Toby
Basil, Détective Privé
Date de création : Le 02 juillet 1986 Nom Original : Toby Créateur(s) : Rick Farmiloe Mike Gabriel |
Apparition : Cinéma BD Voix Originale(s) : Frank Welker Voix Française(s) : Frank Welker |
Le portrait
En 1986, les studios Disney adaptent sur grand écran le livre pour enfants Basil de Baker Street d’Eve Titus et Paul Galdone. Publié en 1958, l’ouvrage détourne alors l’œuvre d’Arthur Conan Doyle et met en scène Basil, alter-ego de Sherlock Holmes dans le monde des souris, et son éternel ennemi, le professeur Ratigan, un rat « à la » James Moriarty. À leur côté, une belle galerie de personnages hauts en couleur, le docteur Dawson, ersatz de Watson, la petite Olivia, son père Hiram Flaversham, le sbire Fidget, la chatte obèse Félicia et le basset loyal Toby.
Toby séjourne dans l’appartement de Sherlock Holmes, au 221 Baker Street, et entre dans l’histoire lorsque Basil, en charge de l’enquête sur la disparition d’Hiram Flaversham, cherche à éclaircir une piste. La petite Olivia lui a en effet parlé d’une chauve-souris à jambe de bois. Des traces de pas semblent corroborer cette hypothèse. La casquette du malfrat abandonnée par mégarde sur le sol est le seul et unique moyen de retrouver sa trace et, par conséquent, celle du pauvre Flaversham. Pour ce faire, Basil a besoin d’un fin limier. Toby est incontestablement le chien de la situation.
Grâce aux canalisations et aux galeries dissimulées derrière les murs, Basil, Olivia et le docteur Dawson parviennent sans mal à se glisser dans l’appartement de Sherlock Holmes. Reste à trouver le basset qui est là, quelque part. Basil crie son nom. Olivia s’interroge. « Qui c’est, Toby ? ». Dawson, inquiet, n’a pas de réponse à la question. Le sol se met soudain à trembler. Toby fait irruption dans la pièce. Tout sourire, la langue pendante, le chien est ravi de revoir la souris détective. Les présentations commencent alors. Le docteur Dawson est le premier à être reniflé par l’animal qui se met à grogner sur lui. Repousser par Basil, Toby sent une autre présence. Son flair, infaillible, le conduit vers la petite Olivia, cachée sous un tabouret. La rencontre est cette fois plus chaleureuse. Toby tombe en effet immédiatement sous le charme de l’adorable petite souris qui lui donne un gâteau au fromage de sa poche avant de lui gratter le ventre.
Consterné de voir son limier ainsi couché sur le dos pour recevoir des gratouilles, Basil siffle la fin des réjouissances. Sortant la casquette de Fidget, il demande à Toby de se concentrer. Le détective est à la recherche de ce « filou », de ce « méchant », de ce « gredin »… Toby n’en peut plus et montre les crocs. Il a toutefois du mal à saisir ce qu’il est censé retrouver. « Chauve-souris, jambe de bois, aile cassée ». Les choses sont plus claires. Toby remontre les dents. Ses poils se hérissent. Basil le chauffe à blanc. Toby a bien compris ce qui est attendu de lui. Basil attache sa laisse. « Toby, cherche ! », ordonne-t-il au chien qui se met immédiatement en route sans perdre une seconde.
Montés sur le dos du chien, Basil, Olivia et Dawson sont alors conduits dans les rues de Londres. Reniflant le pavé, l’animal s’arrête finalement devant la vitrine d’un mystérieux magasin de jouets. À l’intérieur, tout est sombre. Du dehors, rien ne semble bouger. Mais Toby en est convaincu. La chauve-souris est bel et bien là. Sûr de sa trouvaille, il hurle à la Lune, alertant malgré lui Fidget de sa présence et de celle de Basil. « Un travail superbe, Toby », félicite le détective.
