Disney Villainous
Titre original :
Disney Villainous
Date de sortie USA :
Le 29 juillet 2018
Âge :
10 ans et plus
Type de jeu :
Jeu de Stratégie
Multijoueur :
De 2 à 6 joueurs
Développeur :
Prospero Hall
Éditeur :
Wonder Forge/Ravensburger

La critique

rédigée par
Publiée le 18 octobre 2021

Si Disney a indéniablement marqué toute une génération de joueurs avec des jeux vidéo devenus cultes dans les années 80 et 90, la même chose peut difficilement être dite des jeux de société. Pourtant, les aventures sur plateau des plus grands personnages Disney ne datent pas d'hier, loin s'en faut ! Walt Disney comprend en effet très tôt à quel point les spectateurs de ses films sont désireux de revivre les histoires de leurs héros préférés. Dès 1937, les premiers jeux de société inspirés de Blanche Neige et les Sept Nains s'invitent donc déjà sur les tables des joueurs ; dès lors, chaque nouveau film ou presque se voit transposé d'abord en jeu de plateau, puis en jeu vidéo à partir des années 90 ! Malgré la multiplication de ces jolis jeux, il leur manque toutefois un petit rien qui les rendrait inoubliables, et qui pousserait les joueurs à y revenir encore et encore : une dimension stratégique.

En 2018, et alors que les histoires de méchants sont de plus en plus adulées par le public, Prospero Hall et Wonder Forge, une filiale de Ravensburger North America, joignent leurs forces pour imaginer Disney Villainous. L'ambition est alors de se démarquer de tous les titres estampillés Disney qui inondent le marché – Monopoly, Uno et autre Trivial Pursuit vus et revus –, pour proposer bien plutôt un jeu aux mécaniques inédites agrémenté de superbes illustrations originales, tout en accordant une importance primordiale à la qualité des matériaux utilisés.

La Création du Jeu

Le développement du jeu, orchestré par Prospero Hall, n'a pas été une sinécure. Dès la première version de Disney Villainous, les artistes souhaitent en effet créer un jeu dans lequel les joueurs sont placés dans la peau des plus grands méchants Disney. Cependant, les premiers essais ne sont que peu satisfaisants : tous les vilains y ont plus ou moins le même objectif et le jeu se résume à une bataille de cartes complexe. Peu convaincus par les premières versions, tous les designers du studio se retroussent donc les manches et travaillent, chacun de leur côté, à une nouvelle version. À partir d'un hybride de deux ébauches soumises par les designers, Prospero Hall repense complètement Disney Villainous pour en faire un jeu asymétrique, chaque joueur ayant désormais un objectif qui lui est propre.

Dans cette optique, le studio s'est attelé à choisir six vilains au sein de l'incroyable galerie des effroyables personnages de Disney. Mais comment retranscrire les plus cruels plans des méchants iconiques dans un jeu de société ? Une chose est en tout cas certaine, les artistes de Prospero Hall veulent éviter de donner à tous les méchants la mission d'anéantir le ou les héros principaux des longs-métrages dont ils sont issus, car ils trouvent cela trop convenu. Les gentils sont donc intégrés à leur tour au jeu mais ils servent, dans la majorité des cas, à ralentir le méchant dans sa course effrénée vers le pouvoir ! Parmi les vilains sélectionnés, le Capitaine Crochet ou Jafar sont des choix qui tombent sous le sens ; le premier a le désir de vaincre Peter Pan, quand le second, lui, a pour ambition de mettre Agrabah à genoux. Pour la Reine de Cœur, un personnage peut-être moins populaire mais qui bénéficie toutefois d'un amour immodéré de la part des fans d'Alice au Pays des Merveilles, Prospero Hall a dû ruser et lui inventer un objectif en s'inspirant du chef-d'œuvre d'animation de 1951. Plutôt que de chercher à couper la tête d'Alice, Sa Majesté la reine doit donc désormais briller au croquet ! Maléfique est cependant le personnage qui a donné le plus de fil à retordre au studio. Quel objectif lui donner, outre la défaite du Prince Philippe et le sommeil éternel d'Aurore ? Puisque La Belle au Bois Dormant s'ouvre sur le maléfice de la cruelle fée, les équipes de Prospero Hall ont l'ingénieuse idée de baser l'intégralité du jeu de la méchante sur un système de malédictions.
Pour équilibrer au mieux Disney Villainous, les designers ont également fait de Jafar « l'horloge » de la partie. Durant les innombrables sessions de test, les autres vilains ont ainsi été calibrés pour atteindre leur objectifs dans un nombre de tours sensiblement similaires à ceux nécessaires au cruel Vizir d'Agrabah pour gagner.

