Star Tours : L'Aventure Continue
L'affiche
Nom anglophone :
Star Tours : The Adventures Continue
Date d'ouverture :
Le 26 mars 2017
(Première version)
Le 22 novembre 2017
(Seconde version avec ajout du voyage sur Crait et Batuu)
Janvier 2018
(Troisième version avec retour de l’aléatoire)
Le 20 décembre 2019
(Quatrième version avec voyage unique sur Kef Bir et Exegol)
Le 15 juillet 2020
(Cinquième version avec retour de l'aléatoire)
Le 5 avril 2024
(Sixième version avec voyage unique sur Seatos)
Type d'attraction :
Simulateur de vol
Crédit Photos :
Musique :
John Williams
Michael Giacchino
Durée :
5 minutes

Le synopsis

An -1 avant la bataille de Yavin. L’agence Star Tours est fière d’accueillir ses passagers au sein de l’astroport THX1138, sur Terre, d’où part une multitude de navettes pour se rendre aux quatre coins de la galaxie. Une fois installé confortablement dans l’un des StarSpeeders 1000, flambants neufs, en direction de la capitale Coruscant, il est alors temps de se relaxer et laisser le pilote AC-38 conduire ses passagers à bon port.

L'expérience

Épisode III.V. La Guerre des Clones est terminée depuis bien longtemps et le Seigneur Sith Dark Vador poursuit son ascension au sein de l'Empire, alors que la galaxie se rapproche toujours plus de la guerre civile. Star Tours, une compagnie intergalactique qui avait cessé ses activités lors du conflit armé, a repris du service et s'attache à assurer le libre déplacement des civils en ces temps troublés. Le Capitaine Raymus Antilles a d'ailleurs prêté à Star Tours, deux droïdes, C-3PO et R2-D2, afin de l'aider dans ses premiers balbutiements, renforçant les suspicions de la part de l'Empire à l'égard de la compagnie qu'elle croit faire partie de l'Alliance Rebelle. Tandis que des rumeurs évoquent une arme de destruction massive d'une puissance jamais égalée, Star Tours ouvre donc de nouveaux astroports dans le système Terre, aux côtés d'autres compagnies du Galactic Tourist Bureau (Air Alderaan, Bespin Direct, Dantooine Express, Naboo Spacelines et Tatooine Transit).

Toutes s'équipent de droïdes et systèmes de sécurité de Sacul Industries Group. L'astroport Star Tours de Discoveryland, situé sur la planète Terre, s'impose alors bien vite comme l'un des carrefours les plus fréquentés de la galaxie. Tandis qu'un X-Wing, les ailes rabattues, occupe l'aire d'atterrissage sur le toit de Starport, les voyageurs à destination de contrées lointaines sont invités à passer sous la grande arche de la compagnie intergalactique, élancée vers le ciel et reflétant diverses teintes bleutées. Empruntant un chemin d'accès sinueux à l'extérieur, ils arrivent finalement au cœur de l'astroport où s'affairent les nombreux clients en quête d'aventures. Une première salle présente via différents écrans l'état des plus imminents convois Star Tours au départ de l'astroport THX1138 précisant les destinations et statuts des vols. C'est d'ailleurs aujourd'hui le premier jour de la compagnie qui propose déjà plus d'une trentaine de destinations différentes desservies par des vaisseaux du modèle StarSpeeder 1000 conçus par Sacul Aerospace.

Le chemin se poursuit dans la station de départ Star Tours, les visiteurs découvrant alors le centre de réparation où trône un StarSpeeder. Peinturluré de rouge et de blanc et muni d’un drône sur sa carlingue, il reçoit de R2-D2 et C-3PO les dernières vérifications d’usage avant le départ. Surplombant la scène, deux Mon Calamari coordonnent le bon déroulement des opérations en inspectant sur leurs écrans les différents appareils. Face à eux, un panneau dynamique géant présente les nombreuses destinations de rêve qu'offre la compagnie Star Tours tandis qu'un autre écran délivre lui le statut des différents vols au départ des terminaux en français et en Aurebesh. La météo des destinations est également fournie tout comme des vues extérieures de l'astroport autour duquel gravitent bon nombre de véhicules volants.

Une nouvelle salle vient ponctuer le parcours des visiteurs avant leur embarquement, celle du contrôle des bagages et des passagers. Le droïde G2-9T s'affaire, en effet, à contrôler chacun des bagages en les passant au scanner, ce qui lui permettra de découvrir quelques objets insolites dans les affaires des passagers comme des chapeaux originaux, pièces de droïdes et autres accessoires folkloriques. Le long du parcours, les voyageurs en partance peuvent apercevoir des droïdes, encore dans leurs boîtes, à l'instar de droïdes de la série RX. Parmi ceux-ci, se remarque un droïde RX-24, répondant au nom de Rex, à qui quelques réglages sont encore nécessaires pour en faire un vrai pilote et qui, placé dans une caisse, s'apprête à être renvoyé au fabricant.

