Epic
La Bataille du Royaume Secret

Epic : La Bataille du Royaume Secret
L'affiche du film
Titre original :
Epic
Production :
Blue Sky Studios
Date de sortie USA :
Le 24 mai 2013
Genre :
Animation 3D
3-D
Réalisation :
Chris Wedge
Musique :
Danny Elfman
Durée :
102 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

À la mort de sa mère, la jeune Mary Katherine s’installe chez son père, un farfelu scientifique qui a sacrifié sa vie de famille pour tenter de prouver l'existence d'un peuple miniature qui vivrait dans la nature. Quand l’adolescente se rend dans la forêt, elle est mystérieusement rapetissée et fait alors la connaissance des Hommes-feuilles, dont le monde est menacé...

La critique

Publiée le 25 mars 2019

La nature indomptable et les paysages infinis, offrant de multiples possibilités de récits fantastiques et d’aventure, ont depuis toujours inspiré le septième art. En juin 2012, lors d’un premier teaser presque muet porté par la mélodieuse chanson The Lightning Strike du groupe Snow Patrol, de renversantes et somptueuses images mettant en scène une forêt verdoyante et révélant l’existence de petits êtres de la nature, surprennent le spectateur dans les salles obscures par sa finesse et sa poésie. Ce sont là, alors, les toutes premières images du nouveau film d’animation des studios Blue Sky dont la sortie n’est prévue qu’un an plus tard : Epic : La Bataille du Royaume Secret.

Cette merveilleuse promesse n’est autre que l’adaptation du livre pour enfant paru en 1996 The Leaf Men and the Brave Good Bugs de William Joyce, un célèbre écrivain et illustrateur américain né en Louisiane en 1957, dont certains des écrits - issus de sa bibliographie bien fournie - ont déjà été portés au cinéma sous forme d’animation. Parallèlement à ses prolifiques activités littéraires, il met d'ailleurs à profit son imagination débordante et juvénile pour le 7ème art, commençant notamment comme concepteur sur Toy Story et 1001 Pattes (a bug's life) pour Pixar Animation Studios à la fin des années 90.
Quand il tente sans succès d’adapter son livre Santa Calls avec le réalisateur Chris Wedge en 2001, tous deux jettent leur dévolu en 2005 sur une autre de ses œuvres nommée Robots, projet pour lequel Joyce est à la fois scénariste, producteur et directeur artistique. Disney lui propose, de son côté, une nouvelle collaboration en tant que scénariste et producteur sur une nouvelle adaptation, celle de A Day with Wilbur Robinson devenue Bienvenue Chez les Robinson en 2007. Après avoir joué les directeurs artistiques pour le film à prise de vues réelles Le Merveilleux Magasin de Mr. Magorium, il coréalise avec Brandon Oldenburg le court-métrage Les Fantastiques Livres Volants de M. Morris Lessmore pour lequel il remporte l’Oscar du Meilleur Court Métrage d’Animation en 2012. Il officie la même année comme scénariste et producteur exécutif sur une nouvelle adaptation nommée Les Cinq Légendes, la très belle retranscription de sa série de livres nommée The Guardians of Childhood.

William Joyce est donc ici une nouvelle fois scénariste, directeur artistique et producteur exécutif d'une adaptation inédite. Mais l’idée d’Epic : La Bataille du Royaume Secret vient pourtant du réalisateur Chris Wedge - avec qui l’auteur a auparavant collaboré - lorsqu’il admire les toiles d’une exposition « inspirées par l’idée magique de petits êtres vivant dans les arbres et les buissons ». Une vision d’un monde féerique qui lui donne envie d’en faire un film, dont le sujet déjà narré n’attend finalement que lui.
Né en 1957 dans l’État de New York et s’intéressant dès l’âge de 12 ans à l’animation, Chris Wedge est diplômé en cinéma de la Purchase College State University of New York et en infographie de l’Ohio State University. C’est en enseignant l’animation à la School of Visual Arts qu’il rencontre son futur partenaire, le réalisateur Carlos Saldanha. En 1982, il est notamment animateur pour Disney sur le film révolutionnaire Tron. Après la réalisation de deux courts-métrages en 1985 et 1987, il cofonde la société d’animation Blue Sky Studios, dont sa première réalisation nommée Bunny, lui vaut l’Oscar Meilleur Court Métrage d’Animation en 1999. Fort de ce joli succès, il passe ensuite à la réalisation de longs-métrages avec L’Âge de Glace en 2002 - y interprétant d'ailleurs l’écureuil Scrat durant toute la saga - puis le susvisé Robots en 2005, tous deux coréalisés avec son ami Carlos Saldanha (qui réalisera L’Âge de Glace 2 et 3, ainsi que les deux volets de Rio).

