Disney • Les Making-Of
Star Wars : Le Livre de Boba Fett
Titre original : Disney Gallery : The Book of Boba Fett Production : Lucasfilm Ltd. Fairview Entertainment M3 Creative Date de mise en ligne USA : Le 4 mai 2022 (Disney+) Genre : Documentaire |
Réalisation : Bradford Baruh Musique : Michael Kramer Durée : 61 minutes |
Le synopsis
Réalisateurs, comédiens et artistes ayant travaillé sur Star Wars : Le Livre de Boba Fett racontent la conception de la mini-série centrée sur le chasseur de primes. |
La critique
Après avoir présenté les coulisses des deux saisons de Star Wars : The Mandalorian, la même équipe revient dans un épisode unitaire d’une heure intitulé Disney • Les Making-Of • Star Wars : Le Livre de Boba Fett pour aborder la conception de la mini-série dérivée faisant revenir le mythique clone devenu chasseur de primes. Assurant le minimum, le making-of est plaisant pour la sympathie qu’il dégage mais ne parvient pas à rester dans les esprits, dans la lignée de la série dont il est tiré.
L’idée de la création d’une série Star Wars à prises de vues réelles remonte à 2005 avec le projet Star Wars : Underworld. George Lucas souhaite alors explorer les milieux clandestins de la galaxie avec leurs lots de malfrats. Malheureusement, le budget évoqué de 50 millions de dollars par épisode empêche le concept de se concrétiser avant d'être finalement abandonné en 2010.
Les bonnes idées ne disparaissent toutefois jamais totalement. Le rachat de Lucasfilm Ltd. par The Walt Disney Company, annoncé le 30 octobre 2012, ouvre en effet de nouvelles perspectives. Un temps envisagée pour ABC, l’idée d’une série Star Wars voit son salut arriver avec la création de la plateforme de vidéo à la demande par abonnement de la firme aux grandes oreilles, Disney+.
Lancée en grande pompe le 12 novembre 2019, elle a en effet pour produit d’appel la première saison de Star Wars : The Mandalorian, une série voyant Din Djarin, un chasseur de primes mandalorien interprété par Pedro Pascal, recueillir L’Enfant, un bébé de 50 ans vite surnommé “Bébé Yoda” sur les réseaux sociaux et plus tard connu sous le nom de Grogu. Le succès est immédiat : saluée par la critique, la série créée par Jon Favreau assure ainsi la promotion du service de Disney en étant présente dans toutes les discussions.
Un an plus tard, à l’automne 2020, la Saison 2 crée à nouveau l’événement et fait notamment revenir le personnage légendaire de Boba Fett, d’abord apparu dans Star Wars : L’Empire Contre-Attaque en 1980 avant de revenir au cinéma dans Star Wars : Le Retour du Jedi (1983), Star Wars : L’Attaque des Clones (2002), à la télévision dans Star Wars : The Clone Wars (2008-2020) ainsi que dans de nombreuses œuvres des Univers Étendus Officiel et Légendes. Le succès de la série conduit à l’annonce en décembre 2020 de la création de plusieurs spin-off faisant revenir des personnages apparus aux côtés de Din Djarin et dont les producteurs exécutifs et auteurs seront toujours Jon Favreau et Dave Filoni. Est notamment annoncée Star Wars : Le Livre de Boba Fett dès le générique de fin du dernier épisode de la Saison 2 de Star Wars : The Mandalorian, avant la mise en ligne de ses sept épisodes sur Disney+ entre le 29 décembre 2021 et le 9 février 2022.
Véritable série en dents de scie qui a du mal à trouver son autonomie et ne réjouit jamais autant que lorsqu’elle s’affranchit de son personnage principal et poursuit le fil des aventures de Din Djarin et Grogu, Star Wars : Le Livre de Boba Fett ne donne pas moins envie d’en découvrir plus sur son processus créatif, tant pour voir les coulisses de ses réussites que pour tenter de lire entre les lignes des témoignages les raisons qui la rendent bancale.