Graphiquement, enfin, Prospero Hall a vu les choses en grand, à commencer par les pions représentant chacun des six méchants. Sophistiquées et épurées, les figurines de résine prennent l'apparence de petits totems intelligemment conçus pour rappeler immédiatement le méchant mis à l'honneur. Le pion du Prince Jean, par exemple, se présente sous la forme d'un gigantesque diamant surmonté d'une couronne, évoquant la cupidité et les bagues du méchant mais aussi la forme de sa tête ! Le pied du pion, quant à lui, reprend les motifs du col de sa tunique. D'apparence très simple, les six pions fourmillent en réalité de détails parfaitement trouvés, comme le visage serpentin de la figurine de Jafar, qui rappelle à la fois son sceptre et sa transformation à la fin du film, ou la gueule de dragon qui se dessine sur le pion de Maléfique.
Les nombreuses cartes qu'il est nécessaire de jouer pour faire avancer son méchant vers la victoire, enfin, sont pour la plupart absolument superbes. L'illustration de chacun des six decks a été confiée à un artiste différent, dans le but de réduire drastiquement la durée de production et de création du jeu, mais aussi pour donner aux iconiques méchants une touche artistique unique. En reprenant des moments cultes des films d'animation, les illustrateurs ont fourni un travail qui suffit à lui seul a différencier Disney Villainous de tous les autres jeux Disney présents sur le marché.


Création de la pièce d'Ursula par l'artiste Brian Frisch

Les Règles du Jeu

Pour espérer prendre l'ascendant sur ses adversaires, le joueur doit réussir à placer son jeu et à avancer vers son objectif tout en barrant la route à ses ennemis en utilisant des cartes Fatalité, composées de héros et d'objets conçus pour mettre en déroute même le plus cruel des antagonistes. Chaque joueur dispose d'un plateau composé de quatre lieux, représentant le Royaume dans lequel vit le méchant. En se déplaçant au gré des tours sur son plateau, le vilain peut activer les symboles du lieu où il se trouve pour effectuer différentes actions : gagner des jetons Pouvoir, la « monnaie » du jeu qui permet notamment de jouer des cartes, attaquer un héros qui lui barre la route ou déplacer un allié, les possibilités ne manquent pas ! Quand un joueur décide de maudire un méchant concurrent, il peut piocher deux cartes Fatalité et choisir avec laquelle il frappera son adversaire au cœur. Une fois placés dans le Royaume du méchant, les héros masquent alors deux symboles sur le lieu où ils se trouvent, limitant de fait les actions disponibles pour le joueur. Quel cruel stratagème les sorcières des mers et autres pirates colériques vont-ils pouvoir inventer pour se défaire de ces gentils un peu trop collants ?

Au fil des parties et à force de se glisser dans la peau des différents vilains complotant pour obtenir le titre suprême, les joueurs s'aperçoivent vite que certains personnages sont plus faciles à jouer que d'autres. À ce titre, le Prince Jean est certainement l'un des plus simples à incarner. Son objectif ? Amasser des richesses, bien sûr, tout en veillant à ce que ses précieuses réserves ne soient pas pillées par des héros trop bien intentionnés ! Pour être déclaré vainqueur, le Prince Jean doit ainsi débuter son tour avec 20 jetons Pouvoir. Pour voler toujours plus d'argent aux pauvres, le prince de pacotille peut compter sur l'aide du Shérif de Nottingham, qui lui permet d'obtenir davantage d'argent dès que des gentils se trouvent dans le Royaume, ou encore scruter avec avidité la bourse de ses adversaires, pour gagner des jetons entre deux tours grâce à la carte « Avarice ». Bien sûr, Robin des Bois et Petit Jean veillent au grain et s'empressent de lui mettre des bâtons dans les roues, mais le petit prince possède tout de même bien des atouts pour s'assurer une victoire rapide !

