Joe Hale

Date de naissance : Le 04 juin 1925 Lieu de Naissance : Newland, dans l’Indiana, aux États-Unis Date de Décès : Le 29 janvier 2025 Lieu de Décès : Atascadero, en Californie, aux États-Unis |
Nationalité : Américaine Profession : Animateur Artiste de Layout Producteur |
La biographie
Le 24 juillet 1985, le public américain découvre Taram et le Chaudron Magique. Vingt-cinquième grand classique animé de Disney, le long-métrage déconcerte malheureusement les spectateurs et réalise une contre-performance au box-office. Dommage collatéral de cet échec, le producteur Joe Hale est alors remercié, après trente-cinq ans d’une carrière remarquable au sein de l’entreprise.
Ted Berman, Joe Hale et Richard Rich
Joseph (Joe) Hale voit le jour le 4 juin 1925 à Newland, dans le nord-ouest de l’Indiana. Victime de la terrible Grande Dépression provoquée suite à l’effondrement de la Bourse de New York en 1929, sa famille fait le choix de quitter la région pour s’installer à Chelsea, dans le sud-est du Michigan. Là, son père parvient à trouver un emploi de charpentier. Afin de subvenir aux besoins de ses sept sœurs et de son frère, Joe Hale décroche lui-même un petit boulot d’ouvrier agricole. Occupé à désherber les champs d’oignons environnants après l’école, l’adolescent trouve alors une échappatoire à ce dur labeur grâce à sa passion pour le dessin. S’amusant également à sculpter des animaux dans les légumes cultivés dans le jardin familial, il vit comme une révélation sa découverte sur grand écran de Blanche Neige et les Sept Nains (1937), le premier long-métrage de Disney.


En décembre 1942, Joe Hale n’a que dix-sept ans lorsqu’il décide d’abandonner le lycée pour rejoindre les rangs de l’armée. Les États-Unis sont entrés en guerre un an plus tôt suite à l’attaque japonaise sur la base navale de Pearl Harbor. Pour Hale, il est indispensable de servir son pays. Il intègre donc le Corps des Marines et combat dans le Pacifique. Membre de la Batterie H de la 5e Division, il participe à la bataille d’Iwo Jima. Les combats sont âpres et d’une rare violence. Une fois encore, c’est dans le dessin que Joe Hale trouve refuge. Sur son temps libre, il accepte d’illustrer les lettres de ses camarades de régiment. Lui-même conçoit ses propres cartes de vœux envoyées à ses proches. De retour au pays lors de sa première permission, il se précipite dans une salle de cinéma afin de découvrir Bambi (1942), le dernier-né des studios Disney. Absolument sous le charme, Hale voit le film sept fois en seulement trois jours ! Toute sa vie, il avouera que les aventures du jeune faon restent le « meilleur film qu’il a jamais vu ».


Comme l’ensemble de son régiment, Joe Hale comprend qu’il n’y aura finalement pas d’invasion du Japon. Les bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945, ont en effet précipité l’effondrement de l’Empire du Japon et sa capitulation sans condition. Hale reste néanmoins en poste durant plusieurs mois aux côtés des troupes qui occupent l’archipel nippon. Il n’est finalement démobilisé qu’en février 1947. Rentré aux États-Unis, il passe avec succès le GED (General Education Development), l’examen de culture générale réservé aux personnes n’ayant pas pu terminer leurs études secondaires. Ainsi diplômé, Joe Hale se destine à une carrière d’artiste et profite du G.I. Bill, une bourse financée par l’armée grâce à laquelle il parvient à intégrer durant un semestre l’Académie des Beaux-Arts de Saginaw, dans le Michigan. Le Grand Blizzard de l’hiver 1947 interrompt cependant une nouvelle fois son cursus. Lassé de ce climat rugueux, Hale fait ses valises et quitte le Midwest pour se rendre sur la côte Ouest. Il y reprend sa formation au sein de l’Académie des Beaux-Arts fondée à Los Angeles par le peintre Theodore Lukits. Durant trois ans, Joe Hale a la chance de travailler sous le patronage du maître en personne.


