Monsieur Andersen
Date de création :
Le 19 juin 2015
Nom Original :
Mr. Andersen
Créateur(s) :
Pete Docter
Apparition :
Cinéma
Vidéo
Livres
BD
Voix Originale(s) :
Kyle MacLachlan
Voix Française(s) :
Alexis Victor

Le portrait

rédigé par Claire Royo
Publié le 14 juin 2021

Monsieur Andersen est le père de Riley et fait partie des personnages secondaires du film d’animation Vice-Versa, produit en 2015 par les studios Pixar. Aux côtés de sa femme, la mère de la fillette, il accompagne l’héroïne dans deux grands changements de sa vie : un déménagement et son passage de l’enfance à l’adolescence. Si l’annonce n’est pas faite clairement dans le film, il semblerait que le métier de Monsieur Andersen soit à l’origine du déménagement de la petite famille du Minnesota à San Francisco. Présenté comme très complice avec sa épouse et sa fille, il est lui aussi bouleversé par ce changement de vie, et doit apprendre avec sa femme à redécouvrir Riley, qui change peu à peu de comportement. 

Monsieur Andersen dans le Minnesota

Le père de Riley apparaît pour la première fois dans les premières secondes du film, découvrant Riley bébé. Il s’émerveille devant elle et dit « Oh mon p’tit bout de chou ! Tu es si jolie, si pleine de joie ! », et s’affirme ainsi comme un père aimant. Il prononce cette phrase car Riley a esquissé son premier sourire, déclenché par Joie à son quartier cérébral : celle-ci est alors encore seule, et va guider les émotions de la fillette tout au long de son enfance.  

Monsieur Andersen refait vite son apparition tandis que Riley a 2 ou 3 ans : alors qu’elle est en train de jouer, le père la prend dans ses bras pour l’assoir sur un rehausseur à table et la faire manger. Accompagné de sa femme en face de lui, il lève une cuillère remplie de brocoli à la fillette. Elle refuse aussitôt la bouchée et envoie le contenu de son assiette dans la figure de son père, qui, bien décidé à avoir le dernier mot dans ce conflit, lui fait du chantage : « Riley, finis ton assiette ou tu seras privée de dessert ».

Cette phrase déclenche une plus grande colère chez Riley, qui commence à hurler pour signifier son mécontentement face à cette menace. Le père a alors le même réflexe que de nombreux parents : faire diversion par le jeu. Il mime alors un avion avec la cuillère pleine de brocoli, ce qui distrait la fillette, et parvient ainsi à la faire manger. 

Monsieur Andersen occupe avec la mère de Riley une place primordiale dans les souvenirs de la fillette et la construction de sa personnalité. Il est présent dans ses souvenirs d’agacement et de joie, notamment dans ceux où la fillette patine sur un lac en famille. Il semble aussi impliqué dans son éducation, toujours aux côtés de Madame Andersen, et paraît parfaitement heureux ainsi. Comme pour sa femme et sa fille, l’annonce brutale du déménagement à San Francisco provoque un changement de comportement de sa part.

Monsieur Andersen après le déménagement

C’est le père de Riley qui conduit quand la petite famille arrive dans leur nouvelle ville. Impatient d’arriver et de voir son nouveau lieu de vie, il dit d’un ton enjoué à sa femme et sa fille « Plus que quelques rues avant d’arriver à notre nouvelle maison ! ». Quand il se gare enfin devant, il échange un sourire complice avec Madame Andersen avant de descendre de la voiture : tous deux semblent très soudés face à cette nouvelle vie qui s’annonce. 

Aidant sa femme à porter les cartons de la voiture, il raccroche du téléphone et annonce la première mauvaise nouvelle de leur voyage : « C’est pas croyable, le camion de déménagement n’arrivera que mardi ! ». Cette phrase et son ton grave ne rassurent pas sa fille, qui tente malgré tout de voir le positif de la situation. Il commence à s’énerver avec sa femme, mais est vite distrait par Riley, qui improvise une partie de hockey dans le salon encore vide. Son père se prête très vite au jeu, et retrouve le sourire en jouant avec sa fille. 