Ayant passé avec succès la flopée de contrôles nécessaires avant tout vol spatial, les voyageurs sont ensuite dirigés vers l’une des six portes d’embarquement du spatioport. Après s’être équipés de lunettes de protection, ils attendent devant les accès à l'appareil, dont ils peuvent suivre les derniers préparatifs et les ultimes réparations réalisées avant le décollage. Parmi les techniciens s'affairant sur la navette, le pilote AC-38, alias Ace, qui rencontre un problème avec les motivateurs binaires du StarSpeeder 1000, demande à C-3PO de le rejoindre. Sur le chemin, le robot échange quelques mots avec son acolyte R2-D2, déjà installé sur l’appareil, puis rejoint Ace dans le vaisseau. C-3PO ne pouvant réparer le système défectueux sans accéder au poste de pilotage, Ace lui cède la place en lui rappelant qu’il doit décoller dans quelques minutes. C-3PO pénètre alors dans la cabine de pilotage et constate un second problème : le panneau du cockpit remonte et l’enferme à la place du pilote. À l’extérieur, trois robots tentent tant bien que mal de nettoyer le pare-brise du vaisseau. Finalement, la procédure de lancement est enclenchée et une vidéo de l’hôtesse droïde Aly San San rappelle les différentes consignes de sécurité à suivre pendant toute la durée du vol.

Aux environs de sept heures du matin, les futurs spationautes sont enfin invités à emprunter la rampe d’accès à la cabine pour embarquer à bord du vol ST-1401 à destination de la capitale de l’Empire, Coruscant. Un employé Star Tours veille dès lors à la sécurité des passagers installés confortablement dans leurs sièges et vérifie que leurs ceintures soient bien attachées, les portes se fermant derrière lui et la cabine s’assombrissant quelque peu. Sur l’écran de côté, C-3PO, toujours assis à la place du pilote, apprend que le StarSpeeder 1000 est prêt au décollage et tente de convaincre le poste de contrôle qu’il n’est pas le vrai pilote. Le panneau de protection du poste de pilotage descend pourtant et les touristes peuvent découvrir le célèbre robot doré assis aux commandes de leur appareil. Par la vitre principale, ils voient également que leur appareil est encore au sol dans un des hangars du spatioport THX1138.

Contre l’avis d’un C-3PO complètement paniqué, le StarSpeeder prend son envol vers Coruscant. Mais, après seulement quelques mètres, Dark Vador, accompagné de Stormtroopers et, parfois, de Boba Fett, intercepte l’appareil grâce à la Force, afin d’arrêter un espion rebelle qui se serait infiltré parmi les passagers. L’écran de droite révèle alors la photo de l’un des passagers, le fameux espion. R2-D2 sort les lasers de l’appareil et tire sur le seigneur Sith, qui contre l’attaque avec son sabre laser. Si Dark Vador n’est pas blessé, le vaisseau est quant à lui libéré de son influence et arrive à atteindre l'une des sorties. Quelques chasseurs Tie tentent bien de l'arrêter, mais le StarSpeeder arrive tout de même à sauter à la vitesse-lumière. Lors d’un autre voyage, c’est Kylo Ren qui peut prendre la place de Dark Vador pour contrer l’alliance rebelle.

Durant un autre vol, il n’est pas rare que plusieurs droïdes viennent scanner l’intérieur du bâtiment quelques secondes après le démarrage des moteurs. Pendant que le robot recherche l’espion rebelle, les voyageurs peuvent constater qu’un autre vaisseau du terminal est lui aussi contrôlé : le Faucon Millenium. En bas de la rampe du vaisseau, des Stormtroopers ont en effet arrêté Han Solo ou Rey. Une fois les robots ayant trouvé ce qu’ils cherchaient dans le StarSpeeder 1000, soit l’espion rebelle, C-3PO tente de se dégager en accélérant et en en renversant certains. Cela crée une diversion qui permet aussi à Han Solo ou à Rey de prendre la fuite au sein du Faucon Millenium. Suivant ce vaisseau, la navette de tourisme sort du spatioport sous les feux nourris de chasseurs Tie et saute dans l’hyperespace.

Après ce décollage mouvementé, son pilote de fortune amène ses passagers à différents coins de la galaxie, n’ayant pu programmer un vol direct pour Coruscant. L’une des planètes que peut dès lors « visiter » le StarSpeeder est la planète de glace, Hoth, où se déroule une terrible bataille entre les forces de l’Alliance Rebelle et celles de l’Empire. Prévenu du caractère dangereux des lieux par un pilote rebelle, et zigzaguant au-dessus du champ de bataille en esquivant de peu les AT-AT et autres X-Wing et chasseurs TIE en formation d'attaque, le StarSpeeder se voit rapidement touché par un tir laser et vient s'écraser sur le bord d'un ravin. Oscillant dangereusement et semblant prêt à tomber, C-3PO alarme les passagers de ne surtout pas bouger quand soudain, le vaisseau perd l'équilibre et plonge le long du glacier avant de finalement décoller grâce à l'élan obtenu durant la descente vertigineuse !

