Norm Ferguson

Date de naissance : Le 02 septembre 1902 Lieu de Naissance : Brooklyn, New York, État de New York, États-Unis Date de Décès : Le 04 novembre 1951 Lieu de Décès : Los Angeles, en Californie, aux États-Unis |
Nationalité : Américaine Profession : Animateur Réalisateur |
La biographie
Plusieurs artistes de Disney sont entrés dans la légende pour avoir créé et progressivement insufflé leur personnalité aux premières vedettes animées des studios. Ub Iwerks, Fred Moore et Preston Blair peuvent ainsi être considérés comme les pères de Mickey Mouse. Donald Duck, pour sa part, doit beaucoup aux « Duck Men », Dick Huemer, Dick Lundy, Fred Spencer, Milt Neil, Jack Hannah et Art Babbitt. Ce dernier a également contribué à définir le personnage de Dingo, ensuite repris par Jack Kinney. Concernant Pluto, le chien de Mickey, le succès repose principalement sur les épaules d’un seul animateur hors pair, le vétéran Norman Ferguson.
William Norman (Fergy) Ferguson voit le jour le 2 septembre 1902 dans le quartier de Brooklyn, au sud de New York, au sein d’une famille d’immigrés européens. Son père possède en effet une ascendance écossaise. Sa mère, pour sa part, est irlandaise. Après son cursus classique, Ferguson entre au Brooklyn’s Heffley Institute, une école de sténographie et de secrétariat. Il abandonne toutefois cette voie au moment d’entrer au Pratt Institute où il étudie la publicité et l’art commercial. Possédant une maigre formation, il débute finalement sa carrière dans l’animation en 1920. Il s’agit alors d’un art encore balbutiant imaginé à la fin du XIXe siècle par des précurseurs tels que le Français Émile Reynaud. Aux États-Unis, il est porté par d’autres pionniers, James Stuart Blackton, Raoul Barré, Bill Nolan, Earl Hurd, Winsor McCay ou bien encore les frères Max et Dave Fleischer, les inventeurs de Koko le Clown, ainsi que Pat Sullivan et Otto Messmer, les créateurs de Félix le Chat.


Norman Ferguson est pour sa part engagé par Paul Terry, le fondateur de la Fables Pictures Inc., pour qui il travaille non pas en tant qu’animateur, mais comme caméraman. Un soir, alors qu’il est chargé de mettre en boîte une séquence, il s’aperçoit que des dessins manquent. Tous les artistes sont rentrés chez eux. Il doit trouver une solution. Norman Ferguson prend sur lui de produire lui-même chacun des plans manquants. Le lendemain, le réalisateur Mannie Davis vérifie le court-métrage et comprend que quelqu’un est intervenu. Mieux ! Il constate que les dessins ajoutés au dernier moment sont parfois bien meilleurs que le reste du film. Il s’empresse de féliciter l’artiste, ignorant encore que Norman Ferguson est l’artisan de ce beau travail. Dès lors, celui-ci est promu animateur. Abandonnant son poste de caméraman, il est associé à la production de courts-métrages tels que The Fire Fighter (1926), School Days (1926), Red Hot Sands (1927), Kill or Cure (1928), The White Elephant (1929) et Ball Park (1929).




Devenu l’un des meilleurs animateurs de New York, Norman Ferguson est débauché par Walt Disney en 1929. Intégrant les studios en août, il travaille sur certains des premiers opus de la série des Silly Symphonies tels que Cannibal Capers (1930), Une Nuit Mouvementée (1930), Arctic Antics (1930), Midnight in a Toy Shop (1930), Monkey Melodies (1930), Les Joueurs de Pan (1930) et Poissons Folichons (1930), une aventure sous-marine dans laquelle il anime avec brio un trio de poissons faisant des claquettes. Norman Ferguson est également attaché à quelques cartoons avec Mickey. L’histoire est alors en marche. Durant la production de Symphonie Enchaînée (1930), il écoute Walt Disney se remémorer ses souvenirs d’enfance et lui parler d’un vieux chien qui, le museau collé par terre, reniflait le sol tel un aspirateur. Il n’en faut pas plus à Ferguson qui imagine deux chiens tenus en laisse par Pat Hibulaire lancés à la poursuite de Mickey, tout juste évadé de sa prison. Les animaux sont encore anonymes. Norman Ferguson s’en inspire pour créer Rover, le chien de Mickey dans le dessin animé Le Pique-Nique (1930). Plébiscité par Walt Disney et les autres artistes des studios, le toutou est introduit dans d’autres aventures. Son nom est au passage changé en Pluto the Pup.




