et le sud-est de l'Utah.

Trail of Water (ou « Piste de l’Eau » en français, puis renommée Martin), qui regroupe les bâtiments vingt à trente-trois, porte comme symbole le poisson, et sensibilise les visiteurs sur le caractère indispensable et vital de l’eau, à plus forte raison dans un milieu désertique. La piste prend source au point culminant d’un bâtiment de cinq étages sous la forme d’un viaduc quelque peu étriqué laissant échapper l’eau le long de l’immeuble sur une pente de cinquante degrés. Le bâtiment, plus grande construction de l’Hôtel, protège les différentes cours extérieures dont disposent les visiteurs des vents du nord, tout en offrant, grâce à la disposition des différents éléments, un ensoleillement optimal. Les fenêtres des chambres sont d’ailleurs plus grandes que celles du reste du site, afin que la lumière qui pénètre les pièces puisse délivrer de belles nuances orangées. D'autres éléments renforcent la thématique de l’eau, dont un champ de maïs irrigué, un petit étang à poissons, un pré et un bassin géométrique avec un jet d’eau, et évoquent les activités géothermiques, les geysers et les ruisseaux caractéristiques du Nouveau-Mexique.

Trail of Monuments (ou « Piste des Monuments » en français, puis renommée McQueen), regroupant les bâtiments quarante à quarante-neuf, prend pour symbole un oiseau nommé roadrunner ou grand géocoucou, nom qu’il serait possible de traduire par « coureur de route » en français, qui lui vient de son étonnante particularité à être plus performant en course qu'en vol. La zone a des allures de carte postale avec ses bâtiments cubiques en forme de terrasse, typique du style Pueblo Revival, et ses couleurs pleinement inspirées des paysages de Monument Valley entre l’Arizona et l’Utah, et par la présence de conifères donnant un relief vertical au tableau. Leurs toits sont dotés de pics qui évoquent les cheminées de fées, d’imposantes colonnes naturelles formées dans la roche par la force du vent, dont le sommet est coiffé également d’une matière rocheuse singulière.

Disposant des bâtiments cinquante à cinquante-huit, Trail of Legends (ou « Piste des Légendes » en français, nommée par la suite Sally) affiche comme symbole un bison, l’une des deux espèces de bisons, avec le bison d’Europe, encore vivantes à l’époque contemporaine. Cette zone représente, grâce à une palette de couleurs spécifiques teintes sur les cinq niveaux des différents logements de l’Hôtel, les bâtiments les plus emblématiques et les légendes de l’Ouest Américain. Le rouge incarne donc les saloons, l’argent représente les banques, l’or symbolise la ruée vers l’or et le gris renvoie aux prisons. Le noir et le blanc sont plus nuancés dans leurs significations, abordant les différents conflits que l’Ouest a connus tout au long de son histoire, ou plus sommairement, la vision manichéenne des « bons et des méchants ». Trail of Legends dispose également d’une reproduction minimaliste d’un volcan de huit mètres de haut, le plus petit du monde, selon la pancarte située à proximité.

La zone centrale, Trail of Infinite Space (ou « Piste de l’Espace Infini » en français), s’étend de l’entrée de l’Hôtel jusqu’au fleuve Rio Grande. Avec pour symbole la célèbre ligne de marquage routière de couleur jaune, souvent rattachée à la Route 66, elle aborde l’étendue vertigineuse de certaines routes du sud-ouest américain, l’ampleur des espaces désertiques et l’infini du ciel. Une ligne jaune, comme le symbole, similaire à celles peintes sur certaines autoroutes, complété par des poteaux de lignes télégraphiques, divise l’Hôtel en deux parties en débutant à l’entrée de l’établissement pour se diriger, figurativement parlant, vers l’infini. Au bout de cette ligne, une étonnante structure semble encastrée dans le sol. Ses courbes et ses lignes rappellent celle d’un objet volant non identifié, dans sa forme la plus primaire, renvoyant ainsi à l’une des plus célèbres histoire du Nouveau-Mexique dans le domaine du paranormal, l’Affaire de Roswell datant de 1947.

L’entrée principale de l’Hôtel s’effectue via le Bâtiment Central (Main Building), à proximité du porche couvert sur lequel est dressée la toile de cinéma, et sur lequel est affiché le nom du complexe hôtelier dans un style de typographie manuscrite, remarquablement illuminé par des néons bleus et rouges une fois la nuit tombée. À l’opposé de cette entrée, le service de bagagerie prend place, délestant ainsi les visiteurs de leurs affaires personnelles afin de pouvoir profiter pleinement de leurs journées, ainsi que le point d’accueil pour les groupes. Entre les deux, sous le porche, un plan du complexe hôtelier est incrusté dans la roche, permettant aux visiteurs de se situer sur l'ensemble du domaine.