Epic : La Bataille du Royaume Secret est donc la toute première réalisation en solitaire de Chris Wedge pour le cinéma. Un projet ambitieux et moins léger que ses prédécesseurs (même si l’humour est bien sûr présent), au message écologique ancré (sans être intrusif). Tout d’abord pressenti pour 20th Century Fox à qui la filiale Blue Sky appartient, le projet est un temps libéré et proposé par Wedge aux studios Pixar via son ami John Lasseter rencontré sur Tron. Mais 20th Century Fox revient sur sa décision et officialise Leafmen (nom de travail) en 2009. En 2012, le scénario se concrétise et s’avère complètement différent du livre original dont il ne garde que l’existence des Hommes-feuilles. Partant de ces petits êtres qui se battent contre des insectes dans le jardin d’une vieille dame (le livre s’adresse aux tout-petits), c'est ici tout un véritable monde extraordinaire au bord de la guerre qui est créé et présenté au public à travers le personnage principal de Mary Katherine - nommée ainsi en l'honneur de la fille décédée de William Joyce - une adolescente tout ce qu'il y a de plus ordinaire, mais au rôle qui va s’avérer crucial. L’histoire est alors totalement réinventée et envisagée à plus grande échelle, afin d’offrir un film d’aventure qui se veut épique et grandiose. Leafmen est d’ailleurs rebaptisé Epic en version originale. Un choix du département marketing que le réalisateur n’apprécie guère, tout comme les extensions de titres pour certains pays, dont : La Bataille du Royaume Secret. Un dénominatif qui peut en effet troubler car, avant d’être une imposante bataille, l’œuvre est surtout une jolie fable.

Quand la Reine Tara désigne un Bourgeon Héritier pour lui succéder et pérenniser l’avenir de la forêt - événement qui ne se produit qu'une fois par siècle - la cérémonie est interrompue par les Boggans, des créatures avides de rependre leur entreprise de désolation et guidées par le sinistre Mandrake. Pour assurer la survie de leur univers, les Hommes-feuilles doivent donc coûte que coûte protéger le legs de leur reine et trouver le moyen de terminer ce qui a été commencé. Sans être la grande épopée malencontreusement annoncée, Epic : La Bataille du Royaume Secret est d'abord un savoureux mélange d’aventure, d’action et d’heroic fantasy, servant une quête à la fois personnelle (pour Mary Katherine) et universelle (pour les Hommes-feuilles). Plutôt que mettre en avant une véritable guerre, le long-métrage préfère, en effet, s’attarder sur son scénario aux multiples ramifications et son trio blessé : trois héros qui ont tous trois perdu un être cher et qui partagent malgré eux un voyage, qui lui, se veut épique : dans le sens homérique et lyrique.
Assurant le lien entre les deux mondes, Mary Katherine se retrouve ainsi par magie parmi les Hommes-feuilles pour protéger leur bien le plus précieux. Trouvant enfin un but à sa vie depuis la mort de sa mère et souhaitant rentrer chez elle, elle va alors faire équipe avec Nod et Ronin qui voient leur existence même menacée. Le premier, jeune et intrépide, ne vit que pour lui et semble se désintéresser de tout depuis la mort de son père. Le second, solennel et sérieux général au service de son peuple, veille sur Nod comme il l’a promis à son défunt meilleur camarade mais aussi sur son amie d'enfance, qui n'est autre que la Reine Tara.