Une autre destination possible et toute aussi dangereuse est Tatooine. Cette fois, ce n’est pas une guerre au sens strict du terme qui attend les voyageurs, mais la célèbre course de la Boonta Eve, qui rassemble dans une compétition acharnée des modules de courses appelés pods. Ayant lieu dans les ravins non loin de Mos Espa, la course est brutale, mais cela convient parfaitement à C-3PO qui affirme avoir toujours rêvé d’y concourir. Afin que les voyageurs aient une vision d’ensemble de la course, le drone du StarSpeeder 1000 prend son envol et suit la navette au milieu du désert et des ravins, en projetant les images sur un écran situé dans la cabine. Zigzaguant entre les nombreux modules tentant le tout pour le tout pour accéder à la première place, le StarSpeeder 1000 entre alors dans un étroit canyon où plusieurs des autres pilotes s’écrasent contre les parois. Parmi les survivants, Sebulba, qui a déjà perdu une fois contre Anakin Sykwalker, envoie une pince sur le pare-brise du vaisseau de tourisme. Après un carambolage pour le moins rocambolesque, le StarSpeeder se retrouve affublé de deux des moteurs d'un vaisseau tombé au combat, donnant ainsi à l'appareil le double de sa puissance initiale. Cela permet au vaisseau de prendre de justesse la première place et d'arriver à toute allure vers les gradins des spectateurs. R2-D2 coupe ensuite l'alimentation des deux moteurs du pod qui s’écrasent au sol. Libéré, le StarSpeeder redécolle de justesse avant l’impact avec les gradins et quitte la planète désertique.

Lors d’un autre périple, à la sortie de l’hyperespace, le StarSpeeder se retrouve sur la planète des Wookiee, Kashyyyk. Le vaisseau suit, entre les arbres, une course-poursuite entre un Wookie assis dans un ornithoptère Wookie et deux Stormtroopers sur des Motojets. Alors que l’un des Stormtroopers fait signe à C-3PO de ralentir, le soldat de l’Empire se prend un arbre, tandis que le second voit sa machine être touchée par un tir de laser du StarSpeeder. Le vaisseau survole alors le village Wookie en semant la peur parmi les autochtones et en rencontrant parfois un Wookie suspendu à une liane. Après être sorti des branchages, le vaisseau peut reprendre sa course vers Coruscant, non sans avoir failli détruire une tour de communication.
Enfin, la dernière planète pouvant être visitée est Jakku, juste après que Rey et Finn ont décollé à bord du Faucon Millenium. Finn apparaît d’ailleurs sur l’écran de côté pour demander ce que fait Star Tours sur cette planète ensablée au climat sec. Le Faucon Millenium est alors poursuivi par deux chasseurs Tie, qui sont eux-mêmes suivi par le StarSpeeder 1000. Ce dernier finit par se crasher dans une épave d’un Destroyer Stellaire, où des ferrailleurs tentent de démanteler le vaisseau en lui arrachant notamment le logo de la compagnie de voyage. Finalement, R2-D2 arrive à remettre les gaz et à reprendre le chemin de l’espace.

Après un nouveau saut en vitesse-lumière, le StarSpeeder intercepte une transmission d’un membre de l’Alliance Rebelle. L’Amiral Ackbar, la Princesse Leia, Yoda, Poe Dameron, Maz Kanata ou BB-8 apparaît sous forme holographique à l’intérieur du vaisseau. Reconnaissant la présence d’un espion rebelle, il ou elle demande au pilote frileux de l’emmener dans un lieu sécurisé dont les coordonnées sont transmises à R2-D2. Si C-3PO proteste face au danger que le vaisseau pourrait rencontrer, il ne peut décidément rien faire lorsque R2-D2 prend l’initiative d’entrer en vitesse-lumière. Première destination une fois sortie de la vitesse lumière, le StarSpeeder se retrouve au-dessus de Coruscant, au beau milieu d'une bataille spatiale entre des croiseurs interstellaires et des vaisseaux de feu la Confédération des Systèmes Indépendants. Évitant les nombreux destroyers et autres tirs de canons, le vaisseau tourbillonne autour des vaisseaux de la Fédération du Commerce alors que des droïdes parasites accrochés à sa carlingue tentent de la détruire. Afin de s'en débarrasser, R2-D2 fait foncer l'appareil vers l'atmosphère de la planète, où il se retrouve au cœur de la ville en ébullition et prend un tunnel autoroutier à contre-sens avant de finalement trouver une plate-forme pour atterrir. Le vaisseau est ensuite conduit dans l’Astroport où les voyageurs peuvent apercevoir soit le Faucon Millenium, soit deux autres StarSpeeders 1000.