« Si-site Toby ». Le limier n’a plus qu’à attendre que son mini-maître poursuive son enquête. Resté sur le pavé, il ne peut en effet entrer dans la boutique. Sa présence sur le trottoir est toutefois importante. Grâce à lui, Fidget ne parvient pas à prendre la fuite en passant par la vitrine. Après avoir enlevé Olivia, le méchant réussit toutefois à s’en aller en utilisant une fenêtre de toit… La piste est perdue. Toby n’a plus qu’à ramener Basil et Dawson à Baker Street…
Lorsqu’une autre piste se dégage enfin, Toby est une fois encore mis à contribution. Il doit cette fois conduire Basil et Dawson sur les quais. L’ambiance est sinistre. Le coin est un coupe-gorge infâme. Toby, une fois encore, doit attendre dehors que ses maîtres ressortent de là… Peu rassuré, l’animal ne retrouve ses maîtres qu’un bon moment plus tard, le temps que ces derniers réchappent du terrible piège tendu par le professeur Ratigan. Il est alors extatique en découvrant qu’Olivia a été délivrée.
Sains et saufs, Basil, Dawson et Olivia remontent une fois encore sur le dos de Toby, direction cette fois Buckingham Palace où Ratigan est en train de réaliser sa conjuration. La Reine est en danger mortel. Toby doit se dépêcher. Le chien, qui coupe sans crier gare devant une hippomobile, prend tous les risques. Arrivé devant les grilles de Buckingham, Toby dépose Basil, Dawson et Olivia. Ignorant ce qui se trame à l’intérieur, le chien fait le tour de la grille et aperçoit bientôt Félicia, l’énorme chatte de Ratigan. Sans réfléchir, il lui fonce dessus. La chatte, terrifiée, prend la fuite. Elle n’arrive finalement à semer Toby qu’en sautant par-dessus un mur de briques derrière lequel se trouve… la garde canine royale !
Basil a sauvé la couronne, libéré Hiram Flaversham et ramené son père à la petite Olivia. Tout est bien qui finit bien. Mais déjà, une autre affaire s’offre à lui. Une femme a perdu une bague de grande valeur. Basil commence déjà à égrainer les indices. Une oreille tendue à la fenêtre, Toby, resté dehors, écoute attentivement et approuve les premières conclusions du grand détective…
Personnage mineur et éphémère de l’œuvre d’Arthur Conan Doyle, Toby apparaît dans Le Signe des Quatre, la deuxième aventure de Sherlock Holmes écrite en 1889 et la première à être publiée en français en 1890. Au début de l’intrigue, le célèbre détective est contacté par Mary Morstan, une ravissante gouvernante qui lui demande son aide afin de démêler une énigme. La jeune femme blonde reçoit en effet régulièrement des perles de culture de grandes valeurs. Son père semble être à l’origine de ces envois. Pourtant, il est décédé dix ans plus tôt. Le mystère, dès lors, est total. Acceptant de lui prêter main forte, Sherlock Holmes, épaulé par le fidèle docteur John Watson, ouvre donc son enquête. Il accompagne ainsi Mary à un rendez-vous avec le fils d’un ancien collègue de feu le capitaine Marston qui leur apprend que ce dernier avait découvert un formidable trésor à présent volé. Un cadavre complète la scène de crime. Jonathan Small, un forçat à jambe de bois, est un suspect potentiel. Holmes a besoin d’un limier pour retrouver sa trace…
D’abord chargé de raccompagner Mademoiselle Morstan chez elle, John Watson est immédiatement envoyé au 3, Pinchin Lane, à Lambeth, chez l’empailleur d’oiseaux Sherman afin de lui emprunter son chien, Toby, que Sherlock Holmes présente comme « un curieux bâtard doué d’un odorat étonnant ». La réputation du canin est extraordinaire. Le « chien suivrait une odeur aussi tenace au bout du monde », précise Holmes qui ajoute qu’il préfèrerait « l’aide de Toby à celle de tout Scotland Yard ». Watson se met donc en route et arrive chez l’empailleur. Il y découvre une faune bigarrée. Soudain, dans l’ombre, il aperçoit deux yeux vifs éclairés par la flamme de sa lampe. Le docteur fait bientôt la connaissance du chien, un animal vraiment « laid », les « oreilles pendantes », le « poil long », marchant avec « un dandinement très disgracieux ».