Rêvant de travailler pour les studios Disney, Joe Hale parvient à se faire embaucher le 2 avril 1951. Il ne s’agit en revanche pas encore d’un emploi de dessinateur. En attendant de pouvoir dévoiler ses talents d’artiste lors de la prochaine session de recrutement, il sert au départ comme simple coursier au sein du Trafic Department. Lorsque l’occasion lui est enfin donnée de passer des tests, Hale réussit à se faire remarquer et obtient une place d’animateur intervalliste. Il intègre alors l’équipe d’Ollie Johnston qui travaille à l’époque sur le personnage de Monsieur Mouche, le bras-droit du Capitaine Crochet dans Peter Pan (1953). N’obtenant pour l’heure aucun crédit pour son travail, Hale poursuit avec le court-métrage Franklin et Moi (1953), dans lequel il dessine quelques plans avec Benjamin Franklin, et La Belle et le Clochard (1955) où, toujours aux côtés de Johnston, il anime Lady et Jock.


Promu animateur, Joe Hale obtient pour la première fois son nom au générique des émissions Man and the Moon (1955) et Mars et Au-Delà (1957) réalisées par Ward Kimball. En parallèle, il se voit bientôt proposé par Andy Engman d’intégrer le département layout chargé de la planification des séquences. Aux côtés de Don Griffith, auprès de qui il apprend l’art de la mise en scène, Hale travaille sur le court-métrage Les Instruments de Musique (1953) et plusieurs épisodes de Disneyland avec le personnage de Ludwig Von Drake. Il enchaîne ensuite avec La Belle au Bois Dormant (1959). Collaborant avec Eyvind Earle engagé pour insuffler son style si particulier au long-métrage, il s’occupe des scènes avec la princesse Aurore qui, seule dans la forêt, danse avec les animaux avant de rencontrer par hasard le Prince Philippe. Il schématise aussi les passages avec les fées dans leur chaumière. Avouant lors d’un entretien réalisé en 1980 en avoir eu rapidement assez de dessiner encore et encore chaque recoin de la cabane, Joe Hale est pour la première fois crédité dans une œuvre de cinéma.
Dessin de layout, La Belle au Bois Dormant (1959)
Lors de la production des (Les) 101 Dalmatiens (1961), Joe Hale se charge de planifier l’ouverture du film et les scènes dans la maison des Radcliff. Il planche également sur les différentes émissions télévisées que regardent avec gourmandise les chiots de Pongo et Perdita, ainsi que sur la séquence à la ferme. Hale ajoute une nouvelle corde à son arc lors de la conception de Mary Poppins (1964). Le long-métrage avec Julie Andrews et Dick Van Dyke se sert en effet ponctuellement de la technologie consistant à intégrer des acteurs dans des séquences d’animation. Déjà éprouvée par le passé avec des films tels que Mélodie du Sud (1946) et sur quelques épisodes de l’émission Walt Disney’s Wonderful World of Color dans lesquelles Walt Disney interagit avec des partenaires animés, celle-ci est perfectionnée et magnifiée grâce à la technique des lampes à vapeur de sodium qui permet de plonger de manière encore plus réaliste les comédiens dans une campagne anglaise bucolique entièrement animée. Suite au succès critique et public de Mary Poppins, la même technologie est réemployée par Hale et les autres artistes de Disney lors de la réalisation de L’Apprentie Sorcière (1971).

Les 101 Dalmatiens (1961)

Donald et l'Écologie (1961)
Associé à la création des courts-métrages Donald et l’Écologie (1961), Picsou Banquier ou Comment Réussir dans la Finance (1967), Understanding Stresses and Strains (1968), C’est Pas Drôle d’Être un Oiseau (1969), Dad, Can I Borrow the Car ? (1970) et Winnie l’Ourson et le Tigre Fou (1974), Joe Hale est crédité aux génériques des (Les) Aristochats (1970) et de Robin des Bois (1973), et ce alors même qu’il n’a participé à leur développement que durant quelques semaines. Devenu l’un des piliers du département layout, il collabore de nouveau avec Ward Kimball sur l’émission The Mouse Factory (1972-1973) pour laquelle il officie également comme auteur. Côté cinéma, il mène de front deux projets d’envergure. Pour le premier, Peter et Elliott le Dragon (1977), il est de nouveau sollicité pour concevoir des scènes mêlant animation et prises de vues réelles. Le défi est de taille. Contrairement à Mary Poppins et L’Apprentie Sorcière, le procédé est inversé. Il s’agit cette fois d’intégrer un personnage animé dans des séquences live. Hale travaille donc d’arrache-pied pour planifier rigoureusement les plans filmés avec les acteurs par le réalisateur Don Chaffey et dans lesquels prendra place en postproduction de dragon Elliott. Pour le second projet, Les Aventures de Bernard et Bianca (1977), Joe Hale se penche notamment sur la séquence d’ouverture. Il doit alors composer avec le réalisateur Wolfgang Reitherman qui cherche par tous les moyens à faire des économies. Pour ce faire, l’usage des effets spéciaux est en particulier réduit à la portion congrue.

