Garden State
L'affiche du film
Titre original :
Garden State
Production :
Camelot Pictures
Jersey Films
Double Features Films
Date de sortie USA :
Le 28 juillet 2004
Distribution :
Fox Searchlight Pictures
Miramax Films
Genre :
Comédie dramatique
Réalisation :
Zach Braff
Musique :
Chad Fischer
Durée :
102 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

Acteur précaire âgé d’une vingtaine d’années, Andrew Largeman rentre dans le New Jersey de son enfance pour assister aux obsèques de sa mère. Ses retrouvailles avec son père et ses amis d’enfance le poussent à faire un bilan mélancolique de sa jeune existence. Sa rencontre avec Sam, une jeune femme excentrique et attachante, va alors le bouleverser...

La critique

rédigée par
Publiée le 15 avril 2019

Le cinéma prend parfois une forme très proche de celle des arts classiques que sont la littérature ou la peinture. L’écrivain intègre en effet des expériences très personnelles dans son autobiographie ou dans ses romans quand le peintre peut, à la manière de Van Gogh, en révéler beaucoup sur lui-même dans un autoportrait. Garden State traduit au sein du septième art la définition même d’une œuvre personnelle, Zach Braff y livrant ici, avec son premier film, toute son âme et son talent.

Zach Braff naît le 6 avril 1975 à South Orange, ville pavillonnaire typique de l’État du New Jersey. Atteint de troubles obsessionnels compulsifs durant son enfance, il rêve très jeune de devenir cinéaste. Il fréquente à l’adolescence le Manoir Stagedoor, un camp d’été réputé et exigeant de l’État de New York dédié aux arts de la scène, où il remporte une récompense en tant qu’acteur. Plus tard, il obtient presque naturellement un diplôme de cinéma à la Northwestern University.
Décrochant quelques rôles à la télévision, au cinéma ou sur les planches dans les années 1990, il est révélé en 2001 par la série de ABC Studios, Scrubs : Toubib Or Not Toubib !, dans laquelle il incarne le jeune médecin John Dorian, dit J.D.. Véritable réussite, cette comédie démontre toute la fantaisie dont est capable Braff. Son personnage est notamment sujet à de nombreux rêves éveillés dans lesquels l’imagination ne connaît pas de limites. La série permet également à l’acteur de passer derrière la caméra pour sept épisodes entre 2004 et 2009. Attiré depuis toujours par la réalisation, il aura au préalable été à l’origine de Garden State en 2004.

Sa popularité d’alors le conduit à doubler le personnage titre dans Chicken Little (2005) des Walt Disney Animation Studios. Il reprend d’ailleurs ce rôle dans les adaptations vidéoludiques de l’opus et dans Kingdom Hearts II. Toujours chez Disney, il assure le doublage des personnages de Finley et de Frank dans Le Monde Fantastique d’Oz (2013). Son deuxième film, Le Rôle de Ma Vie (2014), reprend la recette de Garden State en offrant cette fois l’histoire d’un acteur de 35 ans qui en apprend sur lui-même en tentant d’enseigner auprès de ses enfants scolarisés à domicile. Braquage à l'Ancienne marque en 2017 une véritable différence pour la troisième réalisation de Zach Braff. Ce dernier se contente ici de rester derrière la caméra et filme les acteurs chevronnés Michael Caine, Alan Arkin et Morgan Freeman dans une comédie sympathique. En 2018, le grand retour de Braff en tant qu’acteur à la télévision dans Alex, Inc. est malheureusement rapidement avorté, la série ABC Studios étant annulée après seulement dix épisodes. N’apparaissant que trop rarement depuis l’arrêt en 2010 de Scrubs : Toubib Or Not Toubib ! dont le succès reste inégalé dans sa carrière, Zach Braff poursuit une vie d’artiste qui le voit écrire, réaliser et jouer dans des épisodes de séries, téléfilms et films de cinéma ou au théâtre.

