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Émissions d'Anthologies Disney » Specials (1994 • 1997)

The Making of Disneyland's Indiana Jones Adventure

The Making of Disneyland's Indiana Jones Adventure
L'écran titre
Titre original :
The Making of Disneyland’s Indiana Jones Adventure
Production :
Walt Disney Television
Date de diffusion USA :
Le 18 juillet 1995
Genre :
Promotionnel
Durée :
21 minutes

Le synopsis

Sur les bords du Lost River Delta, tapi dans une jungle luxuriante au cœur de l’Inde sauvage, un ancien temple bengalais, The Temple of the Forbidden Eye, cache une malédiction mortelle qui coûta la vie à de nombreux curieux venus rendre visite à la déesse Mara. Découvert en 1935 par l’éminent archéologue Indiana Jones et son équipe puis rapporté pièce par pièce par Walt Disney Imagineering à Disneyland, Karen Allen et John Rhys-Davies proposent de découvrir les secrets de ce lieu sacré, devenu attraction touristique majeure d’Adventureland.

La critique

rédigée par
Publiée le 14 janvier 2020

Fêtant en grande pompe les quarante années du Disneyland Park d’Anaheim, l’ouverture de l’attraction hautement immersive Indiana Jones Adventure: Temple of the Forbidden Eye est suivie de près par une pléiade de documentaires et autres programmes promotionnels gravitant autour de l’événement. Programme télévisé diffusé en 1995 sur CBS, The Making of Disneyland’s Indiana Jones Adventure en fait partie. Flanqué d’une mention A Disney Special (comme l’étaient d’autres shows spéciaux et téléfilms à destination des grandes chaînes américaines de l’époque) et produit par Walt Disney Television, le moyen-métrage d’une vingtaine de minutes est une petite pépite au casting digne de ce nom comme seul Disney savait le faire à l’époque pour attirer les foules dans ses Resorts à travers le monde.

The Making of Disneyland’s Indiana Jones Adventure est donc un moyen-métrage d’une vingtaine de minutes produit par David Jackson. Réalisateur américain de feuilletons télévisés et scénariste, Jackson a depuis les années 80 enchaîné les séries dont il s’occupe de la réalisation, notamment de Deux Flics à Miami, Swamp Thing, 21 Jump Street ou encore Lois & Clark : Les Nouvelles Aventures de Superman. Il réalise également des films à l’instar de Rivages Mortels (1998), Une Fille Dangereuse (1999) ou encore, pour la télévision, La Terre Sacrée des Bisons pour Disney Channel en 2005. Il s’associe en 1995 avec Olivier Chaudet pour produire The Making of Disneyland’s Indiana Jones Adventure par le biais de la maison Zaloom Mayfield Productions, société aussi connue pour d’autres moyens-métrages du genre comme The Making of Jurassic Park (1995) ou bien Behind the Scenes with Jaws: The Revenge (1987) ou qui aida à relancer l’émission The Wonderful World of Disney en produisant notamment L’Ordinateur en Folie et bien d’autres. Ici, Jackson et Chaudet proposent un court programme promotionnel qui fait découvrir les coulisses d’une nouvelle expérience inédite avec intelligence, fort d'un scénario bien rodé. Et ce n’est pas la première fois que Disney se livre à ce type de programmes.

Disney a, il est vrai, l’habitude de ce genre de productions utilisant ses médias afin de faire de la publicité pour un film ou une nouvelle attraction. Il peut être cité pêle-mêle le Making of de Star Tours en 1986 (présenté dans l’émission The Disney Sunday Movie), The Making of Disney's Captain EO en 1986, Captain Eo Backstage en 1988 ou The Making of the Disney-MGM Studios Theme Park en 1989. Il peut s'agir aussi de mettre en scène des acteurs et personnages de la firme comme Ernest dans Ernest Goes to Splash Mountain en 1987 ou encore les célèbres marionnettes de Jim Henson dans The Muppets Show at Walt Disney World en 1990. Dès lors, pour vendre l’expérience inédite qu’est Indiana Jones Adventure, créée sur l’univers original de l’intrépide archéologue au fedora sorti de l’esprit de George Lucas, il semble tout à fait naturel d’intégrer un casting sur mesure, digne de ce nom. Pourtant, un manquera à l’appel.