Sur les murs extérieurs du Bâtiment Central et de sa prolongation, de l’autre côté du porche, une imposante fresque murale reprend l’itinéraire de la Route 66, en y affichant quelques points de référence, dont certains clins d'œil à Walt Disney. Les premières étant la ville de Chicago, point de départ de l’historique route américaine et le lieu de naissance du célèbre précurseur dans le domaine de l'animation et des parcs à thèmes, ainsi que son État l’Illinois, et le volumineux Lac Michigan. L’illustration d’un bateau à roues à aubes évoque le fleuve Mississippi, l’un des plus longs fleuves d’Amérique du Nord avec ses quelques 3780 kilomètres. Le tracé de la route passe ensuite la frontière avec les inscriptions de la ville de Saint-Louis, d’ailleurs traversée par le Mississippi, et l'État auquel elle est rattachée, le Missouri. La ville de Springfield apparaît ensuite sur le tracé, suivi par celle de Marceline, bourgade où Walt Disney passa une partie de son enfance, et qui lui servit d’inspiration lors de la conception de Main Street, U.S.A. pour son Disneyland Park en Californie. Le dessin d’un motard traversant un désert précède l'inscription de la ville d’Oklahoma City et de l’État d’Oklahoma, dont la ville en est la capitale. L’illustration d’un puits de pétrole clôture le passage dans cette région, l’extraction de l’or noir étant l’une de ses plus grandes activités. Le trajet se poursuit par un passage dans l’État du Texas, et la ville d’Amarillo, seule étape notable de la Route 66 pour cette région. Le prochain État traversé par la légendaire route américaine est le Nouveau-Mexique, illustré sur le mur avec l’image d’un cactus et d’un village typique d’habitants Pueblos. Le nom de la ville de Tucumcari y est inscrit, cité dans une réplique du western de 1965 Et Pour Quelques Dollars de Plus de Sergio Leone, film issu de la Trilogie du Dollar, à laquelle l’Hôtel fait plusieurs références. La ville d’Albuquerque est aussi toute logiquement inscrite, lieu de vie et d’inspiration de l’architecte de l’Hôtel, Antoine Predock. L’État de l’Arizona succède avec une illustration du Grand Canyon et la mention de la ville de Flagstaff, point de départ réputé pour visiter la gigantesque formation géologique. Enfin, la route se termine dans l’État de Californie, avec en premier lieu le dessin d’une station-service rudimentaire implantée en plein désert, suivi par le nom de la ville de Barstow, pour terminer par la ville de Los Angeles et une illustration du Sleeping Beauty Castle situé à Disneyland Park, à Anaheim.

L’accès au Bâtiment Central donne sur un vaste hall, où sont concentrés les services d’accueil comme la réception, ou le coin d'informations de l’Hôtel. Derrière leurs comptoirs était auparavant disposée sur des étagères à compartiments une collection considérable de poupées amérindiennes, arborant une multitude de vêtements traditionnels propres à leurs cultures. Depuis le mois d’octobre 2021, la collection a fait place à deux imposantes décorations murales aux couleurs de la licence Cars. Le hall aux couleurs claires et chaudes propose également un coin détente avec télévision, ainsi que plusieurs bancs et banquettes, pour le plus grand confort de ses résidents. En empruntant le long couloir qui traverse de part et d’autre le Bâtiment Central, les visiteurs pourront s’attabler dans l’un des trois points de restauration de l’Hôtel.