Garden State raconte jusque dans son titre l’histoire de Zach Braff, qui joue ici Andrew Largeman. Il s’agit en effet du surnom de son État natal du New Jersey. L’acteur imagine son scénario à la fac de cinéma pendant deux ans et y rédige le script qui servira pour le film pendant une période de quatre mois. 80 % des éléments de l’opus sont ainsi inspirés d’événements réels, qu’ils aient été vécus par Braff ou par certains de ses amis ou connaissances du New Jersey. L’aspirant réalisateur essuie ensuite de nombreux refus lorsqu’il propose son projet à Hollywood, où les décideurs lui reprochent notamment son scénario inhabituel qui ne respecte pas le schéma traditionnel en trois actes. Gary Gilbert, un financier étranger au monde du cinéma, investit finalement 2,75 millions de dollars après avoir lu et apprécié le script. Alors que l’opus est initialement pensé pour être tourné avec 6 millions, les producteurs Pamela Abdy et Bill Brown parviennent à ramener son budget dans cette limite.
Le tournage se déroule ainsi durant 25 jours au cœur du New Jersey, jouant avec les contraintes de budget en dégageant une parfaite impression d'authenticité. Plus qu’un simple décorum, le cadre pavillonnaire caractéristique de cet État-jardin est en effet central dans le scénario du film. L’ambiance qui s’en dégage est due à une photographie réussie et des décors soignés qui permettent de créer un univers distinct dans chaque maison visitée, en disant long sur les personnages qui les habitent.

Garden State narre donc le retour d’Andrew Largeman chez ses parents, dans sa ville d’enfance, afin d’assister aux obsèques de sa mère. Loin de la ville tentaculaire de Los Angeles où il tente de vivre en tant qu’acteur à côté d’un emploi alimentaire de serveur dans un restaurant vietnamien, cette banlieue typiquement américaine semble évoluer selon une linéarité particulière. Largeman y retrouve des connaissances d’enfance qui n’ont jamais quitté les lieux. Vivant chacun des destins différents, ils sont pourtant tous attachés à ces rues sans histoire au sein desquelles survivent pourtant les souvenirs anodins de l’adolescence. Rivalisant d’imagination pour tromper l’ennui, ils n’y restent que parce qu’ils n’ont pas d’autre endroit où aller. 
La recherche d’une maison, d’un cocon de sécurité et de bien-être, est primordiale dans le cheminement de Largeman. Alors qu’il est vite établi que son environnement familial ne peut constituer ce lieu pour lui lors de son retour chez ses parents, il est également observé qu’il n’a pu se construire une telle place ailleurs. Le personnage de Braff exprime alors un sentiment de familiarité avec l’environnement qui l’entoure, tout en s’y sentant étranger. Pour ses amis, le départ du domicile familial après l’adolescence conduirait à quitter un espace que les jeunes individus ont appris à s’approprier durant des années pour peupler un nouvel habitat vide et menaçant. Il est ainsi plus aisé de prolonger une situation confortable et bien connue en restant dans un cadre plus contraint mais au sein duquel l’environnement semble davantage contrôlé.

Garden State met également en exergue les questionnements auxquels sont sujets les jeunes adultes, en apparence paumés, qui cherchent à savoir comment vivre leur vie. L’existence des adolescents américains est, selon Braff, orientée vers l’âge de 21 ans auquel il leur est donné le droit de boire de l’alcool. Ceux-ci ne pensent pas à l'avenir et arrivent sans s’en rendre compte à l’âge de 24 ou 25 ans, sans avoir réfléchi au chemin qu’ils souhaitent poursuivre. Ils observent alors certaines personnes de leur âge suivre le modèle établi (un métier, un logement, une vie de famille) et constatent le décalage entre leur vie et cet idéal.
L’absence de perspective perçue par les amis d’enfance de Largeman crée une inertie qui engendre chez eux une réelle absence d’ambition pour leur avenir. Ils se contentent d’emplois alimentaires qui leur permettent tant d’occuper leurs journées et de rompre l’ennui que de s’offrir les instruments de leur évasion que sont l’alcool et les stupéfiants. Certains développent alors des projets farfelus pour faire un jour fortune, bien que Braff montre avec malice que l’argent, s’il apporte des distractions, ne permet pas de combler une vie.