Les hôtes de ce programme spécial ne sont ni plus ni moins que deux acteurs de l’univers d’Indiana Jones, reprenant leurs rôles pour l’occasion. John Rhys-Davies, interprète de Sallah dans Les Aventuriers de l’Arche Perdue, est non seulement l’une des stars du programme mais également de l’attraction en prenant part à son scénario original. Sallah est en effet celui qui ouvre le temple aux visiteurs curieux : il est intégré dans les visuels de l’attraction comme en témoigne la vidéo de sécurité intitulée Eye on the Globe, tournée en guise de document d’archives, diffusée dans la grande chapelle. Ce faux documentaire est également la scène d'introduction de The Making of Disneyland’s Indiana Jones Adventure. John Rhys-Davies est alors accompagné de Karen Allen, actrice renommée pour son rôle de Marion Ravenwood, rencontrée la première fois dans Les Aventuriers de l’Arche Perdue. Elle découvre pour la première fois l’attraction et joue parfaitement son rôle d’aventurière courageuse et revêche. Leur duo fonctionne à merveille !

Cependant, un doute plane quant à leurs personnages. Ils se réfèrent, en effet, entre eux par leurs prénoms d’acteurs tout en portant les costumes de Sallah et Marion, apportant ainsi une confusion dans l’intention scénaristique du programme : sont-ils Marion et Sallah ou John et Karen déguisés en leurs personnages ? Malgré tout, leurs tribulations dans le temple sont un moyen exclusif de découvrir l’attraction et le plaisir de revoir ces deux excellents acteurs ferait presque oublier qu’il en manque un. En effet, Harrison Ford / Indiana Jones n’est pas de la partie ! Ceci peut en effet s'expliquer par le fait que l’acteur ait décliné la demande de Walt Disney Imagineering d’utiliser sa voix pour les différentes bandes-son dans Indiana Jones Adventure: Temple of the Forbidden Eye (celle-ci sera donc celle de Dave Temple) pour d’obscures raisons de clauses spécifiques du contrat ; mais voilà, il n'est pas interdit de penser que l'acteur était bien prévu au casting du documentaire pour y faire plusieurs apparitions : un acteur joue d'ailleurs l’aventurier à différents moments sans jamais dévoiler son visage ! Bien évidemment, aucune explication n'a été donnée quant à l'absence de l'acteur fétiche dans ce programme... Quand bien même, c’est un véritable regret de ne pas voir Harrison Ford associé à ce déluge artistique et technologique que représente The Making of Disneyland’s Indiana Jones Adventure.

Il est alors possible de se consoler par les brèves interventions de George Lucas, créateur de l’univers de la saga. Il donne au programme, à l’image des interviews des Imagineers, la légitimité artistique de l’ensemble et confirme une collaboration respectueuse de l’univers, alors à l’époque toujours possédé par Lucasfilm Ltd., racheté en 2012 par The Walt Disney Company. Enfin, l’ouverture du moyen-métrage orchestrée par Michael Eisner, Président Directeur Général de The Walt Disney Company au moment du tournage et ce jusqu’en 2005, n’est pas révélatrice du ton foncièrement décalé qui est ensuite apporté par le duo de choc Rhys-Davies - Allen. Cette courte introduction par Eisner, comme une marque de fabrique, témoigne d’une envie permanente du businessman de participer à différentes productions (Mickey’s 60th Birthday, Disney’s Animal Kingdom: The First Adventure) de ce type comme le faisait Walt Disney, avec une aura certainement différente. Mais pour mieux comprendre l’ampleur de ce projet qui coûta plus de cent millions de dollars (plus de cinq fois le budget alloué pour Disneyland en 1955), il faut revenir à sa genèse, dans les années 80.

