George Bruns
Date de naissance : Le 03 juillet 1914 Lieu de Naissance : Sandy en Oregon aux États-Unis Date de Décès : Le 23 mai 1983 Lieu de Décès : Portland en Oregon aux États-Unis |
Nationalité : Américaine Profession : Compositeur |
La biographie
Comme pour beaucoup de musiciens du cinéma, rares sont ceux qui connaissent son nom, mais tout le monde connaît pourtant sa musique car ses mélodies sont devenues partie intégrante de la culture du 20ème siècle. George Bruns est, en effet, une figure incontournable de l'univers musical de Disney. Doué pour les orchestrations à la fois savantes et contemporaines, il a contribué activement au prestige de la compagnie dans les années 50 et 60 sur tous les fronts : le renouveau du cinéma d'animation, l'avènement de la télévision, l'essor des films en prises de vues réelles, ainsi que la création du parc d'attraction Disneyland.
George Bruns est né le 3 juillet 1914 à Sandy en Oregon. Il se passionne très jeune pour la musique, commençant à jouer du piano à l'âge de 6 ans. Et même s'il s'inscrit en 1932 à l'Ecole d'Agriculture de l'Etat d'Oregon, il passe le plus clair de sa jeunesse à jouer de la musique. Durant ses classes, il joue du tuba dans la formation de l'armée, instrument qu'il maîtrise particulièrement avec le trombone. Il abrège ses études au milieu des années 30 pour se consacrer à sa passion première, le jazz, en rejoignant des groupes populaires du moment comme celui de Jack Teagarden ou de Jim Derickx. Dans les années 40, il est conducteur d'orchestres de jazz pour des stations de radio de Portland, ce qui lui permet d'acquérir l'art de la maitrise de grands ensembles.
Dans les années 50, il déménage à Los Angeles et fait son entrée dans le monde du cinéma en étant embauché par la United Production of America sur des cartoons comme la série Mr. Magoo. Il compose, conduit l'orchestre et joue ses instruments de prédilection dans une dizaine de productions d'UPA de 1952 à 1954. Il remporte quelques récompenses et se fait très vite un nom dans le domaine de la musique de films d'animation.
Walt Disney ne tarde pas à remarquer ce talent et l'approche en 1953 pour lui proposer d'adapter le ballet de La Belle au Bois Dormant de Piotr Ilitch Tchaïkovski pour son futur long-métrage d'animation. George Bruns se met aussitôt au travail et son entente avec Walt Disney est telle, qu'il embarque sur d'autres projets plus immédiats au milieu des années 50 : des courts-métrages d'animation en 1956 (le cartoon de Humphrey l'ours Dans le Sac et Pas de Cow-Boy Sans Cheval), son premier long-métrage live au cinéma, le western Sur la Piste de l'Oregon (1956), ainsi que les émissions télévisées The Mickey Mouse Club, Davy Crockett et Zorro. C'est ainsi George Bruns qui compose le fameux générique de Zorro en 1957 et la chanson titre La Ballade de Davy Crockett dès 1954, qui devient un hit phénoménal, reste au sommet du Hit Parade pendant 6 mois et vend 7 millions de disques d'une vingtaine de chanteurs différents, dont les plus populaires ont été Bill Hayes (2 millions de disques vendus en 6 mois de temps) et Fess Parker (1 million en 1 mois).
"L'affaire Davy Crockett était plutôt drôle quand on y pense, car j'ai juste joué ce thème à la cantonade et Tom Blackburn a mis des paroles dessus. Nous devions avoir quelque chose pour le film ! Le réalisateur n'a pas du tout aimé, mais Walt si, et il m'a demandé d'enregistrer une démo de la chanson. Il l'a trouvée géniale et c'était tout. Si Walt aimait quelque chose, alors c'était parti. Ce succès a pris tout le monde par surprise au studio. L'ironie, c'est que la plupart des gens pensait que c'était une chanson authentique du folkore américain qu'on avait déterrée et remise au goût du jour." (George Bruns)
C'est le début d'une carrière auprès de Walt Disney qui va propulser George Bruns au sommet de la direction musicale chez Disney pendant plus de 20 ans. Il devient un véritable homme orchestre, capable d'écrire toutes sortes de musiques et possédant l'humilité nécessaire pour s'effacer derrière d'autres compositeurs tout en arrangeant leur musique et en l'adaptant dans ses propres compositions.