La Cantina, tout d’abord, propose à ses hôtes une cuisine à base de spécialités tex-mex américaines, ainsi qu’une cuisine plus variée et internationale, le tout sous la forme d’un buffet à volonté. Dans la prolongation de l’Hôtel, la thématique se veut centrée autour de la légendaire Route 66, mais se particularise en évoquant, grâce aux décors, l’ambiance des marchés qui bordaient la célèbre route. Aux abords de l’entrée, les murs se parent de nombreux accessoires, comme des plaques d'immatriculation ou des enjoliveurs, évoquant l'univers routier. Quelques éléments décoratifs viennent parsemer les lieux comme une enseigne située en hauteur avec en inscription Rosa’s Southwestern Bakery pour simuler une boulangerie, ou encore la représentation primaire d’une petite station-essence. Non loin de là, une vieille camionnette à plateau rouge usée par le temps et portant l’enseigne de Jose's - Salad Truck et la date de 1950 sert de présentoir, tandis que deux reproductions partielles de camions de transport chargés de marchandise viennent finaliser le tableau. Plus loin, une imposante fresque murale, avec en toile de fond un décor typique du Nouveau-Mexique, orne une grande partie d’un mur. Visible également depuis le bar, elle représente un Amérindien et quelques cowboys sur leurs montures. L’Hôtel peut également compter sur le Rio Grande Bar pour accueillir les visiteurs en quête de rafraîchissements en tout genre, un bar dont le thème est dans la pleine prolongation du restaurant le juxtaposant. Le Starbucks Coffee, une enseigne américaine mondialement connue, vient enfin finaliser l’offre de restauration de l’établissement en proposant une multitude de déclinaisons de café. La boutique Trading Post propose entre autres des jouets, vêtements, souvenirs et friandises.

Depuis 2011, à l’instar des autres Hôtels de la destination, le Disney Hotel Santa Fe subit au fil des années d’importantes transformations dans sa thématique, notamment en adoptant la licence Cars, afin de séduire un plus grand nombre de futurs résidents. Il s'est en effet rapidement avéré que le défi que l’architecte Antoine Predock entendait proposer aux visiteurs, soit une architecture truffée de références subtiles, presque imperceptibles au Nouveau-Mexique, restait bien souvent dans le domaine de l’incompréhension et loin des standards habituellement associés au nom de Disney. Bien que les thèmes comme le Nouveau-Mexique et la Route 66 soient conservés à travers l’utilisation des personnages du long-métrage d'animation des studios Pixar, l’action se déroulant dans un univers relativement proche, de nombreux éléments de décor originaux ont progressivement disparu. Les carcasses des voitures exposées ont ainsi été retirées, l’accès à la plaine de jeu condamné, et certains canaux d'irrigation rebouchés. Les façades de certains bâtiments abritant les chambres ont par endroit adoptées des couleurs plus chaudes, et des fresques éclairées mêlant cactus, panneaux routiers et personnages de Cars viennent embellir le haut des murs extérieurs.

Les chambres au ton majoritairement orangé mélangent l’univers de Radiator Springs, avec une affiche et une fresque murale aux couleurs du film, et celui de la route avec des représentations de cônes de signalisation et de plaques d’immatriculation. Autrefois appelé Disney's Hotel Santa Fe, le Disney Hotel Santa Fe a vu sa dénomination changer en 2022 ; cela s’inscrit dans une volonté de changement global des noms des hôtels de Disneyland Paris remplaçant le « Disney’s » par un plus sobre « Disney ».

Incontestable déclaration d’amour à un sud-ouest américain extraordinairement insolite, le Disney Hotel Santa Fe peine toutefois à être pleinement compris, souffrant d’une architecture chargée d’allusions parfois trop subtiles, empêchant le visiteur d’être parfaitement bercé par cette invitation au voyage.

Voici la liste des attractions, des restaurants, des boutiques, des solutions d’hébergement, des salles de réunion et des évènements du Disney Hotel Santa Fe de Disneyland Paris.

Liste des attractions

001
Aire de jeux extérieure
1992
En activité
1992
En activité
002
Coin enfants
1992
En activité
1992
En activité
003
Arcade de jeux vidéo
1992 • 2017
Fin d'activité
1992 • 2017
Fin d'activité
004
Salle communication
1992
En activité
1992
En activité
005
Point-photo avec Personnages Disney
2003
En activité
2003
En activité

Liste des restaurants

001
Buffet à volonté
1992
En activité
1992
En activité
002
Bar
1992
En activité
1992
En activité
003
Café
2017
En activité
2017
En activité

Liste des boutiques

001
Souvenirs
1992
En activité
1992
En activité

Liste des solutions d'hébergement

001
Chambres
1992 • 2013
Fin d'activité
1992 • 2013
Fin d'activité
002
Chambres
1992 • 2013
Fin d'activité
1992 • 2013
Fin d'activité
003
Chambres
1992 • 2013
Fin d'activité
1992 • 2013
Fin d'activité
004
Chambres
2011
En activité
2011
En activité

Liste des évènements

001
Célébration
2005 • 2006
Fin d'activité
2005 • 2006
Fin d'activité

Le Forum et les Réseaux Sociaux

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