Toujours en 1930, Norman Ferguson fait sensation avec son animation de Mickey, Minnie et surtout du gorille dans Gare au Gorille (1930). Son sens de la mise en scène est alors incroyable. Le passage de l’enlèvement de la demoiselle souris par la terrifiante bête est incroyable. Suivent d’autres classiques comme, entre autres, Mickey et les Embouteillages (1931), L’Esseulé (1931), Mickey est de Sortie (1931), Mickey Jardinier (1931), Les Orphelins de Mickey (1931), Le Cauchemar de Mickey (1932) et, du côté des Silly Symphonies, Les Chansons de Mère l’Oie où il anime le Roi Cole (1931), The Bird Store où il donne vie au perroquet (1932) et surtout Des Arbres et Fleurs (1932), le premier cartoon en couleur de l’histoire dans lequel il se charge de quelques apparitions des Arbres et de la vieille Souche. Dans Rien qu’un Chien (1932), Norman Ferguson retrouve son personnage de Pluto entiché d’un chiot. Dans Le Roi Neptune (1932), il dessine la première et la dernière apparition du débonnaire roi des océans. Dans Faisons la Fête (1932), il s’amuse follement à dessiner Mickey en train de danser frénétiquement avec la corpulente Patricia Pig.



Norm Ferguson et Les Clark

(1932)
Véritable touche à tout, Norman Ferguson anime la sorcière des (Les) Enfants des Bois (1932), Santa Claus dans L’Atelier du Père-Noël (1932), le Serpent dans Quel Ressort (1933), Noé et sa femme dans L’Arche du Père Noé (1933), le souverain dans le remake du (Le) Vieux Roi Cole (1933), et son merveilleux Pluto dans de nouvelles aventures, Mickey au Grand Nord (1932), Mickey Père Noël (1932) et Mickey et son Ami Pluto (1933). L’année 1933 est synonyme d’un autre tour de force. Ferguson déploie toute sa maestria pour concevoir un énième personnage de légende, le Grand Méchant Loup, terrible méchant du classique Les Trois Petits Cochons (1933). Le court-métrage, comme ses personnages et surtout sa chanson-titre, deviennent un véritable phénomène de société aux États-Unis. Plébiscités, les trois petits cochons ont l’honneur d’apparaître dans plusieurs suites, Le Grand Méchant Loup (1934), Les Trois Petits Loups (1936) et Le Cochon Pratique (1939). À chaque fois, Ferguson exécute avec brio certaines apparitions du terrifiant canidé.




La filmographie de Norman Ferguson continue de s’allonger avec notamment Marin Malgré Lui (1934), Mickey Gulliver (1934) et Le Gala des Orphelins (1934). Des personnages comme Pat Hibulaire et Dingo passent ponctuellement entre ses mains. Mais c’est bien Pluto qui continue, encore et toujours, d’occuper ses journées. Un miracle de l’animation se produit en 1934 lors de la conception de Pluto Jongleur. Réalisé par Burt Gillett d’après un scénario de Webb Smith, le film met en scène Mickey qui, après s’être occupé de son jardin, doit lutter contre des dizaines de mouches entrées dans sa maison. Pour s’en défaire, la souris essaye tous les stratagèmes. Il cloute une vareuse sur sa porte pour remplacer une moustiquaire déchirée. Il se met ensuite à éparpiller partout des feuilles de papier tue-mouche. Le petit héros se fait alors voler la vedette par son chien dans une scène merveilleuse animée de main de maître par Ferguson. L’artiste s’amuse en effet à dessiner l’animal en train d’essayer, tant bien que mal, de se défaire de l’une des feuilles gluantes. Plus il se débat, plus il aggrave son cas. Le papier tue-mouche se colle sur ses pattes, ses oreilles, sa queue… Impossible de s’en débarrasser. Lorsqu’il observe la séquence dans la salle de projection, Walt Disney est hilare. Durant soixante-cinq secondes, la scène est incroyable. Elle emporte tous les suffrages, au point de faire littéralement oublier tout le reste du film. Norman Ferguson vient de créer ce que chacun considère comme l’un des moments les plus mémorables de l’histoire de l’animation.