Les animateurs Frank Thomas (qui jouait fréquemment du piano avec George Bruns au sein du groupe de jazz The Firehouse Five Plus Two) et Ollie Johnston se souviennent dans leur livre Disney Animation :
"George Bruns travaillait de manière équivalente dans tous les médiums, écrivant pour la série télévisée Davy Crockett tout en adaptant le ballet de Tchaïkovski de La Belle au Bois Dormant pour notre version animée. George travaillait très dur pour produire un flot incessant de mélodies rafraîchissantes et de musique enivrante. Il sélectionnait des musiques temporaires, écrivait les orchestrations des chansons, débarquait sur les émissions télévisées et repartait discuter avec les animateurs sur la meilleure approche musicale de la prochaine séquence d'un film animé."
Pour son premier long-métrage d'animation chez Disney, La Belle au Bois Dormant, George Bruns a la tâche ardue d'adapter au film la célèbre musique de Tchaïkovski. Il passe un temps considérable à étudier la composition de son illustre aîné russe et décortique sa partition dans tous les sens pour la faire coller aux magnifiques images produites par l'équipe d'animation de Walt Disney. Le thème musical de la fée Carabosse devient celui du dragon à la fin du film et il déniche un petit thème insolite (sans connexion avec la mauvaise fée et qui n'apparaissait qu'au dernier acte du ballet pendant la longue séquence du mariage d'Aurore) pour incarner musicalement l'inquiétante sournoiserie de Maléfique. Malgré beaucoup de libertés prises à très bon escient et quelques compositions personnelles qui s'éloignent de l'esprit original du ballet et qui trahissent délicieusement le style si caractéristique de George Bruns, celui-ci parvient à rendre un véritable hommage au ballet de Tchaïkovski tout en lui donnant une nouvelle vie et en épousant parfaitement le film. Son travail de longue haleine est enfin enregistré de septembre à novembre 1958 à Berlin et lorsque le film sort enfin sur les écrans, George Bruns reçoit une nomination aux oscars.
"George Bruns était un bon gros ours. Il avait un don particulier pour l'orchestration et l'arrangement. Son travail sur La Belle au Bois Dormant est vraiment merveilleux. Walt était littéralement fasciné par la musique du ballet de Piotr Illitch Tchaïkovski et quand il m'en parlait, il évoquait la façon dont tous les animaux pouvaient être mis en musique, comment tous leurs mouvements pouvaient se marier avec les petites phrases de la musique, et comment les mélodies romantiques s'intégraient merveilleusement dans l'histoire. Et George Bruns savait tout cela aussi. Il était très sensible, c'était un musicien inné. Ce qui faisait qu'il pouvait tout naturellement travailler avec Walt. Ils étaient vraiment sur la même longueur d'onde. Il avait aussi un grand sens de l'humour." (Mary Costa, voix originale d'Aurore, propos recueillis par Jérémie Noyer).
C'est aussi dans les années 50 que la plus longue collaboration dans la carrière de George Bruns se tisse avec le très réputé réalisateur des studios Disney, Robert Stevenson, réalisateur de L'Île au Trésor.
Johnny Tremain (un film de Stevenson relatant des
évènements de la Révolution Américaine) est donc, en 1957, le deuxième long-métrage en prises de vue réelles mis en musique (chansons et musique
instrumentale) par George Bruns. Les paroles des chansons sont à nouveau écrites par Tom Blackburn, le parolier de Davy Crockett. Robert Stevenson continuera d'appeler régulièrement George Bruns quand il ne tourne pas Mary Poppins ou L'Apprentie Sorcière, des films définitivement trop chargés en chansons déjà écrites pour donner suffisamment d'espace créatif à son ami.
De nombreuses autres productions Disney réalisées par Robert Stevenson seront ainsi composées par Bruns : Monte là-d'ssus en 1961 (qui sera l'objet d'un remake avec Robin Williams dans les années 90, intitulé Flubber) et sa suite Après Lui, le Déluge en 1963, mais également des films plus connus aujourd'hui comme Un Amour de Coccinelle en 1968 et sa suite Un Nouvel Amour de Coccinelle en 1974.