La Reine de Cœur est elle aussi plutôt simple à jouer, bien que son objectif puisse sembler au départ quelque peu nébuleux. Pour remporter la partie, la souveraine doit placer ses Cartes Gardes sur chacun des lieux de son Royaume, puis les transformer en arceaux avant de tenter un « Coup Royal » digne des plus grands champions de croquet ! La turbulente reine a tout intérêt à se dépêcher, car ses adversaires peuvent à tout moment agrandir les héros de son Royaume grâce aux petits biscuits pour les rendre encore plus gênants. C'est d'ailleurs là l'un des seuls moyens de contrecarrer ses plans, car la Reine de Cœur souffre sans doute moins que d'autres méchants de la présence des héros dans son Royaume. En amassant suffisamment de jetons Pouvoir pour jouer rapidement ses Cartes Gardes et les transformer, elle peut tout à fait ignorer la plupart de ses adversaires et continuer sa route vers la victoire, la plupart de ses alliés étant de toute façon trop faibles pour être efficaces en combat. Pour contrattaquer, elle peut également user du breuvage rapetissant pour maintenir en respect les héros trop zélés.

Les deux méchants suivants se ressemblent beaucoup, en cela que leurs objectifs les forcent tous deux à faire bon usage de la défausse et à abuser de cartes visant à fouiller leurs pioches pour arriver au plus vite à leurs fins.
Le premier de ces méchants, le Capitaine Crochet, reprend de manière on ne peut plus fidèle les ambitions du personnage de Peter Pan, puisque le vilain pirate rêve de se défaire du garçon qui refuse de grandir. Au début de la partie, Crochet est limité dans ses mouvements car l'un des lieux de son Royaume, l'Arbre du Pendu, est purement et simplement bloqué. Et pour cause ; comme dans le film d'animation, il doit forcer Clochette à lui en révéler l'emplacement ! Dans le même temps, le Capitaine Crochet ou l'un de ses adversaires doit écumer le paquet de cartes Fatalité pour trouver Peter et le jouer sur le plateau. Enfin, le dandy pirate doit user de toutes ses ruses pour déplacer le jeune garçon sur le Jolly Roger et le battre en combat (dé)loyal. Mais attention, car si Crochet se met en tête de trouver Peter à tout prix, au moyen de ses cartes « Digne Adversaire », il pourrait bien invoquer Wendy, Michel ou les Garçons Perdus à la place !

Jafar doit lui aussi abuser de ses cartes dans l'espoir d'atteindre rapidement son objectif. Comme Crochet, le Vizir se retrouve d'ailleurs au début de la partie privé d'un lieu de son Royaume : La Caverne aux Merveilles, où repose la Lampe Merveilleuse. Pour avoir accès à cet artefact, le joueur doit donc, comme dans Aladdin, utiliser le Scarabée d'Or pour dévoiler la mystérieuse caverne. Ceci fait, Jafar peut déplacer la lampe au palais et prendre le contrôle du Génie pour enfin régner sur Agrabah ! Si le Capitaine Crochet a la possibilité de chercher rapidement Peter Pan dans sa pioche Fatalité, Jafar, lui, possède sans doute les meilleures capacités pour renouveler sa main et trouver ainsi plus rapidement les cartes qui le mèneront à la victoire. Le vicieux Gazeem lui permet par exemple de reprendre un objet défaussé dans sa main, quant à Iago, il peut aider le sorcier à déplacer la lampe plus rapidement. En contrepartie, les adversaires de Jafar ne se priveront pas de mettre Aladdin et Abu en travers de son chemin ; fidèles à leur réputation de voleurs, le jeune homme et son singe peuvent subtiliser la lampe et ralentir Jafar !

