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Critter Country

The critters, they was closer to the folks and the folks, they was closer to the critters, and if you’ll excuse me for saying so… ‘Twas better all around.

Les bêtes étaient les amies des hommes et les gens aussi aimaient toutes les créatures. Et veuillez excuser ma façon de dire ces choses... Mais ça valait mieux pour tout le monde.

Oncle Rémus à Johnny dans Mélodie du Sud (1946).

Cette réplique d’Oncle Rémus, extraite du début du film Mélodie du Sud de 1946, inspira les Imagineers à créer Critter Country.

Quittant New Orleans Square où la fête est un art de vivre quotidien, les visiteurs de passage longent le dernier manoir de la ville, célèbre pour être prétendument hanté par 999 esprits tout en profitant de la sérénité des Rivers of America coulant des jours heureux sous le soleil de Californie. Sur les berges, près du Fowler’s Inn où tantôt le majestueux Columbia Ship, tantôt le Mark Twain Riverboat mouillent parfois leur ancre sur les docks, une petite échoppe de bois, Harbour Galley, cuisine les mets de la mer pour offrir un menu à base de soupes de poissons ou de délicieuses salades de crudités. Attirés par une végétation de plus en plus dense noyant le raffut de la faune environnante, les badauds s’engagent sur un pont de pierres pour être accueilli par une vue des plus impressionnantes : la colossale montagne surmontée d’une vieille souche éventrée nommée Chick-a-Pin Hill s'élance dans le ciel et crache à intervalles presque réguliers des troncs d’arbres atterrissant dans un bosquet de ronces puis emmenés par le courant. Le fracas des bûches touchant l’eau est tel qu’il donne le surnom de Splash Mountain à la butte projeteuse de bûches. Placé sur la droite de la colline, parmi les épines des ronces, un panneau annonce aux curieux qu’ils sont entrés sur un nouveau territoire, Critter Country, où règnent bêtes et bestioles en tous genres. D’ailleurs, plusieurs d’entre elles pointent déjà le bout de leur truffe comme un écureuil, une souris, un lapin mais aussi un ours et un renard, en équilibre sur une tortue, tentant tous tant bien que mal de soutenir l’écriteau.

En s’aventurant davantage dans Critter Country, les visiteurs font face à la première boutique des environs, (The) Briar Patch, une modeste cabane de rondins de bois qui vend souvenirs et chapeaux. Sur le toit végétalisé, Frère Lapin fait pousser quelques carottes qui montrent leurs racines à travers le plafond de la rustique échoppe. Un peu plus loin, installé sur les berges des Rivers of America, l’imposant établissement en bois Hungry Bear Restaurant offre de splendides vues sur Tom Sawyer Island et les multiples bâtiments nautiques remontant les flots calmes du fleuve, des étroits mais robustes Davy Crockett’s Explorer Canoes à l’impérieux Columbia Ship en passant par le Mark Twain Riverboat ou les Rafts de fortune. Grâce à ses deux niveaux, il propose un large choix d’emplacements pour déguster sous les conifères de la région des mets savoureux à la bonne franquette.

Par moments, un boucan métallique se fait entendre suivi d’un bruit de sifflet de train : impassibles et fières, les locomotives du Disneyland Railroad traversent un pont à tréteaux installé en plein milieu de Critter Country ! Les petites bêtes des environs semblent pourtant s’en accommoder, ayant élu domicile dans les arbres, sapins et flancs de la colline surplombée par Chick-a-Pin Hill, comme en témoignent ces modestes maisonnettes et refuges éparpillés dans cette contrée. Même Rufus, l'ours ronfleur, a trouvé refuge dans les galeries du monticule de terre pour une hibernation méritée. Juste avant le pont en bois soutenant le chemin de fer, à gauche, se trouve une large grange portant le panneau Splash Mountain, et par laquelle les créatures semblent accéder aux différents terriers creusés dans la butte et autres maisonnettes installées sur ses flancs.