Ce moment de divertissement en famille est pourtant vite interrompu par son nouveau travail, qui a besoin de lui immédiatement... Le fait d’aller travailler si tôt après son arrivée ne l’enchante guère, et il ne cache pas son mécontentement en disant au téléphone, après avoir appris la nouvelle « C’est une blague ? » sur un ton agacé. Il quitte cependant plus serein sa petite famille après le mot rassurant de sa femme : « On s’débrouillera, t’inquiète ». Monsieur Andersen lui répond avec un sourirre « T’es la meilleure, merci chérie ». Il dit à sa fille en partant « Au revoir mon cœur ! », et les laisse continuer l’emménagement seules.

Le soir venu, quand Riley descend pour demander à ses parents de venir la border, Monsieur Andersen est encore au téléphone pour le travail, et semble préoccupé : « Comment on va faire ? On a à peine de quoi tenir un mois, ou deux à tout casser ! Si on trouve pas d’investisseur, on va être obligé de licencier. […] Il va falloir qu’on assure ». Le père de Riley semble occuper un poste à responsabilité, peut-être dans une startup en plein lancement, et s’inquiète pour son travail et ses collègues. Ses émotions sont bien évidemment ressenties aussi par sa fille qui, même si elle est mise à l’écart de ces problèmes d’adultes, comprend toutefois le stress de son père.

Le lendemain matin, jour de la rentrée de Riley dans sa nouvelle école, Monsieur Andersen est encore au téléphone au moment du petit-déjeuner. Il lui dit cependant au revoir et échange avec elle et sa femme un moment complice pendant lequel ils imitent ensemble un petit singe, selon ce qui semble être une tradition chez eux. 

Monsieur Andersen revient à l’écran après que Joie et Tristesse sont parties du quartier cérébral de Riley : c’est d'ailleurs à ce moment-là que les deux parents ne vont plus reconnaître le comportement de leur fille, auparavant très positive et maintenant remplie de crainte et de colère. Le soir de la rentrée des classes de la fillette, le père semble absent pendant le dîner : il se contente de répondre par de vagues acquiescements à sa femme quand elle lui explique le fonctionnement du tri sélectif du quartier.

Alors que sa femme lui fait signe d’intervenir dans la conversation avec sa fille, le spectateur est projeté dans le quartier cérébral du père, et constate avec beaucoup d’humour que ses cinq émotions sont concentrées sur un souvenir de match de hockey sur glace. Dès que Madame Andersen se fait entendre, il lève des yeux perdus vers elle et, au même moment à son quartier cérébral, ses émotions font disparaître ce souvenir de match et se reconnectent à la réalité. 

Colère, l’émotion leader chez le père, dit alors « Oula elle nous regarde » et demande à Peur « Euh, qu’est-ce qu’elle a dit ? » en parlant de Madame Andersen, continuant de le regarder en attendant une réaction de sa part. L’émotion violette lui répond paniquée « Désolé chef ! Personne n’a écouté chef ! » : Colère s’empresse de se passer en revue toutes les situations déjà vécues pour lesquelles la mère de Riley le sollicite à de nombreuses reprises : « C’est le soir des poubelles ? On n’a pas rabattu le siège des toilettes ? Quoi ?! Qu’est-ce qu’il y a femme ?! Quoi ?!! ».

Quand son épouse lui montre de la tête leur fille, il pense avoir compris sa demande et dit tout naturellement, sans savoir que la mère a posé exactement la même question il y a quelques minutes « Alors ça va l’école chérie ? ». Cette scène est particulièrement drôle, car elle reflète parfaitement les attitudes totalement opposées et très souvent présentes dans un couple. Cette répétition de question énerve pourtant Riley, qui répond un peu sèchement à son père qui, bien sûr, n’apprécie pas le ton qu’elle emploie ; l’émotion leader de Monsieur Andersen réagissant très rapidement : « Première sommation, avant de taper du poing sur la table ».