A la fin des années 50, George Bruns a donc déjà toute la confiance de Walt Disney après quelques années de collaboration. Il est alors prévu pour composer la musique du prochain long-métrage d'animation du studio : Les 101 Dalmatiens, qui marque en 1961 une grande première dans l'univers musical de Disney car il s'agit du premier film d'animation du label avec aussi peu de chansons (la plupart ayant été écartée durant la production). Cruella (très rapidement chantée à la fin du film par Jeanne Gayle, la propre épouse de George Bruns), Kanine Crunchies (faux jingle publicitaire) et Dalmatian Plantation (écourtée à un seul couplet dans le film) sont composées par Mel Leven (un partenaire de longue date) et arrangées par George Bruns. Fait parfaitement singulier pour un long-métrage d'animation Disney à cette époque, le film n'ouvre pas sur une chanson (qui a pourtant bien été envisagée et composée par les frères Sherman, puis seulement utilisée pour la promotion du film), mais sur un morceau instrumental composé par Bruns intitulé Playful Melody, qui devient le thème principal du film. Ce thème est d'ailleurs décliné dans une version chantée sur le disque 33 tours des chansons du film, avec des paroles écrites par William Dunham. George Bruns a donc la tâche de composer plus d'une heure de musique instrumentale pour ce nouveau grand classique Disney, sans aucun temps mort pour des chansons. Le style adopté est évidemment plus actuel que d'habitude, mais l'écriture musicale du film n'en est pas moins mature, convoquant parfois des moments de drame ou d'action écrits avec un grand talent et une excellente maîtrise du langage orchestral. Les 101 Dalmatiens constitue pour George Bruns sa première composition complètement originale pour un long-métrage d'animation et c'est une franche réussite.
L'année suivante, 1962, sa carrière est alors couronnée de succès avec une seconde nomination aux Oscars et le Golden Laurel qu'il remportera grâce à la musique qu'il adapte et écrit pour la première comédie musicale Disney de l'histoire du studio : Babes in Toyland. Tout au long des années 60, il continue de mettre en musique de nombreux longs-métrages de cinéma pour Disney et d'autres studios, dont les films de Norman Tokar (Quatre Bassets pour un Danois, Demain... des Hommes et Le Cheval aux Sabots d'Or) et le film de cape et d'épée Le Prince Donegal. Ce sont les années les plus prolifiques de sa carrière pour le grand écran.
Tout s'enchaîne très vite car, encore un an après Babes in Toyland, en 1963, George Bruns collabore sur Merlin l'Enchanteur avec les frères Sherman, fraîchement arrivés chez Disney (en pleine production de Mary Poppins). C'est l'occasion pour lui de tirer profit de ses connaissances en musique médiévale et romantique qu'il a acquises en travaillant sur l'adaptation de La Belle au Bois Dormant. C'est ainsi que se retrouve un grand clin d'œil musical à Tchaïkovski lors de la lutte finale contre la dangereuse sorcière Madame Mim, transformée en dragon à l'instar de Maléfique. De même, de nombreux passages instrumentaux sont très inspirés, comme ces chœurs utilisés lorsque Excalibur est arrachée de son enclume, qui rappellent subtilement ceux qui accompagnaient les bonnes fées lors du baptême d'Aurore.
Son travail pour Merlin l'Enchanteur lui vaudra une troisième nomination aux Oscars, hélas sans emporter
la précieuse récompense.
Cette collaboration avec les frères Sherman semble plaire à tout le monde. Les deux frères écrivent les chansons et George Bruns peut ainsi se concentrer sur leur arrangement et l'intégration de leurs mélodies dans la musique instrumentale et sur l'écriture des autres thèmes instrumentaux. Il apporte ainsi une grande cohérence à l'ensemble musical. L'équipe marche tellement bien qu'elle sera réunie sur de nombreux longs-métrages tout au long des années 60 : tant au cinéma avec les films Monte là-d'ssus et Demain... des Hommes, L'Honorable Griffin et les films d'animation Merlin l'Enchanteur, Le Livre de la Jungle et Les Aristochats, qu'à la télévision avec les téléfilms Mooncussers, Cowboy Malgré Lui et A Boy Called Nuthin'.