Tout juste sorti de l'hyperespace, le vaisseau pourra également se retrouver au-dessus de Naboo, face à une imposante flotte de vaisseaux de combat droïdes de classe Lucrehulk prêts à passer à l'attaque. Accompagné de chasseurs Naboo N-1, le StarSpeeder fait alors face à une véritable armée de chasseurs Vautour et fonce en leur compagnie vers la surface de la planète. Affrontant les forces ennemies au-dessus des forêts de Naboo, le vaisseau de C-3PO est touché et plonge dans les eaux de la planète où, après avoir frôlé de près un Gungan (ou bien se l’être pris sur le parebrise !), il engage une plongée dans les profondeurs du corps céleste. Otoh Gunga, la ville subaquatique capitale du peuple Gungan s'offre à eux tandis qu'un Gungan à bord de son appareil vient en aide au StarSpeeder pour le guider vers le temple royal. Sans crier gare, des bêtes des profondeurs des eaux de la planète viennent perturber la croisière paisible des deux appareils ; C-3PO doit alors lutter contre l'attaque féroce d'une bête peu reluisante. Électrisant le monstre, le vaisseau accélère la cadence et sort enfin de l'eau pour finir dans la marina des rebelles où l'atterrissage ne se fera pas sans mal : soit le pare-brise vole en éclat après avoir percuté un vaisseau de l’armée locale, faisant entrer par la même occasion un Pit droïde qui travaillait sur le vaisseau et qui est mécontent de l'atterrissage de C-3PO ; soit le StarSpeeder percute le vaisseau de l’armée dont le nez se brise, rendant furieux le droïde Pit qui balance un saut de peinture jaune sur le pare-brise.

À peine remis d’une propulsion à vitesse-lumière, le StarSpeeder arrive au cœur d'une ceinture d'astéroïdes dans laquelle se cache le vaisseau Slave I de Boba Fett qui va immédiatement prendre en chasse celui de la flotte Star Tours. Essuyant les tirs du chasseur de prime, C-3PO et R2-D2 font zigzaguer le vaisseau autour des astéroïdes pour fuir aussi vite que possible et se retrouvent soudain face à plusieurs chasseurs TIE dirigés par Dark Vador et protégeant l'Étoile de la Mort encore en construction. Plongeant à l'intérieur de la machine de guerre, il arrive finalement à en sortir par le biais d'un hangar retrouvant le vaisseau de Boba Fett lui envoyant une bombe sonique que le pilote de Star Tours lui renvoie immédiatement. Évitant un terrible accident, il passe à nouveau en vitesse-lumière pour rejoindre la flotte rebelle et atterrir dans le bâtiment de commandement Home One où l'attendent les grands généraux de l'Alliance pour féliciter l'équipage.

La dernière destination est la planète minière Crait, qui possède un sol rouge recouvert de sel et où se trouve une ancienne base rebelle. Le StarSpeeder suit quelques vulptex, ces espèces de renards à la fourrure cristalline, avant d’être pris en chasse par des chasseurs TIE. Pour les perdre, C-3PO fait plonger le vaisseau dans une des mines de cristaux où il se fraye un chemin en explosant certaines de ces formations minérales étincelantes. Une fois sorti, le StarSpeeder aperçoit une bataille entre la Résistance et les vaisseaux du Nouvel Empire. Suivant des SkySpeeders menés par Poe Dameron, les voyageurs ne peuvent plus rien voir, de la poussière rouge ayant recouvert la presque totalité de la surface du pare-brise. C-3PO manœuvre ainsi dangereusement entre les TB-M6 et les TB-TT. Le Général Hux apparaît alors sur l’écran intérieur pour exiger leur départ, puis ordonne la destruction du StarSpeeder. Pris d'orgueil, avant de quitter la planète par un saut dans l'hyperespace, ce dernier attaque et détruit l’un des TB-M6. Le vaisseau arrive ainsi sur une nouvelle planète, qui est présentée par C-3PO comme étant Batuu. Dans une petite ville entourée d’arbres, le vaisseau se pose sur une petite plateforme, surprenant et effrayant certains des habitants.