Les deux dernières méchantes, enfin, sont peut-être les plus techniques à jouer, ou en tout cas celles qui sont le plus handicapées par les cartes Fatalité jetées sans vergogne sur la table par leurs adversaires. Maléfique possède un objectif très simple, mais plus elle s'approche de la victoire, et plus ses possibilités d'action sont restreintes. Pour gagner, la cruelle fée doit réussir à jeter une malédiction sur chacun des lieux de son Royaume, mais la magie n'est pas sans conséquences. « Le Feu Infernal », notamment, est la malédiction la plus puissante du jeu puisqu'elle empêche purement et simplement un héros d'être joué sur un lieu, mais en contrepartie, Maléfique ne peut plus s'y déplacer, sous risque de rompre le charme. Les adversaires de la fée ont tout intérêt à jouer des héros comme Pimprenelle, qui empêche Maléfique de jeter une malédiction sur le lieu où elle se trouve ou le Roi Stéphane, qui peut jeter la méchante dans ses propres maléfices et ainsi les briser ! La créature infernale peut toutefois compter sur son fidèle Diablo pour voler de lieu en lieu et, ainsi, accomplir une action normalement inaccessible.

Ursula, enfin, est sûrement la méchante qui réclame le plus d'adresse (et de chance) au joueur. Pour régner sur les océans, la tentaculaire sorcière doit réunir le Trident et la Couronne du roi Triton dans son repaire. Et si cela semble facile, son chemin est pourtant semé d'embûches ! Le jeu d'Ursula comporte en réalité de nombreuses spécificités. C'est en effet le seul personnage à ne disposer en permanence que de trois lieux dans son Royaume au lieu de quatre. En se transformant en Vanessa, le palais lui est désormais accessible, mais elle se prive dans le même temps de son repère sous-marin ; le joueur doit donc avancer prudemment et se transformer au bon moment ! Contrairement aux joueurs qu'elle affronte, Ursula ne peut pas compter sur ses alliés pour se défaire des héros qui l'empêchent de mettre ses plans à exécution. Pour se débarrasser de Polochon, de Sébastien ou encore du Prince Éric, la sorcière des mers doit donc user de son bagout et conclure des pactes avec ses adversaires ; une fois déplacés sur le lieu mentionné dans le pacte, le héros est alors éliminé du Royaume. Le deck Fatalité n'est pas tendre avec Ursula, puisque nombreux sont les héros qui peuvent manipuler les pactes ou déplacer d'autres gentils, handicapant ainsi grandement la sorcière. Ariel, l'un des personnages les plus traîtres, peut même déplacer un objet d'Ursula et l'empêcher de bouger les autres, annulant de fait plusieurs tours de la méchante !

L'Expérience de Jeu

Entre deux complots diaboliques, les joueurs attablés autour de Disney Villainous ne peuvent qu'apprécier la superbe qualité du jeu qu'ils ont entre les mains. Sur les jolis plateaux représentant les Royaumes des méchants, les figurines totémiques ont fière allure et se démarquent admirablement des découpes en carton et autres figurines métalliques miniatures emblématiques du Monopoly. Puisque Prosepro Hall a choisi de fabriquer ses pions en résine, il faut toutefois noter que quelques regrettables défauts de moulage peuvent apparaître çà et là sur les figurines, notamment des rayures et des traces d'assemblage. Du reste, et alors que tous les matériaux employés dans la confection de Disney Villainous sont globalement de belle qualité, le chaudron recueillant les jetons Pouvoir fait bien pâle figure. Le petit récipient est moulé dans un plastique très fin et facilement déchirable, ce qui dénote avec le reste du contenu de la boîte.

Outre le soin qu'il a apporté à Disney Villainous, le studio Prospero Hall étonne aussi par l'amour manifeste qu'il porte aux plus grands chefs-d'œuvre de Disney. Le jeu est réalisé par des amateurs des films d'animation iconiques, et cela se sent dans l'attention portée aux détails des cartes que les plus grands fans s'amuseront à débusquer. Pour exemple, le deck Fatalité de Jafar comporte trois cartes « Vœu », Le Capitaine Crochet ne peut pas se rendre à l'Abre du Pendu sans savoir où il se trouve, quant à Flotsam et Jetsam, ils guident les pauvres victimes d'Ursula vers leur funeste destin comme dans le film animé. La référence la plus amusante reste cependant celle liée au crocodile Tic Tac : à chaque fois que Crochet se retrouve face à la créature marine, il doit immédiatement se débarrasser de... sa main !