Juste en face, un porche en bois enjambe un cours d’eau et porte la mention The Many Adventures of Winnie the Pooh. Si autrefois le lieu accueillait un spectacle itinérant d’artistes plantigrades aux multiples talents nommé Country Bear Jamboree, il invite dorénavant quiconque à rencontrer les animaux de la Forêt des Rêves Bleus comme un tigre sautillant de joie ou un ours désespérément à la recherche de pots de miel bien sirupeux. En remontant la petite rivière qui s’est frayée un chemin dans le sol friable de Critter Country jusqu’à sa source dans la partie la plus au Nord, les visiteurs découvrent une authentique ville-champignon composées de structures en bois et de bâtiments interconnectés. Le plus près de la rivière, Pooh Corner, arbore le nom de la région et la date de son implantation dans un panneau indiquant « Critter Country - Est. 1889 » flanqué à sa façade de bois tandis qu’à l’entrée, un énorme tronc a été creusé afin d’accéder à la boutique, décorée pour fêter l'anniversaire de Winnie l’Ourson.

Le bâtiment se prolonge jusqu’à la colline de terre et présente une autre entrée. Sur la façade à l’étage, cachée sous des plantes grimpantes qui prolifèrent, la mention « Teddi Barra’s Swingin Arcade » rappelle le riche passé de la région. À quelques pas, Professeur Barnaby Owl, un hibou amateur de photographie, a ouvert sa propre boutique, Professor Barnaby Owl’s Photographic Art Studio, où il vend ses prises de vue de la région, y compris des téméraires à califourchon sur leurs bûches effectuant le grand plongeon depuis Chick-a-Pin Hill. À bord de ruches pleines de miel pour découvrir une forêt mystérieuse ou dans des bûches tombant à vive allure, les voyageurs de passage à Critter Country sont sûrs de faire le plein d’aventures en compagnie des plus mignonnes créatures des environs !

Niché dans un cul-de-sac à l’ouest des Rivers of America, Bear Country, ouvert en 1972 sur les anciennes terres de l’Indian Village présent depuis 1956, propose une escapade dans les forêts du Nord-Ouest Pacifique, peuplées d’ours aux caractéristiques anthropomorphiques. Mais si les plantigrades du (The) Country Bear Jamboree continuent de faire salle comble au Country Jamboree Playhouse, l’attractivité générale de la zone reste faible, faisant de ce coin caché derrière New Orleans Square l’un des plus calmes de la destination. Dès les années 80, il est alors déjà question de transformer le Land pour le redynamiser et attirer toujours plus de monde de ce côté du Disneyland Park. Ainsi, en 1984, dans l’épisode Disneyland Designers de la série Disney Souvenirs diffusée sur Disney Channel, un tout jeune Imagineer du nom de Tony Baxter, concepteur de Big Thunder Mountain Railroad, évoque la fusion de deux Lands, Bear Country et New Orleans Square, pour en former un tout nouveau du nom de Dixieland. Si le nom fait notamment référence au style de musique jazz de La Nouvelle-Orléans, l’Imagineer, quelque peu forcé par sa direction de regarder dans des classiques des Walt Disney Animation Studios du passé tant ceux de son époque n'avaient reçu que très peu de succès, pointe du doigt l'une de ces œuvres du temps de Walt Disney qui pourrait se fondre avec ce nouveau concept : Mélodie du Sud. Sans noter le caractère controversé du film et son propos sur l'esclavage vu sous le prisme des Maîtres Blancs, il décrit alors très brièvement ce qui deviendra Splash Mountain, l’attraction qui amorcera le nouveau chapitre de cette zone.