Il faut dire que la saga Star Wars est généreuse en documentaires narrant largement la conception de ses œuvres, ceux figurant durant les années 2000 sur les DVD des films ayant marqué les esprits, à l’image de Star Wars : L’Empire des Rêves sur la trilogie originale, tandis que les deux saisons de Star Wars : The Mandalorian font également l’objet d’une série documentaire sur Disney+, Disney • Les Making-Of • Star Wars : The Mandalorian. Disney • Les Making-Of • Star Wars : Le Livre de Boba Fett s’inscrit dans cette continuité en étant lui aussi produit par la société de Jon Favreau, Fairview Entertainment, et réalisé par Bradford Baruh, également connu pour ses making-of des œuvres du Marvel Cinematic Universe.
Le documentaire traduit alors le souhait de The Walt Disney Company de proposer en nombre des contenus afin de fidéliser les abonnés de sa plateforme Disney+. Sa publication le 4 mai 2022 s’inscrit également dans un événement établi deux ans plus tôt sur le service à l’occasion du Star Wars Day, une tradition elle-même plus ancienne. Prononcée en anglais, la date “May the Fourth” constitue en effet un jeu de mots avec la formule “May the Force be with you”, version originale de « Que la Force soit avec toi ». Alors que la blague se répand au fil des ans entre les fans, un premier événement est organisé le 4 mai 2011 à Toronto, au Canada. Suite à son rachat par Disney, Lucasfilm Ltd. officialise dès 2013 la journée en organisant différentes festivités ou opérations commerciales, notamment au sein des Parcs à thème Disney. La journée événementielle est ensuite célébrée par la compagnie aux grandes oreilles dès la première année de son service de streaming.
Le 4 mai 2020, Disney+ propose ainsi le tout dernier épisode de Star Wars : The Clone Wars, le premier épisode de Disney • Les Making-Of • Star Wars : The Mandalorian, Star Wars : L’Ascension de Skywalker (2019) aux États-Unis et, en France, la Saison 2 de Star Wars : Resistance (2018-2020). En 2021, la Saison 1 de la nouvelle série animée Star Wars : The Bad Batch débute à cette date tandis que sont mis en ligne le court-métrage des (Les) Simpson Le Réveil de la Force après la Sieste et les pastilles d’ambiance Star Wars : Biomes et Star Wars : À Toute Vitesse. À côté de cette effervescence digne de Coruscant, l’édition 2022 ressemble malheureusement au calme plat du désert de Tatooine. Seul Disney • Les Making-Of • Star Wars : Le Livre de Boba Fett est en effet mis en ligne le 4 mai. Malheureusement, le contenu du documentaire est à l’image de cette programmation : il assure le minimum sans parvenir à se rendre mémorable.
Le making-of reproduit ainsi le format de la deuxième saison de la série documentaire consacrée à Star Wars : The Mandalorian en proposant une narration guidée par les entretiens conduits par les auteurs du documentaire, non visibles à l’écran, avec les membres de l’équipe de Star Wars : Le Livre de Boba Fett, tantôt proposés en image, tantôt en voix-off pour se superposer aux images du tournage, de la pré ou de la post-production. Somme toute assez classique, ce parti pris est efficace et permet de donner la parole aux véritables acteurs (au sens large) de l'œuvre tout en impliquant le spectateur.
Le fil conducteur est l’ordre narratif des épisodes de la mini-série, ce qui correspond sans doute à une forme de réalité, les épisodes d’une série télévisée étant souvent tournés l’un après l’autre. Néanmoins, cela implique des mouvements dans le temps pour aborder les aspects de pré ou de post-production. Sans doute plus simple à suivre, ce résultat empêche malgré tout d’avoir une image fidèle de la conception d’une telle série, d’autant que le tout se déroule à grande vitesse.
