Star Wars
L'Empire des Rêves

Star Wars : L'Empire des Rêves
L'affiche
Titre original :
Empire of Dreams: The Story of the Star Wars Trilogy
Production :
Lucasfilm Ltd.
Foxstar Productions
Prometheus Entertainment
Date de sortie USA :
Le 21 septembre 2004
Genre :
Documentaire
Réalisation :
Kevin Burns
Edith Becker
Musique :
John Williams
Durée :
151 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

Cinéastes, acteurs, professionnels et témoins de l’époque racontent la conception de la mythique trilogie originale Star Wars.

La critique

rédigée par
Publiée le 22 avril 2020

Tout fan de la saga Star Wars a toujours rêvé de voir les ficelles se cachant derrière la mythique trilogie originale. Star Wars : L’Empire des Rêves révèle en deux heures et demi les histoires de la conception de ces trois films, appuyées par les témoignages des cinéastes, acteurs, professionnels et témoins privilégiés qui en ont été au cœur. Documentaire passionnant, il permet de saisir le génie de George Lucas et le talent de celles et ceux qui l’ont entouré. Indispensable !

Le 25 mai 1977, un OVNI débarque dans moins d’une quarantaine de salles de cinéma américaines. Star Wars (La Guerre des Étoiles en version française), plus tard renommé Star Wars : Un Nouvel Espoir, emporte pourtant vite une adhésion totale dans le contexte d’une Amérique déprimée qui accueille à bras ouverts ce retour aux histoires reprenant les grands mythes. Succès retentissant au cinéma - il dépasse en six mois Les Dents de la Mer en tant que film ayant engendré la recette la plus importante au box-office nord-américain ! -, le long-métrage engendre un phénomène culturel qui dépasse de loin le grand écran et bouleverse Hollywood. Les produits dérivés s’arrachent comme des petits pains, parfois avant même qu’ils ne soient sortis de production, tandis que la citation “Que la Force soit avec toi” devient un signe de ralliement de ceux qui ont vécu l’expérience au cinéma.
Des suites sont ainsi rapidement mises en chantier. Star Wars : L’Empire Contre-Attaque sort en 1980 et dépasse toutes les espérances, tant du point de vue de la qualité du film que du succès commercial, fait rare pour une suite à l’époque. Star Wars : Le Retour du Jedi conclut la trilogie avec brio en 1983. Après une longue pause qui voit l’univers apparaître dans des téléfilms et séries animées puis dans des romans et comics formant un Univers Étendu, Lucas décide de relancer la saga après avoir constaté les progrès effectués dans le domaine des effets spéciaux en images de synthèse (et particulièrement ceux de Jurassic Park en 1993). Il ressort ainsi en 1997 sa trilogie au cinéma dans une Édition Spéciale agrémentée de nouveaux effets spéciaux numériques et de nouvelles scènes, avant de sortir de 1999 à 2005 une trilogie préquelle racontant l’émergence de Dark Vador.

Alors qu’en 2004, les deux premiers opus de la prélogie, Star Wars : La Menace Fantôme (1999) et Star Wars : L’Attaque des Clones (2002), sont déjà sortis, les fans de la saga intergalactique rongent leur frein en attendant l’avènement de Dark Vador dans Star Wars : La Revanche des Sith, prévu pour 2005. Afin de raccrocher les wagons, il est tentant de revoir une énième fois les films de la trilogie originale. Mais jusqu’en septembre 2004, ceux-ci ne peuvent être vus que sur des supports vidéo obsolètes quand le DVD a pourtant déjà trouvé sa place dans les foyers grâce à ses qualités d’image et de son incomparables. Alors que certains ont conservé leurs LaserDiscs, d’autres visionnent donc des VHS aux bandes usées, soit de la version initiale des films, soit de l’Édition Spéciale. La sortie le 21 septembre 2004 d’un coffret DVD de la trilogie originale constitue ainsi un véritable événement chez les fans. Outre des films parfaitement restaurés, une galette est dédiée à une riche sélection de bonus parmi lesquels trône le documentaire Star Wars : L’Empire des Rêves.
Celui-ci a en réalité déjà fait l’objet d’une diffusion à la télévision américaine le 12 septembre 2004 sur le réseau A&E dans une version raccourcie à 90 minutes. Une version courte et doublée se voit également diffusée par la suite à plusieurs reprises à la télévision française, sur les chaînes du Groupe M6 puis celles du Groupe TF1, en marge des rediffusions de la saga. Mais Star Wars : L’Empire des Rêves connaît une nouvelle exposition auprès du grand public lorsque The Walt Disney Company, qui a entre-temps racheté Lucasfilm Ltd., lance son service de vidéo à la demande. Le documentaire figure en effet au catalogue de Disney+ dès son lancement le 12 novembre 2019 aux États-Unis et le 7 avril 2020 en France. Une belle occasion de le voir ou revoir !