"George a pris nos chansons et les a tellement bien arrangées et intégrées au film. Il ne suffit pas de les écrire, il faut aussi qu'elles s'accordent à la bande originale. Il a fait un travail admirable. La chanson que la petite fille chante à la fin du Livre de la Jungle, Ma Maison, se retrouve dans tout le film. Quand on l'entend à la fin, c'est presque une reprise. Cet air est le thème principal du film. Et George l'a incorporé dans tout le film. Alors on a toujours l'impression que c'est vers là qu'on se dirige. Quand on entend finalement la chanson, c'est un peu l'achèvement." (Richard M. Sherman)
Pour Le Livre de la Jungle en 1967, c'est George Bruns qui ouvre le film, une fois de plus de manière instrumentale, et donne le ton avec les couleurs musicales exotiques de la jungle et particulièrement des instruments à vent dotés d'un timbre chaud. Quelques accents jazzy débordent parfois des chansons des Sherman sur la composition de Bruns, mais c'est surtout la musique pop très tendance (inspirée du groupe alors plus qu'en vogue Les Beatles et illustrant musicalement les vautours) qui constitue l'aspect le plus étonnant de la partition de Bruns. L'action et le drame n'ont plus de secret pour lui, et de nombreux morceaux communiquent un danger ou une émotion plus que palpable (des cuivres hurlants lors du duel contre Shere Khan ou des cordes tristes lorsque les personnages pleurent la mort de Baloo).
A partir de 1966, Walt Disney a quitté ce monde et l'aventure n'est plus aussi excitante que par le passé pour tous les artistes Disney, y compris pour George Bruns.
"Walt était toujours bon envers moi personnellement. Il me laissait faire à ma façon, faisait confiance à mon instinct musical et c'était agréable. La chose qui m'a le plus impressionné chez lui c'était sa fantastique mémoire du détail." (George Bruns)
Les Aristochats en 1970, est l'occasion pour George Bruns de composer une musique plus intime, plus française et surtout plus jazzy. Le spectateur sent qu'il s'amuse énormément avec des ballades surannées à la française pour évoquer le romantisme de Paris et de l'époque ; du suspense jazzy très sérieux mais très second degré pour Napoléon et Lafayette ; une marche ridicule et drôle pour les oies, etc. Cette partition n'a que la prétention de lover le public dans une ambiance "Paris début de siècle" et de le faire sourire, ce qu'elle réussit totalement. Dès le début du film, Maurice Chevalier donne le ton "frenchy" de toute la partition avec la chanson des frères Sherman Les Aristochats, comme toujours arrangée par George Bruns.
Mais pendant ses 22 années passées chez Walt Disney, George Bruns ne s'attaque pas seulement à composer pour la télévision, des courts et des longs-métrages d'animation pour le cinéma et des films en prise de vue réelle. Il est aussi, en 1967, le compositeur de la musique de l'attraction mythique de Disneyland : Pirates of the Caribbean. C'est ainsi à lui qu'est due la désormais célèbre chanson Yo Ho (A Pirate's Life For Me) ainsi que tout l'accompagnement musical de l'attraction, parfois clairement influencé par les bois chauds utilisés sur Le Livre de la Jungle, sorti un an auparavant.
Avant de prendre sa retraite, George Bruns signera en 1973 la musique de son sixième et dernier long-métrage d'animation Disney : Robin des Bois. Comme d'habitude, il s'applique à composer la musique instrumentale avec beaucoup d'énergie. Son expérience des musiques médiévales composées pour Disney dans le passé lui permet de déployer des cuivres entraînants pour la fanfare du tournoi des archers. Même si presque toutes les chansons sont écrites par Roger Miller, Bruns trouve l'occasion d'en écrire une de son propre cru. Il recevra d'ailleurs sa quatrième nomination aux Oscars pour cette chanson intitulée Love (Deux Enfants en version française), mise en paroles par Floyd Huddleston (parolier du succès Ev'rybody Wants to Be a Cat) et chantée par Nancy Adams, l'épouse de Huddleston. Et pour la quatrième fois, il ne remportera pas cet oscar dûment mérité. Un hommage à cette chanson a été rendu en 2009 dans le film Fantastic Mr. Fox, 36 ans après son écriture.
En 1975, après sa dernière musique de film pour Un Nouvel Amour de Coccinelle de Robert Stevenson, George Bruns quitte The Walt Disney Company et ne reviendra jamais au cinéma. Il laisse alors derrière lui une impressionnante carrière mélangeant romantisme symphonique, jazz et d'autres sonorités populaires de son temps. Au fil des œuvres il s'est forgé un style musical à la chaleur inimitable, grand amoureux des timbres cuivrés et des flûtes chaleureuses. Il recommencera à jouer du jazz et à conduire des groupes dans l'Oregon. Il enseignera même la musique à l'université Lewis & Clark, tout près de son lieu de retraite. Pendant 22 ans, il aura enchanté par son art musical des générations d'enfants et continuera bien après sa mort intervenue à l'âge de 68 ans en 1983 à Portland. En 2001, il est nommé Disney Legend par la compagnie qui a fait son succès et qui lui doit tant.