Le vaisseau posé, C-3PO annonce que désormais tous les passagers font partie de l’Alliance Rebelle ou tout du moins considérés comme tels. Le panneau de protection du cockpit se lève, tandis que les portes du StarSpeeder 1000 s’ouvrent, laissant enfin ses voyageurs se rendre en sécurité dans un nouvel astroport, sans savoir que C-3PO et R2-D2 seront renvoyés au Capitaine Antilles sans autre forme de procès. Loin de leur destination initiale de Coruscant, les touristes descendent un couloir, où des images des différentes destinations proposées par la compagnie Star Tours sont affichées. Un petit détour par la boutique pour garder un souvenir de ce voyage turbulent et les merveilles de la planète s’offrent enfin à eux...

La critique

Modifiée le 08 avril 2024

Célébrer son 25ème anniversaire est toujours une étape importante pour un Resort Disney et Disneyland Paris n’a pas échappé à cette constante. Afin de dignement marquer ce jour, la destination a décidé de s’offrir une cure de jouvence bien méritée et de profiter de cet événement pour mettre à jour certaines de ses attractions les plus emblématiques. Parmi celles-ci se trouve la mythique et incontournable Star Tours qui propose depuis le 12 avril 1992 des voyages intergalactiques avec le jeune pilote Rex. Bien que l’attraction parisienne connaisse toujours autant de succès, ses consœurs américaines et asiatiques ont quant à elles reçu une mise à jour d’importance : une version 2.0 des voyages galactiques y est en effet proposée avec utilisation de lunettes 3D, offrant davantage de lieux à visiter et constamment remise au goût du jour au fur et à mesure que le catalogue Star Wars s’étoffe. Ces nouveaux voyages sont disponibles pour le public floridien dès le 20 mai 2011 à Disney’s Hollywood Studios. Les touristes californiens n’ont que deux semaines à attendre pour accéder à Tatooine, Naboo et autres, puisque la nouvelle version est proposée dès le 3 juin de la même année à Tomorrowland au Disneyland Park. De l’autre côté de l’océan, Tokyo Disneyland offre cette nouvelle expérience dès le 7 mai 2013. Enfin, dernier à recevoir cette remise à niveau, Disneyland Paris propose cette nouvelle expérience dès le 26 mars 2017, soit au début des célébrations de son 25ème anniversaire.

Issue de l’union des Imagineers Disney et des équipes de Lucasfilm Ltd., Star Tours premier du nom surfait sur le succès populaire de la première trilogie cinématographique (1977 - 1983). Elle présentait certains des personnages de ce nouvel univers (C-3PO et R2-D2) et permettait de revivre la scène mythique de l’attaque contre l’Étoile Noire. Ouverte en 1987 à Anaheim, ce simulateur de vol rencontre un très beau succès auprès du public. Mais, avec les années, les équipes de Disney et de Lucasfilm Ltd. réfléchissent à renouveler l’attraction, et ainsi offrir plus de destinations aux visiteurs. Un événement cinématographique va permettre de lancer les discussions sur le futur projet : la sortie tant attendue du film Star Wars : La Menace Fantôme en 1999. Avec ce nouvel opus ouvrant la porte à une nouvelle trilogie, de nouveaux personnages, de nouveaux véhicules et de nouveaux lieux sont présentés : la capitale Coruscant prend forme, la luxuriante planète Naboo dévoile son riche écosystème, la volcanique Mustafar s’impose comme le siège galactique du mal et bien d’autres encore sont présentées. Ces nouveaux lieux complètent un éventail déjà riche de destinations possibles comme Tatooine, Bespin ou Dagobah. Les premières négociations prévoient de permettre aux visiteurs de l’attraction de voyager sur Tatooine. C’est George Lucas en personne qui annonce officiellement la production de Star Tours II lors de Star Wars Celebration en avril 2005. Ce projet est ensuite remplacé par un autre plus important : la réalisation de deux films supplémentaires, ajoutant deux destinations venant compléter l’offre de Star Tours. Les nouveaux films pour l’attraction sont quant à eux filmés en 2009, tandis que l’ouverture est annoncée pour 2011 en Californie et en Floride. Au final, ce sont 11 scènes qui sont tournées pour offrir pas moins de 54 nouvelles possibilités de voyage à l’attraction.