Produit par Prometheus Entertainment et 20th Century Fox Television en association avec Lucasfilm Ltd., Star Wars : L’Empire des Rêves est réalisé par Kevin Burns et Edith Baker, tous les deux habitués des documentaires. Le premier est notamment connu pour un certain nombre de films et de making-of liés au patrimoine de 20th Century Studios : Behind the Planet of the Apes (1998), Twentieth Century Fox: The Blockbuster Years (2000) ou Cleopatra: The Film That Changed Hollywood (2001). Il revient à la saga de Lucas avec Star Wars: Star Warriors (2007) sur les fans de la franchise et Star Wars : Les Origines d’une Saga (2007). Il s’intéresse également à l’aventurier au fedora et au fouet dans Indiana Jones and the Ultimate Quest (2008).
La narration est quant à elle assurée en version originale par Robert Clotworthy, voix récurrente des documentaires de The History Channel. Il assure des rôles mineurs et des voix entendues dans de nombreux longs-métrages, dont le doublage d’un Hun dans Mulan (1998), celui des gardes dans Kuzco, l'Empereur Mégalo (2000) et celui de la voiture de Nick Fury dans Captain America : Le Soldat de l’Hiver (2014). Sa voix, particulièrement vivante et accrocheuse, contribue au rythme soutenu et efficace du documentaire en le ponctuant avec des intonations dynamiques.

Star Wars : L’Empire des Rêves prend l’excellente initiative de contextualiser la création de la trilogie. Il commence en effet par présenter une Amérique déprimée et en pleine désillusion, sortant tout juste de la désastreuse guerre du Vietnam dans laquelle elle s’est enlisée et encore marquée par le scandale du Watergate. Les chocs pétroliers et l’inflation économique mettent définitivement fin au rêve qui s’était installé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le cinéma reflète l’état d’esprit de son époque, avec une majorité de films catastrophes et la présence en surnombre d’anti-héros. La science-fiction se fait rare ou pessimiste, mettant en avant une technologie néfaste.
Star Wars devient alors une rupture salvatrice avec ce marasme, en revenant à l’essence des histoires mythiques. George Lucas est en effet inspiré des travaux du professeur et écrivain Joseph Campbell qui a théorisé le monomythe. Selon lui, les histoires légendaires et mythes en provenance de l’ensemble des cultures revêtent des schémas narratifs similaires qui évoquent des sentiments universels chez l’être humain. Le documentaire montre donc comment le cinéaste a imaginé un affrontement manichéen dans un univers intergalactique marqué par une énergie mystique, également inspiré des serials pulp de son enfance que sont Flash Gordon et Buck Rodgers.