La genèse de Splash Mountain est à la conjonction de plusieurs évènements et facteurs répondant ainsi à des exigences précises imposées à l’Imagineer responsable du projet, Tony Baxter. La direction de la destination, souhaitant revitaliser Bear Country, désire en effet depuis un moment intégrer une attraction aquatique de type flume pour permettre aux visiteurs de se rafraîchir pendant les mois les plus chauds de Californie. Simultanément au projet, l’attraction America Sings à Tomorrowland est sur le point de fermer ses portes et sa myriade d’Audio-Animatronics - plus d’une centaine ! - se retrouve au chômage technique. Alors que ces derniers sont majoritairement composés d’animaux de la forêt comme des renards, des loups, des hiboux, mais aussi des crocodiles et autres animaux de basse-cour, Baxter essaie de réfléchir à un moyen de concilier son projet avec ce bestiaire bientôt disponible. Le film de 1946, Mélodie du Sud, semble ainsi une évidence, avec son histoire se déroulant dans le Sud des États-Unis et racontant les aventures de Frère Lapin, Frère Ours et Frère Renard ainsi que d’autres petites bêtes issues de la faune locale. Pourtant, le long-métrage reste controversé aux États-Unis et ce, depuis sa sortie dans les années 40, malgré des rediffusions sur grand écran notamment en 1956, 1972 mais aussi 1986.

Si les critiques pointent du doigt des scènes enjolivées de relations entre esclaves et leurs maîtres ou encore la signification implicite abjecte du Bébé de Goudron, Disney affirme au Los Angeles Times qu’aucun de ces éléments ne transparaîtra dans l’attraction se focalisant uniquement sur les personnages d’animaux animés en s’inspirant d’une citation d'Oncle Rémus, interprété à l'écran par l'illustre James Baskett, qui scellera le thème du nouveau Land : « Les bêtes étaient les amies des hommes et les gens aussi aimaient toutes les créatures. Et veuillez excuser ma façon de dire ces choses... Mais ça valait mieux pour tout le monde. » (ou « The critters, they was closer to the folks and the folks, they was closer to the critters, and if you’ll excuse me for saying so… ‘Twas better all around. » en version originale). Un petit problème reste donc à régler : le nom du Land ! Celui-ci ne sera plus peuplé que par des ours, mais aussi toute une biocénose évocatrice des milieux forestiers, composée de petites bêtes ou « Critter » en anglais. Bear Country, c’est fini, bienvenue à Critter Country !

Les premiers coups de pelle sont donnés dès 1986 en prévision d’une ouverture pour le début de l’année 1989, afin d’attirer le plus de public pendant la basse saison, une stratégie qui avait aussi été appliquée lors de l’inauguration de Big Thunder Mountain Railroad dix ans plus tôt. Petit à petit, la ligne d’horizon de Disneyland Park se modifie et voit donc arriver cette quatrième montagne juste derrière le manoir Antebellum de The Haunted Mansion. Pendant ce temps, le Land n’attend pas l’ouverture officielle de sa nouvelle attraction-phare pour changer de nom. Bear Country vit en effet ses dernières heures le 22 novembre 1988 car le jour suivant, le 23 novembre 1988, le Land rouvre sous le nouveau patronyme de Critter Country ! Si certaines références aux plantigrades restent présentes, d’autres sont supprimées pour y intégrer une plus grande variété faunistique. La première boutique à ouvrir fait fi de son ancien nom de Ursus H. Bear’s Wilderness Outpost et arbore le titre de Crocodile Mercantile. De la même façon, un peu plus tard dans l’année, Indian Trading Post devient The Briar Patch (ou Briar Patch en simplifié) au pied d’un Splash Mountain encore en construction. Le chantier a, il est vrai, pris du retard et doit repousser sa date d’ouverture à l’été prochain.