Car la particularité de Star Tours : The Adventures Continue est assurément la variété considérable des voyages qu'il est possible d'avoir au cours d’un vol lambda. À chaque tour de l'attraction, l'expérience du visiteur sera alors différente de la précédente grâce aux diverses destinations proposées ! Deux décollages différents, trois premières planètes visitées après la première vitesse-lumière, trois personnages de l'univers Star Wars apparaissant sous la forme d’un message holographique, puis trois destinations finales distinctes. Lors de l’ouverture de l’attraction en 2011, cela voulait dire qu’il y avait 54 possibilités différentes de vivre l’expérience Star Tours ! 54 possibilités auxquelles viennent s’ajouter quelques versions aléatoires, où des éléments divers et variés viennent compléter une scène. Ainsi, dans une séquence de décollage, Boba Fett fait parfois une apparition introduisant les Stormtroopers. Puis, lors du survol de Kashyyyk, c'est un Wookie rappelant fortement Chewbacca qui peut faire son apparition, suspendu à une liane. Enfin, dans la deuxième partie du voyage, plusieurs variantes pour les visites des planètes Coruscant et Naboo. Ainsi, le voyage sur Coruscant se termine soit en apercevant deux StarSpeeders 1000, soit le Faucon Millenium. Pour la planète Naboo, ce sont pas moins de 4 versions qui sont possibles. Tout d’abord, après que le vaisseau est tombé dans la mer de Naboo et s’approche de la ville Gungan, il est possible d’apercevoir Jar Jar Binks en train de saluer les passagers. Dans une seconde version, Jar Jar Binks est percuté par le StarSpeeder et tente de s’agripper à la vitre du vaisseau. Les deux autres variantes pour cette planète se situent à la toute fin lorsque le vaisseau entre dans le hangar : soit, arrivant rapidement, il n’arrive pas à s’arrêter et vient percuter un vaisseau stationné, dont le “nez” brise la vitre du StarSpeeder; soit le StarSpeeder ne fait qu'effleurer le vaisseau tout juste repeint par un droïde qui, furieux, jette son pot de peinture sur la vitre. Une variété de voyages qui s'inscrit dans la volonté des Imagineers d'offrir au public des références nombreuses à l'univers Star Wars, des personnages, des vaisseaux, des planètes et faire plaisir aux fans de la saga : en plaçant son action entre Star Wars : La Revanche des Sith et Star Wars : Un Nouvel Espoir, Disney s'offre en effet la possibilité d'utiliser un maximum d'éléments de la franchise sans en casser la cohérence.

Et pourtant cette cohérence du récit est mise à mal à plusieurs reprises. Tout d’abord avec le voyage sur Hoth. Pour justifier cette scène où le StarSpeeder débarque en pleine bataille mêlant les forces impériales aux troupes rebelles, George Lucas est allé jusqu'à imaginer une nouvelle histoire pour sa saga. Initialement, les créateurs de l'attraction, soucieux de faire profiter les visiteurs des magnifiques paysages enneigés de la planète de glace Hoth, souhaitaient simplement présenter sur celle-ci des wampas et autres tauntans, créatures locales. Une fois présentée à George Lucas, la scène prend une nouvelle direction : le réalisateur insiste, en effet, pour utiliser des Marcheurs et recréer une grande bataille digne de celle de Star Wars : L'Empire Contre-Attaque. Dès lors, pour trouver une explication cohérente au tout, il explique que cette séquence peut se dérouler plusieurs années avant l'affrontement présent dans le cinquième épisode selon la pirouette suivante : la raison pour laquelle les rebelles décident d'implanter la base Echo One sur Hoth aperçue dans Star Tours : L'Aventure Continue vient tout simplement du fait que l'Empire n'imaginerait pas une seconde que l'Alliance retournerait ici dans Star Wars : L'Empire Contre-Attaque !

Avec le rachat de Lucasfilm Ltd. par The Walt Disney Company en 2011 et l’annonce d’une nouvelle trilogie cinématographique, le projet est d’ajouter différentes scènes des nouveaux opus au sein des possibilités du récit. Ainsi, le 9 novembre 2015, quelques jours avant la sortie de Star Wars : Le Réveil de la Force, et en plus de variantes des films préexistants (Boba Fett au décollage, Chewbacca dans le Faucon Millenium sur Coruscant, le Gungan se prenant le pare-brise puis le robot peintre en colère sur Naboo), sont ajoutés la fuite de Jakku lors du premier arrêt durant le voyage et le message holographique de BB-8. Ces deux scènes se passant bien après le sixième épisode, la chronologie voulue au départ pour Star Tours: The Adventures Continue est donc brisée. Cela se confirmera avec l’apparition, le 17 novembre 2017 de la scène située sur Crait et la présence holographique des nouveaux personnages que sont Poe Dameron et Maz Kanata. Même constat lors du rajout de la scène sur Kef Bir, le 20 décembre 2019.

Lorsque l’attraction arrive à Disneyland Paris en mars 2017, sous le nom francisé Star Tours : L’Aventure Continue, les ajouts de 2015 liés à Star Wars : Le Réveil de la Force sont déjà inclus dans la liste des possibilités. Les visiteurs peuvent ainsi connaître jusqu’à 96 voyages différents, soit 420 expériences distinctes en tenant compte de chaque petite variation sur certaines planètes. Mais avant de partir dans ces nombreuses contrées lointaines, les visiteurs de l'attraction devront irrémédiablement se placer dans la file d'attente, identique dans son parcours à l'attraction Star Tours, mais bourrée de nouveaux clins d'œil et encore plus riche que la précédente. Dès l'extérieur, une grande entrée élancée vers le ciel reprenant la forme du logo de la compagnie est créée et prend place là où un X-Wing en plein vol occupait auparavant l'espace. La nouvelle file d'attente extérieure propose d'ailleurs une représentation intéressante du combat opposant les forces du bien et du mal grâce à son horticulture. Les allées sont parsemées de deux types d'arbres, des bouleaux, qui représentent les Stormtroopers, et les cyprès, rappelant la forme d'un sabre laser, les Jedi et la Force.