Norman Ferguson et Pluto vont de nouveau de pair avec Le Jour du Jugement de Pluto (1935), Mickey Patine (1935), Grand Opéra (1936), Donald et Pluto (1936), Papa Pluto (1936), Le Mouton Devient Loup (1937), Les Quintuplés de Pluto (1937) et Les Alpinistes (1936), film dans lequel il crée aussi le Saint-Bernard Bolivar. Il fait parfois quelques infidélités au chien avec l’animation du Roi Midas dans le court-métrage éponyme (1935) ou bien du juge Oliver Owl dans Qui a Tué le Rouge-Gorge (1935). Chacune de ses créations bénéficie d’une maîtrise remarquable. Dans le petit studio d’Hyperion, Norman Ferguson est devenu en quelques années une référence. S’inspirant des vaudevilles qu’il adorait voir lorsqu’il vivait à New York, il est l’un des meilleurs pour imaginer des scènes de comédie pure.




Capable de produire quarante pieds d’animation en une journée quand la moyenne de ses collègues est de dix à quinze pieds, Norman Ferguson a pour l’une de ses marques de fabrique son habitude de briser le quatrième mur en dessinant des personnages qui regardent le spectateur afin de partager avec lui leur sentiment. Si son trait est parfois moins précis que celui de certains de ses collègues ayant suivi une formation artistique, Ferguson sait parfaitement insuffler des émotions et du rythme à ses héros. Il est, à n’en pas douter, un acteur exceptionnel. Walt Disney adore cela. Tant et si bien que l’artiste est régulièrement sollicité pour former les nouvelles recrues telles que Marc Davis et John Lounsbery qui devient l’un de ses assistants. Disney apprécie par ailleurs une autre idée de Ferguson consistant à esquisser d’abord grossièrement ses scènes afin de les faire valider avant de lancer l’animation. Cela permet de voir si telle ou telle idée fonctionne. C’est un gain de temps et d’argent non négligeable.




Appréciant le travail et la rigueur de Norman Ferguson, Walt Disney décide de l’impliquer dès 1935 dans la création de son premier long-métrage, Blanche Neige et les Sept Nains (1937). Comme Hamilton Luske, Vladimir Tytla et Fred Moore, il est nommé Superviseur de l’animation. S’inspirant des esquisses réalisée par Joe Grant, il se charge avec Bill Roberts et John Lounsbery d’animer la Reine Grimhilde changée en sorcière. Une fois encore, ses scènes sont mémorables. Chacun peut y retrouver la patte de Ferguson. L’apparence de la sorcière est tantôt terrifiante, tantôt grotesque. Le personnage apporte une certaine forme de comédie. S’inspirant en partie du comédien Lionel Barrymore déguisé en vieille femme dans le film Les Poupées du Diable de Tod Browning (1936), Ferguson sait également en faire une méchante très inquiétante. À plusieurs reprises, le quatrième mur est brisé, comme lorsque la vieille femme regarde le public dans les yeux en riant de ses sombres plans.



(1939)

(1939)
En attendant de participer à la production de Pinocchio (1940), le long-métrage suivant, Norman Ferguson revient à son premier amour, Pluto, dans Pique-Nique sur la Plage (1939), Pluto a des Envies (1940), Le Camarade de Pluto (1941) et deux classiques, Mickey et Pluto à l’Exposition Canine (1939) et Chien d’Arrêt (1939). Il anime Pat Hibulaire dans Agent Canard. Toujours épaulé par John Lounsbery, Ferguson hérite du duo de crapules Gédéon et Grand-Coquin dans Pinocchio. Une fois encore, la comédie se mêle au danger. Les deux compères semblent sortir tout droit d’un vaudeville des années 1920. Officiant comme directeur de séquence avec Bill Roberts, Jack Kinney, Wilfred Jackson et T. Hee, Norman Ferguson s’occupe en parallèle d’un personnage bien plus terrifiant, le Cocher. Dans le registre de la comédie pure, l’animateur fait équipe avec John Lounsbery et Preston Blair pour donner vie à Hyacinth Hippo et Elephanchine dans la séquence de Fantasia inspirée de La Danse des Heures (1940).