En narrant la genèse de la création de la trilogie originale de la saga intergalactique, Star Wars : L’Empire des Rêves raconte évidemment avant tout l’histoire de son créateur, George Lucas. Né le 14 mai 1944 à Modesto en Californie et diplômé en 1967 de l’école de cinéma de l’University of Southern California, il fait partie d’une nouvelle génération de cinéastes parmi laquelle figurent également ses amis Steven Spielberg et Francis Ford Coppola. Après avoir fondé avec ce dernier American Zoetrope en 1969 et avoir réalisé en 1971 le très personnel THX 1138, il crée la même année sa propre société de production, Lucasfilm Ltd..
Le documentaire démontre l’importance de la volonté d’indépendance de George Lucas dans l’ensemble de ses choix. Alors que le succès d’American Graffiti (1973) lui permet de gagner la confiance d’Alan Ladd Jr. et de faire produire Star Wars : Un Nouvel Espoir par 20th Century Fox, il négocie avec le studio les droits sur les suites qu’il a déjà en tête et sur l’essentiel des revenus liés aux produits dérivés. Grâce à cet accord lucratif, il est en mesure de produire lui-même Star Wars : L’Empire Contre-Attaque en réinvestissant les gains considérables dégagés par le premier film et en fait de même pour Star Wars : Le Retour du Jedi. Le documentaire montre également l’empire constitué par Lucas avec la création des filiales expertes Industrial Light & Magic pour les effets visuels, Skywalker Sound pour les effets sonores, LucasArts pour les jeux vidéo, la construction du Skywalker Ranch ou encore la fondation de ce qui deviendra Pixar. Il est ainsi en mesure de répondre intégralement à ses besoins sans dépendre des studios. Avec humour, Lucas finit donc par souligner lui-même un paradoxe : il est devenu ce qu’il cherchait à éviter !

Star Wars : L’Empire des Rêves a pour richesse de réunir un impressionnant casting d’intervenants. En plus de George Lucas qui revient largement sur la création de ses films, le documentaire donne la parole aux acteurs qui ont fait la légende de cette trilogie : outre le “big three” composé par Mark Hamill, Carrie Fisher et Harrison Ford figurent en effet Billy Dee Williams (Lando Calrissian), Peter Mayhew (Chewbacca), Anthony Daniels (C-3PO), Kenny Baker (R2-D2), Frank Oz (Yoda), Warwick Davis (l’Ewok Wicket) et James Earl Jones (la voix de Dark Vador).
Finalement, hormis Sir Alec Guiness, l’interprète d’Obi-Wan Kenobi disparu en 2000, seuls deux acteurs majeurs manquent à l’appel. David Prowse, acteur et body-builder britannique qui portait le costume du Seigneur Sith, entretient en effet des relations contrariées avec Lucasfilm Ltd., narrées dans le documentaire I Am Your Father (2015). Il n’a notamment pas digéré d’avoir été remplacé par Sebastian Shaw pour la révélation du visage d’Anakin Skywalker à la fin de Star Wars : Le Retour du Jedi. Enfin, c’est tout simplement l’interprète du grand méchant de la saga tout entière, de la prélogie à la postlogie, qui est absent ! Ian McDiarmid, qui joue le rôle de l'Empereur Palpatine, n’est il est vrai ni présent, ni mentionné, ce qui paraît étonnant alors qu’il est à l’époque investi dans le tournage de Star Wars : La Revanche des Sith. Regrettable, car sa présence aurait ajouté au prestige du documentaire.

Témoignent en revanche Irvin Kershner, réalisateur de l’Épisode V, Gary Kurtz, producteur renommé des Épisodes IV et V, Lawrence Kasdan, scénariste des Épisodes V et VI, Alan Ladd Jr., dirigeant de l’époque de 20th Century Fox ou John Williams, génial compositeur de la bande originale. De nombreux artistes et techniciens qui ont travaillé sur les films sont également de la partie, parmi lesquels Ralph McQuarrie (illustrateur conceptuel), Joe Johnston (directeur des effets visuels), Ben Burtt (concepteur sonore) et tant d’autres. Des journalistes permettent de situer le contexte de l’époque, tandis que Steven Spielberg lui-même livre son point de vue d’ami de George Lucas !
Les nombreux extraits d’interviews agrémentent ainsi le récit et apportent de multiples anecdotes du tournage ou de la conception des effets spéciaux et démontrent à quel point la créativité a régné sans limite sur la conception de ces chefs-d'œuvre. Ils contribuent également beaucoup à l’humour présent dans le documentaire, notamment par le biais de la regrettée Carrie Fisher, et ne versent pas pour autant dans le consensuel. L’honnêteté des propos apporte en effet un regard critique sur certains aspects, et notamment la direction d’acteur de George Lucas.