C'est Pas Drôle d'Être un Oiseau (1969)

L'Apprentie Sorcière (1971)
Fort de son expérience sur Peter et Elliott le Dragon, Joe Hale devient le pivot entre le département animation et le département films live-action des studios Disney. À ce titre, il travaille sur plusieurs longs-métrages nécessitant des effets spéciaux animés. Il utilise la technique de l’animation image par image pour Les Visiteurs d’un Autre Monde (1978). Après avoir conçu le générique de The North Avenue Irregulars (1979) avec Art Stevens, Hale supervise ensuite les effets spéciaux du (Le) Trou Noir (1979). Présent au quotidien sur le plateau de tournage aux côtés du réalisateur Gary Nelson, il est surtout chargé de préparer le terrain en guidant au mieux les comédiens. Afin que les scènes soient un minimum réalistes, il faut entre autres que ces derniers utilisent correctement leurs fusils laser factices en visant dans la bonne direction, sous peine de ruiner la scène au moment d’ajouter le rayon de lumière en postproduction. Hale doit en outre chorégraphier le combat entre les robots V.I.N.CENT et Maximilian.


Prenant dès mars 1979 le relais de l’équipe de tournage, Peter Ellenshaw, Art Cruickshank, Eustace Lycett, Danny Lee, Harrison Ellenshaw et Joe Hale ont huit mois pour ajouter l’ensemble des effets spéciaux du (Le) Trou Noir et plonger les spectateurs au cœur de l’espace intersidéral. Pour ce faire, toutes les techniques sont utilisées : matte-paintings, maquettes, surimpression d’images, animation traditionnelle… Hale produit des dizaines de concept-arts à partir des séquences en prises de vues réelles. Ce travail lui vaut, ainsi qu’à ses collègues, d’être nommé pour le Prix des Meilleurs Effets Visuels lors de la 52e cérémonie des Oscars.

du (Le) Trou Noir (1979)

(1979)
Après Le Trou Noir, Joe Hale participe à l’élaboration des effets spéciaux des (Les) Yeux de la Forêt (1980). Durant le film, la plupart des trucages se limitent à des apparitions dans des miroirs, à quelques flashs de lumières et autres lasers. La scène finale, avec l’apparition de l’Observateur puis la téléportation dans « l’autre monde », est cependant plus complexe. Pour la concevoir, Hale imagine un alien ressemblant à un insecte géant pourvu d’une paire d’ailes semblables à celles d’une chauve-souris. Demandant beaucoup de travail, cette conclusion n’est pas achevée au moment de l’avant-première du film le 16 avril 1980 au Ziegfeld Theatre de New York. Il manque une bonne partie des effets spéciaux. Toute la séquence dans l’espace est encore absente du montage final. Mais qu'importe... Le long-métrage est projeté quand même. L’apparence de l’alien, à l’évidence faux, et la fin, incomplète et donc alambiquée, est immédiatement critiquée par la presse et le public. Face au tollé provoqué par cette sortie prématurée, le long-métrage est retiré de l’affiche en urgence afin que sa conclusion soit retravaillée. De nouvelles prises de vues sont réalisées par Vincent McEveety, choisi pour remplacer le réalisateur John Hough. Joe Hale, pour sa part, supervise de nouveaux passages animés.