Ainsi, en un beau lundi ensoleillé, le 17 juillet 1989, le Resort californien fête son trente-quatrième anniversaire en grande pompe en inaugurant sa toute nouvelle attraction : après plus de trois ans de travaux et près 75 millions de dollars dépensés, Splash Mountain ouvre enfin au public, en même temps que Harbour Galley sur les rives des Rivers of America et Brer Bar en lieu et place du (The) Mile-Long Bar. Si l’attraction avait été testée au préalable par Ernest P. Worrell dans l’émission Ernest Goes to Splash Mountain diffusée sur Disney Channel le 7 juillet 1989, le public lui, l’approuve véritablement d’un succès sans conteste, redonnant vie par la même occasion à cette zone du Parc auparavant peu fréquentée. Dès 1992, les visiteurs peuvent même ramener un souvenir de leur chute mémorable en récupérant leur photo dans la nouvelle boutique attenante, Professor Barnaby Owl’s Photographic Art Studio. Cette même année, le Land est reproduit à Tokyo Disneyland, portant le même nom, avec Splash Mountain comme attraction principale.

Mais au cours de la dernière décennie du XX^e siècle, le Land ne connaît finalement que peu de changements mis à part la transformation de l'achalandage du (The) Briar Patch vers des peluches plus modernes, changeant son nom en Critter Country Plush juste pour une courte saison en 1996. Il faut attendre le début des années 2000 pour que s’écrive une nouvelle page de son histoire. L'attraction majeure qui avait vu naître Bear Country, Country Bear Jamboree, puis ses versions Country Bear Country Special dès 1984 et The Country Bear Vacation Hoedown en 1986, tire en effet sa révérence, non sans opposition de ses plus grands fans, le 9 septembre 2001. The Country Bear Playhouse n’est plus mais le lieu accueille, moins de deux ans plus tard, un nouvel ourson et ses amis sous la forme de l’attraction The Many Adventures of Winnie the Pooh, dès le 11 avril 2003. Pour accueillir les Personnages de la Forêt des Rêves Bleus, le fond de Critter Country est quelque peu remanié en y incluant davantage de références à l’univers d’Alan Alexander Milne, père de l’Ourson friand de miel. Non loin du ruisseau, Winnie rencontre ainsi les visiteurs à Pooh’s Thothful Spot, son endroit préféré où il aime réfléchir. La boutique Crocodile Mercantile qui avait fermé en 1995 rouvre le même jour que la nouvelle attraction sous le nom de Pooh Corner. Il en est de même pour Brer Bar et Teddi Barra’s Swingin’ Arcade, tous deux clos depuis l’année précédente, qui fusionnent et deviennent aussi Pooh Corner, faisant perdre au Land deux de ses institutions historiques mais offrant en retour une surface de ventes non négligeable. Fort heureusement, ceux souhaitant se restaurer peuvent encore le faire au Hungry Bear Restaurant ou au Critter Country Fruit Cart, proposant des encas sur le pouce depuis 2000.

Mais un Land d’un Parc Disney ne serait pas complet sans son atmosphère auditive complétant l’univers proposé et indispensable à l’immersion. Critter Country n’y faisant pas exception, la couverture musicale se compose, dans sa grande majorité, tout naturellement de morceaux réorchestrés de la bande originale du classique d’animation de 1946, Mélodie du Sud. Se mariant à la perfection avec l’environnement rustique et jovial de Critter Country, les titres sont proposés dans leur version instrumentale à l’instar de Laughing Place, Who Wants to Live Like That, Sooner or Later, Uncle Remus Said, Carriage Ride, Let the Rain Pour Down, Song of the South, How Do You Do, All I Want mais aussi et surtout l’inoubliable Zip-A-Dee-Doo-Dah. Cette dernière, écrite par Ray Gilbert et composée par Allie Wrubel, après avoir reçu l'Oscar de la Meilleure Chanson Originale en 1946, gagne en popularité dans l’univers des Parcs à thèmes Disney jusqu’à en devenir l’hymne non-officiel. Comme les autres morceaux de Mélodie du Sud, Zip-A-Dee-Doo-Dah véhicule un sentiment d’optimisme mais sort du lot par son air entraînant qui s’ancre dans les cerveaux des visiteurs comme un “it’s a small world” des frères Sherman. Au-delà des limites de Critter Country, elle s’exporte dans les autres Parcs Disney du monde et inonde de ses notes joyeuses et festives notamment Magic Kingdom en Floride dans l’attraction homologue et dans la parade Remember the Magic, Disneyland Paris dans des spectacles comme C’Est Magique ou En Scène S’Il Vous Plaît mais aussi dans certaines boucles audios du Resort ou encore Tokyo Disneyland dans le Land du même nom. Ce n'est que plus tard qu'elle deviendra musica non grata pour ses origines douteuses. Enfin, anecdotiquement, le groupe américain de bluegrass Billy Hill and the Hillbillies, présent à Bear Country dès 1986, complète l'atmosphère country de Critter Country à coups de banjos et violons jusqu’en 1990.