Monsieur Andersen énonce donc « Riley, je n’aime pas du tout ce genre d’attitude », et énerve encore plus la fillette, qui ne sait pas comment exprimer son malaise et se braque plus encore. Quand elle lui répond plus sèchement, Peur fait un rapport à Colère et lui dit « Niveau d’insolence critique, chef ! », ce à quoi celui-ci répond « Lancez plan Vigifurax 2 », en même temps qu’une alarme s’enclenche dans le quartier cérébral du père. Ce dernier avertit sa fille « Attention Riley, tu as tout intérêt à me répondre sur un autre ton, compris ? ».

Après une nouvelle réponse insolente de la fillette, Peur et Dégoût arment le poing, sous les ordres de Colère, au quartier cérébral du père. À son commandement « Feu ! », les deux émotions déclenchent le poing, mais le père se contente pourtant de dire sèchement à sa fille « Ça suffit ! Monte dans ta chambre ! C’est un ordre ! ».

Quand les émotions voient Riley obéir, ils considèrent le problème comme résolu, et Peur s’écrit « Mission accomplie ! C’est où qu’on commande ? C’est ici qu’on commande ! », et Colère confirme « Bien joué messieurs ! On est passé à deux doigts de la catastrophe ». Bien entendu, Madame Andersen pense tout le contraire, et reste désespérée face à l’attitude de son mari.

Au moment de souhaiter bonne nuit à sa fille, Monsieur Andersen tente de parler avec elle : « Je crois que ça a un petit peu dérapé tout à l’heure. Tu veux qu’on en parle ? Je t’en prie, où est ma petite fille joyeuse ? Mon ouistiti ? ». Devant son absence de réaction, le père décide de la laisser seule, tout en précisant qu’il reste à son écoute : « Je comprends, tu as besoin de rester seule. On en reparle quand tu veux ». 

Tout comme la mère, Monsieur Andersen est loin de se douter du mal-être profond de sa fille face à sa nouvelle vie, et ne s’attend pas à ce qu’elle fugue. Ce matin-là, il lui dit au revoir comme à son habitude, et ajoute les imitations de singe qui l’avaient fait rire lors du jour de sa rentrée. Mais cette fois-ci, Riley reste hermétique à ces paroles et gestes et s’en va sans se retourner.

Le soir, quand lui et la mère de Riley rentrent du travail, ils sont intrigués de ne pas entendre leur fille à l’étage, et commencent à s’inquiéter lorsqu’ils ne la trouvent pas. Si Monsieur Andersen ne dit rien dans cette situation, il a pourtant un regard grave et inquiet quand sa femme lui dit que ses professeurs n’ont pas vu leur fille aujourd’hui. Quand elle revient finalement à la maison, il se précipite à genoux vers elle avec Madame Andersen et lui dit « Riley ! Te voilà ! Tu n’as rien ? ». À travers ses questions, le père de la fillette cherche à se rassurer sur la chose la plus importante à ses yeux : l’état de santé de Riley. 

Après la confession de la fillette, les deux parents comprennent enfin son malaise, et le père la rassure instantanément : « On t’en veut pas. Si tu veux savoir, j’aimerais être dans le Minnesota moi aussi. Nos randonnées en forêt me manquent tellement ! […] Et Spring Lake, où tu as appris à patiner ». Il la prend alors dans ses bras, très vite rejoint par sa femme, elle aussi très émue par ce moment de tristesse, mais aussi de grande complicité et de dialogue. 

Monsieur Andersen revient à l’écran à la fin du film, alors que sa femme et lui sont venus supporter Riley pour son premier match de hockey à San Francisco. Le père laisse paraître son grand enthousiasme et dit à sa fille « Une fois sur la glace, tu y vas à fond ! », avant de hurler son encouragement, maquillé et vêtu aux couleurs de l'équipe. Ce moment est à la fois drôle et touchant, car il montre que le père est entièrement dévoué à sa fille, et partage avec elle sa passion. 