Pour Andrew Largeman, l’enjeu est de donner un sens à sa vie et de savoir s’accepter tel qu’il est. Accompagné depuis l’enfance par un traitement qui annihile ses émotions avant qu’elles ne puissent s’exprimer, il les redécouvre avec l’aide de Sam. Garden State insiste alors sur la nécessité d’apprendre à accepter les événements malheureux de l'existence pour vivre réellement. Plutôt que d’être perméable à toute émotion, il est en effet indispensable de connaître des sentiments négatifs pour pouvoir apprécier pleinement les moments de joie et connaître le bonheur. L’opus montre notamment le douloureux parcours du deuil, qu’il concerne la mort d’une mère ou celle d’un simple animal de compagnie. Braff part donc d’un postulat plutôt déprimant pour construire une histoire résolument tournée vers l’optimisme et la possibilité pour chacun de trouver le bonheur. Il rejette ainsi tout fatalisme et démontre qu’il est indispensable de ne jamais abandonner. Si cette thématique est récurrente dans les films américains et prégnante dans la culture du pays, elle est le plus souvent associée à une réussite matérielle ou professionnelle. Ici, elle concerne exclusivement la découverte d’un bien-être nouveau et du partage d’émotions, toute autre préoccupation semblant superflue. Largeman vit dans Garden State un récit initiatique proche du conte en poursuivant une quête qui trouve son sens au gré du film. Il croise sur son chemin des individus appartenant au genre, de la jeune femme à l’innocence de princesse au chevalier décalé. Survivant malgré lui au début de l’opus, il finit animé par une irrésistible volonté de vivre.

Zach Braff incarne à merveille son personnage et fait transparaître la psychologie complexe de Largeman et son évolution. Il suscite l’empathie sans provoquer la pitié et démontre sa capacité à jouer dans un registre dramatique malgré les nombreux instants de comédie de l’opus. Dans Garden State, il porte pour la première fois la double casquette d’acteur-réalisateur. Stressé pendant le tournage au point de boire de nombreuses infusions de camomille pour se calmer, l’acteur remplit pourtant sa nouvelle mission avec brio. Présent dans chacune des scènes, Braff apprend à diriger de l’intérieur et découvre les avantages de cette dualité. Il explique en effet avoir dirigé ses acteurs vers le résultat attendu en ayant adapté sa propre façon de jouer à ce qu’il voulait obtenir des autres. Derrière la caméra, sa mise en scène est pudique et prend de la hauteur, se matérialisant littéralement par des plans larges. Tantôt intimistes ou tantôt ironiques, les vues de Braff font preuve de la palette large de ce réalisateur pourtant débutant et participent au ton qu’il souhaite insuffler à chaque scène, de l’émotion à l’humour. Très fin, ce dernier témoigne de la grande fantaisie de Zach Braff avec des situations caustiques, des dialogues bien sentis et une part d'irréel. Son style est également marqué par la grande douceur et la subtilité avec lesquelles il filme la romance. Naissant dans les yeux des personnages, elle est captée avec pudeur par la caméra. Le réalisateur instaure en quelque sorte un jeu avec le public, similaire à la relation de séduction empreinte de timidité et de maladresse qu’il présente entre ses deux protagonistes introvertis. Cette mise en scène contribue au sentiment d’identification des spectateurs tant ces séquences sont parlantes et peuvent évoquer des moments vécus.