L’autre force de Star Wars : L’Empire des Rêves est de s’appuyer sur un important stock d’archives, dont certaines sont inédites. Des photos et des vidéos du tournage avec les acteurs ou de la conception des effets spéciaux permettent de rejoindre l’envers du décor et de saisir l’ambiance de l’époque. Le film propose également de longs extraits du casting, avec les acteurs finalement choisis et notamment Harrison Ford, recruté pour donner la réplique aux candidats avant de voir finalement le rôle de Han Solo lui être attribué. Sont également montrés les essais d’acteurs qui n’ont pas été retenus parmi lesquels Kurt Russell, chouchou des studios Disney dans les années 70 avec sa participation à des films tels qu’Un Singulier Directeur (1971) ou Charley et l’Ange (1973). Les images permettent de comprendre en quelques secondes en quoi les trois acteurs principaux incarnent naturellement leurs personnages respectifs, élément crucial de la réussite de Star Wars : Un Nouvel Espoir et de la trilogie dans son ensemble.
De nombreux documents sont également présentés à l’écran. Les dessins d’illustration préparatoires magnifiques de Ralph McQuarrie montrent une part de l’aspect créatif qui a donné à la saga son identité visuelle, tandis que les courriers archivés témoignent des contraintes administratives qu’a dû gérer George Lucas pour mener à bien son projet. Les coupures de presse de l’époque rendent par ailleurs compte des échos de la saga dans la société et de sa progression, d’un film obscur à deux des suites les plus attendues de l’histoire du cinéma.

Mais un tel succès n’est pas arrivé sans heurts tant la conception de la trilogie a été chaotique par moments. Les anecdotes du documentaire sont riches pour narrer ces difficultés et les solutions parfois artisanales trouvées pour y remédier. Les tournages en décors réels ont notamment été marqués par des conditions météorologiques inhospitalières. La Tunisie accueille le tournage de l’Épisode IV (comme elle le fera pour l’Épisode I) avec des chutes de pluie historiques suivies d’un soleil de plomb insupportable pour les acteurs costumés, tandis qu’une tempête de neige norvégienne marque les équipes de Star Wars : L’Empire Contre-Attaque. L’ambition de la production et les innovations vont de pair avec les difficultés techniques, de nombreux effets ne fonctionnant pas. La désinvolture des acteurs et des techniciens sur le premier long-métrage, peu impliqués dans un film en lequel ils ne croient pas ou peu, crée un décalage qui contribue au mal-être de George Lucas, déjà stressé et contraint de se battre contre un studio qui lui met des bâtons dans les roues. Le montage s’avère également être un calvaire tant la première version est un échec total. De nouveaux monteurs sont alors embauchés, dont la femme de l’époque du réalisateur, pour aboutir à la version finale.
En montrant ces difficultés et leur impact sur un George Lucas épuisé qui y laisse sa santé, Star Wars : L’Empire des Rêves expose les raisons pour lesquelles le créateur de la saga décide de laisser Irvin Kershner et Richard Marquand passer respectivement derrière la caméra pour Star Wars : L’Empire Contre-Attaque et Star Wars : Le Retour du Jedi. Le documentaire montre ainsi que la relation entretenue par l’artiste avec sa création est contrariée depuis le début. Elle se matérialise notamment par la suite par les critiques vives de certains fans (racontées en 2010 dans The People vs. George Lucas) et ses difficultés à apprécier les suites réalisées après la vente de son studio à The Walt Disney Company.