Alors qu'en 2014 se célèbre le 100ème anniversaire de George Bruns, à peine une dizaine de ses œuvres a été éditée durant toutes ces années, et le plus souvent de manière incomplète.
La plupart des disques vinyles
Disneyland Records sortis à l'époque des films ne contenaient que des chansons (Johnny Tremain, Babes in Toyland, Merlin l'Enchanteur et Robin des Bois) et parfois qu'une seule chanson titre sur un disque 45 tours (Davy Crockett, Zorro). Ces titres n'ont jamais été réédités de manière plus complète.
Seulement 5 de ses
œuvres ont connu une présentation assez complète sur disque pour être appréciée.
En 1956, Sur la Piste de l'Oregon est la première et la dernière bande originale de film live action composée par George Bruns à voir le jour sur disque. Elle est suivie de La Belle au Bois Dormant en 1959 qui contient à la fois les chansons du film (dont les voix ont été réenregistrées en studio pour l'album) et une sélection de la musique instrumentale (même si incomplète).
Il faut attendre les années 90 avec les efforts de restauration de Randy Thornton, pour que la discographie de George Bruns s'étoffe, grâce au support CD, chez
Walt Disney Records avec, pour la première fois, les éditions complètes de la musique de quatre de ses plus grandes œuvres composées pour le cinéma d'animation : Le Livre de la Jungle en 1990, puis Les Aristochats en 1994, La Belle au Bois Dormant en 1996 et enfin Les 101 Dalmatiens en 1998.
En 2014, pour célébrer le
centenaire de George Bruns et les 55 ans de la partition, La Belle au Bois Dormant connaît une réédition, dans la collection
Disney Legacy, présentant pour la première fois sur CD les chansons telles qu'elles ont été réenregistrées pour l'album de 1959.
Il est à noter que quelques musiques d'attractions de George Bruns ont trouvé la voie de l'édition sur disque. En 1957, Disneyland Records édite Deep in the Heart of Dixieland, un album de jazz personnel dont certains titres ont été diffusés dans le parc à New Orleans Square. On retrouve d'ailleurs le morceau That Happy Rag sur le coffret CD A Musical History of Disneyland paru en 2005. Toujours dans ce coffret, sont éditées les quelques musiques accompagnant les attractions Pirates of the Caribbean, Peoplemover et Country Bear Jamboree. De même, dans le coffret Walt Disney and the 1964 World's Fair paru en 2009, un CD présente la musique que Bruns a composée pour The Magic Skyway à l'exposition universelle de New-York en 1964.
Aucun autre titre de sa carrière n'a malheureusement jamais connu d'édition d'aucune sorte.
Il reste à souhaiter que les restaurations des
œuvres inédites de George Bruns se poursuivront bientôt afin de sauver de la détérioration et de l'oubli ces richesses musicales enfouies dans les coffres de Disney.
La filmographie
007 |
À la Conquête de l'Espace
Compositeur • Animation 2D / Film "Live"
1955
Télévision
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1955
Télévision
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009 |
Behind the True-Life Cameras
Compositeur • Documentaire • Documentaire
1955
Télévision
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1955
Télévision
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011 |
Man and the Moon
Compositeur • Documentaire • Animation 2D / "Live"
1955
Télévision
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1955
Télévision
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021 |
The Saga of Andy Burnett
Compositeur • Western • Minisérie
1957 • 1958
Télévision
|
1957 • 1958
Télévision
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029 |
Kodak Presents Disneyland '59
Compositeur • Promotionnel • "Live"
1959
Télévision
|
1959
Télévision
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041 |
The Restless Sea
Compositeur • Documentaire • Animation 2D / "Live"
1964
Télévision
|
1964
Télévision
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049 |
Steel and America
Compositeur • Animation 2D / Film "Live" • American Iron & Steel Institute
1965
16 mm
|
1965
16 mm
|
073 |
C'est Pas Drôle d'Être un Oiseau
Compositeur • Animation 2D / Film "Live"
1969
Cinéma
|
1969
Cinéma
|
087 |
VD Attack Plan
Compositeur • Animation 2D
1973
16 mm
|
1973
16 mm
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