Toby est un bâtard, mi-épagneul, mi-berger à la fourrure blanche et rousse. Attiré par le morceau de sucre tendu dans sa direction par Sherman, le vieux chien suit Watson jusque dans sa voiture sans aucune résistance. Il est trois heures du matin. Sherlock Holmes est ravi de revoir son vieux limier qu’il envoie immédiatement sur une piste grâce à un mouchoir imbibé de créosote, une huile issue du goudron dont des traces ont été retrouvées sur les lieux du crime. Le chien renifle. Il réfléchit. Sa tête penche sur le côté. Il se met à glapir. Il tire énergiquement sur sa laisse. Il a flairé quelque chose. Il se met à marcher à vive allure. Holmes et Watson doivent presser le pas pour suivre son rythme.
Toby, le museau à ras du sol, découvre un mur de briques effondré. Des traces de sang sont visibles sur le plâtre blanc. Une piste s’ouvre. Jonathan Small a semble-t-il un complice car il est évident qu’avec sa jambe de bois, il ne peut escalader un tel mur. Concentré, Toby reprend sa traque sur les grands chemins en direction de Londres. Un gémissement accompagne chaque nouvelle trouvaille. Streatham, Brixton, Camberwell, Kennington Lane, Bond Street, Miles Street… Toby s’arrête à l’entrée de Knight’s Place. Il se met à tourner en rond. Le chien est embarrassé… Soudain, il reprend sa course. Il tire de toutes ses forces sur sa laisse. L’équipée arrive à Nine Elma. Toby saute sur un gros tonneau. Il s’immobilise, la langue pendante, et attend sa récompense. Le wagonnet sur lequel est placé le tonneau dégouline de créosote. Le chien s’est en fait fourvoyé. La piste est une impasse…
Morts de rire en voyant le chien embarrassé par son erreur, Holmes et Watson rebroussent chemin et offrent une deuxième chance à Toby, qui se remet en marche. Longeant le trottoir, il identifie une autre piste. Belmont Place, Prince’s Street, Bond Street puis les rives de la Tamise. La route est cette fois bonne. Dans l’ombre, le chien repère une maison de brique. Une pancarte en bois indique « Mordecai Smith – Bateaux à louer à l’heure ou à la journée ». Les malfrats ont embarqué à bord d’un frêle esquif. Toby leur a été d’une aide précieuse. L’enquête continue, alors… Fier du travail accompli par le chien, Sherlock Holmes poursuit ses recherches sans lui. Watson est chargé de ramener l’animal chez son maître, sur Pinchin Lane.
Le personnage de Toby est de retour à la télévision cette fois, dans les différentes adaptations du (Le) Signe des Quatre. Il apparaît ainsi dans la série The Sign of Four réalisée par William Sterling avec Peter Cushing et Nigel Stock (1965) et dans le téléfilm Le Signe des Quatre dirigé par Desmond Harris avec Ian Richardson et David Healy (1983). Sous les traits d’un épagneul croisé à un border collier, il est aussi présent dans une autre version du livre signée cette fois par Peter Hammond avec Jeremy Brett et Edward Hardwicks (1987). Dans la série Sherlock, le chat de Molly Hooper, qui n’est que mentionné indirectement, s’appelle Toby. Un autre animal, cette fois un limier appartenant à un hacker du nom de Craig, porte également le prénom Toby. Le chien est également repris dans La Solution à Sept pour Cent écrit par Nicholas Meyer et paru en 1974. Sherlock Holmes l’utilise alors pour identifier une nouvelle piste menant au professeur Moriarty à l’aide d’une bouteille d’essence de vanille. Le chien est enfin l’un des personnages de Sherlock Holmes vs. Dracula; or, The Adventures of the Sanguinary Count, un roman non officiel signé en 1978 par Loren D. Estleman.