Au début des années 1940, Norman Ferguson est incontestablement l’un des artistes préférés de Walt Disney. Pour saluer son travail et faire connaître son visage au public, le cinéaste lui offre d’apparaître dans Le Dragon Récalcitrant. Ferguson donne alors la réplique au comédien Robert Benchley durant sa visite des studios Disney. La scène est amusante. L’animateur est vu en train de tirer la langue face à un miroir afin de reproduire au mieux cette mimique au moment de dessiner Pluto. Fort de son talent, Norman Ferguson est progressivement éloigné de la seule animation afin de diriger des séquences entières. Après La Danse des Heures de Fantasia, il chapeaute la Marche des Éléphants roses, l’une des scènes emblématiques de Dumbo (1941) animée par Karl Van Leuren, Hicks Lokey et Howard Swift. Il supervise aussi la séquence durant laquelle les éléphantes du cirque réalisent leur incroyable pyramide devant un public ébahi.




Le 17 août 1941, Norman Ferguson fait partie de l’expédition en Amérique latine organisée par les studios Disney. Planifiée en partenariat avec le gouvernement américain qui souhaite renforcer les relations entre les États-Unis et le sud de la frontière, le voyage passe par le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay, le Chili et le Pérou. Aux côtés de Walt Disney et de sa femme Lillian, participent également les scénaristes Ted Sears, Webb Smith et Bill Cottrell, l’épouse de ce dernier, Hazel, le directeur commercial John Rose, le porte-parole Jack Cutting, le réalisateur Larry Lansburgh, sa compagne Janet, les dessinateurs Herb Ryman, James Bodrero, Jack Miller, Lee Blair, Mary Blair, Frank Thomas et enfin le compositeur Charles Wolcott. De ce voyage, naîtront les longs-métrages Saludos Amigos (1943) et Les Trois Caballeros (1945). Plusieurs courts-métrages sont aussi créés comme Pluto et l’Armadillo (1943) dans lequel Norman Ferguson anime une fois encore Pluto. L’artiste travaille également avec Ernest Terrazas sur l’histoire du Laughing Gaucho, un jeune Argentin capable de briser du verre grâce à la puissance de son rire. La production de ce film ne sera cependant pas menée à terme.




Au moment où les États-Unis sombrent à leur tour dans les affres de la Seconde Guerre mondiale suite à l’attaque japonaise sur la base navale de Pearl Harbor, les studios Disney se mettent eux aussi en ordre de bataille. En plus des films sud-américains, plusieurs courts-métrages sont mis en production avec pour toile de fond le conflit. C’est notamment le cas de La Mascotte de l’Armée avec Pluto (1942). Dans un registre plus divertissant et moins teinté de propagande, Ferguson anime le chien dans Pluto Somnambule (1942), Un Os Pour Deux (1942) et Pluto au Zoo (1942). Après la guerre, Disney tente de retrouver une activité normale. Exsangue, l’entreprise se diversifie en lançant la production de films entièrement en prises de vues réelles financés grâce à ses avoirs bloqués au Royaume-Uni. Le premier choix est une adaptation de L’Île au Trésor de Robert Louis Stevenson avec Bobby Driscoll et Robert Newton en têtes d’affiches. Afin d’imprimer sur le film la touche Disney, il est temps envisagé d’inclure une séquence animée. Jack Kinney et Norman Ferguson travaillent donc sur un passage durant lequel Long John Silver donne une leçon de vie à Jim Hawkins à partir d’extraits du (Le) Roman de Renart. L’idée fait cependant long feu.


À la fin des années 1940, l’animation Disney est moribonde. Pour redresser la barre et sauver l’activité, Walt valide la production d’un nouveau conte de fées, Cendrillon (1950). Devenu le spécialiste des compagnons à quatre pattes, Norman Ferguson s’occupe de Pataud, le chien de l’héroïne. Il est assisté par John Lounsbery, Hugh Fraser et Jerry Hathcock. Relégué au rang d’animateur, l’artiste perd la position de superviseur ou de réalisateur qu’il occupait jadis. Ses relations avec son patron se sont en effet tendues. Amer, Ferguson ne se gêne pas pour dire à quel point il n’aime pas le personnage de Pataud… Il peut se consoler avec quelques apparitions de Lucifer et un beau numéro de comédie entre le Roi et le Grand Duc.