Garden State doit également sa réussite aux acteurs qui entourent Zach Braff et l’accompagnent dans cette aventure si personnelle. Le cinéaste a dès le départ une idée précise des comédiens qu’il souhaite voir jouer dans son film. Il précise aux responsables du casting les acteurs qu’il a en tête, afin d’obtenir des profils qui s’en rapprochent. Fait rare dans le milieu du septième art, les producteurs parviennent finalement à attirer l’ensemble des premiers choix de Braff, qui ne prendra conscience de sa chance que bien plus tard.

Natalie Portman incarne Sam, la jeune femme excentrique et attachante qui arrive à point nommé dans la vie d’Andrew Largeman. Née le 9 juin 1981 à Jérusalem, l’actrice israélo-américaine est révélée à l’âge de treize ans dans Léon (1994) de Luc Besson. Après avoir enchaîné plusieurs rôles mineurs au cinéma et le rôle titre d’une adaptation théâtrale du (Le) Journal d’Anne Frank, elle est révélée au plus grand nombre en incarnant Padmé Amidala dans la prélogie de la saga Star Wars. Elle n’hésite pas à changer d’apparence physique dans la dystopie V pour Vendetta (2005) ou à jouer le rôle exigeant d’une danseuse de ballet dans le film Fox Searchlight Pictures Black Swan (2010) pour lequel elle remporte l’Oscar de la Meilleure Actrice. Portman rejoint ensuite l’Univers Cinématographique Marvel en incarnant Jane Foster, qui vit une romance avec le super-héros divin d’Asgard dans Thor (2011) et Thor : Le Monde des Ténèbres (2013). Elle fait également preuve de son extraordinaire habileté pour composer un rôle en jouant parfaitement une Jacqueline Kennedy endeuillée dans Jackie (2016). Attirée par la complexité du personnage de Sam, Natalie Portman accepte de jouer dans Garden State et de partager, malgré son statut de star, sa caravane de tournage avec Zach Braff.
Paradoxalement mythomane et sincère à la fois, Sam est troublante dès son apparition dans l’opus. Jeune femme-enfant, elle fait preuve, parfois malgré elle, d’une sagesse dans ses propos qui n’égale que son excentricité et sa capacité à agir de manière décalée. Tantôt amusante, tantôt émouvante, elle se révèle dans des scènes où elle dévoile son intimité avec une pudeur maladroite qui laisse entrevoir ses blessures et sa farouche volonté de vivre en les acceptant. Si elle est la raison pour laquelle Andrew évolue au cours du film, elle mûrit également entre sa rencontre avec Largeman et la dernière scène. Véritable rayon de soleil dans un film où la pluie revêt une valeur symbolique, Sam touche le spectateur par sa vulnérabilité et sa capacité à illuminer ceux qui l’entourent.

Peter Sarsgaard (Boys Don’t Cry, Jackie) est Mark, ami d’enfance de Largeman devenu fossoyeur dans le cimetière de la ville. L’acteur est parfait dans le rôle de ce jeune qui cache sa déshérence par une certaine désinvolture. Alors que sa relation avec sa mère amuse, il est également au cœur d’une scène surréaliste avec une collection de cartes pour le moins singulières et typiquement américaines. Particulièrement profond pour un personnage secondaire, il évolue au cours du film et joue un rôle capital dans le dernier acte.
Le mythique acteur Ian Holm, ayant notamment joué dans Alien, le Huitième Passager (1979) et ayant prêté sa voix à Skinner dans Ratatouille (2007), incarne ici le père d’Andrew Largeman. La relation du personnage avec son fils est complexe et se révèle dans quelques échanges très réussis auxquels contribue magnifiquement l’acteur britannique.
À noter également l’apparition chevaleresque et loufoque de Jim Parsons qui, trois ans avant d'interpréter pour la première fois le rôle de Sheldon Cooper dans The Big Bang Theory, fait déjà preuve d'une grande maîtrise du klingon.