George Lucas n’a pourtant pas à rougir de son œuvre tant elle est riche ! Si imaginer Star Wars est déjà une réussite, il réalise en plus l’exploit de s’entourer des plus grands talents dans divers arts et techniques pour rendre réel cet univers créé de toutes pièces. Star Wars : L’Empire des Rêves rend hommage à ces artistes et techniciens sans qui la saga n’aurait pas été aussi évocatrice pour les spectateurs. De nombreux éléments sonores ou visuels paraissent aujourd’hui être une évidence et se rattachent à l’imaginaire de la saga, alors que rien de toute cela n’existait pourtant à l’origine. Le travail du concepteur sonore Ben Burtt sur la création de bruitages mythiques comme ceux des sabres-laser et la respiration de Dark Vador ou de voix de personnages comme celles de Chewbacca ou R2-D2, est impressionnant tant il semble être un assemblage dysharmonieux de bruits récupérés de-ci de-là avant d’aboutir à un rendu parfaitement naturel.
Il en va de même pour la légendaire musique de la saga, composée par John Williams, principalement connu à l’époque pour la bande originale des (Les) Dents de la Mer (1975) de Steven Spielberg. Le choix de George Lucas est de donner à son film une musique symphonique, dans la direction opposée des films de science-fiction des années 70 qui se remarquent davantage par l’utilisation de synthétiseurs. Le cinéaste veut alors se rapprocher du rendu de 2001, l’Odyssée de l’Espace (1968), en choisissant toutefois une musique totalement originale et non des compositions déjà célèbres. Le talent du compositeur américain fait le reste et la bande son de Star Wars entre dans la postérité. Les thèmes de la trilogie originale se font d’ailleurs entendre tout au long de Star Wars : L’Empire des Rêves, pour le plaisir du spectateur qui se sent plus que jamais en terrain connu.

Le documentaire prend enfin un temps important pour montrer l’un des facteurs déterminants du succès de la trilogie originale : ses effets spéciaux. Pour que ses films fonctionnent et puissent transporter dans une galaxie lointaine, très lointaine, George Lucas sait qu’ils doivent être crédibles et innover. Il fonde alors Industrial Light & Magic, composé d’une équipe de techniciens et artistes aussi divers que des maquettistes, architectes et experts en robotique. Le studio d’effets spéciaux s’installe dans un entrepôt à Van Nuys, en Californie, en 1975 et déménage en 1978 dans des locaux plus confortables à San Rafael, toujours dans le Golden State.
Star Wars : L’Empire des Rêves réussit une véritable immersion au sein du studio en montrant le travail de ces geeks qui construisent des maquettes que chaque enfant rêverait d’avoir dans sa chambre tout en assemblant un ordinateur sur-mesure qui permet de coordonner la captation des images en donnant l’illusion du mouvement. Les extraits montrant les équipes illustrent l’ampleur des défis qui les attendaient ainsi que la relative décontraction mêlée à du stress qui a animé leur travail. Les progrès effectués, et visibles à l’écran entre les films, sont explicités et rendus assimilables pour tout fan qui ne maîtrise pas les aspects techniques. Ainsi, tous les passages concernant Industrial Light & Magic sont tout bonnement passionnants !

Le seul reproche qui peut alors être fait à Star Wars : L’Empire des Rêves est finalement de ne pas être assez long et exhaustif. Malgré sa durée déjà conséquente, le documentaire est en effet contraint de passer sous silence certains détails de la conception des films afin de respecter son format. Il passe notamment trop rapidement sur le tournage et les petits événements qui ont marqué la genèse des Épisodes V et VI. Les trois livres Star Wars - Le Making Of, L’Empire Contre-Attaque - Le Making Of et Le Retour du Jedi - Le Making Of de J.W. Rinzler ont en effet démontré l’existence d’archives pléthoriques et intéressantes sur la création de chaque long-métrage de la trilogie originale.
De la matière existe donc incontestablement pour produire une série documentaire en plusieurs épisodes qui pourrait être proposée sur Disney+, à l’image de Disney • Les Making-Of • Star Wars : The Mandalorian qui présente à compter du 4 mai 2020 les coulisses de la célèbre série ou de ce que représente Il Était une Fois les Imagineers, les Visionnaires Disney pour les Parcs Disney. Et cela comblerait à coup sûr les fans de Star Wars !

Star Wars : L’Empire des Rêves réussit un véritable tour de Force en faisant un exposé passionnant de la conception de la trilogie originale de la saga de George Lucas. Présentant le contexte de l’époque et insistant sur le rôle primordial du cinéaste visionnaire, il met également en valeur les comédiens, artistes et techniciens qui ont été les artisans de ces succès sans précédent dans l’histoire du cinéma. Riche en anecdotes et s’appuyant sur des images d’archives et des témoignages rares, le documentaire est précieux pour les fans, qui ne peuvent espérer qu’une chose : en voir encore davantage !

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