Après un échange de regard avec sa femme, le spectateur est une dernière fois invité à s’immiscer dans le quartier cérébral de Monsieur Andersen : toutes les émotions sont aussi maquillées, et sautent de joie et d’excitation. Peur dit alors à Colère, en regardant la mère, « Elle a adopté le maquillage ! », ce à quoi Colère répond tout naturellement « Je t’avais dit que c’était une bonne idée ! ». 

Conception du personnage

« Avec un nouvel emploi et une toute nouvelle ville, la mère et le père de Riley se retrouvent face aux émotions en constante évolution de leur fille joyeuse ». Voilà comment les studios Pixar décrivent Monsieur et Madame Andersen sur leur site. Comme pour la mère, peu de détails sont donnés sur la création du personnage du père. Il reflète pourtant un papa et un époux aimant, complice avec sa femme et sa fille.

À l’écoute de sa fille Riley et très présent pendant son enfance, Monsieur Andersen est, au même titre que sa femme, un pilier de la petite famille. Il participe aux rires de la fillette, à son éducation, mais sait aussi se montrer plus ferme dans certains moments. Contrairement à ce qui aurait pu être décidé par les scénaristes, il n’est pas moins présent dans la vie de sa fille : lui et sa femme l’éduquent ensemble. 

Physiquement, il est représenté grand et fin, habillé la majorité du temps avec une chemise et parfois une cravate, sans doute pour souligner l’importance de son travail, à l’origine du déménagement de la famille. Dès les premiers croquis, les dessinateurs l’ont imaginé portant une moustache, qu’il a gardée à l’écran, et qui s’accompagne d’une barbe mal rasée. Avec un look décontracté, mais montrant son sérieux professionnel, il incarne très bien l’image du père actif, attachant et dévoué à sa famille. 

En version originale, Monsieur Andersen est doublé par l’acteur américain Kyle MacLachlan, ayant notamment joué Orson Hodge dans la célèbre série Desperate Housewives (2004-2012). En français, il est vocalisé par l’acteur Alexis Victor, qui a prêté sa voix à de nombreux personnages de films d’animation comme Nick Wilde dans Zootopie (2016), Petit Nuage dans Spirit, l’Étalon des Plaines (2002), et plus récemment Wilden Lightfoot dans En Avant (2020).

Kyle MacLachlan
Alexis Victor
Autres apparitions

Monsieur Andersen réapparaît dans le court-métrage d’animation Premier Rendez-Vous ? sorti aux États-Unis le 3 novembre 2015, et mis en scène par Josh Cooley. Ce réalisateur, qui avait travaillé sur Vice-Versa, développe dans le cartoon la dernière scène du film d’animation, celle où la jeune fille rencontre un garçon avant son match de hockey. Riley a donc rendez-vous avec Jordan, pour aller patiner avec des amis. Elle apparaît pourtant peu à l’écran, sans doute car le court-métrage est centré sur la réaction émotionnelle des parents face au fait que leur petite fille sorte avec un garçon et n’est donc plus si petite. C’est le père de la fillette qui va ouvrir la porte au garçon : très vite, le spectateur est invité dans son quartier cérébral, pour voir la panique monter à travers ses cinq émotions. Sans aucune hésitation, Colère déclare l’alerte rouge, qui est déclenchée par Peur. 

Une fois l'adolescent entré pour attendre Riley, le père et la mère s’isolent pour échanger leurs inquiétudes. Monsieur Andersen dit alors sur un ton énervé « Elle a rendez-vous. Avec un garçon. Pourquoi a-t-elle rendez-vous avec un garçon ? ». Ces questions rhétoriques traduisent à la fois son inquiétude, sa surprise et son incompréhension face à la situation. Tout comme sa femme, il n’était pas préparé à voir sa fille sortir avec un garçon. 

Pendant que Madame Andersen est allée questionner sa fille, le père reste donc en compagnie de Jordan, et va en profiter lui aussi pour enquêter sur sa relation avec Riley. Alors que le jeune garçon est affalé sur une chaise, Monsieur Andersen le fixe, droit sur sa chaise et les mains serrées. Colère met des mots sur son attitude en disant : « Je sais ce que tu fais ici Jordan, tu crois que je t’ai pas vu venir ? On m’la fait pas, p’tit morveux ! ». Peur renchérit « Il n’est pas assez bien pour Riley ! Faut pas se laisser faire ! », suivi de Tristesse qui hurle « Retourne chez ta mère ! ». Colère décide alors de le « traiter par le mépris, il est sur le point de craquer ».