Epic : La Bataille du Royaume Secret fait donc la part belle aux personnages et aux émotions. Et c’est tout à son honneur ! Au-delà de l’éternel combat manichéen entre le bien et le mal, il met en scène un trio endeuillé au lourd passé, dont chaque membre est à la recherche de son propre salut, un peuple à l’avenir incertain, soudé par le message philosophique des Hommes-feuilles « Beaucoup de feuilles, un seul arbre » (chacun fait partie d'un tout), ainsi que l'histoire secondaire - mais tout aussi précieuse - d'une famille en conflit, à travers la relation dysfonctionnelle entre un père et sa fille. Les personnages principaux que sont Mary Katherine, Nod et Ronin, sont dès lors charismatiques, disposant d'une profondeur à ne pas sous-estimer. Certaines nuances échapperont sûrement aux plus jeunes spectateurs, mais satisferont les plus grands et les plus avides de réflexions secondaires. Le long-métrage ne néglige pas pour autant son antagoniste Mandrake, aux desseins simples mais cohérents à l'univers, effrayant à souhait et motivé par une vengeance personnelle.
Malheureusement ces fortes figures dramatiques sont secondées par les sempiternels personnages tout à fait dispensables mais habituels à ce genre de production. Les insupportables Mub et Grub par exemple, limace et escargot présents pour dédramatiser le récit et amuser les plus petits (en arrachant quand même un sourire aux plus grands), remplissent le contrat mais portent préjudice à cette histoire au ton résolument féerique et adulte. Tous constituent cependant une galerie hétéroclite de personnages en tout genre, qui ne demandent qu’à trouver leurs voie et... voix.

Un joli panel d’artistes se partage en effet l’affiche. Pour le trio de tête, Amanda Seyfried (Mamma Mia !, Jennifer’s Body et Time Out pour 20th Century Fox) incarne la douce Mary Katherine. Josh Hutcherson (Hunger Games) est le vaillant Nod. Colin Farrell (Minority Report, Phone Game, Daredevil, et Dans l'Ombre de Mary - La Promesse de Walt Disney puis Dumbo pour Disney) gomme, lui, son accent irlandais pour le sage Ronin. De son côté, Christoph Waltz (007 Spectre et Alita : Battle Angel), habitué à jouer les méchants complète sa collection avec le sombre Mandrake. De prestigieuses personnalités du monde de la musique sont également présentes. La chanteuse Beyoncé Knowles (Austin Powers dans Goldmember, Dreamgirls, Le Roi Lion) alias Queen B, prête tout naturellement sa voix chaude et mélodieuse à la Reine Tara. Le rocker Steven Tyler - chanteur du groupe Aerosmith et père de l’actrice Liv Tyler (Armageddon et L’Incroyable Hulk) - double la théâtrale chenille Nim Galuu, gardien des parchemins sachant comment terminer la passation du règne, tandis que le rappeur Pitbull double le fourbe mais anecdotique crapaud Bufo.
La version française est, quant à elle, assurée par Mélanie Laurent (après Mon Voisin Totoro et avant Vice-Versa dans le rôle de Dégoût) - qui offre une personnalité bien plus dure à Mary Katherine - ainsi que le comédien Jerémie Renier (Nod) et le chanteur Garou (Nim Galuu), tous deux novices dans cette spécialité. À noter surtout la présence salvatrice d’un grand nombre d’acteurs/doubleurs de profession, dont la participation à une trentaine de films de l’univers d’animation Disney, bien trop longue à énumérer, offre à la piste française une tenue remarquable.