Dès son introduction, le documentaire entre ainsi directement dans le vif du sujet, à savoir le retour de Robert Rodriguez dans la saga intergalactique. Né en 1968 à San Antonio au Texas, le réalisateur marque en effet de son empreinte cette mini-série après avoir signé l’épisode 6 de la Saison 2 de Star Wars : The Mandalorian, La Tragédie, dans lequel le chasseur de primes “né” à Kamino avait la part belle. Ici producteur exécutif, il réalise également les épisodes 1, 3 et 7. Jon Favreau ayant particulièrement apprécié le travail de Robert Rodriguez sur sa série, il a en effet souhaité le rappeler pour un rôle plus large afin de traiter le destin de ce clone à l’histoire si particulière. Un parallèle est établi dès les premières secondes du documentaire entre George Lucas et Robert Rodriguez, qui vient lui aussi du cinéma indépendant.
Le premier film de ce dernier, El Mariachi, rencontre en 1992 un succès important et entame une trilogie de westerns qui se prolongera avec Desperado (1995) et Il Était une Fois au Mexique... Desperado 2 (2003). Sa longue carrière illustre sa capacité à s’essayer à des genres nettement différents, comme l’illustrent ses collaborations avec les studios ayant appartenu ou appartenant à Disney. Pour Dimension Films, sous la coupe de la compagnie aux grandes oreilles jusqu’en 2006, il réalise Une Nuit en Enfer, écrit par Quentin Tarantino (Pulp Fiction), la comédie d’horreur et de science-fiction pour adolescents The Faculty (1998), les films d’espionnage pour enfants Spy Kids (2000), Spy Kids 2 : Espions en Herbe (2002), Mission 3D : Spy Kids 3 (2003), puis le sombre Sin City (2005), avant de retrouver le film d’action pour enfants avec Les Aventures de Sharkboy et Lavagirl en 3-D (2005). Chez 20th Century Studios, il signe le film d’exploitation Machete (2010) et l'œuvre de science-fiction Alita : Battle Angel (2019).
Disney • Les Making-Of • Star Wars : Le Livre de Boba Fett insiste donc dès son entame sur le rôle de Robert Rodriguez sur la mini-série. Sa fascination pour le personnage du chasseur de primes se traduit également par l’alchimie qui se dégage entre le réalisateur et Temuera Morrison, l’interprète de Boba Fett, avec qui il sort à nouveau la guitare, ce dernier entonnant une chanson hilarante (“I am cruising on my bantha on the sands of Tatooine”, soit en français “Je navigue sur mon bantha sur les sables de Tatooine”).
Outre cette présence qui semble appréciée sur le plateau, la créativité du metteur en scène est mise en avant. Aussi, il conçoit de manière artisanale une petite maquette en aluminium puis un film-maison monté grossièrement afin de montrer aux artistes de Lucasfilm Ltd. ce qu’il imagine pour une créature des sables à quatre bras, le singes des sables de Tatooine que doivent affronter Boba et les Tuskens.
Le documentaire met également l’accent sur Temuera Morrison, lui accordant une place digne de son apport, alors que ce dernier se fait voler la vedette dans plusieurs épisodes de sa propre série. Après un rapide retour en arrière sur l’histoire de Boba Fett, il est tout naturellement expliqué par Kathleen Kennedy, Présidente de Lucasfilm Ltd., que George Lucas lui-même a préconisé que Morrison reprenne le rôle de Boba en cas de retour du personnage. Il faut dire qu’avant Star Wars : The Mandalorian, l’acteur néo-zélandais étant connu pour son rôle de Jango Fett, le père de Boba, dans Star Wars : L’Attaque des Clones ! Le clonage ayant donné naissance à Boba permet ainsi tout naturellement à Morrison d’endosser l’armure mythique du personnage issu de la trilogie originale.
L’acteur explique ainsi se sentir proche du voyage traversé par le chasseur de primes et évoque les apports de la culture haka dans le jeu, notamment au sein de la tribu Tusken et dans la création du gaderffii, ou bâton gaffi que manie le personnage. De même, Morrison donne à Boba un style de combat particulier. Ces séquences sont plaisantes en ce qu’elles permettent de mieux connaître un acteur dont les apparitions sont rares et qui fait preuve d’une sympathie certaine.