Le succès de Cendrillon ouvre un second âge d’or pour l’animation Disney. D’anciens projets sont dès lors remis en chantier, à commencer par Alice au Pays des Merveilles (1951). Ferguson se voit confier un nouveau duo de crapules, le Morse et le Charpentier. Avec eux, le spectateur est confronté à un nouveau « spectacle » de vaudeville. Comme à son habitude, le dessinateur s’amuse à briser le quatrième mur en croquant le Morse qui, agacé par les mises en garde de la maman huître vis-à-vis de ses enfants, regarde avec nervosité les spectateurs.


Norman Ferguson planche sur Pluto dans Plutopie (1951), Pluto et le Raton Laveur (1951) et Pluto, le Chat et la Dinde (1951), l’ultime opus de la série de cartoons dédiée au chien. Il enchaîne avec La Fête de Pluto (1952) et Mickey à la Plage (1953) qui marque la fin de la filmographie de Mickey pour trois décennies. La carrière de Ferguson est elle-même à son crépuscule. Autrefois pionnier, l’artiste a de plus en plus de mal à s’adapter aux nouveaux canons d’une animation de plus en plus aboutie et compliquée. Fortes d’une formation académique, notamment sur les bancs de l’Institut Chouinard, certaines des jeunes recrues qu’il a jadis formées sont, à l’évidence, devenue bien meilleures que lui. John Lounsbery a en particulier surpassé le maître au point de devenir un employé de premier plan au sein des studios. Totalement écrasé par les nouvelles techniques, Norman Ferguson réalise son chant du cygne avec la chienne Nana dans Peter Pan (1953) et le lion vedette du court-métrage Un Lion de Société (1953).