S’il a pu choisir l’ensemble de ses acteurs, Zach Braff a également tenu à disposer d’une bande originale très personnelle pour Garden State. Le cinéaste sélectionne en effet une compilation des morceaux qui ont impacté sa vie au moment de l’écriture du scénario et en envoie une copie à ses acteurs afin qu'ils s'imprègnent de l’atmosphère de son film avant le tournage. Composée de chansons de groupes connus comme Coldplay ou Simon & Garfunkel, la sélection de Braff met également en lumière des artistes pop-rock indépendants tels que le groupe The Shins ou Colin Hay, auteur de l’émouvante I Just Don't Think I'll Ever Get Over You.
Au regard de la renommée de certains artistes, de nombreuses personnes ont expliqué à Braff qu’il ne pourrait pas obtenir les droits de l’ensemble des morceaux sélectionnés. Il envoie toutefois une copie de l’ensemble de la compilation avec chacune de ses demandes d’utilisation afin d’illustrer la cohérence de son projet. Cette idée est récompensée puisqu’il obtient l’intégralité des chansons initialement sélectionnées. L’acteur y voit d’ailleurs une illustration de l’un des messages portés par le film, visant à ne jamais abandonner face aux obstacles et à ce qui semble impossible. Particulièrement populaire, l’album est certifié disque de platine en se vendant à 1,3 millions d’exemplaires et est récompensé du Grammy Awards du Meilleur Album de Compilation pour un Long-métrage.

Garden State est projeté le 16 janvier 2004 lors du Festival du film indépendant de Sundance où il convainc les spectateurs et les professionnels de l’industrie cinématographique. Fox Searchlight Pictures et Miramax, alors filiale de The Walt Disney Company, s’associent en effet de manière inédite pour en acquérir ensemble pour 5 millions de dollars les droits de distribution internationale. Des projections organisées par la suite dans de nombreux festivals et lors de séances suivies d’interventions de Zach Braff créent un bouche-à-oreille positif. Il obtient ainsi un grand succès public à partir de sa sortie limitée le 28 juillet 2004 et génère une recette de près de 36 millions de dollars dans le monde dont 27 millions en Amérique du Nord. Les critiques applaudissent également le long-métrage et louent les débuts de son réalisateur pour le charme qui s’en dégage. Garden State est à ce titre reconnu comme l’un des opus ayant permis de démocratiser le film pop indépendant à Hollywood.

Au-delà de sa réception par le public et la critique au moment de sa sortie, Garden State laisse un important héritage pour une génération entière qui le visionne pour la première fois entre l’adolescence et le jeune âge adulte. Film générationnel par excellence, il a su toucher une corde sensible chez des jeunes gens qui, sans forcément s’identifier à l’ensemble de ses personnages particulièrement troublés, se sont reconnus dans certains questionnements propres à cet âge et au saut dans l’inconnu qu’il représente. Zach Braff explique lui-même que son premier film est bien plus qu’une œuvre anciennement réalisée et qu’il l’accompagne toujours, des années plus tard, dans sa vie quotidienne. Son impact est si fort que lorsque le cinéaste sollicite un financement collaboratif sur la plateforme Kickstarter pour un film hérité de l’esprit de Garden State, il atteint son objectif de 2 millions de dollars en seulement trois jours. Malgré ses nombreuses qualités et une réalisation tout aussi personnelle, Le Rôle de Ma Vie (2014) n’atteint pourtant pas le succès du premier long-métrage qui reste exceptionnel à bien des égards.

Garden State est le chef d’œuvre de son auteur, réalisateur et acteur principal, Zach Braff. Récit initiatique véritablement original sur la recherche d’un sens à donner à son existence, il est mis en scène avec une subtilité qui en magnifie la portée. Poétique et bouleversant, il narre l’évolution de personnages complexes et attachants dont le destin importe réellement pour le spectateur qui se laisse volontiers transporter dans cette banlieue anonyme du New Jersey.

Véritable bijou serti du génie de Zach Braff, Garden State est un film générationnel qui marque profondément.

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