Un rapide passage est consacré à l’acolyte de Boba Fett, Fennec Shand, et à son interprète Ming-Na Wen. L’éternelle Mulan du Grand Classique Disney de 1998 semble posséder une importante complicité avec l’acteur principal de la série. De même, les spectateurs apprennent sa passion pour la saga Star Wars, son enthousiasme à jouer au sein de l’univers et à découvrir les décors et créatures qui l’entourent faisant plaisir à voir. Un développement plus important aurait toutefois pu être apporté à ce personnage féminin fort et à l’actrice.
Les autres comédiens sont finalement peu présents, à l’exception de Jennifer Beals, l’interprète de la tenancière de la cantina, Garsa Fwip, ou de celui qui se cache derrière la fourrure d'un Wookie apparu dans les comics, Krrsantan. L’artiste spécialisé dans les effets visuels et les maquillages Carey Jones incarne en effet ce chasseur de primes sans pitié et contribue à sa différenciation avec le célèbre et encombrant Chewbacca. Si une part de la réussite du personnage est liée à son costume, il est indéniable que l’interprétation de l’acteur y est également pour beaucoup dans ce qui semble être un véritable rôle de composition, Jones s’avérant souriant et avenant.
Deux acteurs ont néanmoins droit à une séquence allongée, à l’image du temps que leur accorde la série : Rosario Dawson (Daredevil), qui reprend le rôle d’Ahsoka Tano, et Mark Hamill dans celui de Luke Skywalker. Il est ainsi plaisant de voir l’actrice enthousiaste de reprendre son rôle avant de la retrouver en tant que personnage principal, en 2023, dans Star Wars : Ahsoka. Le plus amusant est sans doute de découvrir qu’elle ignorait qu’elle aurait affaire au légendaire fils d’Anakin Skywalker, son script ayant substitué le nom de Luke par celui de Plo Koon, un membre du Conseil Jedi assassiné durant l’exécution de l’Ordre 66. Sa surprise est alors totale lorsqu’elle découvre, en costume et sur le plateau, le célèbre acteur de la trilogie originale !
Mark Hamill reprend donc quant à lui le rôle de sa vie, cette fois sous une forme inédite. Il joue en effet les scènes de Luke alternativement avec sa doublure, Graham Hamilton, afin que ce dernier puisse réellement endosser le rôle du Jedi, calquant son jeu sur celui de Hamill. Le spectateur peut alors lui aussi ressentir une certaine émotion en voyant le comédien, visiblement très impliqué, interagir en tenue avec Dawson ou la marionnette de Grogu.
Il peut toutefois être regretté que le processus reste flou, ce segment du documentaire étant relativement court et passant sous silence certains aspects de la création de cette illusion comme l’utilisation de la technologie de Respeecher pour la voix de Luke. Le concept de caméra possédant un double objectif afin de reconstituer le visage de Hamill en post-production sur celui de Hamilton est également présenté trop rapidement pour être réellement intelligible. Enfin, s’il est rapidement fait mention du recrutement de Sam Head, un artiste spécialisé dans le deepfake ayant montré ses talents en publiant sur YouTube une version améliorée de l’apparition de Luke dans le dernier épisode de la Saison 2 de Star Wars : The Mandalorian, cet aspect aurait pu être approfondi.
L’ampleur de la prouesse réalisée par les techniciens et ingénieurs d’Industrial Light & Magic mériterait justement de la voir être développée davantage. S’il est évident que le spectateur ne peut appréhender pleinement en quelques minutes les rouages d’une technique ayant mis des années à être conçue, en vulgariser les grandes lignes serait bienvenu afin de remplir la promesse normalement vendue par un making-of : expliquer comment une œuvre est réalisée !