La conception de Rox et Rouky (1981) est pour sa part bien plus sereine. À la demande de Ron Miller, le gendre de feu Walt Disney qui dirige à l’époque le département animation, Joe Hale est invité à se pencher sur le scénario de Taram et le Chaudron Magique (1985). C’est une première pour lui. Il s’agit d’imaginer une histoire d’un seul tenant à partir des cinq tomes des (Les) Chroniques de Prydain de Lloyd Alexander dont les studios ont acheté les droits en 1973. Acceptant de relever le défi, Hale se voit bientôt proposer par Miller de produire le film. L’artiste se montre alors réticent à cette idée. Le poste est en effet déjà occupé par son ami Art Stevens. De plus, il ne se voit pas prendre la tête d’une équipe pléthorique. Comprenant que Stevens sera, malgré tout, mis sur la touche, Joe Hale accepte finalement sans grand enthousiasme le poste de producteur. À la tête de près de trois-cents artistes, la plupart recrutés au cours des années ou mois précédents, Joe Hale travaille sans relâche durant cinq ans. Si certains dessinateurs parviennent à s’épanouir, d’autres voient leur imagination être freinée. C’est le cas de Tim Burton dont les croquis sont écartés par Hale qui, malgré leur qualité, ne voit pas comment les exploiter dans le film. Pour assurer ses arrières, le producteur en herbe appelle à la rescousse son ami Milt Kahl, l’un des vétérans pourtant à la retraite depuis 1976, afin qu'il conçoive des personnages plus faciles à animer.

(1985)