Lorsque Michael Eisner quitte la présidence de Paramount Pictures pour prendre les rênes de la compagnie de Mickey en 1984 par un coup de poker orchestré par Roy E. Disney, l’état de la société est plus que préoccupant, en proie à des offres de rachat par de multitudes firmes prêtes à détruire brique par brique l’empire Disney. Accusant d’un manque d’intérêt du public s’exprimant par une succession d’échecs commerciaux associée à une disette artistique sans précédent, il décide, accompagné de Jeffrey Katzenberg devenant président de Walt Disney Pictures, d'ouvrir la compagnie à de nouveaux horizons. La division des Resorts Disney va ainsi sous son ère prendre un nouveau tournant : l’intégration de licences non-Disney au cœur des Parcs ! Il visite en effet Disneyland avec son fils qui lui lance alors « Cet endroit est nul ! ». L’endroit le plus joyeux sur Terre, imaginé par Walt Disney lui-même, accusait, en effet, le poids des années et avait du mal à attirer un public adolescent en quête d’aventures et de sensations fortes. Autant donc faire appel à celui qui enchaîne les succès au cinéma : un certain George Lucas !

Après le raz-de-marée planétaire provoqué par Star Wars : Un Nouvel Espoir en 1977, Lucas entreprend un partenariat avec Walt Disney Imagineering afin de créer une expérience unique au cœur des Parcs Disney. De leur collaboration naît Star Tours, un simulateur de vol, premier du genre chez Disney, véritable prouesse technologique et qui crée un regain d’intérêt pour le Parc vieillissant à son ouverture à Disneyland Park en 1987. Tomorrowland fait ainsi un bond dans le futur tandis que d’autres Lands sont eux en manque de fraîcheur. Pour n’en citer qu’un, Adventureland ne propose, dans les années 80, qu’une balade sur les plus célèbres fleuves du monde entier nommée Jungle Cruise. Fort heureusement, Lucas qui relance la collaboration avec Walt Disney Imagineering après l’excellente réussite qu’est Star Tours, a dans sa manche la parfaite franchise pour une nouvelle attraction dans le Land de l’aventure : un archéologue au fedora légendaire, dont la seule peur est les serpents, Indiana Jones ! Après le succès critique et commercial des (Les) Aventuriers de l’Arche Perdue sorti en 1981 (sous le titre Les Aventuriers de l’Arche Perdue), le personnage désormais mythique fait partie intégrante de la culture populaire. Il signe ainsi sa première incursion dans une attraction Disney dans l’expérience-signature de Disney-MGM Studios (depuis renommé Disney’s Hollywood Studios), The Great Movie Ride, véritable cri d’amour au cinéma et ses films cultes, en recréant des scènes iconiques du 7e art, ouverte avec le Parc, le 1er mai 1989. Mis à l’honneur par quelques accessoires de tournage d’Indiana Jones et le Temple Maudit et des extraits d’Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche Perdue dans la file d’attente, l’archéologue au fedora brille véritablement au cœur du parcours scénique dans la reconstitution de la scène de l’Arche d’Alliance, tirée du film Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche Perdue. Mais l’idée d’exploiter davantage l’univers d'Henry Jones Junior se fait de plus en plus pressante et donne naissance au premier spectacle avec cascadeurs Disney et signe donc la deuxième utilisation du personnage dans les Parcs, sauf que cette fois-ci, il en est la vedette : Indiana Jones Epic Stunt Spectacular! ouvre ainsi le 25 août 1989 sous le soleil floridien à Disney-MGM Studios. La troisième exploitation du personnage se fait en 1993 sous la forme de la première montagne russe incluant un looping extérieur dans un Parc Disney. Au début prévue pour n’être que temporaire à l'Adventureland de Disneyland Paris, Indiana Jones et le Temple du Péril rencontre un succès tel qu’elle se voit réhabilitée quelques années plus tard afin de lui intégrer des matériaux plus durables.