Néanmoins, et bien que ces aspects soient également évoqués brièvement, Disney • Les Making-Of • Star Wars : Le Livre de Boba Fett met en lumière des métiers moins connus qui contribuent à l’aspect authentique de la saga intergalactique et à son caractère exotique : les costumiers, marionnettistes ou concepteurs de créatures en tout genre. La reconstitution de la cave du rancor du palais de Jabba est ainsi mise en avant et témoigne du souci du détail des artistes de Lucasfilm Ltd., de même que la conception du rancor en lui-même, qui gagne en réalisme avec la construction en réel de sa tête, assemblée avec le reste de son corps animé en images de synthèse. Il est intéressant de constater la combinaison entre la reprise de la marionnette conçue par Phil Tippett pour Star Wars : Le Retour du Jedi (1983) et l’utilisation de technologies contemporaines. Un long développement est également accordé à la création du personnage de Mok Shaiz, le maire de Mos Espa, un Ithorien à tête de marteau, tandis qu’est évoquée la transposition en prises de vues réelles de Cad Bane.
De même, Shawna Trpcic est vue à nouveau, après le making-of de la Saison 2 de Star Wars : The Mandalorian, pour évoquer son travail sur les costumes, tandis que Doug Chiang évoque le design de l’estomac du Sarlacc et le retour du vaisseau N-1 Starfighter de Naboo qu’il avait déjà conçu pour Star Wars : La Menace Fantôme (1999). Le travail de maquillage sur Boba Fett est enfin entraperçu mais aurait sans doute mérité une meilleure exposition.
Par ailleurs, les influences cinématographiques de Star Wars : Le Livre de Boba Fett, comme toujours nombreuses dans la saga intergalactique, sont évoquées. Aux films de gangsters comme Le Parrain (1972) donnant à la mini-série son ambiance générale ou à Conan le Barbare (1982) influençant le personnage de Boba Fett, se superposent des inspirations ponctuelles. La scène d’attaque d’un train trouve ses origines dans Lawrence d’Arabie (1962) tandis que Garsa Fwip serait l’alter ego d’un personnage de Casablanca. Enfin, chacun aura reconnu dans la scène finale du rancor une reprise de celle de King Kong (1933).
Outre ces références, les aspects scénaristiques sont assez peu développés au sein du documentaire. Aux interrogations quant à la narration décousue de la série sont apportées des réponses partielles et peu satisfaisantes, Jon Favreau n’ayant visiblement pu proposer une saison entière sans un retour de Din Djarin et de Grogu, alors même qu’il s’agit d’une série dérivée. Il apparaît également que la création du gang de jeunes aux véhicules colorés n’est pas assumée par l’équipe de la mini-série tant ils sont absents du documentaire.
Enfin, Disney • Les Making-Of • Star Wars : Le Livre de Boba Fett témoigne quelque peu malgré lui de la création d’une série de cette envergure au temps de la Covid-19. Ainsi, les images montrent souvent les acteurs, réalisateurs ou membres de l’équipe de production porter un masque sur le plateau. Robert Rodriguez évoque lui-même les difficultés rencontrées au cours d’une pré-production qui s’est déroulée au travers de réunions Zoom plutôt qu’autour d’une table.
Mais le documentaire ne saisit pas l’opportunité de développer cet aspect inédit qui a pourtant sans aucun doute constitué un véritable défi pour l’équipe. Il s’agit là d’une occasion manquée tant ceci aurait apporté une plus-value au making-of. Il ne peut ainsi décidément pas tenir la comparaison avec Dans un Autre Monde : Les Coulisses de La Reine des Neiges II (2020) qui n’hésite pas quant à lui à aborder sans fard les difficultés rencontrées par les Walt Disney Animation Studios dans la conception de leur long-métrage.
Comme chaque making-of d’une œuvre de la saga intergalactique, Disney • Les Making-Of • Star Wars : Le Livre de Boba Fett présente un intérêt certain pour les fans souhaitant en apprendre plus sur la conception de la série et voulant disposer d’un témoignage de ses acteurs, auteurs et réalisateurs. Néanmoins, le documentaire laisse un goût de trop peu en se contentant du minimum syndical, la commande étant visiblement d’ajouter du contenu à peu de frais sur Disney+.