Taram et le Chaudron Magique
Durant la production de Taram et le Chaudron Magique, des quantités impressionnantes de storyboards sont créées par Joe Hale, Don Griffith et Mike Hodson. Beaucoup de scènes sont incroyables. Mais à l’évidence, le film souffre de nombreux problèmes. Le département en charge d’animer les effets spéciaux a été beaucoup trop réduit à l’époque où Wolfgang Reitherman officiait comme chef des équipes d’animation. Or, le film aura besoin d’énormément d’artistes spécialisés dans ce domaine. Faute de mieux, il faudra dès lors du temps pour concevoir chaque scène avec tous les effets nécessaires pour plonger les spectateurs au cœur de l’histoire. Celle-ci apparaît d’ailleurs bien vite beaucoup trop dense. Ron Miller demande donc à ce que des coupes soient opérées afin de faire tenir l’intrigue principale en moins d’une heure et demi. Hale est face à un dilemme. L’histoire de Taram mérite d’être creusée. Mais il est évident qu’il ne dispose pas d’assez de temps pour la raconter correctement. Toutes les chansons et les grandes séquences musicales sont supprimées. Des dizaines de scènes partent à la poubelle. Bien que Lloyd Alexander l’ait trouvée très réussie et amusante, la présentation de Gurgi fait partie des passages passés à la moulinette... Parvenant à un montage plus serré, Joe Hale prévient sa direction que ce film nécessitera au bas mot 20 millions de dollars. Ron Miller refuse et demande de réduire le budget par tous les moyens.
Extrait du storyboard de Taram et le Chaudron Magique (1985)
À la suite des premières projections tests de Taram et le Chaudron Magique, Joe Hale et les réalisateurs Ted Berman et Richard Rich sont invités à revoir leur copie une nouvelle fois. Si aucune critique majeure n’a été émise par le public, la nouvelle direction des studios demande des changements. Durant la production, Ron Miller s’est en effet vu dépossédé de son fauteuil, à présent occupé par Jeffrey Katzenberg et Roy E. Disney. Ces derniers exigent alors que les scènes trop effrayantes soient enlevées du montage final. Malgré les protestations de Joe Hale qui tente d'expliquer à Katzenberg qu'il est impossible de « remonter un film d'animation », plusieurs scènes pourtant achevées sont à leur tour raccourcies ou jetées. Des transitions doivent être réalisées en urgence, obligeant le décalage de la sortie du film de décembre 1984 à juin 1985, et plombant le budget qui s’élève au final à 44 millions de dollars. Pour limiter les frais, les cadres décident de renoncer à toutes les dépenses de publicité. Mal vendu, Taram et le Chaudron Magique surprend le public. La profession réagit elle-même négativement face à une histoire qui, dépossédée de ses moments de comédie, est jugée trop morbide et, à cause de coupes nombreuses, trop décousue. L’échec du film au box-office est cuisant…
Dessin de layout de Taram et le Chaudron Magique par Mike Hodson
Après la sortie de Taram et le Chaudron Magique, Joe Hale est sonné. Il reprend malgré tout le travail et commence à développer une adaptation du roman fantastique Mistress Masham’s Repose, une suite des (Les) Voyages de Gulliver imaginée par T.H. White, l’auteur de L’Épée dans la Pierre qui, dans les années 1960, avait servi de source d’inspiration à Merlin l’Enchanteur (1963). Pour mener à bien ce nouveau projet, Hale s’appuie sur Andreas Deja, jeune animateur d’origine allemande dont le talent a débordé lors de la production de Taram et le Chaudron Magique. Soutenu par Roy E. Disney, le sujet est cependant balayé d’un revers de main par Jeffrey Katzenberg qui n’aime pas l’histoire. L'adaptation de Mistress Masham’s Repose est annulée avant même d’avoir réellement commencé. Qu’à cela ne tienne, Joe Hale s’associe avec les artistes de storyboard David Jonas et Al Wilson et travaille sur une première ébauche de La Belle et la Bête (1991). Cette fois, c’est Michael Eisner qui refuse le projet, arguant préférer des films contemporains avec les vedettes de l’époque plutôt qu’un énième conte de fées. La Belle et la Bête est mis au placard au profit d’Oliver & Compagnie (1988). Finalement ressorti des cartons après le succès incroyable de La Petite Sirène (1989), La Belle et la Bête n'aura plus rien à voir avec la version imaginée par Hale, Jonas et Wilson.
Joe Hale, Ben Bellefeuille, Bob Beckham et Ken Morehouse lors
des commémorations du 70ème anniversaire de la Bataille d'Iwo Jima, 2015
Dépossédé de ses projets, Joe Hale est finalement renvoyé en 1986 après trente-cinq ans de bons et loyaux services. Une large partie de l’équipe de Taram et le Chaudron Magique fait elle aussi partie de la charrette… Âgé de soixante-et-onze ans, Hale se retire dans la maison qu’il a faite construire avec sa femme Beverly dans la région de North San Diego County. S’adonnant à sa passion pour la sculpture aux côtés de son fils, Steven, et de ses petits-enfants, Camille et Travis, l’artiste est couronné en 2008 par un Disney Legend Award remis par la National Fantasy Fan Club (NFFC).
Installé avec son épouse à Atascadero, Joe Hale s’éteint de causes naturelles le mercredi 29 janvier 2025. Il avait quatre-vingt-dix-neuf ans.
La filmographie
015 |
Introspection de Donald le Canard
Artiste de Layout • Compilation
1961
Télévision
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1961
Télévision
|
016 |
Mister Dingue, Professeur de Flamenco
Artiste de Layout • Compilation
1962
Télévision
|
1962
Télévision
|
019 |
Trois Histoires Invraisemblables
Artiste de Layout • Compilation
1963
Télévision
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1963
Télévision
|
024 |
Disneyland Goes to the World's Fair
Artiste de Layout • Promotionnel
1964
Télévision
|
1964
Télévision
|
028 |
Picsou Banquier ou Comment Réussir dans la Finance
Artiste de Layout • Animation 2D
1967
Cinéma
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1967
Cinéma
|
032 |
Understanding Stresses and Strains
Artiste de Layout • Animation 2D / Film "Live"
1968
16 mm
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1968
16 mm
|
035 |
C'est Pas Drôle d'Être un Oiseau
Artiste de Layout • Animation 2D / Film "Live"
1969
Cinéma
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1969
Cinéma
|
036 |
Dad, Can I Borrow the Car ?
Artiste de Layout • Animation 2D / Film "Live"
1970
Cinéma
|
1970
Cinéma
|
039 |
Mickey et Compagnie
Artiste de Layout / Scénariste • Compilation • 2 Saisons
1972 • 1973
Télévision
|
1972 • 1973
Télévision
|
044 |
Peter et Elliott le Dragon
Artiste de Layout • Animation 2D / Film "Live"
1977
Cinéma
|
1977
Cinéma
|
050 |
Winnie the Pooh and Friends
Artiste de Layout • Compilation
1982
Télévision
|
1982
Télévision
|
051 |
Backstage at Disney
Intervenant • Documentaire
1983
Télévision
|
1983
Télévision
|