Le personnage de Toby fait partie des nombreux protagonistes qui n’apparaissent que très ponctuellement dans l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle. Acteur mineur des aventures du célèbre Sherlock Holmes, le limier n’est ainsi présent que dans Le Signe des Quatre où il apporte au récit une bonne dose d’humour et de suspense avant de finalement disparaître totalement. C’est dans cette optique que les artistes de Disney choisissent de l’inclure dans Basil, Détective Privé. L’intrigue nécessite en effet que la souris détective retrouve la trace de Fidget. Un limier est dès lors nécessaire. Toby entre donc dans l’histoire.
Toby est un basset pur souche. Présenté sur certaines recherches graphiques sous la forme d'un chien plutôt âgé, une idée finalement non retenue, c’est en outre le seul personnage avec Félicia à ne pas être doté de parole et à conserver entièrement son instinct et son apparence animale. Très joueur, il apparaît dans l’appartement de Sherlock Holmes sans qu’il soit clairement précisé si ce dernier est son propriétaire ou non. Le roman de Conan Doyle indique évidemment que non. Certaines feuilles du storyboard mentionnent quant à elles que c'est bel et bien le cas. Souriant et plein d’entrain, Toby est présenté comme un animal très joueur adorant lorsque Basil lui rend visite. Répondant à l’appel de son prénom ou bien à un simple sifflement, il adore les caresses et trouve en la personne d’Olivia un moyen facile d’en obtenir quelques-unes. Il horripile alors le flegmatique Basil qui l’aperçoit couché sur le dos alors même qu’il a besoin de lui pour une affaire urgente.
Personnage de cartoon dans le plus pur style des années 1980 où les animaux avaient la part belle, Toby apporte une bonne dose d’humour et de tendresse à Basil, Détective Privé tout en permettant aux scénaristes de faire avancer l’intrigue. Grâce au chien, les protagonistes peuvent en effet se déplacer rapidement. Le gigantisme de l’animal dans ce monde minuscule de souris est dès lors une bonne façon d’inclure les ellipses grâce auxquelles le spectateur est conduit d’un bout à l’autre de Londres sans perdre une seconde. Grâce à lui, Basil retrouve la piste de Fidget, se rend en deux coups de cuillère à pot sur les quais puis sauve la reine d’une mort certaine. La confrontation ultime avec Félicia est enfin l’un des moments les plus amusants du long-métrage.
Mignon et espiègle, Toby est animé par le duo Rick Farmiloe et Mike Gabriel.
Né le 28 décembre 1956 à Berkeley, en Californie, Rick Farmiloe découvre sa passion pour le dessin dès l’âge de cinq ans lorsqu’il découvre, émerveillé, Pinocchio sur grand écran. Rêvant de travailler pour Disney, il est engagé sur la production du Tom et Jerry Comédie Show puis sur celles de Blackstar, The New Adventures of The Lone Ranger et de la série animée Ghostbusters. Il réalise finalement son rêve en intégrant les studios Disney en janvier 1982. Au cours des onze années suivantes, il travaille alors sur Taram et le Chaudron Magique et Basil, Détective Privé puis anime Einstein et le duo Roscoe et DeSoto dans Oliver & Compagnie, Euréka dans La Petite Sirène, Wilbur dans Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, Lefou dans La Belle et la Bête et Abu dans Aladdin. Sous la direction de Richard Rich, Rick Farmiloe collabore ensuite à la production du (Le) Cygne et la Princesse avant de rejoindre les équipes de Dreamworks S.K.G. avec qui il œuvre sur Le Prince d’Égypte, La Route d’Eldorado et Shrek. Son nom est également au générique des (Les) Razmokets Rencontrent les Delajungle, George le Petit Curieux, Les Simpson - Le Film, Les Boxtrolls, Adam and Dog, Kung Fu Panda : Les Secrets des Maîtres, La Princesse et la Grenouille, Tom et Jerry : Retour à Oz, Tom et Jerry au Pays de Charlie et la Chocolaterie, The Lady and the Tiger...
