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Des Cartoons Patrimoniaux

- Enfin ! - sur Disney+

L'article

Publié le 16 juin 2023 à 15H20

Dans le cadre des festivités du centenaire de Disney, la firme de Walt Disney vient d’annoncer l’arrivée prochaine sur sa plateforme Disney+ d’un lot de vingt-sept cartoons patrimoniaux. La démarche est à saluer car il est somme toute rare que Disney ouvre ainsi ses coffres et en propose le contenu au plus grand nombre. Disney+ n'est d'ailleurs pas réputée pour offrir un large choix d’œuvres patrimoniales et ce, sans qu'il soit possible d'en connaitre la véritable raison : méconnaissance du catalogue, perte d'intérêts, coûts d'exploitation, volonté de ne pas s’embarrasser d'une mise en perspective de fictions jugées par trop datées, etc. Les causes de ces absences sont dès lors aussi nombreuses qu'obscures...

Il n'empêche ! La sélection ici retenue par la firme au château enchanté est intéressante à plus d'un titre puisque se voit proposer un panel d’époques, de techniques, de personnages iconiques et de collections rares. Ainsi, les courts-métrages remontent, pour le plus ancien, à 1927 avec logiquement Oswald, le Lapin Chanceux et, pour le plus récent, à 1961 avec un titre issu de la collection des Dingo.

Mickey Mouse est le mieux doté avec neufs cartoons tirés de sa carrière cinématographique en noir et blanc. Ils sont à voir aux côtés des deux d'Oswald dans une démarche de passage de relai qui ne dit pas son nom. Donald Duck avec six cartoons les suit comme toujours de près et propose notamment la première apparition de Riri, Fifi et Loulou Duck mais aussi de Gus Glouton. Le visionnage se doit ensuite d'être complété avec Dingo qui offre trois de ses cartoons dont deux hilarants tirés de la collection des « how to » puis deux cartoons de la série Pluto, l'un des deux permettant de retrouver le personnage de Pluto Junior... À savoir : Pluto Jongleur appartient lui à la collection des cartoons de Mickey Mouse parce qu'il est sorti avant que le chien de Mickey ait droit à sa propre série de cartoons à part entière.
Enfin, pour clore cette visite dans le temps, sont à remarquer trois opus de la collection mythique des Silly Symphonies dont le cultissime La Danse Macabre et ses squelettes dansants mais aussi deux opus de celle de Figaro mettant en vedette notamment Minnie et le chat de Geppetto.