Après les années 2000, le calme règne à Critter Country, rythmé par les chutes régulières de bûches éclaboussant les bestioles des environs et les passages incessants du Disneyland Railroad et son nuage de fumée. Pourtant, un air de changement profond et significatif s'annonce au loin. The Walt Disney Company qui essaie de se distancier le plus possible de l'embarrassant Mélodie du Sud et son sous-texte raciste, prend en effet une décision radicale annoncée sur ses réseaux le 25 juin 2020 : Splash Mountain sera réimaginé en Tiana’s Bayou Adventure dans les deux versions américaines de l’attraction. Annoncé à l’époque par le président de Walt Disney Imagineering Bob Weis, ce changement, dont la réflexion ne date pas d’hier, se justifie par l'incompatibilité des thèmes véhiculés par le film de 1946 et les valeurs contemporaines d’inclusion et de respect voulues par la compagnie. Et si Walt Disney Imagineering s'était justifié à l'époque en précisant que seuls les personnages anthropomorphes des histoires d'Oncle Rémus seront retranscrits dans Splash Mountain, des relents racistes demeuraient toujours dans l'attraction, ne serait-ce que dans l'utilisation du titre original de Mélodie du Sud dans la scène finale (Song of the South placardé sur le bateau à aubes) ou encore la chanson iconique Zip-A-Dee-Doo-Dah reprenant les codes des minstrel shows, ces spectacles des XIX^e et XX^e siècles prenant pour cible les populations Afro-Américaines à grands coups de blackface et de stéréotypes écœurants. Ce virage de franchises sabote quelque peu la cohérence scénaristique de Frontierland à Magic Kingdom, mais à Disneyland Park, en revanche, Tiana n’est finalement pas si éloignée de ses origines, avec un Critter Country adjacent à New Orleans Square et son quartier français rappelant la Louisiane du film de 2009. Malgré tout, le Land se doit encore de changer de nom, un phénomène assez rare dans l’univers des Parcs Disney.

Pendant que Splash Mountain voit ses dernières bûches plongées dans le tas de ronces le 30 mai 2023, marquant également le dernier jour d’opération de Critter Country et de ses établissements comme (The) Briar Patch avant une profonde rethématisation, aucune information n’est encore donnée sur un quelconque nouveau patronyme. Il faut attendre l’été suivant, lors du week-end de la D23 2024, au cours du panel Horizons: Disney Experiences Showcase pour connaître enfin l’avenir de cette zone tant remaniée. Critter Country, dont la naissance avait été motivée par l'arrivée de Splash Mountain, est justement renommée puisqu'elle perd son ancre originelle, en Bayou Country dès le 15 novembre 2024. D'un Land à la gloire d'un film glorifiant le Vieux Sud et son passé raciste esclavagiste édulcoré par des histoires joyeuses de petites bêtes à un Land inspiré de la première Princesse Disney Afro-Américaine à qui tout réussit à force de labeur et de persévérance, cette zone excentrée de Disneyland Park réécrit son histoire, pour le meilleur.

Voici la liste de toutes les attractions de Critter Country, à Disneyland Park de Disneyland Resort.