Né le 5 novembre 1954 à Long Beach, en Californie, Mike Gabriel découvre pour sa part sa passion pour l’animation grâce à La Belle au Bois Dormant en 1959. Engagé chez Disney en 1981, il débute alors sa carrière comme assistant sur Rox et Rouky puis devient animateur sur le court-métrage Fun With Mr. Future. Suivant l’enseignement de la légende Eric Larson, Mike Gabriel enchaîne avec Taram et le Chaudron Magique, Basil, Détective Privé, Oliver & Company et La Petite Sirène. Il prend ensuite la direction de Bernard et Bianca au Pays des Kangourous qu’il réalise aux côtés d’Hendel Butoy, puis celle de Pocahontas, une Légende Indienne avec Eric Goldberg. Également au générique de Couacs en Vrac, Dinosaure et La Ferme se Rebelle, il supervise Lorenzo en 2004 et reçoit une nomination à l’Oscar du Meilleur court-métrage d’animation. Il travaille aussi à la production de The Cat That Looked At A King, Volt, Star Malgré Lui, La Princesse et la Grenouille, Winnie l’Ourson, Rebelle, Frankenweenie et Les Mondes de Ralph. Il fait en outre partie du collège d’artistes à la tête de la branche animation des studios Disney.
En version originale et en version française, les aboiements et autres grognements de Toby sont interprétés par Frank Welker. Né le 12 mars 1946 à Denver, dans le Colorado, celui qui double également la chatte Félicia a associé son nom à des centaines de productions depuis le début de sa carrière à la fin des années 1960. Apparaissant en tant qu’acteur dans Filles et Show-Business, L’Ordinateur en Folie et Pas Vu, Pas Pris, il est ainsi entre autres la voix de Dumbo dans Qui Veut la Peau de Roger Rabbit, de Max dans La Petite Sirène, de Joanna et de l’aigle Marahute dans Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, de l’archevêque et du roi dans Le Prince et le Pauvre, de Sultan dans La Belle et la Bête, d’Abu, Rajah et la Caverne aux merveilles dans Aladdin. Frank Welker a aussi interprété le Yeti dans Dingo et Max, Flit dans Pocahontas, une Légende Indienne, l’oisillon dans Le Bossu de Notre-Dame puis Khan et Cri-Kee dans Mulan.
En dehors des studios Disney, Frank Welker est l’interprète de Petit Papa Noël et des chats de Lisa dans Les Simpson, des Gremlins, des Schtroumpfs, de Totoro, de Scooby-Doo, de Joe Dalton dans la série animée Lucky Luke en plus d’effets vocaux dans Les Aventuriers de l’Arche Perdue, Godzilla ou Cat’s Eyes et de voix additionnelles dans Denver, le Dernier Dinosaure, Fourmiz, La Route d’Eldorado, Alvin et les Chipmunks…
En plus du travail de Frank Welker, certains effets vocaux de Toby sont en parallèle empruntés aux bandes sonores des (Les) 101 Dalmatiens, L’Été Magique, Fidèle Vagabond, Rox et Rouky et La Belle et le Clochard, le classique de 1955 d’où est également issue l’hippomobile devant laquelle le limier coupe durant sa course-poursuite en direction de Buckingham Palace.
Aucune autre œuvre de fiction des studios Disney n’offre de nouvelle apparition de Toby. Le chien s'invite toutefois dans l’adaptation du grand classique en bande dessinée dans la collection Walt Disney’s Treasury of Classic Tales. Il fait en outre la une du numéro 1798 du (Le) Journal de Mickey dans lequel ladite adaptation est publiée.
Chose notable : dans certaines transpositions de Basil, Détective Privé en livre pour enfant, Toby est doué de parole, ce qui n’est pas le cas dans le film original.
Maléfique s'offre un petit caméo dans The Ballot of Darkwing Duck and Launchpad - Part 1, une aventure en bande dessinée de Mystermask parue aux États-Unis en août 2011. Les lecteurs les plus attentifs peuvent ainsi apercevoir le chien portant un drapeau et une chasuble à l'effigie du héros masqué.
Truculent et mignon à souhait, Toby est un personnage absolument adorable. Simple second rôle aux côtés d’une vedette et surtout d’un méchant qui, immanquablement, crèvent l’écran, il offre surtout à Basil, Détective Privé la dose d’humour et de douceur nécessaires pour atténuer une intrigue au final particulièrement sombre.