Vers l'Infitness et Au-Delà
Pixar Popcorn

Titre original :
Pixar Popcorn : To Fitness and Beyond
Production :
Pixar Animation Studios
Date de mise en ligne USA :
Le 22 janvier 2021 (Disney+)
Genre :
Animation 3D
Réalisation :
Adam Rodriguez
Durée :
2 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

Buzz l'Éclair organise un cours d'aérobic pour les jouets de Bonnie...

La critique

rédigée par
Publiée le 17 février 2021

Vers l'Infitness et Au-Delà est le premier cartoon de la nouvelle série du studio à la lampe, Pixar Popcorn.

L'idée de la série Pixar Popcorn, une collection de cartoons ultra-courts, remonte à avril 2020 au début de la crise sanitaire que traverse le monde, la pandémie liée à la maladie infectieuse émergente Covid-19 provoquée par le virus SARS-CoV-2. Elle apparaît ainsi le 17 novembre 2019 dans la ville de Wuhan, en Chine centrale, puis se propage sur tous les continents. À partir du début du mois de mars 2020, en réaction, les gouvernements de nombreux pays commencent à confiner leur population pour essayer d'endiguer la propagation du virus. Au final, près de la moitié des habitants du globe se retrouve cloîtrée chez elle, à commencer par les artistes de Pixar, eux aussi confinés.

Le producteur exécutif Andy Bell propose alors aux animateurs de Pixar, qui étaient entre deux projets de longs-métrages, de se faire la main en créant de petits courts-métrages sur des franchises déjà existantes des studios. La collection a ainsi pour but de faire revenir quelques personnages iconiques de Pixar dans de toute petites pastilles aussi fraîches qu'amusantes, offrant ainsi la possibilité de proposer des suites à la qualité technique digne des longs-métrages mais dans une durée ultra réduite, un peu à la façon de sucreries qui se picorent. Ainsi, Pixar Popcorn se rapproche beaucoup dans le format et la philosophie de la série At Home With Olaf des Walt Disney Animation Studios à la différence près que celle-ci se concentrait sur une seule franchise et un seul personnage là où la collection de Pixar est plus vaste dans son champ de films et dans son casting.

Par rapport à des projets précédents, Pixar Popcorn est assez différent dans le développement et l'approche de ce qu'a fait auparavant le studio. D'abord, l'animation s'est faite évidemment en télétravail ; les réunions de brainstorming étant menées à distance avec des logiciels de réunions en vidéo. De plus, comme les artistes étaient disponibles uniquement pour une durée de deux mois, les délais ont dû être particulièrement rétrécis en zappant notamment les parties storyboard et script. Il s'agit dès lors d'une collection centrée principalement sur l'animation où le cartoon a été construit autour d'une idée de mouvement. Une centaine d'animateurs ont ensuite été assignés au projet, divisés en dix équipes sous la responsabilité d'un réalisateur. Dès le pitch validé, chaque équipe a dû suivre un cahier des charges bien précis. Les courts-métrages ne devaient ainsi faire intervenir que des personnages existants, en restant fidèles à leurs traits de caractère et appartenir à des films récents (moins de cinq ans). De plus, il était impossible d'enregistrer de nouveaux dialogues, ce qui fait que la plupart des cartoons ne proposent pas de paroles. Enfin, pour garantir la qualité technique et toutes les précédentes contraintes, les courts-métrages ne devaient pas dépasser une durée de quelques minutes, s'étirant en fonction des opus entre deux et cinq minutes.

Autre détail amusant, chaque cartoon Pixar Popcorn propose de jouer avec le logo du studio à la lampe et le titre de la collection en offrant une itération différente à chaque épisode ; un peu à la façon du gong de Donald Duck à la fin du générique du Mickey Mouse Club ou de la trompette de Gonzo dans Le Muppet Show. Dans Pixar Popcorn, Luxo Jr. batifole ainsi avec des flocons de pop-corn ou des grains de maïs. Dans Vers l'Infitness et Au-Delà, la lampe, après avoir rebondi sur le « I », reçoit une grande quantité de pop-corn sur lui au point d'en être totalement recouvert.

Vers l'Infitness et Au-Delà est, pour sa part, imaginé et réalisé par Adam Rodriguez.
L'artiste commence à travailler pour Pixar en 2012 en tant que stagiaire avant d'être embauché définitivement en 2014. Il œuvre en qualité d'animateur sur les longs-métrages Monstres Academy, Le Voyage d'Arlo, Le Monde de Dory, Cars 3Coco, Les Indestructibles 2, Toy Story 4, En Avant et Soul ainsi que sur les courts-métrages Lava, Toy Story : Hors du Temps, Sanjay et sa Super Équipe, L.OU. (Lost and fOUnd) et Tata Edna.

Vers l'Infitness et Au-Delà fait donc revenir une bonne partie du casting de la saga Toy Story en plaçant l'action après Toy Story 4. Woody est ainsi absent tandis que Fourchette, lui, est bien présent. Buzz l'Éclair a, en fait, décidé de donner un cours d'aérobic aux jouets de la chambre de Bonnie. Il utilise pour cela un vieux radio-cassette qui diffuse une musique très années 80 dans le style des émissions d'aérobic qui ont vu le jour à cette époque, histoire de faire bouger tout le petit groupe. Mais aucun n'est vraiment très doué : Rex ne peut pas faire des pompes à cause de ses petits bras, Bayonne n'arrive pas à faire des abdos tellement il est rigide, Fourchette ne peut faire des flexions de ses jambes car il est une cuichette, quant à Dolly, elle se fatigue à faire de la marche en surplace. Découragé, Buzz est prêt à abandonner quand ses amis lui prouvent leur détermination en trouvant tous des moyens différents de faire du sport, au point de redonner de l'entrain au ranger de l'espace.

Vers l'Infitness et Au-Delà est un petit court-métrage sans parole, tout à fait sympathique même si fort dispensable. Pour autant, il a l'avantage de faire revenir de nombreux personnages de la saga Toy Story dans un moment de vie bon enfant, offrant un moment de détente aux spectateurs.

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