Entièrement mise aux couleurs orangées et métalliques de la nouvelle version de l'attraction, la file d'attente se voit dotée de nombreux écrans destinés à faire la présentation des moultes destinations de la compagnie et notamment des conditions climatiques locales. Ceux-ci offrent d'ailleurs une parfaite vue sur l'extérieure de la station spatiale dans laquelle les futurs voyageurs se trouvent, l'astroport THX1138. Référence directe au premier film de George Lucas, THX 1138, ces vues de l'astroport, par la qualité des images de synthèse, ont toutefois du mal à donner l'illusion aux visiteurs qu'ils se trouvent au cœur d'un vaisseau spatial. Pour marquer la cassure entre Discoveryland et l'astroport, les tunnels d'entrée dans le bâtiment de l'attraction s'inspirent de celui dans lequel la Princesse Leia confie les plans de l'Étoile de la Mort à R2-D2 au début de Star Wars : Un Nouvel Espoir. Mais la plus grande transformation dans la file d'attente se trouve dans la salle de contrôle des bagages, dernière étape avant l'arrivée des visiteurs devant les portes d'embarquement des différents vaisseaux. Dans cette zone, les droïdes G2-4T et G2-9T assurent le service non sans quelques déboires. Tout comme leurs homologues de l'attraction Star Tours, ces deux droïdes semblent pris d'une certaine nonchalance envers le public et perdent beaucoup plus de temps à rêvasser et discuter avec les passants qu'à exercer leurs missions premières. Un temps chargé du contrôle des droïdes, G2-4T se voit assigner au contrôle des billets, des visas et des vérifications des mesures de sécurité. G2-9T, acquis par la compagnie dans une vente d'occasions au kilo, n'hésite pas à engager la conversation avec les visiteurs tandis qu'il continue à scanner les nombreux bagages défilant derrière lui. Une scène qui permet aux créateurs de l'attraction de s'offrir de malicieux plaisirs en remplissant ces bagages de nombreuses références à l'histoire des Parcs Disney et aux personnages de la compagnie. Parmi eux, se retrouvent scannés des bagages contenant notamment un costume de l'un des membres de la famille Parr plus connus sous le terme des Indestructibles, des gants de Mickey, la lampe du Génie d’Aladdin, le Major Domo et Minor Domo de Captain EO, Buzz l'Éclair accompagné de trois Petits Hommes Verts et de la balle de Luxo Jr., WALL•E, la panoplie de Mickey apprenti sorcier, le chapeau du Chapelier Fou, une peluche de Stitch, Madame Leota de l'attraction Phantom Manor, l'abeille du cartoon Pixar Les Aventures d'André et Wally B., ou encore un chapeau de Dingo, que le droïde confond avec Jar Jar Binks.

Au rang des clins d’œil, le numéro de vol « ST-1401 » fait référence aux bureaux de Walt Disney Engineering à Glendale en Californie tandis que, dans un autre registre, le célèbre futur capitaine Rex fait une apparition dans la file d'attente. La légende raconte que Star Tours fit développer une série de droïdes RX par Industrial Automaton et Reubens Robotic Systems afin d'allier les compétences d'un astro-mécano et d'un droïde de protocole. Toutefois le caractère aléatoire de ces droïdes à la personnalité propre les rendit inadaptés aux vols spatiaux pour un temps expliquant la présence du pilote dans sa caisse. Tout juste derrière lui se trouve par ailleurs ROX-N. Créée à l’origine pour Disneyland Paris, elle trônait de 1992 à 2016 à la sortie de Star Tours, dans l'Astroport où lors de sa grande époque, ROX-N pouvait ainsi interagir avec les visiteurs dans ce temple rempli de curiosités qui tomba en décrépitude au milieu des années 2000. Une dernière référence ne pouvait être oubliée : lorsque les visiteurs ont embarqué dans le nouveau StarSpeeder, l’un d’eux est photographié et introduit comme l’espion rebelle. Or quand un méchant (Dark Vador, un droïde sonde ou Kylo Ren) cherche le ou la rebelle, une série de visages est diffusée très rapidement avant de l’afficher. En y regardant de plus près, certains reconnaîtront au passage George Lucas, le créateur de la saga Star Wars, et John Lasseter, qui a proposé d’introduire la séquence de Kashyyyk dans l’attraction. Autre coquetterie, à la fin des séquences se passant sur Crait ou Exegol, le Starspeeder 1000 peut se poser sur une planète nommée Batuu. Une planète qui n’est jamais mentionnée dans les films. Les Imagineers Disney font ici référence à la planète choisie pour représenter physiquement le monde de Star Wars dans les zones Star Wars: Galaxy’s Edge qui ouvrent leurs portes en 2019 au Disneyland Park de Disneyland Resort et au Parc Disney's Hollywood Studios de Walt Disney World Resort.