Subjugués par la beauté de Disney Villainous, les apprentis méchants ne doivent pas pour autant oublier qu'il faut savoir faire preuve de stratégie pour espérer accomplir les plus vils desseins ! Forcément, avec seulement 30 cartes dans leurs decks et certains personnages qui comptent sur la chance pour atteindre rapidement leurs objectifs, les joueurs les plus expérimentés constateront vite que les possibilités stratégiques ne sont pas infinies. La raison en est simple : Disney Villainous se présente comme un jeu résolument familial, à partir de 10 ans. Idéal pour débuter dans l'univers des jeux stratégiques avec ses règles relativement simples, son thème ludique et ses multiples documents visant à rappeler les règles au joueur en un coup d'œil, Disney Villainous est un jeu qui se laisse revisiter fréquemment. Même si cela ne semble pas le chemin choisi par Prospero Hall, il aurait été intéressant de proposer à l'achat des extensions de decks pour chacun des six méchants. Introduire une notion de deck building et ainsi influer mécaniquement sur la dimension stratégique et la difficulté de jouer tel ou tel méchant aurait indéniablement permis de pousser plus loin encore l'expérience déjà très enthousiasmante de Disney Villainous.

Conçu pour 2 à 6 joueurs, Disney Villainous est à savourer en petit comité. Si la boîte stipule qu'il faut compter en moyenne 20 minutes par joueur, les participants se rendent très vite compte qu'en réalité, une simple carte Fatalité peut annuler plusieurs tours de jeu ou sacrément ralentir un méchant qui était à deux doigts de la victoire. Très efficace à deux joueurs, malgré un échange de cartes Fatalité qui peut devenir répétitif et une interactivé plutôt limitée, Disney Villainous laisse entrevoir son plein potentiel à 3, voire 4 joueurs. Au-delà, certains méchants sont franchement désavantagés par les parties qui traînent en longueur et les joueurs risquent de s'ennuyer ferme en attendant leur tour.
Enfin, pourquoi ne pas pimenter les soirées en famille ou entre amis en invitant les véritables méchants à sa table ? Puisque la volonté première de Prospero Hall était de permettre à tout un chacun de se glisser le temps d'une partie dans la peau d'une sorcière ou d'un pirate, Disney Villainous se prête à merveille à une petite séance de jeu de rôles. Costumes bigarrés, décorations machiavéliques et nourriture ensorcelée accompagnent à merveille les méchants en herbe qui s'affrontent dans une bataille de cartes tout en déclamant les plus célèbres répliques des iconiques vilains. Il est aussi possible d'imaginer des variantes basées sur la filouterie et le bluff, en subtilisant des jetons Pouvoir dans le chaudron ou en jouant une carte supplémentaire lorsque ses adversaires sont distraits... Tous les moyens sont bons pour empocher la victoire !

Succès indéniable dans le petit monde du jeu de société, Disney Villainous n'en finit pas de multiplier les extensions proposant toujours davantage de méchants et de mécaniques inédites aux joueurs, qui en redemandent d'ailleurs ! Entre 2018 et 2021, quatre extensions de Disney Villainous ont ainsi été proposées, portant à 18 le nombre de vilains qu'il est possible d'incarner. Madame de Trémaine, Gaston, la Reine Grimhilde, ou encore Scar, les joueurs n'ont que l'embarras du choix ! Il n'est d'ailleurs pas nécessaire de posséder le jeu de base pour profiter des extensions et ainsi s'offrir en priorité la boîte contenant ses méchants favoris.

En 2020, Prospero Hall et Ravensburger lancent un jeu dérivé de Disney Villainous, cette fois-ci centré sur les personnages super-héroïques : Marvel Villainous. Pour l'occasion, les règles sont quelque peu modifiées, notamment le système de cartes Fatalité, le deck étant désormais commun à tous les joueurs ! Thanos, Killmonger, Taskmaster, Hela et Ultron sont parmi les premiers vilains choisis, rapidement rejoints en 2021 par Loki, M.O.D.O.K. et Madame Masque dans la première extension.

Disney Villainous est un excellent jeu, idéal pour faire découvrir les bases de la stratégie aux non-initiés. Visuellement splendide et agréable à manipuler, il se laisse admirer de partie en partie sans jamais lasser, tout en permettant de se glisser, le temps de quelques échanges de cartes, dans la peau de son vilain préféré. L'avenir de la collection semble d'ailleurs radieux, après de multiples extensions qui rencontrent toutes un franc succès. Une chose est certaine : que c'est bon d'être méchant !

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