Face à l’absence de réaction de la part du jeune homme devant le silence de plus en plus pesant, Colère ordonne de passer à la phase d’intimidation : Monsieur Andersen se redresse encore plus sur sa chaise, et continue de le fixer avec des yeux perçants. Son attitude est de plus en plus drôle, d’autant plus que cette nouvelle tentative pour faire réagir Jordan est un échec.

Colère décide alors d’attaquer, et le père demande alors au garçon d’un air sévère et rempli de jugement « Alors Jordan, tu fais quoi d’habitude, pour t’amuser ? ». Colère et Peur s’apprêtent à commander au père de « montrer la porte » au garçon, et enclenchent même l’alarme du quartier général, mais tout est stoppé quand Jordan répond qu’il joue dans un groupe de rock. Cette révélation fait remonter un ancien souvenir, datant des années où le père faisait lui aussi partie d’un groupe avec des amis.

Il dit alors à Jordan « J’ai fait de la musique, je jouais de la guitare. […] Qu’est-ce qu’on a pu jouer du AC/DC », et apprend en même temps que le jeune garçon est lui aussi un fan du groupe de hard-rock. Surpris, les deux personnages échangent un regard surpris et fasciné. Toute suspicion du père sur l’ami de sa fille s’évanouie alors, car il s'est trouvé un point commun avec Jordan. Quand la mère et la fille arrivent, elles restent bouche bée devant la scène : ils sont tous les deux en train de danser sur « Back In Black », l’une des chansons les plus célèbres du groupe. Monsieur Andersen va même jusqu’à pousser violemment par terre une chaise et la table…

Quand les deux adolescents partent, le père dit à la mère « Entre nous, Jordan est un bon p’tit gars ». Juste après, Peur réagit au moment où la mère s’appuie sur l’épaule du mari : « Chef ! la femme vient d’établir un contact ! Qu’est-ce qu’on fait ? », et Colère répond très vite « Faut pas rater l’occase, enclenchez les yeux doux ! », ce qui provoque une nouvelle fois la « tête de merlan frit » du père. 

Voyant la femme se rapprocher pour l’embrasser, Colère annonce « Tout le monde à son poste », et Peur continue par « Bisou en vue. Je répète : bisou en vue ! ». L’émotion rouge se lève alors de sa chaise et dit « Contact dans 5, 4, 3, 2, 1… », et toutes les émotions sautent de joie sur la chanson d’AC/DC au moment du bisou, tels des enfants. Cette scène est d’autant plus drôle que les émotions de la mère restent chez elle très calmes, buvant une tisane… Une fois le baiser terminé le père dit, tout déboussolé par ce moment intime « OK, je vais aller réparer la table », et introduit une dernière pointe d’humour à ce court-métrage. 

Dévoué à sa famille, mais aussi à son travail, Monsieur Andersen représente parfaitement l’idée d’un père moderne, impliqué dans l’éducation de sa fille, mais aussi très investi dans sa vie professionnelle. Comme sa femme, il doit apprendre à communiquer différemment avec sa fille, qui passe de l’enfance à l’adolescence, ce qui, avec le peu de temps qu’il peut consacrer à sa famille après le déménagement, n'est pas facile. Plutôt introverti par rapport à son épouse, il s’inquiète néanmoins pour sa fille, et s’ouvre à la discussion avec elle. Alors que Madame Andersen parle beaucoup, lui va à l’essentiel, mais reste finalement très présent et à l’écoute de sa fille, avec qui il est fier de partager la passion du hockey sur glace. Peu de pères d’héroïnes Disney ont une place aussi importante à l’écran, et Monsieur Andersen souligne ainsi très bien son appartenance aux studios Pixar, qui n’hésitent pas à représenter les deux parents à l’écran du début à la fin du film.

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