Tous évoluent au sein de paysages magnifiques et magnifiés. La forêt verdoyante et luxuriante invite, il est vrai, à la flânerie, tandis que le précieux cocon et sanctuaire des Hommes-feuilles nommé Moonhaven, impose la sérénité. Les cieux et la lune éclatante sont eux aussi sublimés à travers des jeux de lumière de toute beauté. Et tout prend son sens quand la magie apparaît et l’écosystème se met en mouvement pour devenir un être à part entière, à la personnalité presque palpable.
Visuellement Epic : La Bataille du Royaume Secret frappe fort et rend un véritable hommage à la nature... qu’elle soit vue d’en haut ou d’en bas, de près ou de loin. Les différents points de vue relatifs aux divers personnages nécessitent, en effet, un travail particulier et minutieux en matière d’échelle et de proportion. Dès lors, les gros plans détaillés sont aussi impressionnants que les paysages panoramiques de grande envergure. Un défi de taille qui se transforme en véritable déclaration d’amour de la part des équipes artistique et technique, qui ont pris grand soin d’étudier la faune et la flore sous toutes les coutures. Le choix du colibri, ici fier destrier, n’est ici pas hasardeux et constitue un exemple parfait. Sa petite taille et ses ailes en forme de lames effectuant deux cents battements par seconde, lui permettent ainsi de stationner et voler en toute liberté. Des capacités faisant naturellement de lui la monture parfaite. A contrario, les Boggans héritent du corbeau à l’avide et lugubre réputation, ainsi que de l’évidente et nocturne chauve-souris. Une attention particulière est également apportée aux différents insectes qui parsèment le film, choisis en fonction de leurs caractéristiques au sein de leur environnement.

Si le temps s’arrête lors de ces tableaux idylliques, il n’en est rien coté action. Plans dynamiques et audacieux rendent justice à l’agilité des Hommes-feuilles qui gravitent de feuilles en feuilles - leur taille permettant de défier les lois de la physique avec une rapidité et une légèreté qui se veulent semblables à celles des sauterelles - et aux ballets aériens de leur escadron volant. De quoi donner le vertige aux spectateurs grâce à de très beaux effets de caméra. L’animation des personnages forme d'ailleurs un autre grand défi pour l’équipe d’animation. Si Mary Katherine et son père ne représentent pas un véritable challenge, les Hommes-feuilles bénéficient eux d'une prestance singulière due à leur perception différente du monde. Nod est vif et rapide, reflet de son immaturité et irresponsabilité. Le fier et bourru Ronin, qui ne laisse rien paraître de ses sentiments, est animé avec une certaine rigidité et un self-control bien entendu militaire. La digne Reine Tara dispose, elle, d’une animation légère et gracieuse défiant les lois de la gravité, sans pour autant manquer d’assurance et d’espièglerie.
Si leur design est anguleux, il n’enlève cependant rien à leur charme et leur charisme. Leurs atours sont également pensés pour être à la fois cohérents et élégants. Après étude de différentes cultures, les guerriers arborent des armures très justement inspirées des samouraïs, à l’exosquelette d’insecte et au bouclier feuille. Leur élégante reine porte, elle, une robe - à la fois naturelle et haute couture comme la définissent ses créateurs - composée de chèvrefeuille, de pétales de marguerite et d’iris : symbole de force et de féminité, de sagesse et de royauté, d’espoir et de bonnes nouvelles.

Le vent qui fait valser les feuilles des arbres et le courant qui fait virevolter l’eau des rivières - agrémentés de battements d’ailes et autres bourdonnements qui résonnent tels de véritables avions de chasse - forment une naturelle et enchanteresse mélodie susceptible de se suffire à elle-même. Malgré tout, Epic : La Bataille du Royaume Secret s'offre une très belle bande originale, signée de l'illustre Danny Elfman, qui insuffle à la partition - comme à son habitude - son propre univers.
Né en 1953 au Texas, Danny Elfman est connu pour être l’ancien leader du groupe Oingo Boingo, et dans le monde du cinéma, le compositeur fétiche de Tim Burton (notamment pour L’Étrange Noël de Monsieur Jack, Frankenweenie et Alice au Pays des Merveilles) et collaborateur de Sam Raimi (Spider-Man, Spider-Man 2 et Le Monde Fantastique d’Oz). Grand habitué des studios Disney, il est l’auteur des bandes originales des films Dick Tracy, Real Steel, Avengers : l’Ère d’Ultron et Alice de l’Autre Côté du Miroir, ainsi que du thème de la série Desperate Housewives. Multi-récompensé mais jamais oscarisé malgré quatre nominations, Danny Elfman prouve encore une fois qu'il est toujours autant inspiré et offre une partition à l’image du film : toute en douceur et finesse. S'il n'a rien de novateur, le thème principal est tout simplement merveilleux et envoûtant, magnifiant les images et invitant le spectateur à entrer dans le monde magique des Hommes-feuilles. Très nuancée également : féeriques et joyeuses mélodies d'ambiance côtoient sombres et menaçantes notes quand la peur doit se faire sentir ou lorsque sonne l'heure du combat.