Atteint d’une forme grave de diabète, Norman Ferguson voit sa santé décliner en même temps que sa carrière. Fatigué et malheureux, il décide finalement de quitter les studios Disney en 1953. Il rejoint alors brièvement les Shamus Culhane Productions dirigées par son ancien collègue. L’expérience reste malgré tout très brève. Norman Ferguson disparaît des suites d’une crise cardiaque le 4 novembre 1957. Il n’avait que cinquante-cinq ans.
Souvent méconnu auprès du grand public, Norman Ferguson laisse un héritage incroyable. Les courts-métrages avec Pluto ne cessent en effet d’être diffusés et rediffusés, en particulier dans les émissions télévisées tournées avant et après le décès de Walt Disney. La plupart sont également repris dans les compilations de courts-métrages mises sur le marché au fil des décennies. L’une d’elles, Pluto - L'Intégrale - Volume 1, lui rend d’ailleurs hommage avec, dans son édition Zone 1, un documentaire inédit intitulé Pluto's Pal Fergy. La profession honore à son tour la mémoire de l’artiste, récompensé à titre posthume par un Winsor McCay Award en 1987. Les studios Disney saluent quant à eux son travail en 1999 avec la remise d’un Disney Legends Award. « Norman Ferguson était un immense artiste et un homme ayant le parfait sens du spectacle », notait Marc Davis au moment de célébrer son ancien mentor.
La filmographie
005 |
Poissons Folichons
Animateur : Les Poissons faisant des claquettes • Animation 2D
1930
Cinéma
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1930
Cinéma
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008 |
Midnight in a Toy Shop
Animateur : Jack-in-the-Box, l'Araignée • Animation 2D
1930
Cinéma
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1930
Cinéma
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010 |
Monkey Melodies
Animateur : Deux Singes, l'Alligator, le Serpent, le Léopard • Animation 2D
1930
Cinéma
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1930
Cinéma
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012 |
C'est l'Hiver
Animateur : La Maman Ourse, Les Oursons jouant avec des glaçons • Animation 2D
1930
Cinéma
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1930
Cinéma
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015 |
Les Joueurs de Pan
Animateur : Pan conduisant les flammes vers l'eau • Animation 2D
1930
Cinéma
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1930
Cinéma
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017 |
Woody Goguenarde
Animateur : Le Paon, Les Trois Hiboux, Le Moineau • Animation 2D
1931
Cinéma
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1931
Cinéma
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027 |
The Beach Party
Animateur • Animation 2D
1931
Cinéma
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1931
Cinéma
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033 |
Des Arbres et des Fleurs
Animateur : L'Arbre Mâle, L'Arbre Femelle, La Souche • Animation 2D
1932
Cinéma
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1932
Cinéma
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039 |
Les Insectes Amoureux
Animateur : Les Insectes armés, Le Corbeau • Animation 2D
1932
Cinéma
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1932
Cinéma
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042 |
L'Atelier du Père Noël
Animateur : Le Père Noël dans son atelier • Animation 2D
1932
Cinéma
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1932
Cinéma
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048 |
Les Trois Petits Cochons
Animateur : Le Grand Méchant Loup • Animation 2D
1933
Cinéma
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1933
Cinéma
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049 |
Le Vieux Roi Cole
Animateur : Le Roi Cole, Jack Spratt et sa femme • Animation 2D
1933
Cinéma
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1933
Cinéma
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054 |
Le Grand Méchant Loup
Animateur : Le Grand Méchant Loup, Nif-Nif, Nouf-Nouf • Animation 2D
1934
Cinéma
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1934
Cinéma
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058 |
Le Roi Midas
Animateur : Le Roi Midas, Les Oiseaux, Le Chat, Le Squelette • Animation 2D
1935
Cinéma
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1935
Cinéma
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059 |
Qui a Tué le Rouge Gorge
Animateur : Le Juge Oliver Owl, Le Coucou • Animation 2D
1935
Cinéma
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1935
Cinéma
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064 |
Les Trois Petits Loups
Animateur : Le Grand Méchant Loup, Les Petits Loups • Animation 2D
1936
Cinéma
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1936
Cinéma
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073 |
Blanche Neige et les Sept Nains
Superviseur de l'Animation : La Reine Grimhilde, Le Corbeau • Animation 2D
1937
Cinéma
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1937
Cinéma
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080 |
Pinocchio
Directeur de Séquence / Superviseur de l'Animation : Grand-Coquin et Gédéon, Le Cocher • Animation 2D
1940
Cinéma
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1940
Cinéma
|
082 |
Fantasia
Réalisateur / Superviseur de l'Animation : Hyacinth Hippo, Elephanchine • Animation 2D / Film "Live"
1940
Cinéma
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1940
Cinéma
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086 |
The Thrifty Pig
Animateur • Animation 2D • National Film Board of Canada
1941
Cinéma
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1941
Cinéma
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096 |
Cendrillon
Directeur de l'Animation : Le Roi, le Grand Duc, Lucifer, Pataud • Animation 2D
1950
Cinéma
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1950
Cinéma
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097 |
One Hour in Wonderland
Animateur : Pluto a des Envies • Promotionnel
1950
Télévision
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1950
Télévision
|
099 |
Alice au Pays des Merveilles
Directeur de l'Animation : Le Morse et le Charpentier • Animation 2D
1951
Cinéma
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1951
Cinéma
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108 |
Cavalcade of Songs
Animateur : Le Grand Méchant Loup • Compilation
1955
Télévision
|
1955
Télévision
|
112 |
The Pre-Opening Report From Disneyland
Animateur : Pluto • Promotionnel
1955
Télévision
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1955
Télévision
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114 |
L'Histoire de la Silly Symphony
Animateur : Le Grand Méchant Loup • Compilation
1955
Télévision
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1955
Télévision
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115 |
Our Unsung Villains
Animateur : La Reine Grimhilde • Compilation
1956
Télévision
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1956
Télévision
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116 |
Where Do the Stories Come From ?
Animateur : Pluto • Compilation
1956
Télévision
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1956
Télévision
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119 |
From All of Us to All of You
Animateur : Le Père Noël • Compilation
1958
Télévision
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1958
Télévision
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121 |
How the West Was Lost
Superviseur de Production : Dingo en Argentine • Compilation
1967
Télévision
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1967
Télévision
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122 |
The Mickey Mouse Anniversary Show
Animateur : Pluto • Compilation
1968
Télévision
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1968
Télévision
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124 |
Disney's Greatest Villains
Animateur : La Reine Grimhilde • Compilation
1977
Télévision
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1977
Télévision
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126 |
Disney's Oscar Winners
Animateur : Le Grand Méchant Loup • Compilation
1980
Télévision
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1980
Télévision
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135 |
Donald Duck's 50th Birthday
Animateur : Pat Hibulaire • Promotionnel
1984
Télévision
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1984
Télévision
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137 |
The Best of Disney : 50 Years of Magic
Animateur : Pluto • Compilation
1991
Télévision
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1991
Télévision
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