Ainsi, la quatrième incursion du personnage de Spielberg et Lucas dans un Parc Disney sera l’occasion de fêter les quarante ans du Disneyland Park tout en repoussant, une fois de plus, les limites de la technologie. Pour cela, les artistes imaginent ce qu'ils appelleront Indiana Jones and the Lost Expedition, un gigantesque complexe de quatre attractions imbriquées les unes dans les autres : l’existant Jungle Cruise, le Disneyland Railroad dont le tracé aurait été modifié pour traverser le nouveau bâtiment, une attraction de type montagnes russes basée sur la mythique scène des chariots dans la mine d’Indiana Jones et le Temple Maudit et enfin une énergique virée en voitures tout-terrain de la Première Guerre mondiale à travers des ruines de temples dignes des plus grandes aventures de Jones. L’investissement est considérable et l’emprise au sol si conséquente que le seul emplacement possible pour l’installation d’un tel complexe serait à l’époque, selon le département responsable de l’aménagement de l’espace à Disneyland, situé à Tomorrowland. Après réflexions et discussions sur le bien fondé d’un archéologue des années 30 dans un monde futuriste, il est décidé de réduire significativement le concept du complexe comprenant ses trois attractions pour n’en retenir qu’une : l’escapade en voiture dans un temple bengalais.

Mais, même avec ces réductions de taille drastiques, la place vient à manquer à Adventureland. C’est alors que le génie des Imagineers intervient : il faut construire ce qui est alors appelé le show building (bâtiment comprenant la majeure partie de l’attraction) hors de la frontière symbolique de la butte érigée depuis 1955, censée couper la vision du visiteur du monde réel. Malgré tout, cette butte ne peut être purement et simplement supprimée car elle porte les rails du Disneyland Railroad, indéboulonnable institution bien évidemment irremplaçable. Il faut donc trouver un moyen de dépasser cet obstacle, sans le retirer. Une seule solution s’impose : passer dessous ! Walt Disney Imagineering va alors créer pour l’occasion l’une des queues les plus immersives et les plus longues jamais inventées : plus de 800 mètres sont nécessaires pour emmener les visiteurs dans le show building de 4600 mètres carrés, sur le site de l’ancien parking Eeyore, sans qu’ils se rendent compte que Disneyland Railroad passe au-dessus de leur tête ! Simple astuce technico-technique, elle n’est rien comparée aux innovations technologiques créées pour cette expérience hors-du-commun.

Avec un tracé de plus de 700 mètres et une aventure inédite à chaque fois, Indiana Jones Adventure: Temple of the Forbidden Eye est un bijou technologique. Dans The Making of Disneyland’s Indiana Jones Adventure, plusieurs artistes ayant travaillé sur le projet témoignent des avancées techniques dont elle a fait l’objet. Tony Baxter, Disney Legend et responsable sur de nombreuses créations du département Parks & Resorts (Big Thunder Mountain Railroad, la refonte du Fantasyland de Disneyland Resort, Splash Mountain) fait partie des 400 Imagineers affectés sur le projet et dirige alors une équipe de cent personnes travaillant sur la partie pré-show (avec la création d’un authentique langage déchiffrable au travers de treize glyphes dispersés dans la file d’attente) et les différents concepts des parties du parcours (Chambre de la Destinée, Hall des Promesses, Chambre de Sacrifice, etc.). Skip Lange, directeur artistique chez Walt Disney Imagineering, raconte dans le documentaire que Lucas a été impliqué dès le début, le créateur de Star Wars en profitant d’ailleurs pour dire un mot sur l’intégration de nombreux éléments de ses films au cœur de l’attraction pour la rendre encore plus réelle. Susan Bonds, aussi interviewée dans le documentaire en tant que productrice de l’attraction, souligne son aspect technique révolutionnaire. Dans Indiana Jones Adventure: Temple of the Forbidden Eye, les visiteurs sont en contact avec de multiples effets spéciaux réels (feu, explosions) qui doivent être capables de fonctionner toutes les dix-huit secondes, temps imparti entre chaque véhicule. Baxter insiste également sur l’aspect sécuritaire de l’expérience qui, bien qu’en apparence semble hors de contrôle, l'est en réalité complètement.