Epic : La Bataille du Royaume Secret se livre en premier lieu en Grande-Bretagne le 1er mai 2013, avant d’atteindre la France le 22 mai et les États-Unis le 24 mai suivant. Avec un budget de 93 millions de dollars - relativement modeste pour un film d’animation - les hommes-feuilles en récoltent plus de 107,5 millions outre-Atlantique et terminent leur course à plus de 268,4 millions de dollars dans le monde humain. Un résultat modéré au box-office, assombri par des critiques mitigées et éclipsé dès l’été avec l’arrivée des très attendus Monstres Academy (plus de 743,5 millions de recettes) et Moi, Moche et Méchant 2 (plus de 970,7 millions de recettes). Si les qualités techniques et visuelles du long-métrage sont unanimement et indéniablement reconnues, les professionnels s’accordent à dire que l’histoire est bien trop simple et les personnages trop peu développés pour ne pas caractériser un vrai manque d’ambition... que les scores de la concurrence estivale ne contredisent malheureusement pas. Quelques mauvaises herbes en effet parsèment le film. Si son ouverture et sa première partie sont une pure merveille, le récit central - l’aventure et la bataille tant promise - s’avère finalement assez linéaire et de courte durée, quand le public aguerri peut espérer moult rebondissements et retournements de situation. Un problème de rythme dû à une longue présentation de l’univers et ses (trop ?) multiples personnages secondaires, qui s'avèrent également peu attachants. Un point fort regrettable pour un film d’animation.

Ambitieux, Epic : La Bataille du Royaume Secret l’est pourtant et se veut plein de promesses. Trop à tenir ? L’histoire n'est en effet pas aussi simple et légère qu'elle ne le paraît. Un défaut cependant ironique à blâmer, quand son contraire est souvent pointé du doigt. Reste un petit souci d'équilibre vite pardonné face à tant de bonne volonté, car il ne manque finalement au long-métrage qu'un petit quelque chose, un petit rien qui aurait pu le rendre presque parfait. Telle une jolie fleur délicate qui n’éclôt donc pas totalement, sa beauté (qui n’a rien d’éphémère) et son parfum n'étant pas à bouder pour autant.
Car Epic : La Bataille du Royaume Secret propose avant tout une très belle histoire et de très beaux moments, solennels et poétiques comme savent si bien l’offrir la nature et le cinéma. En témoigne une scène totalement anodine mais mémorable, quand un cerf majestueux apparaît à la lumière de la clairière, dans un silence presque solennel pour l’un des plus beaux plans du film. Sur ce point, le sans-faute artistique est atteint !
Très bon divertissement qui n’a décidément pas à verdir de la concurrence, Epic : La Bataille du Royaume Secret se termine, en outre, merveilleusement sur les notes d'amour et d'espoir de la chanson Rise Up composée pour l'occasion (avec l'artiste Sia) et interprétée par la reine Beyoncé en personne.

D'Epic : La Bataille du Royaume Secret resteront en tête du spectateur réceptif : un doux rêve de printemps, une ode à la nature au joli message écologique, une œuvre pleine de sagesse et aux instants de pure magie... De quoi finalement donner envie aux tout-petits d'aller regarder ce qui se passe dans le jardin et faire regretter aux plus grands de ne rien y trouver. Mais qui sait... Il suffit peut-être d’ouvrir l’œil, tendre l’oreille et se rappeler les belles paroles d'Epic : La Bataille du Royaume Secret : « Tu ne vois pas encore les connexions, mais ne pas les voir ne signifient pas qu'elles n'existent pas ».

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