Sur le plan sonore, Star Tours : L’Aventure Continue voit quasiment tous ses textes uniquement exprimés en français ! Que cela soit les différents droïdes dans la file d’attente ou les personnages durant l’aventure, ils parlent tous français. Il n’y a que le droïde Aly San San qui donne les consignes de sécurités à la porte d’embarquement, traduites en partie en anglais. Afin d’accompagner le visiteur, John Williams, compositeur mythique de la saga, propose de reprendre les thèmes des films et des chutes qui ne furent pas utilisées pour créer la musique de l’expérience à bord. Michael Giacchino, qui compose notamment la musique de Rogue One : A Star Wars Story, a quant à lui, complété la musique pour la file d’attente.
La technique proposée par Star Tours : L’Aventure Continue reste à peu de choses près la même qu’utilisée lors de sa version initiale. Si le simulateur use de quelques effets supplémentaires, ce sont l’ajout des lunettes 3D et le principe de trajets composés aléatoirement qui illustrent la réelle évolution de l’attraction.

Profitant du développement cinématographique de la franchise Star Wars, les Imagineers Disney mettent à jour Star Tours : L'Aventure Continue en parallèle des épisodes VII à IX au cinéma. Si les versions américaines connaissent une première mise à jour en 2015 avec l’ajout de la scène de Jakku provenant du septième épisode, pour Disneyland Paris, cette mise à jour de l’attraction n’est pas nécessaire, puisque l’attraction ouvre ses portes en 2017 avec cette scène incluse. La première mise à jour à avoir lieu à Paris est celle incluant l’ajout d'une séquence inspirée du huitième épisode, Star Wars : Les Derniers Jedi, le 22 novembre 2017. La planète Crait, son combat final entre la Résistance et le Troisième Ordre et son atterrissage sur Batuu s’offrent aux visiteurs du Parc européen. Cet ajout marque aussi un changement majeur dans les possibilités de voyage proposés. Ainsi, après quelques mois durant lesquels seul les voyages vers Jakku, Crait et Batuu sont proposés, l'attraction repasse en mode de destinations aléatoires en prenant soit de dissocier les scènes inspirées des septième et huitième épisodes de celles rappelant les deux premières trilogies. Désormais, il existe 54 voyages (mais 252 expériences) se situant entre les troisième et quatrième épisodes de la saga, et 6 voyages pour les films dont l'action s'intègre au sein de la nouvelle trilogie. Par conséquent, en novembre 2017, l'attraction propose au total 60 possibilités de voyages différents et 258 expériences uniques en tenant compte des légères variantes sur certaines planètes. Le 20 décembre 2019, le jour de la sortie américaine de Star Wars : L'Ascension de Skywalker, un nouveau voyage unique est proposé et survole la lune Kef Bir puis la planète Exegol. En dehors du décollage qui peut toujours être l'une des deux versions précédemment associés au vol menant à Jakku, Crait et Batuu, tout le reste du voyage reste identique, le message entre les deux nouvelles destinations étant toujours donné par Lando Calrissian. Par conséquent, à partir de cette date et jusqu'à la fermeture du 14 mars 2020 (suite à la pandémie de COVID-19), l'attraction ne propose plus que 2 possibilités différentes au total et cela dans le souci de s'assurer que chaque visiteur puisse profiter du nouveau voyage en synergie avec la sortie du neuvième film de la saga Skywalker. À sa réouverture, le 15 juillet 2020, l'attraction est à nouveau en mode aléatoire, avec 118 possibilités de voyages différents et 348 expériences uniques. Petite nouveauté, le voyage sur Jakku offre dorénavant deux possibilités de messagers du Faucon Millenium apparaissant sur l'écran de droite, Rey ayant désormais rejoint Finn.

Comme le second souffle que la saga Star Wars a pris lors du rachat de Lucasfilm Ltd., Star Tours : L’Aventure Continue offre une expérience unique et rafraîchissante à chaque passage. Attraction mythique des Parcs Disney, ce lifting technologique de Star Tours reste un bien joli cadeau d’anniversaire pour les 25 ans du Resort et une prouesse technique époustouflante réservant aux visiteurs la surprise de vivre des épopées Star Wars sans cesse remises au goût du jour, au fur et à mesure de l’exploitation intensive de la franchise galactique au cinéma.

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