Deux autres ingénieurs du parcours, Ed Fritz et Bill Wolf, interviennent dans The Making of Disneyland’s Indiana Jones Adventure afin de traiter de la personnalité unique de chaque voiture de la Première Guerre mondiale qui comporte son propre ordinateur permettant de générer plus de 160 000 possibilités de voyages. La technologie de ces véhicules, aussi appelés Enhanced Motion Vehicles (pour Véhicules à Mouvements Augmentés), créée par Walt Disney Imagineering, est une innovation spécialement conçue pour l’attraction. Brevetée par WDI en novembre 1995, elle consiste en l’utilisation de voitures montées sur vérins hydrauliques qui reproduisent les mouvements intensifiés d’une conduite sur une route cabossée, de freinages subis et de collisions. Avec une vitesse de pointe de 22 km/h, cette technologie de véritable simulateur ambulant a été réutilisée dans la version nipponne de l’attraction - Indiana Jones Adventure: Temple of the Crystal Skull - ouverte en 2001 à Tokyo DisneySea (avec quelques modifications techniques comme l’ajout de vérins électro-magnétiques et non hydrauliques pour des raisons environnementales) et dans l’attraction Dinosaur à Disney’s Animal Kingdom en 1998 (ouverte en tant que Countdown to Extinction) qui utilise par ailleurs le même tracé. Les deux Imagineers, Fritz et Wolf, manifestement ravis de leur création, décrivent alors en détail les différentes composantes des véhicules, véritables stars de l’expérience. Avec leurs authentiques pneus en caoutchouc, les 24 hauts-parleurs à bord (deux par passager), une transmission à traction et des feux de croisement et des feux de route, les ingénieurs ont non seulement créé un élément d’attraction mais un réel moyen de transport qui, l’affirment-ils, pourrait rouler sur de véritables routes… avec une rallonge électrique !

Après sept ans de conception et de réalisation, l’attraction est l’objet de toutes les attentions lors d’une avant-première, le 3 mars 1995, où les stars comme Arnold Schwarzenegger, Dan Aykroyd, Brendan Fraser, Carrie Fisher, sans oublier George Lucas et Michael Eisner, se sont ruées dans le Temple de Mara. Des extraits de cet événement peuvent ainsi se retrouver dans un programme télévisé spécial fêtant par la même occasion le quarantième anniversaire du Parc, proposé par Wil Shriner, célèbre présentateur télé américain (That’s My Dog, Small Talk) et intitulé 40 Years of Adventures. Quelques mois plus tard, The Making of Disneyland’s Indiana Jones Adventure reprend des images de cette journée tout en promouvant l’attraction lors de sa diffusion sur CBS en juillet 1995. Les extraits inclus montrent ainsi les réactions de stars comme Elliott Gould (Ocean's Eleven, American History X) Jodie Sweetin (La Fête à la Maison), Dan Aykroyd (SOS Fantômes, Un Fauteuil Pour Deux), Fran Drescher (Une Nounou d’Enfer), Finola Hughes (Charmed) et même Dennis Miller (Saturday Night Live) après avoir testé l’attraction et en être revenus bouche bée.

Programme télévisé empli de nostalgie avec tout le savoir-faire Disney des années 90, The Making of Disneyland’s Indiana Jones Adventure fait parfaitement la promotion d’une attraction unique en son genre, bijou des Walt Disney Imagineering tout en offrant un regard inédit sur les coulisses de sa création. Mené tambour battant par deux acteurs phares (à la double personnalité bancale) de l’univers de l’archéologue chevronné, il pèche juste par l’absence de la star incontestée de l’attraction, Indiana Jones lui-même, joué par Harrison Ford, qui aurait apporté une plus-value certaine à l'ensemble. Malgré tout, les multiples commentaires d’Imagineers et artistes ayant travaillé sur le projet et les extraits de l’avant-première de cette attraction devenue mythique rajoutent un intérêt certain à ce moyen-métrage qui, même si désuet, demeure hautement qualitatif par son schéma narratif.

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